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27/12/2008

Le bout de l'année

 

DSC03844_2.jpg

Le bout de l'année, c'est comme de voir

le bout d'un couloir...

Le bout de l'année c'est comme un tuyau

où s'est engouffré le bon le mauvais...

Le bout de l'année c'est comme un espoir

que tout va changer...

 

Mais moi je vous dis, j'aime ce couloir, la lumière et l'ombre, la vie que charrie ce tuyau trop plein. En ce bout d'année, j'en demande encore des bouts et des bouts, et j'écoute en boucle la voix qui murmure : accepte, car l'amour est fort il n'a pas de bout.

Ariaga.

Commentaires

Oui, la lumière brille dans les ténèbres, je t'embrasse bien fort !

Écrit par : Ray | 27/12/2008

Tu es superbe, car toujours débordante d'imagination, tant pour les photos que pour le texte qui les accompagne. Ce tuyau et ces rimes le prouvent. Amicales bises.

Écrit par : lancelot | 27/12/2008

J'avais des idées (classiques) de couloir, de tunnel avec au bout l'idée d'une lumière qui pourrait tout changer mais qui n'arrive jamais. J'aime la métaphore du tuyau qui charrie la lie comme la crème de la crème. Tout y est mélangé. A nous de faire le tri pour ne garder que ce qui nous convient et en retirer le meilleur !

Écrit par : Gicerilla | 28/12/2008

Tu as raison, il n'y a pas de "bout". Il y a une paille, qu'on nous promet le bout du tunnel, (Giscard) mais ce bout n'existe pas !!!
Le tunnel est sans fin......;

Écrit par : patriarch | 28/12/2008

Tu es extraordinaire avec les idées que tu mets sur ton blog.
Un jour nous prendrons ce tunnel avec au bout une grande lumière et puis quoi, on ne sait pas ...
Peut-être des anges viendront nous prendre par la main pour nous mener dans un royaume où tout sera beau
Espérons.

danae

Écrit par : danae | 28/12/2008

Deux amoureux suspendus
au plafond d'une vie en forme de corridor

la chaise au bout
me rappelle le banc de nos contemplations

Écrit par : r_i_d | 28/12/2008

Dis donc, tes tuyaux ont l'air en or massif...
doit etre belle la vie qui coule là-dedans.
Mais il me semble apercevoir quelques raccords, ou soudures, à mon avis la vie a du avoir quelles coulures, je pense...
pas bien grave, suffit que la pente y soit, et la vie continue son chemin, malgré tout, non ?
bonne soirée Ariaga, bise à toi...
merci de ton mot pour mon anniversaire, ben oui, y a de la vie dans mes tuyaux, encore...

Écrit par : le Pierrot | 28/12/2008

@ Ray, il n'y a pas de ténèbres absolues et, si on sait regarder, toujours une petite lumière. merci Ray de ta visite qui m'a fait particulièrement plaisir.

Écrit par : ariaga | 28/12/2008

@ lancelot, preux chevalier, tes compliments sont doux à mon coeur. a te lire je me sens vraiment superbe ! et modeste avec çà...

Écrit par : ariaga | 28/12/2008

@ Gicerilla, j'aime que les idées se croisent se saluent, repartent dans leur coin enrichies par la rencontre.

Écrit par : ariaga | 28/12/2008

vive le bout de l'an ! et bises bout à bout :-)

Écrit par : djaipi | 28/12/2008

Salutations,

Obligé taper main gauche uniquement: épicondylite liée à des exercices de clarinette un rien répétitifs.
Sisyphe le fait bien aussi pour le bout de l'année, dans un registre un peu tristounet, c'est sur.
Je ne crois pas trop au bout du tunnel, plutôt à un couloir parfois ouvert sur le ciel bleu, parfois enterré dans des fin fonds infernaux, des montagnes russes quoi, parfois même un peu pénibles.
Le risque principal selon moi c'est d'entretenir cette idée du bout de..., vivons ici et maintenant, profitant des périodes de ciel bleu et supportant du mieux possible, pour soi et ses proches, les moments difficiles.

Écrit par : jean | 29/12/2008

Des petits bouts d'instants qui font de grands instants de vie. Des couloirs ou des chemins, c'est pareil : il faut les prendre ou on n'est plus rien...
Je te souhaite de passer une bonne fin d'année.

Écrit par : elisabeth | 29/12/2008

Et de bout en bout, chère Ariaga, tu aimes et perçois l'infinie valeur de chaque instant... que te souhaiter de plus sinon de continuer comme tu aimes, de bout en bout, bout à bout, à accorder à la Vie ton attention pleine et entière.
Je t'embrasse affectueusement.

Écrit par : Mutti | 29/12/2008

chère Ariaga,

c'est vrai que tu es débordante d'imagination et cela m'enchante !
ton image du bout de l'année, ce passage me fait penser au grand , au vrai , à l'ultime que je vois plus dépouillé, et au final très éclatant de lumiière, mais pour l'atteindre il doit commencer certainement comme ton bout d'année, mais je n'avais pas visualisé les tuyaux, je me voyais plutôt avec valise ou sac de voyage...

que cette nouvelle année qui pointe le bout de son nez
te soit douce et légère et remplie d'amour, pour toi et tes proches.
je vous embrasse
marie

Écrit par : mariedumonde | 29/12/2008

Le tunnel que nous traversons semble bien sombre... et pour ceux de Gaza peut-être sommes nous la lumière au bout du tunnel, peut-être espèrent-ils en nous!

Encore une fois ce que tu écris m'a étonnée et charmée chère Ariaga.

Écrit par : Kea | 29/12/2008

Que le couloir soit sombre ou doré, allons-y.

Écrit par : la Mère Castor | 29/12/2008

Bise du soir Ariaga, pas beau temps, pas moral...
bonne soirée, à plus...

Écrit par : le Pierrot | 29/12/2008

@ Djaipi, espérons que nous irons au bout du bout !

@ La Mère Castor, tu as raison, allons au bout et quand on sortira du tuyau, on verra bien sa couleur...

Écrit par : ariaga | 29/12/2008

@ Jean, nous sommes d'accord, vivons ici et maintenant, sans nous obnubiler sur le bout du tunnel. C'est parfois un moyen pour échapper aux réalités du présent. Et n'use pas trop tes doigts sur ta clarinette.

Écrit par : ariaga | 29/12/2008

@ Patriarch, j'avais oublié cette promesse déjà ancienne d'un homme politique qui nous disait que nous allions voir le bout du tunnel. Il y en a eu bien d'autres depuis et cela fait longtemps que je ne crois plus au père Noël ...

Écrit par : ariaga | 29/12/2008

@ le Pierrot, un peu de spleen, je sens, mais tu as de la ressource et les raccords et soudures tu dois être fort. Et pas besoin de tuyaux en or il suffit que l'amour et l'amitié y coulent à flots et que la pente ne soit pas trop forte pour que l'on puisse s'accrocher pour de petites haltes.

Écrit par : ariaga | 29/12/2008

Je compte mes côtes,
Baradée fuit de mes mains
et les rives du Nil me tiennent au loin.
Je cherche les bouts de mes doigts,
et ce sont les capitales, toutes d’écume, que je vois...

Par Mahmoud DARWICH
Extraits de "AHMAD AL ZAATAR"
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C'est juste pour te dire que l'on ne finit pas de chercher des bouts, soit pour sortir d'un tunnel ou d'un trou. Reste à vérifier si le bout n'est pas un mirage et que seul le trou (ou tunnel ou couloir ou enceinte close ou blocus ou état de siège..) est la seule vérité vraie!!
Bonne et heureuse quand même
RAFRAFI

Écrit par : RAFRAFI | 29/12/2008

J'aime bien ton billet et ta vision de ce couloir. L'image de ces tuyaux dorés qui charrient nos espoirs, nos regrets, nos épreuves et nos espérances me plaît aussi et comme toi j'en redemande car la Vie ne vaut rien mais rien ne vaut la Vie. Merci pour tes passages chez moi. Je te souhaite une bonne fin d'année et une bonne traversée vers la suivante.

Écrit par : TANETTE | 30/12/2008

@ Danae, des anges tu crois. Moi, j'aimerais que l'esprit de ceux que nous avons aimé vienne à notre rencontre et nous conduise vers une union cosmique. On peut toujours rêver et n'importe comment il y aura un moment où nous saurons...

Écrit par : ariaga | 30/12/2008

@ r-i-d, toujours aussi poète. Les amoureux c'est bien, suspendus au plafond, c'est à voir...

Écrit par : ariaga | 30/12/2008

@ Elisabeth, tu as bien raison, il faut les prendre ces couloirs et le mieux c'est de le faire en toute liberté de choix. Accepter n'est pas renoncer, c'est utiliser au mieux ce que nous offre la vie même si c'est apparemment peu.

Écrit par : ariaga | 30/12/2008

@ Mutti, en lisant le commentaire de Jean je pense que tu es une parfaite illustration de ce que je tente de faire sur ce blog. Ce sont des êtres comme toi qui me donnent l'envie de continuer quand la lassitude me prend dans sa glu.

Écrit par : ariaga | 30/12/2008

Salut Ariaga !

Comment vas-tu ?
Merci pour ton blog qui est vraiment sublime et dont je goûte avec plaisir les articles et les photos !
Merci pour cet article qui vient fermer cette année.

Mon blog est en cours de transformation.
Je me suis à écrire abondamment depuis août.
Le blog s'est transformé : un page d'accueil est ouverte ainsi qu'une table des matières.
J'ai aussi ouvert un nouveau blog d'un genre unique liée à la réalité imaginale (Jung, Corbin, Hillman, Harpur, ...) que je vous invite à consulter : http://gounachat.skyrock.com/

Bien à toi, à tous

Alexandre

Écrit par : clidre | 30/12/2008

Le bout de l'année.. juste parce que les hommes en ont décidé ainsi.. ont créé un calendrier pour égrener le temps qui passe.

Ton texte est très beau... très optimiste...

Il donne envie de continuer dans le tuyau de la vie.

Écrit par : Annick | 30/12/2008

@ Mariedumonde, d'accord avec les valises ou sacs (à dos). On y a rangé tout ce qui a fait notre vie et surtout l'argent accumulé à la banque de nos actions positives et négatives. C'est avec cela que nous allons passer la frontière de la transition. Il ne faut pas avoir peur, les douaniers ne sont pas là pour juger, juste pour peser...

Écrit par : ariaga | 30/12/2008

@ Kéa, et si les tunnels étaient à double sens avec une circulation de la vie à la mort et de la mort à la vie ?

Écrit par : ariaga | 30/12/2008

Une année plus sombre que les autres...espérons que le soleil brillera à nouveau. Et gardons au fond de nous le meilleur.

Écrit par : muse | 30/12/2008

@ RAFRAFRI, si le bout est un mirage j'ai quand même envie de marcher vers ce bout pour m'assurer que c'est bien une illusion. Merci pour le poème, j'aime.

Écrit par : ariaga | 30/12/2008

@ TANETTE, mes passages ne sont pas aussi fréquents que je le voudrais car le temps manque d'élasticité mais j'en retire toujours du plaisir.

Écrit par : ariaga | 30/12/2008

On y arrive, et c'est comme à chaque fois un petit miracle de se retourner et puis de voir devant un autre bout qui se dessine... Voilà belle Ariaga, les couloirs pour moi sont très angoissants, et celui là vraiment, mais je surmonte, il y a une force quelque part qui nous guide...
Je t'embrasse
Ta Princesse Aslé...du banc abandonné...je souris...

Écrit par : Aslé | 30/12/2008

On tient le bon bout, encore demain à tenir ! :) Bonne dernière journée de l'année Ariaga !

Écrit par : lechantdupain | 30/12/2008

@ Clidre, tous mes souhaits pour que ton travail très assidu sur tes blogs donnent les meilleurs résultats.Mes souhaits de réussite pour ton nouveau blog. L'année prochaine (hi!hi!) j'y porterai toute mon attention.

Écrit par : ariaga | 31/12/2008

@ Annick, merci pour ta visite et ta réflexion très juste sur le temps. Je n'ai pu, hélas ! trouver ton blog à l'adresse indiquée par ta signature. une "erreur de chargement". Si tu peux y remédier...

Écrit par : ariaga | 31/12/2008

@ Muse, je retiens tes paroles d'espoir, gardons le meilleur...

Écrit par : ariaga | 31/12/2008

Merci !

Écrit par : clidre | 31/12/2008

"...si les tunnels étaient à double sens avec une circulation de la vie à la mort et de la mort à la vie"

Tu me dis beaucoup en peu de mots...
Je suis un jour arrivée au bout du tunnel qui menait à la mort et mes pieds ont touché le fond et j'ai alors pris un élan dont je ne me croyais pas capable pour m'engager, sans trop savoir comment, dans le tunnel dont tu parles... qui mène à la Vie.

Sans doute l'humanité peut-elle en faire autant...
Je t'avoue que de voir la terreur dans les yeux des enfant de Gaza m'empêche de dormir la nuit. Il me semble que nous devrions nous lever par millions et dire non. Peut-être que ce serait suffisant.

Le sentiment d'impuissance découlant de la désinformation mène à l'indifférence qui permet ces événements.

Si tu considères Ariaga que mon commentaire n'a pas sa place sur ton site, delete-le en entier ou en partie, je me fie à ton discernement. Merci Ariaga

Écrit par : Kea | 31/12/2008

Coucou Ariaga, je te souhaite une bonne année 2009, plein de petits bonheurs de rien du tout, qui finissent par en faire un gros.
santé, et ciel bleu dans nos ames...
je t'embrasse bien amicalement, à l'an prochain...

Écrit par : le Pierrot | 31/12/2008

@ Kea, certainement ton commentaire a sa place sur mon blog. Si à un moment(les élections pour être précise) j'ai refusé de me mêler à un débat parfois grossier qui n'avait pas sa place sur ce blog c'est parce que il s'agissait de politique. Dans tes propos il est question d'HUMANITE, c'est différent. Merci à toi de choisir ce lieu pour t'exprimer.

Écrit par : ariaga | 31/12/2008

@ Aslè, princesse immuable, la saison des bancs reviendra et si ce ne sont pas des bancs il y ara autre chose car le rêve est infini.

Écrit par : ariaga | 31/12/2008

@ Lechantdupain, le nombre d'heures diminue et si, d'ici là, il ne nous tombe pas quelque chose sur la tête (j'ai mis ma passoire en fer, au cas où...) nous allons y arriver à cette nouvelle année.

Écrit par : ariaga | 31/12/2008

Il est très agréable de cheminer par ici,
L’on a envie d’avancer, mais aussi de se poser, se laisser imprégner, rêver,
Il flotte comme un parfum d’herbes fraîchement coupées.
Le bout du couloir parfois semble si loin, si inaccessible. Dans ces heurts sombres il est bon de garder à l’esprit, qu’au cœur même de la nuit plongent les art-tères de la vie, par ces tuyaux se déversent les espoirs sourds, les mutiques envies. Fermer les yeux, suivre leur voie, écouter leurs battements, vibrations d’amour. Bercés par leur musique, Ombre et Lumière s’enlacent, dansent, courent, rient jusqu’au bout du couloir

Écrit par : Virginie | 20/06/2009

@Virginie, merci d'avoir su fouiller dans les vieux distillats du laboratatoire pour me poster ce commentaire si bien pensé et écrit.

Écrit par : ariaga | 23/06/2009