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11/02/2008

Quand la mer se retire

 

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       Quand la mer se retire, vidant l'estuaire de ses bleus

       reste le plomb fondu de la vase grise et molle. 

       C'est alors que nos frères de plumes et de symboles

       écrivent des messages, signés pattes d'oiseaux, 

       dans l'archaïque langue des dieux de la Nature.  

 

       Nous ne savons plus lire, le code s'est perdu

       et nous avons laissé dissoudre dans le temps

       cette danse amoureuse de la matière esprit

       cette danse amoureuse mère de notre monde.

            Ariaga
 

 

 

 

Commentaires

excellent poème Ariaga ! j'aime cette écriture des pattes ,
eh j'ai découvert le blog de souffle-dame que j'aime beaucoup !

Écrit par : lam | 11/02/2008

C'est un honneur pour moi d'être "sur le feu" et de faire partie moi aussi de la danse amoureuse... et de réapprendre à lire peut-être... en ta compagnie. A bientôt,

Écrit par : Kea | 11/02/2008

Un poème que j'aimerais faire voler dans d'autres univers fermé et pourtant où fuse la beauté des mots.

Il est très beau, Ariaga.

lam, vous me mettez du baume à mon souffle en ce jour, sans le savoir. Merci.

Écrit par : souffledame | 11/02/2008

oui je sais je me vante c'est vous qui m'avez découvert ! sigh !

Écrit par : lam | 11/02/2008

Message fort. Merci pour ce poème et bonne journée.

Écrit par : elisabeth | 12/02/2008

Très joli texte
Nous n'avons pas besoin de savoir lire pour aimer cette danse amoureuse... juste ouvrir les yeux un peu plus longtemps

Écrit par : Gabriel | 12/02/2008

apprendre à décoder les signes, les langages, les dialogues secrets. Ecouter, s'immerger et se fondre, appartenir, sentir avec toutes ses fibres pour retisser enfin tout ce que nous avons perdu, oublié, dénigré, détruit... Pour qu'à notre tour nous ne soyons pas perdus, oubliés, dénigrés, détruits. Et que nous nous sentions vivre.

Écrit par : jlb | 12/02/2008

Nature faussement muette !

Écrit par : Tietie007 | 12/02/2008

Ariaga, où trouves-tu ces mots ? L'archaïque langue des dieux de la nature : tu résumes tout, d'une seule expression : oui nous avons perdu le langage originel, nous nous en sommes émancipés.

Pourtant, il est là toujours, sous-jacent, transpirant dans notre grammaire contemporaine : nous n'en avons certes plus la traduction, mais il nous en reste l'essence, j'en suis persuadé : il suffit d'écouter ce qu'il nous murmure avec un peu de l'attention qu'il réclame.

Bises.

Écrit par : paradox | 12/02/2008

Et si on lui faisait sa fête jeudi, dans un grand rituel, cette amoureuse est partout, qu'on soit deux ou bien seul...

Écrit par : guelum | 12/02/2008

"C'est alors que nos frères de plumes et de symboles

écrivent des messages, signés pattes d'oiseaux, "

J'adore !

Écrit par : aliscan | 12/02/2008

...Son corps est offrande lumineuse à la sereine complétude...

Écrit par : ... | 13/02/2008

"La nature est un temple...."

Écrit par : Laura | 13/02/2008

Et plus encore, ils écrivent dans l' éphémère même de leurs messages la substance en creux des gestations à venir ...

Écrit par : Kaïkan | 13/02/2008

@ Lam, eh oui ! elle m'a l'air bien séduisante et talentueuse cette dame....Je sens que le cher Lambi des mers du Sud va encore me faire des infidélités. Heureusement, je suis pour l'amour du prochain.

@ Kea, j'espère que nous allons lire longtemps ensemble.

@ Souffledame, si tu dis des choses aussi belle et poétiques à Lam, il va fondre comme neige au soleil.

@Elisabeth, ce message est celui des oiseaux, je ne suis que leur humble interprète.

Écrit par : ariaga | 13/02/2008

laver le cerveau de la mer de ses pensées,
offrir le plomb fondu qui reste, cette matière grise et molle,
aux pattes (au bec?) des mouettes moqueuses
qui savent des formules que nous ignorons savamment.

la photo me plaît,
et le poème aussi, beaucoup, démesurément, à la...

Écrit par : r_i_d | 14/02/2008

@ Gabriel, joli texte, merci, mais surtout joli commentaire.

@ Jib, Les textes sous tes photos sont très beaux et cela se prolonge, comme une source qui s'épand, jusqu'à mon blog.

@ Tietie007, merci de ta visite, je vais de ce pas me cultiver chez toi.

@ Paradox, et toi, Paradox, où trouves tu les tiens ? Pour la poésie je crois qu'on ne les trouves pas, ils nous sont donnés.

Écrit par : ariaga | 14/02/2008

Je m’éloigne un peu de ta poésie…parce que la mer morte se retire d’un mètre par an et ne reviendra pas parce que l’homme tout simplement a décidé de son profit à lui maintenant.

Continue d’écrire et de la poésie et de tout ce que j’aime lire chez toi.

Je m’enrichis à ton Athanor mais pas de cette richesse palpable, je grandis un peu de mots à te lire qui n’étaient pas les miens…

Encore une fois de grosses bises à toi et des pensées…beaucoup

Écrit par : Aslé | 15/02/2008