« Ouvrir le Livre Rouge | Page d'accueil | Questions »
25/09/2011
Barrières
Plantés comme une barrière
les échardes dans la chair
et le poteau du passé
auquel je suis attachée.
Les doux pièges des chimères
obscurcissant la lumière,
et ce chant que je connais
ce chant qu'on m'avait donné
l'ai-je vraiment oublié ?
Comme ils sont durs à monter
les alchimiques degrès
qui mènent au temple intérieur
où s'accomplit le Labeur.
Ariaga
Si vous le désirez, vous pouvez lire un texte sur l'autre blog. Voici le lien : Étienne Perrot et l'alchimie.
17:22 Publié dans Alchimie, Philosophie, poésie | Lien permanent | Commentaires (24) | Tags : poésie, alchimie, philosophie, spiritualité, femme, photo, écriture
Commentaires
Et qu'il semble beau ce temple intérieur où s'accomplit le Labeur ...
Peux-tu me parler un peu de ce Labeur ? ...
Écrit par : Veronica | 25/09/2011
Ainsi allons-nous ! Merci pour ce partage Ariaga, bises !
Écrit par : lechantdupain | 25/09/2011
Personne n'oublie le chant,
il se pose en silence sur les mots des poètes,
Merci pour ces mots Ariaga.
Prend soin de toi, bise
Écrit par : Peau d'âme | 26/09/2011
il est ce que nous le faisons.... nous sommes alors tous des compositeurs... Bises
Écrit par : patriarch | 26/09/2011
Grimper l'échelle pour aller vers l'éveil, ce n'est pas facile, c'est un peu comme escalader une dune, on monte d'un pas, on redescend de deux !
Je t'embrasse Ariaga, prends soin de toi.
Écrit par : danae | 26/09/2011
Bonjour Ariaga, j'espère que tes yeux sont guéris ! Ce très beau poème révèle le talent d'une alchimiste dotée d'un discernement certain... Belle soirée
Écrit par : Phène | 26/09/2011
un jour dans un pays lointain un râteau à faner se morfondait et en avait assez de mettre en andins les herbes fauchées.il voulait voir du pays.Un lutin pas malin passant par là il lui raconta ses déboires. ce dernier sortit sa baguette magique et transforma nôtre infortuné en barriere de châtaigner toutes dents dehors, affublées de fils metalliques pour les maintenir droites.depuis il geint sur son sort :"ahhhh mon air de la montagne ahhhh si j'avais sû.
je demande solennellement aux internautes qui vont lire ce billet de trouver la fée nix qui rendra son apparence normale à rateau. d'avance merci
Écrit par : lecracleur | 26/09/2011
Une portée amusée où l'on se cale
des interstices pour la justice
et du fil chantant pour la raison
une lente progression qui ne dit pas son nom
des pas en avant et de côté
des mises en perspectives
dans l'enfilade et la coursive
un accomplissement en cours
une grande œuvre qui viendra
en son temps, un tempo
et une alternance régulière
comme dans le pavé mosaïque
Écrit par : Thierry | 26/09/2011
même si ça semble paradoxal, nous avons besoin d'attaches pour nous détacher, donc progresser.. le tout c'est de les bien choisir ;-)
Courage, Ariaga, je te fais de gros bisous
Écrit par : ambreneige | 27/09/2011
Il y a toujours une attache invisible avec le passé .
J'epère que tu vas mieux de tes yeux .
Pensées d' H
Écrit par : Hécate | 27/09/2011
Bonsoir amie,
les blessures internes cicatrisent souvent
mais laissent toujours des traces.
On ne peut totalement oublier le passé !...
Parfois il permet aussi de rebondir pour monter quelques marches
Douce nuit
Daniel
Écrit par : bichon39 | 27/09/2011
Les échardes peuvent s'enlever, parfois elles tombent toutes seules, alors la douleur disparaît. Sois douce avec toi-même,Ariaga et laisse le chant revenir...
Écrit par : Anthéa | 28/09/2011
@ ARIAGA À TOUS, je viens dire bonjour en cachette car l'ordi m'est toujours interdit. Cela va s'arranger. Une petite intervention demain et pour le WE je pense revenir au Laboratoire. Vos commentaires, même si je n'y réponds pas, me font plaisir. Ils animent le laboratoire qui, ainsi, n'est pas vraiment en arrêt. Je vous embrasse tous amis connus et inconnus.
Écrit par : ariaga | 28/09/2011
Bon courage pour demain et les jours à venir Ariaga. Prends bien soin de toi et prends ton temps ! Bises !
Écrit par : lechantdupain | 28/09/2011
Plus tu pédales moins vite moins t'avances davantage !
Même avec le labeur le poteau est indéracinable, rien n'est oublié tout est bien là.
On retire quelques échardes, on panse ce qu'on peut, on en pense ce qu'on peut...
Une douce soirée à toi avec des bisous de ma part
Écrit par : Lmvie | 28/09/2011
Bon courage pour demain. Je pense bien à toi Ariaga.
Écrit par : danae | 28/09/2011
«.... et ce chant que je connais
ce chant qu'on m'avait donné
l'ai-je vraiment oublié ? » Ariaga
Ce chant de l’âme est un souffle subtil et fort que ni les sept échardes dressées, ni les sept péchés capitaux ne sauraient durablement arrêter, car il souffle au-delà du bien et du mal.
Écrit par : Amezeg | 28/09/2011
franchir les obstacles et faire le voyage intérieur...
beau poème
besos
tilk
Écrit par : tilk | 29/09/2011
Mes voeux pour que tout se passe bien pour toi . Que mes pensées et celles de tous ceux et celles qui soient avec toi et te soutiennent .
A bientôt...
Écrit par : Hécate | 29/09/2011
C’est au moment où cela semble tellement s’éloigner…
Là, on est tout près.
Prends soin de toi, Ariaga
Mes pensées t’accompagnent.
Écrit par : Miche | 01/10/2011
Il faut parfois oublier pour rendre les barrières fragiles...bel écrit. Douce journée.
Écrit par : manuela | 01/10/2011
ARIAGA À TOUS, les choses s'améliorent et la vie va redevenir " normale " (quel mot !) au Laboratoire. J'ai lu vos commentaires si nombreux et si intéressants. Il y a trop de retard et je ne peux répondre. Je préfère repartir sur la note que je vais publier très rapidement. Je vais maintenant entamer une visite des blogs amis et aussi de ceux que je ne connais pas. Comme je dois encore ménager ma vue il me faudra un peu de temps. Ce ne fut qu'un incident et cela m'a permis de me désintoxiquer de pas mal de choses superflues. À très bientôt.
Écrit par : ariaga | 01/10/2011
Ariaga : tu as le temps, tu dois encore te ménager, c'est sûr. Tu te reposes. Bon week end.
Écrit par : elisabeth | 01/10/2011
Bonjour ariaga,
J'espère que tes yeux récupèrent ... c'est certain que cela a dû te déstabiliser, et là, je reprends ma petite expression qui doit lasser à la longue "laisse-toi porter" prends bien ton temps, pense à toi, nous sommes là pour toi .
Bon courage, amitiés.
Nelly
Écrit par : pseud | 02/10/2011