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27/02/2012

Questions 4

écriture,philosophie,spiritualité,religion,nature,photo

 - Si on monte les marches très haut, ne peut-on pas perdre la mémoire de la terre ?

 

 - OÙ est le MOI ?

 

 Et aussi une question d'un lecteur, Phil4 : Comment donner Corps au Verbe ?

 

Ariaga

 

Sur mon autre blog, je vous propose un texte intitulé : Dans les caves des blogs.

Commentaires

Entre ciel et terre il y a risque de striction et de friction
distendu et un isthme de ceux qui vous isolent un peu

tout cela mérite une réflexion approfondie

le moi est il dans la montée des marches
pas un sommet en soi

le verbe ne s'empare de vous que dans la volonté d'action
qui suscite des attentes

bises ariaga
j'ai de quoi moudre toute la journée
je ne veut monopoliser l'espace
je fais court... pour une fois!!!

Écrit par : Thierry | 27/02/2012

Le moi n'est pas ! ou pourrait-il bien être ?
il est juste l'outil qui permet à l'individu de naitre,
de se différencier, lorsque le travail d'individuation est terminé en toute logique, il doit disparaitre ! ce qui me parait logique, c'est qu'il s'efface de lui même.

Écrit par : Virginie | 27/02/2012

Bonjour chère Ariaga,

C'est une question essentielle que je médite actuellement.
La réponse m'est venue en contemplant l'arbre des Sephiroth (connaissance nouvelle dans laquelle je débute), le Moi doit se trouver au centre de l'arbre ni trop haut ni trop bas mais en Tipheret (le Coeur); il doit relier terre et ciel en harmonie, recevoir les énergies d'en-haut et réussir à les faire "descendre" dans la matière. Le plus délicat travail spirituel ou alchimique est bien celui-là...gérer les énergies en soi, les harmoniser.
C'est toute la symbolique du Christ...


Bien à toi

Nout

Écrit par : Nout | 27/02/2012

"Où suis je et dans quel état j'erre"
en sophrologie il y a une posture en V avec les bras grand ouverts et tendus et une bascule de hanche pour accueillir , on est entre accouchement de soi et accueil du monde, on le fait rentrer en soi et toute l'énergie cosmique nous imprègne par qu'il y a une forme de recueil
comme un bassin d'écoulement qui récupère et canalise , je ne parle pas du couloir ni du cône de déjection car l'allégorie et l'image de géographie physique des pierrières de montagne est limité et ne met en jeu que la gravité là où il y a aspiration et élévation , bouclage d'énergie et fluide vital.

l'harmonie vient de la vibration, la vibration vient du ventre mais il fat fixer les nœuds sur la hanche ou sur l'anche et favoriser la résonance
dans l'atteinte/attente du mode propre qui signe le renouveau de l'être.

quand aux degrés de la conscience on ne s'y brule pas la voute plantaire mais on les franchit par étape pour passer au suivant, comme si jamais celà ne devait s'arrêter.

désolé je me lâche!

la liberté me manque d'aller et de venir alors je planche!

Écrit par : Thierry | 27/02/2012

tout excès ne nous fait-il pas perdre la tête ou le coeur ou le corps, d'où serait l'intérêt de rester centré ?
"Mon moi" quand j'avais 5 ans est il le même que "mon moi" de maintenant ? Sera-t-il le même que mon moi de quand je serai plus vieux ? Je ne le crois pas ils sont très différents. Ce ne sont que des constructions mentales, sociales, utiles, pour autant qu'on ne les prenne pas au sérieux ;o)))

et moi et moi émoi

MOI

Écrit par : Frédéric | 27/02/2012

le centrement, la centration ce n'est pas le cintré de la coupe
et le galbé de la forme, c'est l'acmé de la géométrie personnelle
qui permet sans doute de procéder à des réajustements de la personnalité pour trouver l'accord avec l'environnement en restant
attentif à tout et en sentant les inerties, les blocages, les réglages
à opérer pour refocaliser et enfin se sentir au centre du foyer de la lentille, et dans l'axe, opérer une mise au point et redevenir un centre rayonnant qui rassemble et fais converger, pas seulement les regards et qui dans le radial a compris le rayon de courbure des sens, dans la décence de la quintessence , retour aux sources et abreuvement délicat.

Je suis dans une de ces phases difficile de recherche d'accord, pas tacite
et je comprend mieux que le moi à l'étroit peut jaillir de la boîte et bien déranger le bel ordonnancement autour, provoquant l'ordonnance et les soins!

pardon pour la place occupée!!!

Écrit par : Thierry | 27/02/2012

svp prière de m'indiquer
je cherche un toit pour le moi
pour l'abriter
pour l'arbitrer
alors y a t il un tertre en haut de marches
un petit abri
le moi à l'étroit est effusif
et intrusif
bref il est gênant... aux entournures

Écrit par : Thierry | 27/02/2012

On peut amasser une documentation formidable puis écrire un traité en vingt gros volumes sur le violoncelle ou sur le clavecin baroque, on peut même en réaliser une copie à l’identique et la mettre « sous cloche » dans un grand salon d’apparat, mais l’essentiel pour donner corps à la musique est de jouer concrètement de l’instrument.

Ainsi en est-il également du Verbe, sans doute, il ne faut pas se contenter des mots prononcés ou écrits, il faut vivre ce à quoi ils se rapportent et faire ainsi vibrer en accord toutes les cordes de notre instrument naturel, y compris celle du moi qui doit trouver sa juste place dans l’accord de la totalité. Ni trop haut, ni trop bas sur les degrés de la portée où s’inscrit notre réalité incarnée.

Le fil des rêves est à cet égard comme l’œil et la baguette du chef d’orchestre ou maître de musique.

Écrit par : Amezeg | 27/02/2012

la bonne hauteur...c'est quand les pieds touchent par terre !
cette boutade galvaudée m'inspire que ça ne vient pas comme ça
ça s'apprend et la distance à soi et aux autres est ce barycentre de Leibnitz qui permet avec sa théorie de passer de beaux moments !

Écrit par : Thierry | 27/02/2012

Le "MOI" je le situerai plutôt "très-bas", là où se situe le centre à l'échelle d'un homme. C'est du moins ce que la "psychologie des profondeurs" ne cesse de revendiquer : la descente est préférable à l'ascension...
cordialement, ariaga

Écrit par : jeanplume | 27/02/2012

@ Thierry

Et lorsqu’on s’enracine dans le ciel intérieur, renversant ainsi la vapeur et la valeur, les pieds sur terre et la tête dans les étoiles, on découvre peut-être le centre mystérieux d’où s’élève la voix puissante de l’Éléphant, masse imposante où s’équilibrent l’immuable et la transformation, le fixe et le volatil, le vide et le plein... ;-)

Écrit par : Amezeg | 27/02/2012

@ Thierry, je vois que tu réfléchis et que l'esprit crépite !

Écrit par : ariaga | 27/02/2012

@ Virginie, il y a beaucoup de vrai dans ce qu tu exprimes même si je nuancerais un peu ...

Écrit par : ariaga | 27/02/2012

@amezeg c'est trop puissamment subtil pour ne pas tromper de prime abord mais les proboscidiens ne sont pas roboticiens malgré leurs appendices préhenseurs, j'appréhende qu'on se trompe facilement pourtant je ne fait pas ceinture car j'en une vraie tannée de saint junien
sans faire dans la ménagerie où l'on s'enferre très vite dans des explications alambiquées /°:°)

Écrit par : Thierry | 27/02/2012

ce n'est pas parce que je travaille dans le spatial que je pense sans cesse à m'envoyer en l'air ni que j'ai le mal du moi de l'air, un mâle des transports mais pas qu'amoureux des étoiles !

non ariaga je ne réfléchis du moins pas assez c'est un peu flux libre
mais ça libère plus que ça hiberne ;)

Écrit par : Thierry | 27/02/2012

@amerzeg ton commentaire me fait penser à un tableau : ) : http://en.wikipedia.org/wiki/File:Swans_reflecting_elephants.jpg

Écrit par : Virginie | 27/02/2012

J'ai commencé à compter les marches et puis je me suis envolée......

Écrit par : Aslé | 27/02/2012

Naturellement notre vision ne porte pas très loin alors nous avons tendance à diviser "Tout ce qui est", pour mieux voir ce qui nous entoure, c'est absolument nécessaire. Mais il ne faut pas perdre de vue non plus que ces divisions sont arbitraires, très humaines. Il n'y a pas plus de possibilité d'oublier la Terre en s'élevant, que d'oublier le Ciel en s'abaissant. Les infinis se rejoignent. De la même façon, le "moi" n'est pas différent du Soi, de l'Autre, etc, même si la distinction est, à notre niveau, aussi absolument nécessaire.

A la question de comment donner corps au verbe, je rejoins tout à fait le beau point de vue d'Amezeg. Vivre sa vie de tous les jours, et si appel il y a, suivre sa propre Voie...

Ariaga, merci de votre réponse. Moi aussi j'ai perdu ma moitié il y a deux ans. Et pendant un moment j'ai espéré être le i qui transforme votre nom en un chant joyeux... Mais moi aussi j'ai confiance en vous, et je vous crois quand vous dites que mon appel est passé.

Très amicalement, Phil4

Écrit par : phil4 | 27/02/2012

Perdre la mémoire de la terre : je la perds quand je vis trop longtemps cloitrée dans 4 murs. Je ne pense pas qu'on perd la mémoire de la terre si on monte les marches très haut.... Sauf si on vit dans un immeuble (une tour)... et si on n'a pas une petit bout de terre à cultiver.... C'est terre à terre ce que je dis !
Pour moi, le MOI est dans la tête et traverse le corps.
Comment donner corps au verbe ? Un grand sujet : je vais y réfléchir... Bonne soirée Ariaga.

Écrit par : elisabeth | 27/02/2012

Et si la Terre n'était que le "je"
sans "je" aussi universel soit-il, c'est-à-dire du moi au Soi, en passant par toutes les combinaisons physiques, où est la matière ? Elle n'est que dans ce "je" qui expérimente en déployant sa conscience, donc, lui-même sous forme de matière.
Alors il est fort probable, qu'au-delà de ces marches du "je", la Terre soit tellement devenue engouffrée au plus profond de la conscience, comme nos environnements ainsi sous forme de bactéries, que cela soit tellement devenu universel ou cosmique, que ça devienne comme un point qui se fond dans lui-même. Cette grandeur de notre réalité est si vaste et infinie, qu'une petite étape comme celle-ci, où les petits "je" se bataillent un bout d'eux-mêmes; cela sera vu comme un champ microscopique, mais avec bienveillance, comme ce qu'il se passe dans notre propre corps.
Donc oui. La mémoire n'est que dans le mental, ce qui veut dire la conscience fragmentée. La mémoire se perdra inévitablement mais ce qui a été assimilé produira cette fusion dans l'universel, le Tout.

Comment donner Corps au Verbe ? Dieu l'a fait - nous mêmes. Nous y sommes déjà dans les corps de notre verbe.

Amitiés

Écrit par : eipho | 27/02/2012

@ Virginie

Tu es très bien inspirée, Virginie, en faisant très opportunément le lien avec ce tableau qui associe les cygnes aux éléphants, sur le miroir de l’eau, car j’ai une affection particulière pour les cygnes et pour les éléphants. Merci beaucoup ! :-)

Amezeg

Écrit par : Amezeg | 27/02/2012

Je préfère rester .......terre à terre....Donner corps au Verbe ! il suffit de le dessiner, c'est ce que faisaient nos très anciens ancêtres, ils s'exprimaient par le dessin.....

Bonne journée avec bises...

Écrit par : patriarch | 28/02/2012

donner corps au verbe

c'est imager l'action d'être et de vivre

c'est imaginer une représentation loin de la théâtralité

c'est charpenter les mots, les adosser pour mieux les endosser

c'est faire venir de l'influx, du mouvement, de la vie

c'est figurer aux autres et à soi même du sens

c'est membrer et remembrer depuis le souvenir le soutenir

c'est ébaucher la construction de l'être

et si au début était le verbe

c'est bien qu'il est indispensable en nos sociétès

le sens ou la polysémie s'émiette si la structure de la langue n'est pas assez solide, avec des jonctions noueuses pour articuler le langage
et donner des voix au mouvement

le parler doit sonner et pas assommer

il doit convaincre et pas vaincre sauf quelques réserves

c'est autant un combat contre soi même pour le rendre fluide et intelligible

Écrit par : Thierry | 28/02/2012

@ Thierry qui a dit :
« le parler doit sonner et pas assommer

il doit convaincre et pas vaincre sauf quelques réserves

c'est autant un combat contre soi même pour le rendre fluide et intelligible »
------------------------------
Se mettre au diapason du la qui est ici, au cœur de soi,
Ressentir le fluide en son fond, sans lui faire barrage,
Car se serait un vain combat conduisant à l’orage,
Aimer le flux sans l’aduler, jouer du mot comme un marmot,
Glisser sur la vague sensible, attentif et paisible,
Petit esquif au safran d’attention, à la voile d’amour.
Voguant toujours mais sans trop divaguer,
Dérive basse sur les grands fonds,
Larguant un peu sous la risée,
Bordant le soir, la rive des rêves approchant,
La toile douce du sommeil...

Écrit par : Amezeg | 28/02/2012

le verbe se ré verbe mais le proverbe passe
le verbe est si acerbe qu'il nous lasse
le verbe est une écharpe qui enlace
il faut de la maîtrise à ce tumultueux flot
qui maladif exprime les humeurs
ce n'est pas l'expression d'une tumeur
il est gros comme le poing
mais vous met sur les i le point
le verbe est ce réglage
pour éviter la risée et la survente
partir en survitesse au planing pas familial
il perd de sa superbe est moins cordial
mais son intrépidité trouve à se fondre
mais le pont qu'il ébauche ne s'effondre
si sous nos pas chargés de sens
se révèle l'insouciance et l'inconséquence
fin d'une terminale séquence
qui interminable et minable
ne nous a pas satisfait
c'est de logorrhée qu'il s'agit
pas d'un truisme comme de goret
mais bien d'altruisme asservi
et mettre sa langue
aussi agile soit elle
en mesure de montrer
le chemin du dialogue
ne pas fermer toutes les portes
par une propension trop forte
à une digne assurance
il est des moments graves
ou rien que la boucler
donne à la ceinture des mots passant
une place de plus

merci amezeg

Écrit par : Thierry | 28/02/2012

@ Thierry, réponds à l'ensemble de tes commentaires en te disant que je les lis avec attention, je fais des tris entre l'écriture automatique et des formes plus élaborées et que je pense que ton cheminement, même si il est sinueux, a un sens. Prends soin de toi ...

Écrit par : ariaga | 28/02/2012

@ Virginie, les affirmations, la logique, la fin du moi, est-ce vraiment là que tu vas trouver ta nourriture ?

Écrit par : ariaga | 28/02/2012

@ Nout,J'ai retrouvé ton blog avec plaisir et je suis très intéressée par ton Carnet de rêves. Il me semble que, en ce moment, loin du charlatanisme que j'avais pu observer, plusieurs blogs sérieux mettent des rêves en ligne. La contemplation des rêves est une fenêtre ouverte dur la Totalité et cela me fascine ...

Écrit par : ariaga | 28/02/2012

@ Frédéric,tu as tout à fait raison, le moi est très influencé par les influences extérieures et même si il doit posséder de bonnes fondations et de bonnes structures il est changeant.

Écrit par : ariaga | 28/02/2012

Bonjour amie,
ce qui est en haut est comme ce qui est en bas par analogie
Le verbe et nous ne faisons qu'un
Amitiés
Daniel

Écrit par : bichon39 | 28/02/2012

haut, bas , fragile comme on lit sur les caisses

il me semble que le moi est mosaïque comme Gaudi
en a fait au parque Guëll
il me semble que le moi est aussi changeant qu'un caméléon
quand on est dans une logique d'adaptation à son interlocuteur
par delà les différences culturelles et locutives
il me semble que le moi est comme une cutie dans la vaccination du bain social

alors bas, haut , mais toujours fragile

en pleine réhabiltation

merci ariaga j'écoute les oiseaux dans mon jardin et c'est une fort belle après midi

Écrit par : Thierry | 28/02/2012

@Ariaga,
Certainement pas, ce n'est pas l'objectif (dans les 2 sens du termes).
La nourriture est a ce qu'il me semble, ce que l'on ingère ...ce qui entre et non ce qui sort (donc pas les mots que l'on dit, ni les affirmations que l'on peut faire. La nourriture, c'est l’expérience, ce que l'on vit, ce que l'on reçoit de la vie.après ce que l'on en fait, ce que l'on en dit est bien entendu qu'un point parmi d'autre, un point de vu complètement subjectif , et pas du tout arrêté.:). qui appartient au regard de l'instant :)
Alors surtout, je t'en prie ne prend pas mes mots comme des affirmations, mais plutôt comme des pourquoi pas ?
Et puis tu sais, j'ai tellement vécu de moments de doute, que je m'autorise il est vrai un ton affirmatif, et cela me fait du bien mais l'air, ne fait pas la chanson...
amicalement

Écrit par : Virginie | 28/02/2012

@Ariaga,
Je dois te dire que cela me fait plaisir que tu me dise cela, cela me montre que j'ai fait un grand pas dans l'affirmation et la confiance alors que Je n'en avais même pas idée .
Merci :)

Écrit par : Virginie | 28/02/2012

@ Virginie, je venais juste de lire ton premier commentaire et j'allais te dire que, dans ce que je disais, il n'y avait pas de critique mais une appréciation du chemin parcouru ....

Écrit par : ariaga | 28/02/2012

@ Amezeg, merci pour tes commentaires. Non seulement ils sont justes et très signifiants mais, en plus je découvre en toi un poète de qualité . Bref, tu me rends joyeuse !

Écrit par : ariaga | 28/02/2012

@ Jean plume, je te répondrai, comme ledit ici une des lecteurs, tout ce qui est en haut est comme ce qui est en bas (et vice versa). Seule la Totalité est complète mais nous ne pouvons l'appréhender sans sans tomber dans la dualité.

Écrit par : ariaga | 28/02/2012

@ Aslè, tu ne t'échapperas pas comme cela, on retombe vite, même si on est une Princesse.

Écrit par : ariaga | 28/02/2012

Une belle image...Pour donner corps au verbe, ne pas oublier qu'un escalier est fait pour être monté ET descendu. Un aller et retour. Le corps et l'esprit en mouvement. Le haut et le bas. De bas en haut. De haut en bas. Tout est dans le passage.

Écrit par : jeandler | 28/02/2012

Comment donner corps au verbe: les mots s'envolent, seuls comptent les actes.
L'âme est le lien entre la terre et la ciel. Nous ne l'écoutons pas assez et pourtant elle a tant à nous dire. On préfère écouter la petite musique du moi.

Écrit par : Daniel | 28/02/2012

@ Phil, comme tu sembles devenir un des "chercheurs" de ce modeste Laboratoire, je te dis tu. Ton commentaire montres bien ce que je pense et ce que disais dans son axiome Marie l'alchimiste. Du un nait le deux, du deux nait le trois et le quatrième revient à l'unité (je cite de mémoire ...). Et moi aussi je rejoins le point de vue d'Amezeg.

Écrit par : ariaga | 28/02/2012

@ Élisabeth, je savais en lisant cette question de Phil4 que c'était un grand sujet : Comment donner corps au verbe c'est pourquoi j'ai préféré demander aux lecteurs ( paresseuse ! )

Écrit par : ariaga | 28/02/2012

@ Eipho, ton commentaire va loin et demande réflexion ...
Il y a un os au sujet de ton blog : Ni de mon lien ni de la signature de ton commentaire on ne peut aller sur ton blog. Il est dit qu'il y a "error".

Écrit par : ariaga | 28/02/2012

On perd la mémoire de la terre, lorsqu'on continue de monter sans marches... Belle soirée chère Ariaga

Écrit par : Phène | 28/02/2012

Ni regarder en haut,
Ni regarder en bas.

Juste poser son pied
Sur la marche.

Tout est là.

Écrit par : Lise | 28/02/2012

Merci Thierry, au plaisir de te lire et de rire ou sourire avec toi des étranges mélanges, des échos pas si sots qui, de ta meilleure veine, s’écoulent jusqu’à nous, puis dansent et pirouettent depuis l’oreille qui s’émerveille jusqu’à la langue pas alanguie qui les reprend et les retend dans l’espace du son, franchissant le murmure de cette bête informe à tics, indifférente à la musique, qui nous les livre aphasiques... :-)

Écrit par : Amezeg | 29/02/2012

çà phosphore chez toi, chère Ariaga, comme toujours, et c'est si agréable de s'y inviter, et donc on a envie d'y mettre son petit grain de sel ! Le moi, c'est ce qui n'est pas l'autre : on n'a donc encore rien trouvé de mieux, me semble-t-il, pour toucher et rencontrer, et donner ensemble du corps au verbe... sans le langage, nous ne sommes que des singes pas très poilus...
Bises, ma dame alchimique

Écrit par : Sophie | 29/02/2012

tester chaque verbe par un essai, une expérience suffisamment signifiante
pour que son sens soit plus parlant quand on le rencontrera de nouveau et en faire quelque chose de consistant avec la réalité , sinon en reste à des suppositions et des hypothèses mais le muscle de la tête à peu de prise là où pour les verbes d'action la mémoire kinesthésique va jouer un grand rôle par similarité avec le souvenir et de cette ressouvenance jaillit comme de la résurgence l'énergie tellurique et sur la base d'un vrai appui un mode de réprésentation relativement pas trop flou.

Écrit par : Thierry | 29/02/2012

@ Patriarch, très vrai ce que tu dis là. Les anciens dessinaient ce qui était à la fois une forme d'abstraction et une réalisation pratique dans le matériau qui donnait corps.

Écrit par : ariaga | 29/02/2012

@ Bichon 39, je le dis souvent alors je ne peux que être contente de lire les mots de la Table d'Émeraude. Merci, ami.

Écrit par : ariaga | 29/02/2012

@ Jeandler, oui, ce passage qui, c'est juste mon opinion, doit être "passé" des fois et des fois avant d'arriver au but.

Écrit par : ariaga | 29/02/2012

@ Daniel, je retiens la formule : les mots s'envolent, seuls comptent les actes ...

Écrit par : ariaga | 29/02/2012

" Mais plus haut chante la fontaine des sirènes ".( Georg Trakl )
Toujours les escaliers tels ceux-ci m'ont attirée...
Bonne soirée Ariaga .
Hécate

Écrit par : Hécate | 29/02/2012

Bonjour Ariaga, chez moi j'ai un ascenseur, ainsi je ne me prends pas la tête...bon, je rigole, tu m'connais, non ? bisou et bon jeudi...(ps : reçu p'tit coup de fil, tu vois ce que je veux dire, sympa...)

Écrit par : le Pierrot | 01/03/2012

Bonjour à tous, amis du laboratoire du rêve.

"Si on monte les marches très haut, ne peut-on pas perdre la mémoire de la terre ?"
La marche, ne peut nous éloigner de la mémoire de la terre, nos pieds restent en contact. Il y a peu, un ami me disait : « La connaissance vient des pieds… montent jusqu’aux mains… »

"OÙ est le MOI ?"
Il n’y a pas d’endroit où se cachait.

"Comment donner Corps au Verbe ?"
Je ne sais pas.

Écrit par : Miche | 01/03/2012

AH, une faute !
Il n'y a pas d'endroit où se cacher et non (cachait).

Écrit par : Miche | 01/03/2012

Rien n'est plus stupide que dire "bête comme ses pieds". La paléontologie donne raison à l'ami de MICHE. C'est l'évolution du pied, permettant la station débout, qui à "libéré" les contraintes mécaniques du crâne, et a permis l'essor de l'intelligence. Du coup la main est devenue un "outil" de cette intelligence. On connaît la suite, qui débouche sur les questions posées.

BISES

ÉPHÊME

Écrit par : ÉPHÊME | 01/03/2012

Légèreté retrouvée, pieds zélés et chevilles ailées
grave hissons pourtant
c'est dans les oiseaux volages
que j'irai chercher un beau plumage
pour dire plus dans les âges envolés
sans lyrisme patenté, pas tenté d'en dire trop
plus je monte et plus je descend
je gravis et je me ravi point
je me suis fait ravir un peu d'enthousiasme
surement l'effet des miasmes qui la haut m'attendaient
la bipédie est reine qui libère les yeux
aplatit elle la face et pivote elle le sphénoïde
ou bien est ce le contraire , je me dresse l'échine
et je regarde par delà les hautes herbes de la savane
ce qui est dit plus haut "de pieds en cap" me sied
émoi des longues courses après les marches pesantes
se libérer par la souplesse et la coordination
se découvrir de bas en haut et se couvrir aussi
se protéger et pouvoir fuir
dégager la vision
s'affranchir des distances
donner dans la constance
engager la marche en avant de l'espèce
et d'un bon pas franchir des étapes
sans connaître ni la vitesse ni la marche à suivre
puisque tout est dans la découverte
et dans l'apprentissage
le tissage viendra bien après !
de soi comme des autres le lien et les formes qui s'y mettent

Écrit par : Thierry | 01/03/2012

faire monter le verbe bien haut comme la sève et le sang
ne pas lui dispenser seulement selon son rang
il y a les plus fréquents, être et avoir
qui sont de la vie devenue des auxiliaires pas biliaires
qui font monter des maxillaires à fond l'air
depuis l'herbe former le v de la victoire
sur soi même et la savane
s'approprier l'aire et grandir les lieux
au delà de l'horizon visible
imaginer d'autres endroits
propices et féconds
et les poursuivre comme une proie
raffiner chaque pas et chaque montée
depuis le figuratif au plus spirituel
faire des dessins pour sans s’abstraire
des plus obscurs desseins
jeter une lumière crue
dans ce Hoggar pas hangar
éveiller du cheptel le cap et les cornes
mettre de la distance entre les pieds et les mains
grandir en somme mais tout éveillé
et progressivement conscient
de cette nature qui en culture s'ébauche
aller de grottes en grottes
pour développer du pré frontal au pariétal
des soupçons dans la représentation

Écrit par : Thierry | 01/03/2012

j'ai toujours trouvé l'expression mise çà pieds dégradante
et pourquoi faut il que les actes les plus vils se terminent par des pieds au cul si ce n'est pour oblitérer le fondement des choses!!!

Écrit par : Thierry | 01/03/2012

« Videz les têtes, remplissez les ventres. » (Lao Tseu, ou son cousin)

« Ur s/zac’h goullo ne ch/jom ket en e z/sav = un sac vide ne tient pas debout » (ma grand-mère...)

Donner corps à la sphère instinctive, avoir non seulement du cœur au ventre mais aussi garder la tête sur les épaules et les pieds sur terre peut-être... je craindrai de voir la bobinette que l’intello fera quand le sphénoïde cherra...il n’y aura sans doute plus la moindre flexion ni la moindre réflexion... :-)

Écrit par : Amezeg | 01/03/2012

A voir ces marches qui s'élèvent vers le ciel, cela donne envie d'accéder à la plus haute et pour cela de s'améliorer un peu plus chaque jour ! Une très belle image. Merci Ariaga, je t'embrasse.

Écrit par : danae | 01/03/2012

jamais de fin sauf celle naturelle qui n'est pas une chute mais une contemplation
toujours des marches et du step by step, du step tout court, de l'énergie qui se dépense, du moi qui se compense comme les vieille semelles racornies du temps qui passe,

tendre vers des sommets sans jamais les atteindre, pas une course à l'abime mais une asymptote courbe et inaccessible au pas de course sans trébucher, je n'y crois pas, il faut chuter pour éprouver ce que ça fait de se relever et de se révéler nouveau sous le soleil, enfin différent!

bravo amezeg l' aplatissement de la face après le prognathisme accentué donnera t il dans l'aplanissement des difficultés, la pénéplaine des affects et des attentes, quelle sera la mise en perspective de notre univers mental, de la réalité amplifiée et ex exemplifiée pour des souvenirs lointains de ce que nous fumes, foulages, et engrossèrent de concert ?

Écrit par : Thierry | 01/03/2012

@ Thierry, , mon ami, heureusement que demain je vais proposer un autre "point de vue", tu commences à tourner en rond !!!! et moi je tourne aussi derrière toi et je vais peut-être tourner en bourrique !

Écrit par : ariaga | 01/03/2012

@ Phène, elle me plait beaucoup ton idée et son expression aussi.Je la reproduit pour ceux qui seraient un peu perdus dans les commentaires : "On perd la mémoire de la terre lorsqu'on continue à monter sans marches ".

Écrit par : ariaga | 01/03/2012

@ Lise, que c'est joli et profond !

Écrit par : ariaga | 01/03/2012

@ Amezeg, ma Grand Mère aussi connaissait le breton et elle avait des tas de dictons très savoureux.

Écrit par : ariaga | 01/03/2012

Désolé Ariaga , je me suis remis au phosphore et c'est incendiaire comme engin, j'arrête d’enflammer la savane sinon ça va vanner beaucoup, oui je ronronne comme un gros chat... toussotant

désolé de mon expression sibylline et déconcertante ce n'est pas pour tromper mon monde, encore que...
encore un pas de côté et de travers, j'ai loupé la marche et je la ferme maintenant!

Écrit par : Thierry | 01/03/2012

@ Thierry, Tu me fais sourire ...

Écrit par : ariaga | 01/03/2012

@ Sophie, j'ai été lire ton dernier texte. en fait de marches j'ai l'impression que tu n'arrêtes pas de monter. Ta formule : "Le moi, c'est ce qui n'est pas l'autre" me tourne dans la tête, en boucle, tellement elle m'inspire.

Écrit par : ariaga | 01/03/2012

Chère Ariaga,

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Ici, je laisse le Moi au pied de l'escalier pour gravir les marches qui mènent à Soi.

Là, j'écris le Verbe avec l'encre de mon corps pour que le Silence soit.

Avec toute ma tendre sympathie, Jack le poétiste

Écrit par : Jack le poétiste | 01/03/2012

@ Jack, tu es unique !

Écrit par : ariaga | 01/03/2012

Bonsoir Ariaga,

Je suis toujours impressionné de voir l'impact de tes billets en terme de "réactions"...c'est amplement mérité.

Excuse mon silence du moment, je suis particulièrement occupé par les tribulations du lancement de mon forum...

Avec toutes mes pensées bienveillantes,
Jean

Écrit par : Jean | 01/03/2012

Quel savoir ? Quelle ivresse ?

Écrit par : Amezeg | 02/03/2012

@ Hécate,merci pour cette jolie citation

Écrit par : ariaga | 02/03/2012

Une citation du poète Trakl et issue de ma dernière chronique d'un livre dont l'auteur a lu entre autre Jung chère Ariaga ...
Amicales pensées d'Hécate

Écrit par : Hécate | 02/03/2012

@ Hécate, je me précipite pour lire te chronique car c'est une parution que j'attends avec impatience.

Écrit par : ariaga | 02/03/2012

Le Pierrot, oui, mais après l'ascenseur on monte comment si on veut aller plus haut ?

Écrit par : ariaga | 02/03/2012

@ Miche et ÉPHÊME, vos commentaires se complètent. La connaissance vient des pieds est une belle idée (même si il a des personnes qui ne marchent pas et qui acquièrent des connaissances) et ÉPHÊME, ajoute la touche de l'historien.

Écrit par : ariaga | 02/03/2012

@ Danae, monter les marche de plus en plus haut est une belle tentation mais il faut faire attention à ne vas tente de s'évader par le haut. Nous sommes de la Terre.Merci de ta fidèle amitié.

Écrit par : ariaga | 02/03/2012

@ Jean, c'est un travail impressionnant que tu fais avec le lancement de ce Forum et je comprends très bien que tu aies moins de temps pour participer ici. Cela m'arrive souvent, pour diverses raisons, de ne pas avoir la possibilité d'aller souvent visiter mes (trop nombreux ?) liens.

Écrit par : ariaga | 02/03/2012

je trouve la photo magnifique
Mreci de ce partage, Ariaga !

Écrit par : ambreneige | 03/03/2012

être soit pour trouver un moi, un travail de terrien
surement très terre à terre.
trop difficile pour moi cet exercice, manque d'habitude surement, mais j'aimai lire tous ces commentaires, merci
dgidgi

Écrit par : dgidgi | 03/03/2012

@ Dgidgi, merci de ta visite, j'ai voulu aller voir ton blog mais impossible d'avoir la connexion.

Écrit par : ariaga | 05/03/2012

pour donner corps au verbe, c'est très simple: il suffit juste de faire confiance à la main qui écrit des poèmes

Écrit par : gmc | 31/03/2012