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09/03/2010
Passer par la porte de l'Amour
Passer le mur
des bonnes raisons pour ne pas.
Passer le mur de la culpabilité.
Passer le mur entre les Uns et les Autres
le mur invisible du non dit, de la honte, des préjugés.
Passer le mur des questions sans réponses.
Passer le mur de la peau trop étroite.
Miner les fondations du mur de l'impossible.
Vous demandez comment amis ?
Tout simplement par une porte, la porte de l' Amour Vrai.
Ariaga
17:31 Publié dans amour, Philosophie, poésie | Lien permanent | Commentaires (42) | Tags : écriture, poésie, société, philosophie, amour, spiritualité
Commentaires
Des murs bien gris, comme des agglomérats de honte, il en pousse ça et là pour séparer les hommes; quand l'un est détruit, un autre s'érige...
Image des cloisonnements intimes... : en l'esprit, la membrane nécessaire à la reconnaissance du soi et de l'autre, se fige trop souvent jusqu'à la dureté.
Je suis tellement d'accord, chère Ariaga : l'amour, sous toutes ses formes, eros, philia, agapé, est la seule porte possible. Encore faut-il ne pas en égarer la clef et en graisser régulièrement les gonds; l'amour, c'est peut-être une habitude à prendre...
Pensées empathiques et décloisonnées !
Écrit par : Sophie | 09/03/2010
Moi, lorsque j'aime, ce n'est pas un mur qui m'arrete...
bise Ariaga, je retourne faire ma note de demain, sur San Francisco, tu verras, c'est sympa...
Écrit par : le Pierrot | 09/03/2010
bonsoir . même si le mur n'est guère engageant , le fait de pousser une porte peut changer bien des choses . si elle est c'est de l'amour ou de l'amitié , le choix a été le bon . bonne soirée .
Écrit par : Jean-piere | 09/03/2010
Bon et beau texte, mais mauvaise fin.
L'amour vrai existerait, si l'amour faux était présent - structurellement impossible !
A nous pauvres humains, il nous reste quoi ?
L'infini à la portée des caniches disait l'ignoble Céline
Non, des moments de sexualité paroxistique à vivre, puis d'autres, faits d'échanges à goûter comme de la théologie après l'amour.
Écrit par : Tommaso Garani | 09/03/2010
Derrière la porte verte
J'imagine caché toutes sortes de désirs
L'émotion est grande, oser franchir la porte ouverte
Se laisser aller à la découverte de ténébreux plaisirs
Pardonne-moi ces quelques vers que m'a inspiré ton article.
Beaucoup de plaisirs pour toi, je t'embrasse
Écrit par : lechantdupain | 09/03/2010
cette photo de la porte de l'amour vrai m'a tout de suite fait penser à la porte déborbée du chateau de Champignac dans les aventures de Spirou ;-)))
bon pas sage à toi
amitié
frédéric
Écrit par : frédéric | 10/03/2010
faisons alors des murs à claire-voie pour que l'on puisse converser tout en conservant une certaine intimité !!! Bises !
Écrit par : patriarch | 10/03/2010
Je veux aussi passer par la porte de l'amour vrai ...
au plaisir d'un pas sage ...
Écrit par : Servanne | 10/03/2010
Passez les murs....
des bonnes raisons autant que des mauvaises, des sentiments coupables, de l'illusion du séparé, du séparable, des vains questionnements...
... jusqu'à découvrir qu'il n'existe ni mur,ni peau... et qu'ainsi il n'est nul besoin de passer une porte pour se dénuder et se dorer face à la flamme de l'Amour...
Joyeusement Amie...
Écrit par : Muttifree | 10/03/2010
P'tit coucou de l'après midi...
ps : demain, songe du nours, érotico, encore, ben oui...
bise Ariage, bon après midi...
Écrit par : le Pierrot | 10/03/2010
Je vais chercher la clef
Au fond de ma poche
La mystérieuse clef d'or
Qui me vient de si loin...
Écrit par : Marie-Claire | 10/03/2010
Je la trouve bien belle cette porte et comme une curieuse, je veux aller voir derrière ! Mais je veux trouver aussi de l'amour, de la beauté en passant derrière. Comme toi. Bonne fin de semaine.
Écrit par : elisabeth | 10/03/2010
Franchir une porte, c'est quelquefois laisser derrière soi tout le fatras accumulé de regrets pour trouver de l'autre côté un air pur qui vous emportera à nouveau vers de beaux sentiments. Une belle idée que tu as trouvée là, Ariaga. Je t'embrasse passe une douce soirée.
Écrit par : danae | 10/03/2010
Quand le mur est en nous, comment trouver la porte étroite, fût-elle d'amour ? Si nombreux les humains, et dès qu'on devient soi, un individu distinct : on ne veut plus se perdre dans l'inflation du monde, au risque de mourir emmuré dans un moi stérile. Issue verticale ? Seuls les cœurs d'or sont des passe-murailles.
Écrit par : Arianil | 10/03/2010
L'Amour vrai n'existe pas, autrement il faudrait une vraie haine à laquelle nous ne survivrions pas.
L'Amour vrai doit rester une chanson, un poème, une idée construite avec des mots aveugles, des mots impossibles, des mots non encore advenus.
L'Amour "vrai" est l'autre nom de la mélancolie.
Alors tu prends un bâton et tu dessines ton âme sur un sable qui sera tantôt recouvert par la marée.
Cela devrait aller assez bien ainsi.
A bientôt pour un amour qui serait une sorte de reste.
Écrit par : jean | 10/03/2010
P'tit coucou matinal, bonne journée Ariaga, bise...
Écrit par : le Pierrot | 11/03/2010
Il faudrait abattre tous les murs...mais nous en sommes loin.
Je me méfie toujours un peu des mots qui sont suivis de l'adjectif "vrai"...Le "vrai" fromage (souvent industriel !), le "parler vrai", une variante de la langue de bois, etc.
Parler de l'amour vrai sous-entend que l'amour peut être faux...ce n'est donc plus de l'amour !
Écrit par : Guern' de Bé. | 11/03/2010
il faut un peu d'amour pour effacer les murs, une étincelle suffis, l'amour est partout en tous et en chacun, ses portes nous traverse chaque jour, et il appartient a chacun de rester attentif, d'ouvrir ses yeux et son cœur afin de le cueillir même au milieu des ronces.
Écrit par : Peau d'âme | 11/03/2010
Coucou Ariaga, je pousse la porte de ton blog et je trouve ... l'amitié. Merci et bises
Écrit par : danae | 11/03/2010
ARIAGA à TOUS, encore un peu engourdie pour répondre à vos commentaires et puis le voyage est long pour visiter mes amis. Je veux pourtant vous dire que j'ai lu un texte émouvant, puissant à tirer des larmes sur le blog de SOULEF (dans mes liens) elle répond à un de mes commentaire dans une note. Que tous ceux qui s'intéressent à la condition de la femme y aillent. C'est à http://soulef.hautetfort.com/.
Écrit par : ariaga | 11/03/2010
Oui ! mille fois oui ! (sourire)
Je ne vois pas "d'autre voie" que la "voie du coeur"même au risque de s'y perdre (apparemment ... éclats de rires)
Que belle soit la soirée.
michel
Écrit par : michelgonnet | 11/03/2010
Je sais de quel amour tu parles Ariaga.
Il y a le vrai et le faux,
mais il y a aussi le Véritable...
en tout cas pour qui l'a déjà croisé...
sinon, il s'agit ici d'une chimère.
Inutile de discuter,
il faut l'avoir expérimenté pour en parler
et tu en parles très bien Ariaga...
de cet Amour ne s'adressant à personne en particulier et qui traverse toutes les portes...
Écrit par : kea | 11/03/2010
Poterne pas des moins engageantes
on y discerne la variation divaguante
mais grisé par ce mur
pourtant pas de pisé
qui ne songerait à l'outrepasser
sans raser les sommets
Écrit par : Thierry | 13/03/2010
Il est beau ton poème, Ariaga.
Je t'embrasse,
Écrit par : Mû | 13/03/2010
Certains préférerons sauter le mur
d'autres dérober la clé
de cette porte
si propice à conter une histoire d'A.
Écrit par : jeandler | 13/03/2010
@ Sophie, le sous titre de ton blog est "pour bien occuper son temps de cerveau disponible". Je suis bien contente que tu consacre un moment de ce temps pour franchir la prote du Laboratoire et y déposer des commentaires très intéressants.
Écrit par : ariaga | 14/03/2010
@ Le Pierrot, je suis certaine que tu dois ne pas te laisser arrêter par un vulgaire mur...
Tommaso Garani, d'accord et pas d'accord car j'aime les contraires et je pense que toute chose à son opposé.
Écrit par : ariaga | 14/03/2010
@ Lechantdupain Toutes sortes de désirs...C'est riche de promesses. on voit que tu as la tête dans les étoiles et les pieds sur terre.
@ Jean piere, moi je ne le trouve pas si peu engageant, ce mur. il y a quand même des humains qui ont pris la peine de peindre dessus...comme dans les cavernes !
Écrit par : ariaga | 14/03/2010
@ Frédéric, ce "bon pas sage " à toi pourrait presque me faire penser que tu as pris mes mots au premier degré. Raté, j'ai vu que c'était pour plaisanter...
@ Patriarch, une très bonne idée ces murs à claire-voie, ce sera plus convivial et si on pouvait étendre ton idée à quelques murs entre les humains cela serait encore mieux.
Écrit par : ariaga | 14/03/2010
C'est notre chemin, à nous autres, êtres humains, que d'essayer de franchir ce mur, ou de le faire s'effondrer, ou encore de tenter d'ouvrir la porte, et cela inlassablement, jusqu'au jour où tout à coup, nous nous apercevons en une lumineuse intuition que ce mur n'existe pas, n'a jamais existé ailleurs que dans nos pensées.
Amitiés, Ariaga.
Écrit par : Michel | 14/03/2010
bonjour . Patriarch a raison , il faut abolir les murs . bon dimanche.
Écrit par : Jean-piere | 14/03/2010
@ Servanne, si tu le veux vraiment tu la passeras comme dans un rêve.
@ Marie-Claire, je pense que ma poche avait un trou car je la cherche toujours.
Écrit par : ariaga | 14/03/2010
@ Muttifree, j'irai bien me dorer mais le soleil auquel je pense est celui de l'étoile ultime, cette monadique que je poursuis depuis des vies.
Écrit par : ariaga | 14/03/2010
@ Elisabeth, ce que j'écris est symbolique et je crois que la beauté est en toi mais il y a parfois un mur qui t'empêche de la voir. C'est cela qu'il faut oser ...
@ Danae, il me semble que ton commentaire est un complément à celui que je viens de faire à Elisabeth, laisser derrière soi le fatras accumulé est le moyen d'être assez légère pour passer le mur.
Écrit par : ariaga | 15/03/2010
@ Arianil, oui tu as raison quand le mur est en nous il est difficile à casser. Certains cherchent à s'échapper par en haut mais ce n'est pas toujours la bonne solution. Parfois il vaut mieux le regarder franchement, s'asseoir à son pied, tenter de faire un petit trou à la base. Certains ont la force de le briser à grand coups de masse mais ce n'est pas donné à tous et on peut se faire mal.
Écrit par : ariaga | 15/03/2010
@ Jean, moi je crois qu'il existe mais avec les majuscules. Il existe sur un plan que nous ne pouvons atteindre dans notre scaphandre terrestre mais on doit pouvoir le respirer quand on ôte le scaphandre.
Écrit par : ariaga | 15/03/2010
Ariaga, ce soleil, cette pointe fine de l'âme, la monade, est à l'origine de toutes "nos existences", c'est elle qui organise nos pèlerinages dans le temps...et il n'est pas tant de la poursuivre, en essayant de faire tomber les murs, que dans une fulgurance, une lumineuse intuition comme l'énonce Michel, percevoir qu'aucun mur, hormis nos pensées égotiques et nos prises de possessions, ne nous a jamais séparé d'elle ... Tendrement.
Écrit par : Mutti | 15/03/2010
@ Guern, je t'aime bien grande raisonneuse surtout que tu n'as pas tort !
@ Peau d'âme, oui car pour les alchimistes l'Or peut se trouver à partir du fumier.
Écrit par : ariaga | 16/03/2010
@ Michel Gonnet, la voie du coeur est une voie "humaine" et je crois que si nous la pratiquions tous le monde serait meilleur.
@ Kea, je crois que tu es celle qui a le mieux compris ce que je voulais exprimer mais ce que j'aime dans les commentaires C'est qu'ils nous ouvrent à une dimension symbolique et parfois spirituelle bien plus grande que ce que nos mots veulent dire.
Écrit par : ariaga | 16/03/2010
@ Thierry, que cela est bien dit !
@ Mû, merci.
Écrit par : ariaga | 17/03/2010
@ Jeandler, dérober la clef, cela me semble une bonne idée, mais à qui ?
@ Michel, ne crois tu pas que c'est au moment de l'ultime initiation qu'est la mort que l'on découvre cette non présence ?
@ Mutti, cette fulgurance, cette lumineuse intuition, j'y crois mais, comme je l'ai dit à Michel je la crois ultime.
Écrit par : ariaga | 17/03/2010
Et parfois le passe-muraille de l'amour nous fait traverser des murs de prisons de quelques vies bétonnées.
Écrit par : Chris-Tian Vidal | 18/03/2010