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13/10/2009
Les épidémies psychiques
Dans le tome III de la Correspondance de C.G.Jung (p.186), ouvert comme d'habitude au hasard, les lignes suivantes m'ont serré la gorge et j'ai entendu dans ma troisième oreille, celle qui est reliée au coeur, un fort bruit de chaînes.
" Les grands dangers qui menacent la vie de millions d'hommes ne sont pas de nature physique, ils ne sont autres que la folie et les méthodes diaboliques qui provoquent des épidémies psychiques chez des masses sans défense sur ce plan là. La pire des maladies ou la plus grande des catastrophes naturelles (tremblement de terre, raz de marée, épidémies) sont sans commune mesure avec le danger que l'homme peut être aujourd'hui pour l'homme. "
Jung avait 77 ans quand il écrivait ces lignes en 1952. Elles me semblent toujours d'actualité car je pense que nous sommes infectés, manipulés, par des virus s'attaquant insidieusement à notre liberté de penser, même si cette liberté originelle demeure. Il faut être très fort pour résister et, une fois de plus, ce sont les maltraités de la société qui subissent cette pollution mentale.
Des exemples de manipulations ? en voici quelques uns :
L'exploitation des peurs et des haines irrationnelles.
L'utilisation de la pauvreté et la création de besoins inutiles qui augmentent cette pauvreté.
Les sondages truqués, les rumeurs dans les médias, en particulier internet, les publicités mensongères.
... et bien d'autres qui, j'en suis certaine, vous viendront à l'esprit.
Il avait raison ce cher Carl Gustav.
Ariaga
14:34 Publié dans Jung et la psychologie des profondeurs, Philosophie | Lien permanent | Commentaires (55) | Tags : société, philosophie, culture, jung, écriture, politique, citation
Commentaires
J'apprends toujours chez toi !
Amitiés.
Écrit par : Joseph | 13/10/2009
Carl Gustav est un vrai sage... qui avait retenu les leçons du nazisme et du stalinisme. Mais ces méthodes sont utilisées depuis des millénaires par tous... y compris les belles institutions nobélisées, les pieux défenseurs de la nature, du pétrole, du nucléaire, firmes diverses, patrons et syndicats prêchant le faux pour leur cause comme curés et ayatollahs du haut de la chaire ou du minbar, juges et avocats, et les médias des uns et des autres. Notre grippe porcine et ses monceaux ruineux de vaccins hypothétiques, les fausses pistes et affirmations péremptoires sur le réchauffement climatique (au demeurant parfaitement réel), que d’informations truquées, d’intox biaisées, de faux semblants vertueux pour cacher des intérêts bien concrets…
L’homme sait depuis toujours manipuler l’homme, et la parole et sa commère la calomnie chère à Rossini, sont le poison le plus efficace et le plus subtil contre la vérité. Pas de remèdes ? Si. Un peu de bon sens, mais est-il si bien partagé que ça ?
Bises.
ÉPHÊME
Écrit par : éphême | 13/10/2009
---> Bonsoir, très chère,
Dans nos sociétés, le mensonge est malheureusement une monnaie courante, surtout chez les personnes en mal de profits, mais aussi étrange que cela peut paraître, ces mêmes personnes ignorent que la véritable richesse est au loin vers ces domaines dont le silence est roi...
Bien à toi et douce continuation, Jack.
Écrit par : © Jack MAUDELAIRE | 13/10/2009
Oui...Carl Gustav avait raison, chère Ariaga. Et l'exploitation des agrégats psychiques, psychologiques a toujours été pratiquée, comme le dit Ephême... cela est très facile dans la mesure où le plus grand nombre ne sait encore (et parfois "aime bien") que se laisser "intoxiquer" par une grande quantité de "mirages"... et il en est tant, de ces mirages dans les replis de l'illusion mentale en lesquels "les masses sans défense" comme le dit Jung, sont enfermées parce qu'enfouies sous des tonnes de formes-pensées qui génèrent toutes sortes d'opinions émotionnelles réactionnelles, lesquelles ne laissent jamais sourdre la clarté du discernement... ou en d'autres termes la lumière de l'âme...
Je t'embrasse
Écrit par : Mutti | 13/10/2009
Et pourtant ... je rencontre chaque jour en l'atelier où je travaille des êtres certes meurtris par toutes ces attaques et qui ont cette authenticité de se reconnecter à eux - mêmes ... L'Homme, je crois que chaque Homme est foncièrement beau et bon ... Juste se secouer les plumes des impositions et souffler, quelle que soit la puissance ou fragilité de ce souffle sur ces pollutions insidieuses ... La manipulation, économique, médicale, psychologique est certes perverse mais que de richesses en chacun, je ne me lasse pas de ces êtres rencontrés dont le mal - être aussi paradoxal que cela puisse paraître dit cette aspiration secrète de chacun à dire et se dire tel qu'il est, je ne me lasse pas d'accompagner ces réveils et éveils ... sans jugement ni attente de résultat, juste être là ce bref instant de partage de biographie et chanter ce droit à la liberté individuelle ... Pensées de coeur avec toi, Ariaga ...
Écrit par : Kaïkan | 13/10/2009
c'est assez vrai, parce que la société actuelle prône l'individualisme. Là où les gens restent soudés, ce n'est plus le cas.
Écrit par : patriarch | 13/10/2009
c 'est un vrai plaisir de découvrir ton très beau site, je te remercie de ton commentaire sur mon blog repasse quand tu le souhaite bonne soirée bises la sorcière d'arcane
Écrit par : domi | 13/10/2009
La première "contamination" psychique généreusement transmise par nos parents, c'est notre tendance invétérée à l'identification, au corps, à notre caractère, à notre personne sociale, à nos propriétés, bref, à ce que nous pouvons appeler : "Moi". Ce fait entraine automatiquement la peur, la peur de perdre. Et la peur engendre en retour le désir de sécurité, et pour cela, nous sommes prêts à suivre les directives de quiconque nous la promet, cette fameuse sécurité qui bien entendu est parfaitement illusoire, puisque nous savons tous comment cela finira tôt ou tard !
J'admet que ce qui précède est un raccourci un peu expéditif, mais il existe des milliers d'ouvrages de psychologie, de spiritualité, de philosophie, qui ne disent pas autre chose...
Écrit par : Michel | 13/10/2009
En accord total avec ce que dit Michel,
"c'est notre tendance invétérée à l'identification, au corps, à notre caractère, à notre personne sociale, à nos propriétés, bref, à ce que nous pouvons appeler : "Moi"..."
Quant à cette extrême besoin de sécurité alimenté par ce mirage de l'identité, nous voyons tous jusqu'à quel type de dictature sournoise il peut conduire "les masses" submergées de plus en plus par toutes sortes de peurs... mais aussi, tout comme Kaïkan, je me réjouis incessamment de rencontrer quelques signes d'un certain "éveil" et les lueurs du discernement...
Écrit par : Mutti | 13/10/2009
Je suis assez d' accord avec Carl sur ce sujet . Il est effectivement necessaire de prendre conscience de ces phénomènes et de les dénoncer mais quand est-ce que l'on va prendre des dispositions pour changer les choses? pour donner un exemple, ayant 2 enfants scolarisés je suis assez effarée de voir comme ils sont bien "dressés" dès le plus jeune age sans que l'on tienne forcement compte de leurs specificité et que l'on encourage leur liberté de penser, d' avoir un point de vue ou un rythme différent. enfin bref pour dire que la "bonne" education est probablement pour beaucoup dans ces phènomenes, Et que nous avons beaucoup a desapprendre pour prendre la liberté de penser.
Écrit par : Unsensée | 13/10/2009
une autre chose c'est etrange, cette note me rappelle un reve que j'ai fait il y a peu de temps !
amitiés
Écrit par : Unsensée | 13/10/2009
Tiens donc... mon dernier article est un peu dans ce sens...
"Ceux qui sont prêts à abandonner leur liberté pour leur sécurité ne méritent ni l'une ni l'autre" a dit je ne sais plus qui, et c'est tellement en accord avec ce que dit Jung...
Bonne journée à toi Ariaga
Écrit par : Renard | 14/10/2009
Il y aurait donc, cher Michel, des milliers de livres de psychologie, de philosophie et de spiritualité qui contiennent des bêtises.
Le "Moi" n'est pas notre ennemi, il est cet organe psychique au combien précieux qui nous permet d'agir en conscience sur le monde et son développement harmonieux dans la plus grande partie de l'humanité pourrait sans doute éviter bien des désastres.
Jung, si je l'ai bien lu, ne propose pas autre chose qu'une expansion de la conscience dans le moi de chaque individu.
Amicalement.
Écrit par : jean | 15/10/2009
@ Joseph, et moi je rêve toujours devant tes photos et tes textes. C'est à la fois loin et proche.
Écrit par : ariaga | 16/10/2009
@ éphême, je vois que notre peintre, géographe, spéléologue, arpenteurs de déserts sait aussi manier la diatribe avec sincérité et talent.
Écrit par : ariaga | 16/10/2009
@ Jack MAUDELAIRE, non elles ne l'ignorent pas, le plus souvent, et c'est en connaissance de cause qu'elles piétinent ces valeurs qui te sont chères. C'est pourquoi la "faute" est grande.
Écrit par : ariaga | 16/10/2009
Réponse à Jean
J'ai employé le mot "moi" dans son sens le plus courant que je pourrais résumer par l'expression "moi-je", le moi égoïste, restrictif, séparé, ne s'intéressant qu'à lui, vivant dans la peur ou la colère, dépendant complètement des circonstances, bref, un moi à la structure déficiente, auquel une grande partie des êtres humains s'identifient. C'est cette déficience et cette identification que remettent en cause les ouvrages de philosophie, psychologie et spiritualité. Parler de "moi" comme d'un "organe psychique ô combien précieux" suppose, à mon sens, un certain degré de désidentification à partir duquel un travail d'expansion est rendu possible. Lorsque le "moi" s'élargit, devient de plus en plus vaste pour finir ultimement par englober la totalité, la question de l'identification ne se pose plus. Encore faut-il un "moi" sain, solide, bien structuré comme point de départ.
Rien qu'à ce niveau, le travail à faire est immense...
Écrit par : Michel | 16/10/2009
OK Michel, il s'agit donc de l'égo. Pardon si j'ai pu paraitre un peu strict mais il est une contamination psychique, pour revenir au billet d'Ariaga, que je trouve particulièrement dangereuse, c'est celle de la croyance notamment en une autre vie pour l'homme que celle de l'homme.
Ainsi nous sommes, incomplets, imparfaits, boiteux et difformes et c'est ici que la beauté peut être et c'est ici que peut apparaitre le singularité du sujet, de son corps, de son esprit et de son âme.
Risque à zéro
Insécurité à zéro
Laideur à zéro
Pulsions à zéro
Tout à zéro
...
Ces tendances très actuelles Freud les a repérées dans ce qu'il a appelé la pulsion de mort. Vouloir la Paix universelle et éternelle c'est vouloir la mort qui est la fin de toutes les tensions, de tout ce qui vit.
Il ne peut y avoir de stade ultime de la conscientisation, la seule résolution totale est la disparition de toute conscience.
Quelques idées qui me semblent raisonner avec le billet d'Ariaga que je remercie pour ses passages sur mes blogs.
Écrit par : jean | 16/10/2009
Bien d'actualité ce billet...bise Ariaga, bonne soirée...
Écrit par : le Pierrot | 16/10/2009
Chère Ariaga,
A vrai dire si je n'ai pas mis de commentaire plus tôt, c'est que je reste sans voix, c'est tellement énorme cette intoxication que nous subissons chaque jour, sans relâche , et même si on veut s'éloigner un peu de ou des "actualités" il y a tout prêt, la bonne copine .....
la bonne voisine, où l'inconnu chez le commerçant du coin, qui va vous affirmer si...si...."ils l'on dit à la télé," moi aussi, c'est vrai, "je l'ai même lu dans le journal"...
Et voila c'est parti, si votre opinion diverge parce que c'est la vôtre , et que vous avez réussi à penser par vous même , n'essayez pas de la divulguer, ils ne vous "entendrons pas", et pourtant....on aimerait bien
parfois être entendue.
Heureuse que tu nous reviennes doucement Ariaga,
je t'embrasse fort amie
Écrit par : mariedumonde | 16/10/2009
Plus que les mots, c’est la photo qui m’interroge et comme j’ai envie d’expliquer ce que je ne comprends pas, je me dis que le cadenas est là pour qu’on empêche de voler la chaîne…alors je me mets à réfléchir : c’est sans doute que cette chaîne à de la valeur…Mais pourquoi ? Alors comme tout une Asl&, je me dis que c’est la chaîne de l’amour qu’on a cadenassé parce qu’elle est trop dangereuse, trop impossible à manipuler…
Maintenant il y a un signe sur le cadenas…
Je souris… il y a encore plein de choses que je ne comprends…
Merci d’être là Ariaga,
Je t’embrasse.
Écrit par : Aslé | 16/10/2009
@ Mutti, c'est si facile et parfois si agréable de se laisser empoisonner. j'ai remarqué que c'est parfois(je pense à la nourriture) ce qui nous fait le plus de "mal" que nous aimons le plus. Pour le psychique c'est un peu pareil et si on a un moi faible il est vite submergé.
Écrit par : ariaga | 16/10/2009
@ Kaïkan, tu apportes, dans un contexte de réactions asses pessimistes (dont la mienne) ,quant à la force de résistance des humains à la manipulation psychique, un espoir en la qualité de l'Homme qui est d'une grande force. Tu regardes avec des yeux plein d'amour et cet amour nous donne à tous beaucoup de courage. Merci de nous faire partager ce regard.
Écrit par : ariaga | 16/10/2009
@ Patriarch, rester soudés c'est bien si on est soudé autour de projets valables et venant du groupe que ce projet motive mais on peut aussi être soudés par des idées injectées comme un poison. L'histoire l'a montré.
Écrit par : ariaga | 16/10/2009
Quand on voit ce qui se trame derrière notre dos depuis un demi siècle...Il avait du "nez" Carl...Les technocrates nous ont imposé le nucléaire, et je crois pas que les générations futures (s'il y en a !) nous diront merci...Les déchets que nous leur laissons pour des centaines de milliers d'années (c'est de la pure folie !) vont empoisonner leurs vies.
Je vois une société complètement policière, où toutes nos libertés seront confisquées sous prétexte de terrorisme, que le capitalisme néolibéral a complètement fabriqué lui-même en réduisant les trois quart de la planète à la misère... Je suis moi aussi très pessimiste sur l'avenir...à moins que tout le monde ne se réveille enfin...ce qui serait très étonnant car nous sommes tous trop accrochés à notre mode de vie mortifère que le monde entier nous envie...
Écrit par : Guern' de Bé. | 17/10/2009
Les virus attaquent le psyché. C'est la ferme des animaux mondiale et en particulier en France+Italie pourtant les pays de la Renaissance. Merci de ce billet si combattif et de cet œil si acéré de Jung avec qui tu m'offres de faire la connaissance. Je t'embrasse.
Écrit par : Chris-Tian Vidal | 17/10/2009
Cocou Ariaga, demain chez moi, des photos de mon p'tit pépère, tu verras, une petite merveille, si si...bise et bon dimanche...
Écrit par : le Pierrot | 18/10/2009
@ Domi, gentille sorcière, j'ai passé du bon temps sur ton blog et puis ce n'est pas tous les jours que l'on rencontre une sorcière et que l'on fait un retour à l'enfance et aux frissons si délicieux.
Écrit par : ariaga | 18/10/2009
oui ..on nous met des chaînes dans la tête..
bsos
tilk
Écrit par : tilk | 18/10/2009
@ Michel, merci pour ton commentaire auquel j'adhère. Un bémol cependant, il n'y a pas beaucoup de gens qui lisent ces milliers de livres.
Écrit par : ariaga | 18/10/2009
@ Mutti, tu fais une bonne synthèse entre Michel et Kaïkan. DAns ton genre, tu es une sage...
Écrit par : ariaga | 18/10/2009
@ Unsensée, désapprendre est une démarche importante qui est celle de l'étape alchimique de la calcination. Que ma note soit en relation avec un de tes rêves n'a rien d'étrange. Une relation au niveau de l'inconscient collectif, lequel ignore le temps, doit, je le pense, s'établir entre certaines personnes qui ont une démarche sincère de recherche de la connaissance.
Écrit par : ariaga | 18/10/2009
Petit coucou Ariaga,
je suis venue lire et réfléchir.
bisous
Écrit par : danae | 19/10/2009
Merci de tes mots Ariaga, sous mon petit ange...
c'est du pur bonheur le tiot à ma fille...
j'ai bien envie de m'y remettre, mais faut que je trouve la mère porteuse...
j'te bise, bonne fin d'après midi...
Écrit par : le Pierrot | 19/10/2009
Bien souvent c'est ce qu'on aime le plus qui est le plus nocif comme par hasard amitiés
Écrit par : domi | 19/10/2009
un petit passage non manipulé, juste un petit peu plus de forme...
Écrit par : muse | 19/10/2009
ARIAGA aux AMIBLOGS, ne vous inquiétez pas si je suis un peu silencieuse, un gros poids pèse sur mon coeur et j'ai besoin de reprendre mon souffle mais grâce à vous tous, si fidèles malgré mes "manques", ce souffle va revenir très vite. Je vous embrasse.
Écrit par : ariaga | 20/10/2009
Carl avait raison et c'est dans l'air du temps de ce moment.
Et je vois qu'Ariaga, qui est très sensible à ce qui l'entoure, doit porter un gros poids en ce moment sur son coeur. Reprends bien vite du souffle, je te souhaite également bon courage pour les épreuves. Bonne soirée.
Écrit par : elisabeth | 21/10/2009
Prends ton temps Ariaga, respire un peu, et ne te fais pas de soucis pour tes silences, d'autres choses sont bien plus importantes que les blogs...je t'embrasse bien fort...
Écrit par : le Pierrot | 21/10/2009
Je plussoie sur le commentaire de le Pierrot. Et pour les impatients, il leur suffit d'aller se promener sur les blogs amis d'Ariaga, ça leur fera au moins passer le temps.
Bonne soirée à tous.
Écrit par : Jean | 21/10/2009
c'est la grippe du cerveau qui se propage avec toutes leurs manipulations depuis des décénies guerre bactériologiques pour engendrer la peur et vendre des vaccins qui rapportent une fortune aux laboratoires et à l'état plutôt de de nourrir ceux qui meurent de faim où les décès sont bien plus important qu'une simple grippe et en plus c'est toute l'année et là ils ferment les yeux cela couterait trop cher!!! le seul vaccin possible c'est de crier encore plus fort "liberté égalité fraternité " mais je crois que ces gens là ne regarde plus la marianne depuis longtemps elle à du trop vieillir !!!bisous phil
Écrit par : le baladin | 22/10/2009
@ Renard et @ Jean, je suis votre dialogue avec beaucoup d'intérêt. C'est agréable des êtres humains qui prennent la peine de communiquer et d'écrire parce que ils ont quelque chose à dire.
Écrit par : ariaga | 23/10/2009
@ le Pierrot, tu es un ami fidèle...
Écrit par : ariaga | 23/10/2009
@ ARIAGA Pour Michel, Mutti et encore Jean, et les autres que j'oublie. j'avais un peu lâché la branche alors je relis tous vos commentaires. Je suis un peu perdue , certains ont glissé dans la faille spatio temporelle. Il y a aussi Guern' de Bé bien intéressante comme d'habitude. vous êtes trop forts et je me demande si je ne devrais pas tout simplement vous laisser les clefs du Laboratoire.
Écrit par : ariaga | 23/10/2009
@ Mariedumonde, tu restes sans voix mais pas sans mots . D'une manière pratique et vivante tu relates ce que j'entends tous les jours à l'épicerie du village. Après le premier sujet d'intérêt qui est le temps qu'il fait (passionnant !) il y a ce que raconte l'opinion générale issue directement des médias. J'adore, quand je suis en forme jeter un gros pavé dans la mare et sortir une "horreur" anticonformiste. Et après je m'étonne de passer pour une "originale"....
Écrit par : ariaga | 23/10/2009
@ Aslé, j'ai bien apprécié ton interprétation de la photo. Maintenant que je la regarde j'y vois beaucoup plus que quand je l'avais choisie, parmi les milliers de photos que j'accumule, pour illustrer ce texte. J'aime ton regard. Quand je choisis une photo ce peut être presque au hasard ou parce que j'ai envie de la sortir de l'"album" (mais je crois que l'inconscient s'en mêle ). Ou alors elle a , pour moi, un sens. Celle- ci voulait à l'origine juste dire que nous sommes souvent prisonniers. Tu as enrichi la représentation symbolique. Merci Princesse.
Écrit par : ariaga | 24/10/2009
@ Chris-Tian Vidal, c'est normal, quand on a lu ton dernier livre, que tu aimes qu'une plume soit vive. Tu fais partie du clan de ceux qui savent pousser de beaux cris.
Écrit par : ariaga | 24/10/2009
@ Tilk, on nous met des chaînes dans la tête, à nous de trouver la force de les briser.
@ Danae, il y a toujours ici pour toi, et pour tous ceux qui le veulent, un fauteuil confortable pour venir lire et réfléchir.
Écrit par : ariaga | 24/10/2009
@ Domi, moi aussi j'ai remarqué que les choses qui me plaisent le plus (en particulier sur le pan alimentaire !) sont celles qui me font du mal. On peut naturellement élever le sujet !
@ Muse, pour ce qui est de la manipulation tu as eu ta dose ces derniers mois. J'espère que celle là au moins aura des effets bénéfiques.
Écrit par : ariaga | 24/10/2009
@ Elisabeth, j'apprécie ta sensibilité et tes souhaits.Les souhaits quand ils sont sincères et nombreux sont des briques qui finissent par former un mer protecteur.
Écrit par : ariaga | 25/10/2009
@ Le baladin, j'adore ton expression grippe du cerveau en cette période où on masque les vrais problèmes en nous fabriquant des terreurs semblables à celles du Moyen Âge ou des millénaristes. Pendant ce temps là des millions de gens meurent de faim ou du Sida ou à cause de guerres insensées.
Écrit par : ariaga | 25/10/2009
Oui, c'est cela, une pandémie du fric et de la trouille et qui sert à masquer les vrais problèmes... et peut-être servira aussi à décréter un jour l'état d'urgence (qui permet d'imposer les lois martiales) si les gens se montrent trop réactifs...
Écrit par : Renard | 25/10/2009
Merci du passage sur notre blog "philo"....
... et cette passion commune pour les écrits de Jung.
Un homme souvent ignoré et controversé qui a apporté tant de choses aux sciences humaines...
Bonne soirée. Amicalement. Daniel
Écrit par : bichon39 | 30/10/2009
constellation
ou quand le conscient agace l'inconscient; qui répond;
plus les agaceries sont mono corde plus elles ont de capacité à entrer en résonance avec nos strates élémentaires incoercibles; nos briques élémentaires; celles qui nous font êtres parfaits habiles à filtrer humblement ce puissant magma aussi bien qu'à goûter l'ivresse ravageuse de son éjaculation soudaine et aussitôt regrettée;
du: il faut que Je; au: il faut que Nous;
coupable tout seul ou innocents tous ensemble?
excusez moi, je ris; il n'y a rien de plus contagieux que la folie car c'est la maladie qui produit le virus;
c'est désopilant; de grâce n'y ôtez pas le py;
Écrit par : Le Sergio | 09/11/2009
@ Sergio, merci pour cette intervention pleine d'humour et de justesse. Et je noterai certainement le PI car, en effet, même si on en rit , c'est désolant.
Écrit par : ariaga | 11/11/2009