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01/04/2011

L'écriture ...

écriture,poésie,art,photo,culture,philosophie

 

L'écriture a des creux et des bosses

des trous noirs des orbites dorées.

L'écriture a un corps masculin-féminin

et un neutre farouche où mûrit le silence.

L'écriture dépérit

suffoquant dans les cendres oppressantes d'une jouissance étouffée.

L'écriture désincarnée aspire au retour du rythme ancien

celui-là qui se répandait dans tout son corps et pulsait comme un coeur.

Ariaga

Commentaires

Tu as une faim d'écriture .... !

Écrit par : pseud | 01/04/2011

On peut tout écrire sur le sable, la mer viendra l'effacer ! Bises Ariaga

Écrit par : danae | 01/04/2011

Alors que tes mots pulsent en toi, aussi, pour notre propre jouissance. Je t'embrasse Ariaga

Écrit par : lechantdupain | 01/04/2011

Son besoin de vivre....Je pense qu'elle est éternelle..... Belle journée.

Écrit par : patriarch | 02/04/2011

Son besoin de vivre....Je pense qu'elle est éternelle..... Belle journée.

Écrit par : patriarch | 02/04/2011

Son besoin de vivre....Je pense qu'elle est éternelle..... Belle journée.

Écrit par : patriarch | 02/04/2011

L'écriture ne retourne pas sur ses pas, elle zigzague, elle se perd, elle revient autrement. Bises Ariaga.

Écrit par : la Mère Castor | 02/04/2011

L'écriture coule dans des veines invisibles ...Rien n'est aussi mystérieux qu'elle .

Écrit par : Hécate | 02/04/2011

Palimpseste pas un zeste, même avec la main leste, un drôle de lest

Je n’en finis pas de réécrire sur cette peau tannée comme régisseur et mégissier des signes et des mots qui s’accumulent sans s’annuler et s’enroulent sans m’enrhumer.
Palimpseste pas comme inceste, pourtant dans ce rapport intime il n’y a pas viol de la conscience puisque celle ci est ravivée depuis ses soubassements.

Écrit par : Thierry | 02/04/2011

Ariaga me charge de vous avertir que sa connexion internet est de nouveau en panne et qu'elle ne peut plus accéder au site. Ne soyez donc pas surpris par son silence. L'opérateur, contacté, a admis qu'il s'agissait d'une panne réseau et a promis d'y remédier avant mardi soir... Même si les promesses n'engagent que ceux qui y croient, à mardi donc.

Écrit par : Un ami du laboratoire | 02/04/2011

Les mots s'envolent comme des papillons et viennent se poser, peut être , sur les cœurs de ceux qui les lisent

Écrit par : Daniel | 03/04/2011

Les mots s'envolent comme des papillons et viennent se poser, peut être , sur les cœurs de ceux qui les lisent

Écrit par : Daniel | 03/04/2011

Et l'écriture s'incarne de présent, de présence éphémère ... Elle se donne et se dérobe, toujours ailleurs en nos méandres de songeries ...

Écrit par : Kaïkan | 04/04/2011

Pour moi, l'écriture est depuis toujours quelque chose de VIVANT.. c'est une compagne, une soeur, je ne pourrais pas vivre sans elle .. sans pouvoir écrire, mon Dieu, que deviendrais-je ?
Belle semaine à toi, Ariaga :-)

Écrit par : ambre | 04/04/2011

Très beau et très profond
Bonne semaine l'amie ....
Daniel

Écrit par : bichon39 | 04/04/2011

C'est très bien écrit et ce texte parle de la vie avec ses contraires et le cheminement que l'on fait. Merci et bonne semaine.

Écrit par : elisabeth | 04/04/2011

ARIAGA À TOUS, Je viens de retrouver mon accès à internet, avec encore des coupures. Je vais me glisser dans les zones où il y a des portes ... J'espère pouvoir mener à bien un projet d'amélioration du blog dont je vous parlerai dès que je serai certaine que ce que j'écris ne va pas s'évaporer dans le purgatoire des mots perdus. Le début de ce projet consiste à aller chez tous mes liens pour voir ce qui s'y passe (ou ne s'y passe pas !) et c'est déjà une lourde tache. Si tout se passe bien je publierai sous peu une note sur "la vie du Laboratoire".

Écrit par : ariaga | 04/04/2011

Des vers vigoureux ont écrit les vers de la vie dans les ripple-marks (désolé...il n'y a pas de mot « scientifique » français pour désigner ce phénomène de rides ondulées sur le sable, nées du vent ou du flux, qui existent aussi bien sur les dunes du Sahara que sur les plages de Bretagne, et même fossilisées dans des grès antédiluviens, au cœur des Tassilis vernis de soleil. Ainsi ont dit les scientifiques... et mes propres yeux ébahis au nord du Niger...) Ils ressemblent étrangement à l'écriture arabe née des mirages du désert, aux traces des vipères à cornes ou aux belles rides parcheminées sur la peau transparente des tremblantes mains sages des vieillards. Mais les idéogrammes des vieilles écritures d’Orient ont aussi leur mot à dire, nues sous le pinceaux délicats des mandarins entre deux pipes d’opium. Et les signes s'entrecoisent, s'effleurent, se fécondent dans l'indicible jouissance du sens des sens. L'écriture est toujours partie d'images pour s'évaporer vers les nuages de l'épure et du symbole, vers la simplicité et le mystère où tout n'est qu'évidence et abîme d'ambiguité......

Mais il est tard... et la morte marée remonte mollement pour effacer sous ses fines vaguelettes nos élucubrations sur les rives de nos rêves rouillés.

ÉPHÊME

Écrit par : ÉPHÊME | 04/04/2011

J'ai eu aussi plusieurs coupures d'internet ces jours-ci ; il y a des périodes ainsi ,parfois au moins trois fois coup sur coup ,c'est vrai que c'est très frustrant . En ce qui me concerne ,souvent du à des mises à jours ....

Écrit par : Hécate | 04/04/2011

C'est magnifique, Ariaga, et cela me parle si bien... L'écriture qui se penche sur elle-même, en miroir étourdi, comme la pensée qui s'essaie à capturer sa propre essence, ou l'esprit qui s'interroge sur lui-même... Il y a des vertiges, chez toi, qui ravissent sans jamais lasser...
Bises admiratives.

Écrit par : Sophie | 05/04/2011

L'écriture n'est-elle pas comme une marée, elle va, s'en va, revient et lors des équinoxes elle se rapproche au point qu'on pourrait la toucher de la main pour mieux s'éloigner, loin, loin, au-delà du regard... Mais ce qui est sûr, c'est qu'elle reviendra, forcément !

Écrit par : Gicerilla | 06/04/2011

L'écriture lisse les courbes du temps, et trace des ronds d'heure sur l'étang de ses jours. L' encre aveugle, en fond des temps aspiré , expire ... par les profondeurs inspirées.

Écrit par : Peau d'âme | 06/04/2011

Très jolis signes de l'Esprit ;)... Amicalement gente alchimiste

Écrit par : Phène | 06/04/2011

ARIAGA À TOUS, je vous remercie de vos commentaires, dont certains tour à fait remarquables et de votre patience. J'espère que ce blog pourra reprendre une vie plus normale. Demain une note sur la vie du laboratoire.

Écrit par : ariaga | 06/04/2011

J'aime le tact de vos mots
leur art de murmurer le silence

Écrit par : Galibert | 22/09/2011