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29/09/2010

À la fenêtre du vide ...

 

Château de Kerjean.jpg

 

A la fenêtre du vide

Revêtue de mille rides

Elle sourit à l'absence

D'une indicible présence.

Ariaga

Commentaires

Chère Ariaga,

Je suis toujours émerveillée par ta capacité à dire en si peu de mots
tant de choses.

Je comprends très bien ce que tu as voulu dire et c'est tellement beau, profond,chaque mot a son importance, et tu as choisi de mettre ceux la et rien d'autre !

Merci Amie, tes textes m'enchantent et ont toujours le don de me faire réfléchir.
Bonne journée à tous

Écrit par : mariedumonde | 29/09/2010

J'ai oublié, le choix de mots et des photos !
bisous

Écrit par : mariedumonde | 29/09/2010

Je réponds au sourire de ta fenêtre par un sourire et l'indicible présence, je sais bien que c'est toi, cachée derrière un nuage ! Je t'embrasse.

Écrit par : danae | 29/09/2010

Etrange écho de cette fenêtre ...Le vide ? ....Que cache le vide qui est ce qui provoque en moi tant d'angoisse indicible ?
J'ai connu une fenêtre presque semblable à celle-ci ...

Écrit par : Hécate | 29/09/2010

Elle est là pour que, se penchant au dessus du vide, on trouve un appui. Un solide appui.

Écrit par : la Mère Castor | 29/09/2010

je serais incapable de dire pourquoi, mais la fenetre m'a fait penser à une guillotine.... ça n'a rien a voir avec la beauté de la photo et ce joli texte, mais en découvrant la photo du haut vers le bas, j'ai eu cette impression bizarre.... La fenetre du vide... c'est un peu ça aussi, non ?
bonne apres midi
Amélie

Écrit par : amélie | 29/09/2010

Cette fenêtre éblouie par la lumière du vide. Peut-être est-ce le symbole de la création. Je crois que nous ne sommes que des buvards avides de sensations, et que les images ou les mots dégringolent en nous d'un coup, par la grâce d'un regard ou de l'ombre d'un nuage. J'adore ton petit poème, miracle sonore et délice de mots.

ÉPHÊME

Écrit par : ÉPHÊME | 29/09/2010

Ceci est une fenêtre aurait bien dit quelqu'un (je pensais à Magritte)
mais ce pourrait être celle d'un chien assis.
En tout cas elle méne haut même sans meneau et est fort enjolivée.

Écrit par : Thierry | 29/09/2010

bises, ne te penche pas trop, le vide n'est jamais seul et en cache plein d'autres.

Écrit par : jlb | 29/09/2010

Ton poème frappe fort. C'est toujours triste de ne rien voir derrière une fenêtre ! Bonne soirée.

Écrit par : elisabeth | 29/09/2010

Tendre poème et une photo fort symbolique, cette fenêtre vide où l'on regarde le ciel. Même les nuages sombres semblent tourbillonner en prenant de la hauteur et s'échapper de la fenêtre anciennement sous les combles. Je ressens, j'imagine ce que tu ressens, donc voilà un court article très réussi et reflétant bien ta sensibilité. Tes mots suffisent... Je t'embrasse Ariaga.

Écrit par : lechantdupain | 29/09/2010

Poème papillon d’automne…
Aux quatre ailes qui étonnent,
Aux quatre ailes de beauté
Sur la pierre et l’unité.

:-)

Écrit par : Amezeg | 30/09/2010

@ mariedumonde, tes commentaires toujours sensibles et perspicaces me font chaud au coeur.

Écrit par : ariaga | 30/09/2010

@ Danae, je ne m'étais pas vue mais tu sais bien que la claire vision la plus difficile à obtenir est celle de soi même ...

Écrit par : ariaga | 30/09/2010

@ Hécate, l'angoisse indicible ne peut se transmettre que d'esprit à esprit et les mots pour le dire sont toujours insuffisants. Et pourtant, j'aime cette angoisse car elle vous permet de vouloir passer au delà vers cet inconnu, ce vide de l'imagination qui me fascine.

Écrit par : ariaga | 30/09/2010

@ la Mère Castor, je n'avais pas pensé à l'appui que représente cette fenêtre. C'est un réconfort et, maintenant que j'y réfléchis, je comprends qu'elle symbolise beaucoup de choses. Moi qui répète toujours qu'il faut voir les deux aspect, l'ombre et la lumière j'ai été obnubilée par le vide et j'ai oublié la fenêtre. Merci la Mère.

Écrit par : ariaga | 30/09/2010

Cette photo me bouleverse! j'y ressens le besoin du fini que je suis de se fondre dans l'Infini. L'absence dévoile la Présence. Merci Ariaga

Écrit par : kea | 30/09/2010

@ Amélie, Si tu as pensé à une guillotine, c'est qu'il doit y en avoir une. Tu sais, le vide est une idée peut être est il peuplé d'invisibles ...

Écrit par : ariaga | 30/09/2010

@ ÉPHÊME, tel un buvard j'ai absorbé ton très beau commentaire. Cela vaut le coup de photographier et d'écrire car, même si on le fait sans rien attendre, les lecteurs vous récompensent. Oui, je crois aussi à la "grâce" et à à la surprise que représente l'inspiration.

Écrit par : ariaga | 30/09/2010

Derrière cette fenètre il y avait un monde autrefois,
seulement le monde ne fut plus d'utilité,
alors l'être naissant à lui-même et tenté de regarder de l'autre côté,
et c'est lui-même qu'il voit, en croyant que c'est tout un monde.

Belle photo

Écrit par : eipho | 30/09/2010

J'me demande bien pourquoi j'ai écrit Reauxdi, je vais voir un véto...

Écrit par : le Pierrot | 30/09/2010

Je regarde, fouille et cherche, seul le vide réfléchit la lumière.
Un don, une générosité, une grâce, une exigence ou un choix.
Lumière qui nous révèle..

Noëlle

Écrit par : Noële | 01/10/2010

étonnant, cette manière que tu as de nous tirer du "vide" pour nous amener, en seulement 15 mots, à la douceur de la présence ..
J'aime beaucoup ta photo, tout aussi étonnante. Le vide n'y est pas vide, pas plus que la fenêtre n'y est fenêtre ;-)
il s'en dégage une vastitude, une ouverture vers le ciel.. et je crois que c'est ça que j'aime
Va savoir pourquoi cette photo m'a fait penser à (si ma mémoire ne défaille pas trop) la Pointe des Espagnols à Camaret (il y avait un château - en ruines)
pourtant je sais que tu n'as pas pris cette photo à cet endroit là
C'est peut être l'ouverture vers le ciel qui m'y fait penser
je t'ambr'asse, Ariaga

Écrit par : ambre | 01/10/2010

Du vide ouvert sur du plein...indicible.

Écrit par : Guern de Bé | 01/10/2010

@ Thierry, j'apprécie toujours autant ta manière de jouer avec les mots. Pour celui qui sait te lire, il y a comme de la culture là dedans. Mais chut ! elle de veut invisible ...

Écrit par : ariaga | 01/10/2010

@ Je pense , en te lisant, au commentaire de Thierry. Ceci est un vide et cela est encore un vide aurait pu dire Magritte.

Écrit par : ariaga | 01/10/2010

@ Élisabeth, mais non ce n'est pas triste puisque on peut tout imaginer ...

Écrit par : ariaga | 01/10/2010

@ Lechantdupain, ton commentaire, en particulier sur la photo, me touche beaucoup. C'est ce que j'ai pensé en la prenant.

Écrit par : ariaga | 01/10/2010

Quelque peu frisquette l'espace.
J'ai senti passé un frisson;
Tiens!? où est-il parti?

Écrit par : tévi | 01/10/2010

Remarquable photographie, Ariaga. Belle ! (ce n’est pas la seule sur ce blog )

À la croisée des deux mondes, elle est passage du vide au plein, densité assise et ferme de la pierre ouvrant sur l’infini impalpable et mouvant de l’horizon céleste.
Le carré de l’embrasure s’unit à l’arrondi du pinacle dont les trois ornements peuvent rappeler la Sainte Trinité aussi bien que l’association corps-âme-esprit. Cette croix évoque, à mes yeux, l’incarnation et la souffrance qui lui est associée mais aussi la réunion des opposés en ce point de convergence intime où les tensions s’apaisent.
Nous sommes d’ici et de là-bas, à cette fenêtre, quelquefois, nous le savons peut-être…

Écrit par : Amezeg | 01/10/2010

Non Ariaga elle est indivisible et...irréductible, même sous sa forme canonique !

Écrit par : Thierry | 01/10/2010

Il y a des images comme ça, une vision qui l'espace d'un battement de cils donne le vertige, et pourtant, le regard est tourné vers le haut, les pieds sur le plancher des vaches. Le monde à l'envers ?

Écrit par : Gicerilla | 02/10/2010

J'aime cette fenêtre ouverte sur le ciel qui nous laisse rêver le monde.....

PS Merci de votre commentaire sur mon blog

Écrit par : ulysse | 02/10/2010

C'est une photo si parlante ... c'est vrai qu'on peut l'apparenter à Magritte dont les oeuvres ouvrent toute grande la porte à l'imaginaire, ton court poème est tellement beau et empli de tendresse
Bisous Ariaga et merci encore une fois.

Écrit par : pseud | 02/10/2010

@ Amezeg, merci de cet écho poétique. Ton poème en quatre vers, cette quaternité que j'aime tant, dans les pas de Jung, m'a fait vraiment plaisir.

Écrit par : ariaga | 02/10/2010

@ Kea, comme tu le dis sur ton blog, amie fidèle, tu es un peu absente en ce moment mais il y a des absences qui restent des présences et je te remercie pour tes mots.

Écrit par : ariaga | 02/10/2010

@ Eipho, en te lisant, je pense à la gravure alchimique très connue où le chercheur passe sa tête dans un autre univers. Tes blogs, si riches et si étranges, que je recommande à tous, sont des passerelles.

Écrit par : ariaga | 02/10/2010

@ le Pierrot, c'est quoi ce reauxdi ? Aurais tu l'intention de me transformer en chèvre. Pour une capricorne ce n'est pas trop difficile.

Écrit par : ariaga | 02/10/2010

Pan de toit comme pan de moi
mon regard est transparent
vers le ciel il file directement
mais qui se déprend de toi
quand sur la pente dangereuse
s'amorce la glissade
mais quand la façade retient la vue
et quand bien même ce ne serait que ça
il y a comme une reconstitution
avec des hypothèses et des possibles
et le cerveau s'y entend à colmater les brèches
et les tableaux s'assemblent
entre complémentaires

Hier j'étais à la soirée de gala de la Novela
à Toulouse et un neuro biologiste nous a parlé
de la capacité du cerveau à explorer et reformer
des images (mentales/emmental) c'était assez space
curieux et dérangeant parce que des animations visuelles
incessantes nous sollicitaient et permettaient de comprendre
qu dela de la persistance rétinienne, la vitesse et la discrimination
cette aptitude à la reconnaissance des formes
beaucoup de vide et des images éparses, saccadées, enchaînées

Bonne journée à toi Ariaga

Écrit par : Thierry | 02/10/2010

Bien sûr que l'on peut tout imaginer derrière une fenêtre mais cela m'angoisse quand même de ne rien voir peut être parce que je veux y voir quelque chose de beau, que les autres nous offrent. Bon dimanche à toi.

Écrit par : elisabeth | 03/10/2010

@ Noëlle, merci de ta visite et j'espère que ta recherche aboutira ...

Écrit par : ariaga | 03/10/2010

@ Ambre, le vide n'est pas vide, la fenêtre n'est pas fenêtre, tu nous montres là , amie, un vrai tempérament poétique.

Écrit par : ariaga | 03/10/2010

@ Guern de Bé, indicible, tu as raison, mais je suis comme beaucoup d'humains, je ne peux m'empêcher d'essayer de dire.

Écrit par : ariaga | 03/10/2010

@ Tevi, je ne sais où est parti ton frisson mais au moins il aura existé, c'est tellement bon un frisson !

Écrit par : ariaga | 03/10/2010

Briser les fenêtres, briser le toit de la maison, c'est s'ouvrir vers le ciel.

Écrit par : Marie-Claire | 03/10/2010

très belle et intrigante photo…  Est-ce bien une fenêtre? Elle en a l'apparence et la forme… mais la fonction? Il me semble qu'une fenêtre fait frontière entre un espace du dedans et un autre du dehors, où qu'ils soient… or avec ton image, je me trouve tout dehors… comme juchée sur un faîte, avec trois pignons qui ressemblent à des colombes… Une vraie fenêtre de rêve qui abolit la logique ordinaire.

Écrit par : venezia | 03/10/2010

Jolie photo. Camaïeu de gris. Terre & Air.
Cette fenêtre. Telle 1 squelette. 1 ossature. 1 armature. Solide. A partir de laquelle tout peut être (re)construit, envisagé.
Le passé : l'imaginaire de ce qu'il y a eu.
Le présent : cette photo précisément.
Le futur : reconstruction. Liberté et ascension.

Écrit par : 666 | 03/10/2010

c'est de l'amour pur.

Écrit par : astrale | 04/10/2010

Magique poème, magique photo.
BISES.

Écrit par : Zibeline | 04/10/2010

@ Amezeg Bis, Merci, ami, pour ce commentaire. Grâce à toi je découvre souvent du nouveau que ce soit sur mes textes ou mes photographies. par exemple, ici, alors que c'est si visible, je n'a&vais pas vu la croix ...

Écrit par : ariaga | 04/10/2010

@ Gicerilla, l'envers et l'endroit, un peu comme le temps, des conventions ...

Écrit par : ariaga | 04/10/2010

@ Ulysse, et moi j'aime les blogs qui me font voyager.

Écrit par : ariaga | 04/10/2010

@ Pseud, c'est moi qui te remercie, tes mots me touchent.

Écrit par : ariaga | 04/10/2010

@ Thierry Bis, merci pour ton texte. Le pan de mur invisible, derrière lequel se cache peut-être ce coquin de Dieu Pan, se prête à tous les possibles et c'est pour cela qu'il nous fascine tant. On peut tout y écrire ...

Écrit par : ariaga | 04/10/2010

@ Èlisabeth, mais rien ne t'empêche d'imaginer quelque chose de beau puisque il n'y a rien. Il est plus facile de remplir un vase vide qu'un vase plein.

Écrit par : ariaga | 04/10/2010

@ Marie-Claire, Je suis avec délectation ton parcours asiatique culinaire.

Écrit par : ariaga | 04/10/2010

@ Venezia, c'est vrai qu'elle a perdu sa fonction habituelle mais elle en a trouvé une autre : faire rêver et abolir la logique. Pas mal non ?

Écrit par : ariaga | 04/10/2010

@ 666, merci de ta visite et de ce commentaire sous le signe des Arcanes.

Écrit par : ariaga | 05/10/2010

@ Astrale, nous avons toutes les deux été visitées par le "vide".

Écrit par : ariaga | 05/10/2010

@ Zibeline, tu me fais rougir ...

Écrit par : ariaga | 05/10/2010

@ Marie -Claire, brise oui, mais que faire des morceaux ?

Écrit par : ariaga | 06/10/2010

C'est juste Beau...

Je t'embrasse

Écrit par : Aslé | 06/10/2010