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07/03/2012

Tics de langage

La fête.jpg

Je n'en peux plus, je vais exploser, car cela me "gonfle" d'entendre un nombre croissant de gens hacher leurs propos de EN FAIT. Je ne sais pourquoi, cela provoque en moi une espèce d'angoisse, un peu comme celle provoquée par les heu...heu..., mais en pire. Heu, cela n'a aucun sens alors que les EN FAIT sont des mots. Je vais donc tenter de me soigner en utilisant la méthode du "jouer avec les mots" que certains lecteurs de ce blog connaissent. Je l'appelle aussi la langue des oiseaux et Jung parlait d'amplification. Cela marche aussi avec les rêves quand un mot incongru, sans aucune relation avec le contexte, survient comme un cheveu sur la soupe !

Peut-être ce EN FAIT est-il un message de l'inconscient collectif des français, un fait qui veut être pris au sérieux, un "c'est un fait" ?

Une proposition qui me plaît et qui explique l'illustration : Tous ces EN FAIT viendraient d'un besoin de détendre le discours en allant à une fête, en étant en fête.

Ou alors ce serait le trop plein d'un fait, d'une action, qui essaierait de s'accomplir entre les vides des mots?

Et pourquoi pas le désir inconscient d'atteindre le faîte, la cime, d'un sommet ou d'un batiment. Ce serait alors symbolique du besoin de s'élever au dessus de la banalité du discours.

Et si on allait voir du côté d'un mot anglais, faith, qui se serait sournoisement introduit dans les interstices. Il signifie foi, croyance. Cela voudrait dire que celui qui s'exprime voudrait bien croire, ou faire croire, à ce qu'il dit ...

J'ai une dernière proposition : Celui qui parle ploierait-il sous le poids le faix de ses mots?

EN FAIT, ( ça y est je suis contaminée ! ), qu'en pensez vous ?

Ariaga

 Vous pouvez aussi aller lire sur l'autre blog un article intitulé : Jeux de mots.

Commentaires

bon jour chère Ariaga,

je suis comme toi, la " mode " du "en fait" à toutes les sauces m'agace un peu, je ne m'étais pas pencher sur la question, j'évite seulement de l'utiliser.( peut être pour me "distinguer")

En fait, en réalité, pour résumer, ce qu'il faut comprendre ou retenir,
je pense que "en fait" est.plutôt une mode et qu'il veut tout dire et ne rien dire.....où je n'ai plus rien à dire...........

je t'embrasse fort amie

Écrit par : mariedumonde | 07/03/2012

je préfère le voir en fée ;o)

Écrit par : Frédéric | 07/03/2012

je préfère le voir en fée ;o)

Écrit par : Frédéric | 07/03/2012

oups oups double double envoie envoie
c'est la "fait"
désolé pour cette pollution

Écrit par : Frédéric | 07/03/2012

@ Mariedumonde, c'est cela qui m'agace, ce tout dire et ne rien dire qui est un je n'ai rien à dire !

Écrit par : ariaga | 07/03/2012

@ Frédéric, j'aime beaucoup ton idée des fées. Elles sont venues ricaner et s'amuser en s'emparant du langage des hommes. Comme, même si cela m'a passé depuis, enfin on ne sait jamais ..., j'ai été élevé dans ma Bretagne avec certaines superstitions, je ne supprimerai pas ton doublon. Des fois que ...

Écrit par : ariaga | 07/03/2012

Bon, heu, en fait Agiaga, c'est en fait, c'est peu l' en fée ta mine du l'engage , passer des mots -aux-faits .
Et puis peu être pour reprendre le mot "gonflé" on peut aussi gonfler ses mots par des en-f(l)aits.
en fait (hihihi) tout ce la ne rime a rien c'est pour cela que moi aussi je prêfère l'option fête mais en chanson comme le dit notre ami fugain .

Tiens tout a changé ce matin
Je n'y comprends rien
C'est la fête, la fête
Jeunes et vieux grands et petits
On est tous amis
C'est la fête, la fête

C'est comme un grand coup de soleil
Un vent de folie
Rien n'est plus pareil
Aujourd'hui
Le monde mort et enterré
A ressuscité
On peut respirer
C'est la fête, la fête

Plus de bruit plus de fumée
Puisqu'on va tous à pieds
C'est la fête, la fête
Le pain et le vin sont gratuits
Et les fleurs aussi
C'est la fête, la fête
C'est comme un grand coup de soleil
Un vent de folie
Rien n'est plus pareil
Aujourd'hui
Depuis le temps qu'on en rêvait
Et qu'on en crevait
Elle est arrivée
C'est la fête, la fête

Merde que ma ville est belle
Sans ces putains de camions
Plus de gaz-oil mais du gazon
Jusque sur le goudron
Merde que ma ville est belle
Avec ces gosses qui jouent
Qui rigolent et qui cassent tout
Qui n'ont plus peur du loup !
Et l'eau c'est vraiment de l'eau
Que l'on peut boire au creux des ruisseaux

Venez danser dans la rue
Ce n'est plus défendu
C'est la fête, la fête
En vérité je vous le dis
C'est le paradis
C'est la fête, la fête

C'est comme un grand coup de soleil
Un vent de folie
Rien n'est plus pareil
Aujourd'hui
On a les yeux écarquillés
Sur la liberté
Et la liberté
C'est la fête, la fête.
:)

Écrit par : Virginie | 07/03/2012

en fin quelqu'un qui se fait une autre image du langage que cette juxtaposition interlope d'expressions toutes faites et ces manies et tics qui confinent aux tocs.

Parce que durant ma convalescence j'ai eu la chance de me voir offrir ou prêter des livres je vous conseille celui ci dans la collection le goût des mots chez points par Frédéric pommier (tout de gravité newtonnienne)
qui a écrit "mots et toc et formules en tic - petites maladies du parler d'aujourd'hui" ça me fait penser à une chronique entendue hier sur france cul d'alain gérard slama parangon de la langue s'il en est !

je reviendrai à tire d'ailes, attiré par le sujet dans peu de temps, juste assez pour ajuster la réflexion et pas le tire de barrage ;)

Écrit par : Thierry | 07/03/2012

le langage est lourd à porter, la nov langue se veut légère et teintée d'ironie, mais les mots abscons n'ont plus leur place, on joue d'adverbe et pas seulement par inadvertance, puisque celui qui tance avec constance est un irréductible; non sérieusement la pauvreté et la faiblesse des on m'a toppé et autres est ce une messe , donnent de la langue une fringale pour les amoureux du verbe et la martingale est dans le près, près du livre, alors avec cette distraction évasive pourrait disparaitre la liberté permissive d'être soi et un autre, d'être ici et ailleurs et de pouvoir par le simple pouvoir des mots faire de beaux voyages!

Écrit par : Thierry | 07/03/2012

Ah parler peu mai bien, sans s'écouter sonner, en langage des oiseaux c'est "sans sonner" parce que sinon ce sont les cloches que l'on va battre à vos tempes, estampes dites vous mais l'eau forte est au lavis ce que la pluie acide et à l'ibis.

Déjà au 18 éme siècle un traité du silence et du bien parler de l'abbé "machin" son nom m'échappe et je ne vais pas m'écharper avec quiconque rue de la harpe où dans des endroits musicaux.

Faire sonner la langue ce n'est pas faire claquer comme dans l'onomastique les titres et les noms mais juste mettre les bons à leur place et pas de guerre lasse, mais si jamais il y a duel c'est que les mots le valent bien !

Écrit par : Thierry | 07/03/2012

Je suis désolé de mes assauts et de cette assiduité mais voilà les idées volent en escadrille et je me pose sur la branche quand l'idée me penche
alors je m’épanche ! l'éthique de langage ne devrait elle pas atteindre une esthétique qui donnerait du souffle à la pensée et laisserait reposer la langue par intervalle, des silences et des pauses bienvenues plutôt que des piaillements continus où personne n'écoute plus personne et suis le cheminement de sa seule pensée, unique horizon viable ?

Écrit par : Thierry | 07/03/2012

finalement, rien n'est plus grave que l'accent que l'on pose (ou pas ) sur les voyelles :)
le soleil parfois s'arrête de briller juste a cause d'une phrase, c'est incroyable tout de même .
Les mots ont le pouvoir de faire disparaitre le soleil.
Mais peut-être en réalité n'ont t-il que le pouvoir que l'on leur donne. Voilà pourquoi tant d'êtres se taisent de peur de voir disparaitre le soleil...

Écrit par : Virginie | 07/03/2012

peut-être une telle insistance pour mieux éviter la si angoissante défaite ! ? Bises Ariaga

Écrit par : lechantdupain | 07/03/2012

Oui c'est bien connu, quand on a la tête en fête, ou plutôt un peu en ébullition (pas dans le genre "performance d'idées" mais bien des vides de bulles qui éclatent) il y a des termes qui ne veulent rien dire et se répète pour finir des phrases un peu vides justement.
Mais dans ces en fait il y a des "manque de confiance", déstabilisation, et au-delà de l'irritabilité, cela montre deux points importants :
1) Comment puis-je donner confiance à mon interlocuteur.
2) Pourquoi cela me met-il dans cet état ? Est-ce que je m'aime moins que je manque moi-même de confiance en moi.

;)

Amitié

Écrit par : eipho | 07/03/2012

En fait, du fait de l’état de fait du pouvoir des médias, de fétides fétus de langage deviennent les faîtières du paraître savoir causer. Les êtres creux, qui n’ont pas eu de vraies bonnes fées à la naissance, et ne croient qu’au fait du prince, sont vite pris sur le fait de leur vacuité langagière quand ils pérorent en inaugurant l’ouverture de quelque fest-noz en festonnant leurs discours. Ils sont là fait comme des rats, et détalent sous les quolibets des festoyeurs. Alors la fête atteint enfin son faîte fastueux.

BISES

ÉPHÊME

Écrit par : ÉPHÊME | 07/03/2012

hi hi, je vois que Virginie fait la fête sous ton en fait Ariaga...pour le café, tu as raison, il s'agit bien du Riche, j'y vais assez souvent boire un café le matin, et lire une revue, en prenant mon temps, relax...bise et bon après midi.

Écrit par : le Pierrot | 07/03/2012

c'est un fait est rarement une phrase à nous porter au pinacle , en guise d'introduction on fait assurément mieux sans prendre fait et cause par un exposé concis mais circonstancié des faits, des faits tôt connus et qui vous sont tombés sur la tête, des faits d'hier et d'aujourd'hui qu'il convient de porter à la connaissance des populations, mais oui le débat public avec la documentation nationale et d'autres sources de renom pourrait aisément informer le quidam, la virtualité pouvant être conjugué avec la virtuosité et la facilité, il est de notoriété publique que maintenant le quidam peut accéder à des pans entiers de savoirs et se gausser alors à loisir dans divers lieux , de facto , sans poster de missive que il est maintenant sur de son fait et le tient pour acquis!

Écrit par : Thierry | 07/03/2012

@ Virginie, ton en fée ta mine du l'engage est un vrai bijou à mettre en vitrine !

Écrit par : ariaga | 07/03/2012

@ Thierry, le livre sur les mots que tu recommandes à l'air intéressant. C'est vrai que tes idées volent en escadrilles, attention aux collisions !

Écrit par : ariaga | 07/03/2012

@ Lechantdupain, probablement, ces mots en rafales de mitraillette sont destinés à lutter contre un ennemi, l'angoisse.

Écrit par : ariaga | 07/03/2012

De quel calibre sont donc ces nouveaux hâbleurs matamores, ils tentent de mâter les mots pour épater la galerie mais sont transportés dans d'autres dimensions et les sions pourraient les fouetter, car pour appréhender la langue il faut charger et c'est parfois dépités que s'en reviennent ceux qui n'ont pu lui donner la chaleur d'un foyer tant la décrépitude fut rude à assumer

Écrit par : Thierry | 07/03/2012

@ Eipho, très juste ton analyse. Je viens de lire ton dernier texte sur ton blog et je l'ai trouvé clair et juste. Merci.

Écrit par : ariaga | 07/03/2012

"en fait " ça me rappelle beaucoup d'enfants devant se justifier de leurs actes. Et celui qui dans ma mémoire utilisait le plus cette expression...et bien il a perdu ce tic...c'est maintenant un beau jeune homme posé.

Écrit par : Aslé | 07/03/2012

Je suis bien perplexe devant le nombre de vos commentaires ! Je me suis donc permise une petite incursion au clair de votre blog, et j'en suis venu à la conclusion, qu'ils sont bien mérités, car méritoires. Varié, et plein de vérités, on ne peut qu'apprécier ce blog si bien illustré.

Tsu, Superbe Persan, vive nos amis les animaux!

Sincèrement

Valérie

Écrit par : valérie Bergmann | 07/03/2012

à propos de collisions voici un texte pas sidérant mais sidéral

Collisions lointaines

L’amour du billard intergalactique sans bandes
N’a d’égal que la précision des pointeurs assermentés
Ils ont échafaudé une rencontre d’un tout nouveau type
En se disant « quand ils vont se rencontrer quel chic ».
Ces joueurs de pétanque incontinents ont disserté
Sur la chevelure d’une dame lointaine et grande
Voila que le temple de ces ébats verra la vestale
Presque immaculée rejeter sa toge dans un dédale
Tandis que le fil conducteur d’un métal rougeoyant
Va percuter de la belle le chemin souple et ondoyant.
La rencontre ni funeste ni céleste demande de l’adresse
Pour poster un timbre qui doit dans la neige se fixer
Observé à bonne distance pour ne rien de sérieux risquer
Et filmer tout à loisir le miroitement d’une poudre d’or
Qui va dans les confins de l’astre ambulant sortir dehors.
Prouesse insolite, exploit délirant, rien de tout cela
Juste une balistique calibrée et millimétrée et voilà.
La boule de neige sale va se faire d’un coup carotter
Pas à la manière d’un père noël d’un nouveau type
Mais sa condition inhospitalière ne lui fait pas abriter
D’inconnus dont l’identité se cache et point ne s’excipe.
Il reste à espérer que la reine de quelques nuits si proche
Du phénix ne sera pas un gros caillou, dangereuse roche
Qui pourrait alors avec rebond donner quelques anicroches
Quand revenant sur son orbe elle ferait sa dangereuse filoche.

Écrit par : Thierry | 07/03/2012

Difficile de parler un langage parfait, d'employer le juste mot au bon endroit. C'est vrai que le beau français se perd de plus en plus, par ceux qui font la Télévision ce qu'elle est, par exemple, actuellement.

Belle journée, avec bises

Écrit par : patriarch | 08/03/2012

Il y a eu aussi « cool » ou « c’est cool » c’est trop cool », qui tiennent moins de place aujourd’hui dans le discours de madame ou de monsieur Toulemonde.
S’agissait-il, après Mai 68, de laisser couler, de libérer ce qui était trop figé, de dissoudre les rigidités du carcan social et moral ou même philosophique ? L’a-t-on fait jusqu’à l’excès, jusqu’au désir renaissant d’en revenir à la réalité des faits tels qu’ils sont ? Parce qu’à laisser trop couler tout et n’importe quoi, de n’importe quelle façon, nous nous serions trop éloignés de la bonne mesure, de la voie du milieu.
Mais je projette sans doute là une vision personnelle, ce qui, je l’avoue, est assez cool, en fait... :-)

Écrit par : Amezeg | 08/03/2012

@Amerzeg
Laisser couler l'eau de la vie,
par la fée naitre :)

Écrit par : Virginie | 08/03/2012

Cool c'était Raoul , pas Billeret ni bille en tête mais les superlatifs l’attifent drôlement notre langue, des récifs sur lesquels on accroche et achète des phrases toutes faites et plates et laides et surtout au sens diffus!
et puis "cool and the gang" ça fait remonter des musiques depuis le ventre là où s’opère une drôle d'alchimie avec les graves, alors refroidir les minutes de cerveau disponible selon le pensum d'un grand homme médiacrate et médiocre aussi , cç veut surement dire "cool down"

mais avant il y avait super et extra, même Ferré avait jeté la ligne !

des modes et des engouements qui passent et qui ne durent qu'un temps

Écrit par : Thierry | 08/03/2012

l'égout et les cools heur ...
changent,
ne reste que laisse, passe pour respirer,
l'espace intérieur est silencieux,
comme l'oeil du cycle own

Écrit par : Virginie | 08/03/2012

@ ARIAGA à Amezeg, Virginie, Thierry, je suis d'accord avec les expressions que vous proposez mais pour moi il s'agit de modes. Les jeune en ce moment, par exemple, disent "c'est trop" trop beau trop cool, trop génial. Mais avec "en fait" je parle d'un TIC de langage qui, il me semble est en delà de la mode.

Écrit par : ariaga | 08/03/2012

@ ÉPHÊME, la lecture de ton com à été une vraie fête pour moi. De l'humour, de la poésie, du style que demander de plus ...

Écrit par : ariaga | 08/03/2012

@ Le Pierrot, tu as raison, en ce moment Virginie est en fête et elle écrit de jolie choses.

Écrit par : ariaga | 08/03/2012

@ Aslé, moi aussi j'ai des proches qui ont ou ont eu ce tic. Ce n'est pas grave mais ce qui m'interpelle c'est la généralité du phénomène.

Écrit par : ariaga | 08/03/2012

Celui qui astique le langage doit employer une brosse à reluire
et pourtant certains peuvent se brosser et d’aventure ils ont la devanture radieuse et les dents blanches mais ce qui sort de leur triste bouche est d'un creux sans nom, d'une platitude sans aucun relief, ils ne sont pas habités et guère mieux habilités !

La généralité ne serait ce pas qu'il serait de bon ton d'avoir un avis sur tout et surtout s'exprimer à tort et à travers parce qu'il le faudrait pour exister .

Pourtant certains gagneraient beaucoup à se faire rare et désirer car la parole prendrez alors plus de poids et de relief et peut être auraient ils des chose plus intéressantes.

Je voulais parler de l'abbé Dinouart et de son petit opus sur l'art de se taire, et donc d'utiliser la parole à bon escient !

Écrit par : Thierry | 08/03/2012

Il y a des expressions comme ça qui ne veulent pas dire grand chose ou qui sonnent faux comme "jte promets" répété par les jeunes, alors que c'est seulement une affirmation. En fait devrait ne se dire qu'une seule fois, quand on tire une conclusion. Ta photo de la fête est très jolie et colorée, elle est superbe. Bises Ariaga, oui , en fait, je souris à tes faits et je te souhaite plein de bienfaits !

Écrit par : danae | 08/03/2012

@ Thierry, et en plus de tous tes dons tu as de l'humour !

Écrit par : ariaga | 08/03/2012

@Ariaga

Oui je suis parfois mordant et un peu dans la guerre des castes
la parole est comme une revanche sur ma condition de fils d'ouvrier ayant toujours eu à en remontrer à la bourgeoisie et ses certitudes , je peux malheureusement parfois manier aussi l'invective, triste héritage dont je ne suis pas fier mais tout ne se fait pas par orgueil ou bêtise, il y a de la noblesse dans la parole surtout à la retenir un peu comme les rênes d'un cheval, parce que le mors au dent c'est la morsure!

Écrit par : Thierry | 08/03/2012

Message de l'inconscient à la recherche de la réalité, d'une réalité qui échappe, toujours fuyante. Tentative simplificatrice d'une fraction dont on connaît le numérateur mais pas le dénominateur. Jung invoquerait peut être l'effet de l'inconscient collectif. A qui, à quoi se fier, auhourd'hui ?

Écrit par : jeandler | 08/03/2012

@ Thierry, tu as raison avec la guerre des castes, moi je suis une fille de bourgeois qui a mené une longue guerre contre sa caste ! J'ai compris un jour que cela n'avait aucun sens, que nous sommes tous des élément d'une vaste Totalité qui nous dépasse complètement.

Écrit par : ariaga | 08/03/2012

Ben c'est à dire que les classes ça existe, je connais, je vis dans un ghetto de riches mais j'ai conservé une âme de prolo, oh fier mais pas content au sens de satisfait, toujours sur la brèche des mots, enrôlant
ceux ci dans ma bannière sans bannir de souvenirs du mépris et du sens démesuré de surpuissance de certains qui toisaient et dénigraient, moquaient aussi !

tu dois aimer annie ernaud alors ?

Écrit par : Thierry | 08/03/2012

Si "j'anagramme"...aïe aïe !!!!!!!!!!!!!

Je découvre : feinta et fienta

Soit la personne feinte soit elle fiente dans son discours !!!!!!!!!!

Voilà matière à réflexion.

Bises et belle soirée à toi

Écrit par : Lmvie | 08/03/2012

@ Valérie Bergmann, merci pour la visite et pour cette flatteuse appréciations. Le nombre de visiteurs et de commentaires vient du fait que le blog existe depuis quelques années et qu'il y a des habitués qui circulent dans le Laboratoire !

Écrit par : ariaga | 08/03/2012

Ici c'est la fête aux jeux de mots.

Écrit par : la Mère Castor | 08/03/2012

@ Patriarch, je crois que chaque génération a dit que le beau français se perd. La langue est vivante mais là elle hoquette !

Écrit par : ariaga | 08/03/2012

elle est magnifique ta photo, une vraie explosion de couleurs en fait.. oups !
C'est une boutade bien sûr; j'aime l'idée que tu associes cela à "en fête", est-ce cela que tu voulais dire avec cette photo ?
Moi les tics de langage ne me gênent pas. Enfin je ne crois pas.. par contre je déplore la vulgarité, c'est encore pire dans la bouche de nos jeunes, et c'est pourtant devenu plutôt banal :-(
Je t'embrasse Ariaga Jolie.
En fête :-)

Écrit par : ambreneige | 08/03/2012

@Lmvie
on peut être déficient sans que ce soit un défi chiant et surtout insurmontable ! :-)

Écrit par : Thierry | 08/03/2012

Les mots en plus…
Les mots se choquent et s’entremêlent
Pourquoi les uns au profit des autres ?
Certains trouvent un succès notable
Peut être leurs côtés familiers
Rassurent-ils l’individu ?
Lui donnant accès au commun
Banal certes mais si rassurant
Une douce faiblesse
Juste pour dire, je suis comme vous…

Écrit par : Annethé | 08/03/2012

Bonjour Ariage,

Intéressant cet "enfaitement" du langage...les ados sont les champions toutes catégorie: "tu vois", "j'avoue", "ça gère"...tu distingues le phénomène de mode du toc de langage mais peu importe le mot finalement (même si le sens a un sens ;) ), le toc se caractérise par une répétition inconsciente et irrésistible.
Plus on essaie de contrôler, plus ça revient en force!
Cette répétition (en particulier chez les jeunes) semblent avoir une fonction rassurante, sécurisante, on cimente son langage de quelque chose de familier...une sorte de mot-doudou...
ça laisse transparaître un manque de présence, de conscience de ce que l'on dit, une anxiété déguisée en "coolitude". On est dans le mental, la projection, on est peut-être pas si sûr d'être dans le "fait" au fond, le réel...mais encore dans la "fête", le superficiel.

Ponctuer ainsi ses phrases, c'est comme vouloir leur donner un poids qu'elles n'ont pas. C'est le "faix" dont tu parles justement. C'est comme ces lest accrochés à la montgolfière...
des mots-lest, des mots lestes qui molestent et de viennent des maux...

Quand le toc est là, il faut savoir lâcher du lest...;)

Écrit par : Nout | 08/03/2012

"en fait" sonne en moi comme " revenons au fait"
Revenons à l'essentiel en nous dans ce discours où nous nous perdons parfois..
Serais ce le signe d'une époque qui a conscience de s'éparpiller "et se " cherche " collectivement ?

Tu dis "cela provoque en moi une espèce d'angoisse"
surtout ne l'abandonne pas cette angoisse, écoute là parler , elle est un précieux fil conducteur vers " ce qui surgit".

Écrit par : Lise | 09/03/2012

Il y a en fait et au fait, une introduction et une transition qui voudrait repositionner un sujet au cœur de la conversation et focaliser dans une direction donnée le propos!

On va aussi trouver une demande d'information sur une personne ou un événement pour mettre en perspective!

ça pourrait se remplacer par "à la vérité" mais les apparences des faits sont trompeuses et demandent du discernement.

Quand au "c'est un fait" c'est une forme d'acquiescement un peu mièvre parfois qui emboite le pas à une affirmation assez péremptoire qui ne suppose guère la contradiction.

tomber d'un fait peut faire mal et il faut savoir rebondir dans la conversation, réussir sa conversion quoi !

Écrit par : Thierry | 09/03/2012

je voulais dire "enrôler sous ma bannière" je devais être bien saoul de paroles pour ne pas la tenir plus fermement à la hampe !

Écrit par : Thierry | 09/03/2012

Personnellement, j'entends là une dé-faite (plus ou moins consciente) du sens réel des mots prononcés... Belle soirée chère Ariaga

Écrit par : Phène | 09/03/2012

@ Danae, je souris à ton joli jeu de mots et à tes compliments sur ma photo.

Écrit par : ariaga | 09/03/2012

@ Jandler, je pencherais pour un message de l'inconscient collectif, pourquoi pas pour dire de creuser, d'aller chercher ce qui est enfouet, enfouis. (Je délire un peu ...)

Écrit par : ariaga | 09/03/2012

@ Lmvie, qu'elle feinte ou qu'elle fiente, cela ne sent pas bon !

Écrit par : ariaga | 09/03/2012

@ Thierry, "tomber d'un fait peut faire mal", alors il doit y en avoir qui sont couverts de bleus !

Écrit par : ariaga | 09/03/2012

Un phénomène de mode ...? Tout ce que je déteste ... la mode !

Écrit par : Bruno | 10/03/2012

oui il y l'attique qui pèle au pôle niaise
mais depuis le sobre attico ça fait une belle chute
et pas d'airain, alors il faut des gardes fous
ne pas s'avancer trop près, de peur de choir
et perdre la face emporté par les mots
j'ai une pensée concrète pour un grand résistant
torturé par la Gestapo durant quarante jours
il n'a pas parlé, chef des MUR du sud ouest
forain est resté muet et a été supplicié en forêt
il a été puni par où il n'avais pas trahi
une grenade à emporté sa bouche et son visage

il y a les mots de trop et les mots intacts
il y a ceux avec qui on a passé un pacte
il y a ceux qui toujours inexacts
jamais ne rendront compte de la pure vérité

désolé de ce lâcher prise
gloire à François Verdier

Écrit par : Thierry | 10/03/2012

@ Thierry,
Merci à toi, tu es un être magnifique :)

Écrit par : Virginie | 10/03/2012

Mon coeur n'a fait qu'un bond quand j'ai lu le titre de ton billet ! et mon intérêt s'est éveillé ! J'ai souvent constaté ce "en fait" surtout quand on interroge en direct à la télé, par exemple, des personnes qui ne me paraissaient pas au faîte de leur vocabulaire, comme si le fait (;-)) de lâcher ces deux mots leur permettaient de continuer un peu plus aisément.
Pour ma part, j'ai perdu depuis un moment l'habitude de m'exprimer, n'étant pas friande de ces phrases à l'emporte-pièces et m'interrogeant sur l'intérêt des autres pour ce que j'ai à dire ...Je parlais hier avec ma petite-fille qui est à Bruxelles pour effectuer un stage dans le cadre de ses études. Elle a constaté que les belges manient mieux le français que nous, ce qui, parfois, lui posent un petit problème sur le sens de certaines phrases. Mais comme c'est une littéraire, elle rattrape très vite le fil.
Voilà, en fait (lol !) ce que j'ai à en dire, merci pour ce billet joliment coloré.
Amitiés pleines de soleil.

Écrit par : pseud | 10/03/2012

@virginie
je connais Gatsby mais en ce qui me concerne j'ai beau me tourner de tout côté, je ne vois rien de magnifique
merci quand même :)

Écrit par : Thierry | 10/03/2012

@Thierry,
alors arrête de tourner,
regarde toi ;)

Écrit par : Virginie | 10/03/2012

Revoyant cette photo colorée et parlante en fête et même à tue tête, j'entonne un tube et hurle hure, peinte même (pas pinte c'est pour après) et je me dis que la plastique mène aux mères pas seulement à cause des monomères, la rhéologie du langage a bien des secrets que je ne maîtrise pas (je ne les méprise pas non plus) et c'est sans doute affaire de langue pâteuse, comme quoi tout commence avec l'ingestion!
Si ça ne coule pas de source, et que le visqueux gagne alors quelle poisse !

L'enfaitement ça me rappelle aussi les fromages à la faisselle il y a toujours du petit lait qui coule, la pression n'y est pas pour rien et avec ça ces dérivés du langage ça vous crée une sacrée complicité, copain comme cochons !

Écrit par : Thierry | 10/03/2012

Un dernière fulgurance de derrière les mérengeoises comme dirait Sophie
ce n'est pas à cause de mon prénom mais il y a le "tout à fait" suivi du prénom que vous voudrez bien y accoler qui signe l'état d'approbation sans appel et sans discussion possible, le consensus parfait "entendu" entre deux parties, et qui n'apportent pas grand chose, un simple oui étant de la même eau mais en terme d'efficacité plus productif!

bon je n'y reviendrai plus c'est promis.

Écrit par : Thierry | 10/03/2012

@ Ambreneige, tu as tout à fait bien compris pour la photo. J'ajoute aussi que c'est exprès que les couleurs sont criardes ...

Écrit par : ariaga | 10/03/2012

@ la Mère Castor, oui, c'est la fête et il y en a qui sont un peu ivres, ce sont des choses qui arrivent dans les fêtes !

Écrit par : ariaga | 10/03/2012

@ Annethé, j'ai pensé, comme toi, que ces mots en plus étaient pour se rassurer, mais pourquoi ces mots en particulier, c'est cela qui m'interroge.

Écrit par : ariaga | 10/03/2012

@ Nout, je suis très inspirée par ton idée de MOT DOUDOU. Il y a plein de bonnes idées dans ton commentaire mais je sois dire que le mot doudou ...

Écrit par : ariaga | 10/03/2012

je ne sais pas pourquoi je pense à ça brusquement.. mais j'y pense : en fait cela a la même phonétique que "amphèt' " (les amphétamines) :-(

Écrit par : ambreneige | 10/03/2012

la 1ere fois que j'ai entendu parler d'amphétamines c'était il y a trèèèèès longtemps....quand j'étais jeune .. dans un livre écrit par Philippe Labro si ma mémoire est bonne, où il racontait l'histoire d'une jeune droguée emprisonnée aux Baumettes dans la même cellule que Gabrielle Russier..
Heu ben on est loin de "la fête" pour le coup ..

Bonne soirée Ariaga Jolie

Écrit par : ambreneige | 10/03/2012

l'enfle étamine c'est le retour du printemps ?
qu'en dit le Pistil ?

Écrit par : Thierry | 10/03/2012

qu'est-qu'un en fait ?
Un trouble fête ?
L'en fait a mine de rien,
mais en fait parler beaucoup,
sans fait exprès,
sans fait-tout cuisine l'expression,
l' anneau dine, en fait un fromage,
l'en fait scelle, le pot se brise
l'enfer me ment !!!
en fait tout est là

Écrit par : Virginie | 11/03/2012

@ Virginie, tu es une grande joueuse avec les mots !

Écrit par : ariaga | 11/03/2012

@ Lise, Si cette époque, par le "en fait", à conscience de s'éparpiller et veut revenir à l'essentiel alors ce tic de langage est un bienfait, mais, chère Lise, je suis un peu sceptique.

Écrit par : ariaga | 11/03/2012

@ Phène, je dois dire qu'avec le "doudou", ta réponse est celle qui m'inspire le plus : c'est une DÉ-FAITE ...

Écrit par : ariaga | 11/03/2012

@ Bruno, alors nous allons fonder un club !

Écrit par : ariaga | 11/03/2012

Il y a des modes dans le langage. Si on reprenait le langage du Moyen Age ???? ou au contraire, celui des années 60 ???
Cela me gonfle également quand j'entends toujours les mêmes citations, les "images" reprises par tous ces moutons de Panurge... Reprises comme si on prenait possession du langage des autres pour se" mouler" dans leur vie. J'ai horreur, je suis anti-conformiste....

Écrit par : elisabeth | 11/03/2012

Un courrier des lecteurs du Monde de ce weekend me fait penser aux "circonvolutions locutives" comme si les méandres de nos cerveaux recelaient le secret d'expressions propres et surprenantes mais on en serait dans ce cas à chercher de l'originalité et de la brillance, là où nous n'avons abordé que des grève rebattues de la même eau !

Écrit par : Thierry | 11/03/2012

@ Élisabeth, toi aussi, bienvenue au club !.

Écrit par : ariaga | 11/03/2012

@ Pseud, oui, on entend encore plus ce tic de langage,chez des gens qui s'expriment à la radio et à la télé et qui sont intimidés. les belges sont d'excellents grammairiens et, même si ils ont quelques expressions à eux, leur français est très bon. Merci pour le soleil.

Écrit par : ariaga | 11/03/2012

@ Ambreneige, tu as bien chanté en langue des oiseaux, dans amphétamine on entend en fait et à par de ce "fait" on peut pas mal amplifier ...

Écrit par : ariaga | 11/03/2012

La mécanique des mots dans tous ces états; je me disait que l'élastique des mots pouvaient nous revenir avec force au visage et ceux ci nous reprocher notre facilité, notre veulerie, nos simagrées et ces agrès casse gueule et mal domestiqués qui nous font non pas retomber en enfance mais dans une ornière qui n'a gout de portière puisqu'elle n'ouvre béant sur rien de géant, gênant tout de même ! Le boom au rang des retours insaisissables prend alors une tournure pendante .

D'abondance il y a lieu de se plaindre quand enfaité le chaudron fume mais plus rien ne se mélange !

Écrit par : Thierry | 11/03/2012

Sans généralisation abusive ni arbustive et considérer que ce serait l'arbre qui cacherait la forêt ne peut on évacuer la sentence que ce serait un histoire de Loustics alors que force est de constater que ce mal commun se répand et d'interjection en clignement de voix envahit le quotidien, il faudra bien s'y faire avec lucy s'en s'enferrer de trop dans ces facilités qui n'ont rien de rétrograde mais nous en font prendre pour notre grade.

Écrit par : Thierry | 11/03/2012

Ariaga tu dis "Si cette époque, par le "en fait", à conscience de s'éparpiller et veut revenir à l'essentiel alors ce tic de langage est un bienfait, mais, chère Lise, je suis un peu sceptique"

Pour moi les tics de langages répétés ne sont pas conscients..
Ils expriment juste, à travers une habitude, un mal être profond..
un éparpillement en soi et malgré Soi.
Et le fait que cela te gêne est un bon signe pour Toi, c'est pourquoi j'évoquais l'idée d'écouter ce précieux fil conducteur.

Écrit par : Lise | 11/03/2012

Intéressant exercice qui tente de créer du sens sur un tic de langage qui probablement n'en n'a pas ! C'est donner plus de crédit au diseur qu'il n'en mérite. Je crois que ces tics nous viennent pour peupler notre conversation lorsque les arguments développés, seuls, nous paraissent trop "maigres", trop "peu" et l'on veut dès lors les renforcer par quelques mots supplémentaires, leur donnant alors plus de valeur ? Hypothèse... En fait, je ne suis sûre de rien !

Écrit par : Gicerilla | 12/03/2012

@ Gicerilla, c'est vrai que cet exercice a quelque chose d'absurde mais l'absurde a son charme, il ressemble à la vie. Merci de ta visite.

Écrit par : ariaga | 12/03/2012

Qui a parlé de déficience ?

Curieuse interprétation...

Surtout qu'il s'agissait de "langage" !

Écrit par : Lmvie | 12/03/2012

@Lmvie
C'est moi mais il faut voir le contexte dialoguant , les mots en trop ou en manque peuvent être une preuve de handicap, ça se travaille et ça se comble , bon d'accord les bègues c'est pas évident, j'ai partagé deux ans le bureau d'une personne qui me répétait souvent la même chose pourtant c'était un homme charmant et distingué avec qui j'ai gardé les plus courtoises relations.

Écrit par : Thierry | 12/03/2012

Ben...en fait ...heu....je n'ai rien à dire.


Bien que j'ai lu....presque tout ...bof !....
Je suis passée tout bêtement et j'avoue n'avoir rien à dire.

Il y a " en fait " pas mal de choses qui me gonflent ....heu ...heu beaucoup..énormément même....mais ce ne sont pas les " en fait " ...sorry ...mais bien autre chose.

Écrit par : *MeL* | 13/03/2012

Pour rire ...comme ça !
J'aimerai vous rencontrer tous ...et vous écouter " jacter " dans la vraie vie .
Ca doit être " pas triste " .

Écrit par : *MeL* | 13/03/2012

Y a pas de " tic ni de toc " .
Il y a parce que vous n'avez pas fait gaffe mais la langue se perd ...pour la simple raison, que vous même avec vos enfants vous avez oublier " en fait " de gérer leurs manières de s'exprimer.
Parce que certainement dans la vraie vie vous jactez " pas clean " .....pour " faire branché " .

:-)

Écrit par : *MeL* | 13/03/2012

Doit on utiliser du langage soutenu tous les jours ou s’accommoder en permanence de trivialités, on peut parler court et clair, bref sans être pointu, on s'adapte aussi à ses interlocuteurs ça c'est la vraie intelligence de situation, écraser les autres de son savoir c'est charger la barque pour rien et passer à côté de quelque chose, après si c'est le plus dénominateur commun ça peut paraître réducteur par moment, alors quelques envolées pour sentir l'ivresse oh pas des cimes ! mais l'ivresse décime et la la langue mute, il faut savoir s'adapter oh delà du purisme.

désolé je n'avais pas grand chose à dire, mais ça j'avais envie de le dire !

Écrit par : Thierry | 13/03/2012

Ben en fait Ariaga...les heu heu...et en fait....ne sont que des expressions qui démontrent que face aux intruits dont tu fais partie ...les postulants à s'exprimer ( comme moi par exemple ) cherchent leurs mots pour émettre une idée, une pensée...est-ce si grave ?
Je peux te décliner le film si tu veux ( il me semble t'avoir dit un jour que je n'était pas mariée avec le langage écrit )...tu m'as répondu que ce n'était pas grave, je me suis sentie " sauvée" . Mais hélas, je ne le suis pas...qu'est ce que la " langue mute " par exemple?
Et qu'est-ce que la trivialité ?
Je n'aime pas le mot " purisme " que puis-je faire contre ?
En fait je me demande si je peux m'exprimer sans être sanctionnée par " des puristes " !! ??

Perso, je fais des images...des bonnes et des moches...et tu viens parfois " me congratuler " sur mon ART ...et perso, je ne te juge pas sur ton ignorance graphique. Le problème c'est que tu dis toujours ou presque la même chose à chaque fois ...étonnant ! Peut-être que tu es en manque de mots, de phrases pour " glorifier" mon travail...un manque de vocabulaire ou peut-être d'autre chose...d'idée !

Heu...ben ..bon...je m'en retourne en mes ailleurs... ( très sain )

Écrit par : *MeL* | 15/03/2012

@ *Mel*, en effet, je te dis depuis un certain temps toujours la même chose sur tes oeuvres, juste que j'apprécie (ou je ne dis rien du tout, ce qui est encore mieux) parce que on ne sait jamais quand on tente de t'en parler si tu ne vas pas mal le prendre. Amors je tourne sept fois mes mots dans ma tête et comme je ne trouve rien je ne mets qu'une banalité. Mais rassures toi, je vais m'abstenir ...

Écrit par : ariaga | 15/03/2012

@ *Mel*
j'ai eu une hésitation dans mon dernier com
je me sentais concerné par certains de vos mots
je suis comme ça je me sens facilement concerné (je n'ai pas dit consterné).

je vais essayer de préciser mon langage que je ne pensai pas rebutant pourtant, par mute je voulais dire mutation, évolution, changement, glissement de sens.

après c'est vrai que j'emploie surement des gros mots par moments
dois je m'en excuser pour autant et la fréquentation des dictionnaires est elle interdite ?

je ne suis pas puriste mais jongleur et acrobate , après le style ce sont les longues arabesques et les mots qui se parlent dans la recherche d'un équilibre toujours précaire.

le mot sanction me paraît bien fort et stigmatisant, sans doute un effet à rebours, et désolé si parfois ma langue est elliptique c'est sans doute un amour venu du temps de l'étude des coniques, alors pas iconique
je suis ce que je suis et tant pis pour ceux à qui ça ne plait pas !

Écrit par : Thierry | 15/03/2012

@ Thierry, à moi cela me plait. il faut parois prendre un tamis, comme le font les orpailleurs, pour te lire, mais une fois le travail accompli il reste des pépites. C'est aussi le travail de l'alchimiste.

Écrit par : ariaga | 15/03/2012

Ah Ariaga si j'avais eu l'art de la concision pour serrer au plus près les sujets , mais comme me disait M Roty mon prof d'histoire géo en terminale, des perles sur un tas de fumier! je retiens de Maupassant que le fumier peut, par la chaleur végétale dégagée, conserver en vie des organismes supérieurs égarés !
Alors ton tamis il est moléculaire pour mes vannes éculées ? En tant que chimiste je suis un philosophe sale , bref bien des scories à épurer encore !

Écrit par : Thierry | 15/03/2012

"En fait" annonce que cette fois-ci ce qu'on énonce sera clair et précis.
Un résumé définitif de ce qui précédait. Mais comme ce n'est pas le cas, on redit "En fait" suivi d'une autre tentative ... et ainsi de suite, ad nauseam. En fait, ce que je veux dire c'est que, hi, hi ... pas surprenant que ça devienne énervant, à la fin! Merci Ariaga!

Écrit par : Michelle | 17/03/2012

@ Michelle, je crois que ce qui est énervant c'est cette sorte de pitié malsaine que l'on ressent pour celui qui s'empêtre dans ses "en fait". À bientôt.

Écrit par : ariaga | 18/03/2012

@Ariaga
Personne n'oblige personne a la pitié, malsaine ou non...
Mais il me semble que les êtres qui ont des difficultés d'expressions méritent un minimum de respect, et là je rejoins Mel* et tout ceux qui ont du mal avec le langage, écrit ou oral et qui peuvent lire certains propos et les trouver blessant...

c'est en tout cas la perception que j'en ai, ces propos me mettent bien plus mal a l'aise que les en fait...

Écrit par : Virginie | 18/03/2012

Je me suis laissée peut-être emportée avec mes mots, ils étaient, j'en suis consciente, exagérés dans le contexte.
Ton Labo avec tout ce qu'il brasse est une sorte de catalyseur... alors une étincelle et tout flambe.
après tout si ce que je lit ne me plait pas je n'ai qu'a me tenir a l’écart.
Je te prie de m'excuser si mes mots t'ont blessés

Écrit par : Virginie | 19/03/2012

@Virginie, tes mots ne m'ont pas blessés mais je suis heureuse de voir que tu as la capacité de réfléchir sur ce que tu écris. C'est une grande qualité. Merci à toi.

Écrit par : ariaga | 19/03/2012

(ouf ! Enfin arrivé à la fin des commentaires. Sur un smart phone faut y aller à trottinette, à grande poussée d'index.)

Bon, ben voilà. Moi aussi je suis victime d'une intoxication du "en fait". Ça m'a prit il y a 6 mois. Impossible depuis dans une conversation d'en manquer un seul. Je me les prends tous en pleine poire. Et pour que ça fasse plus mal encore, j'ai eu l'occasion récemment de discuter avec un champion du monde qui en mettait un au début, un à la fin, et une grappe à chaque virgule.
Le pire, en fait, c'est que je sens que je suis contaminé !!

Mais ce qui est grave c'est que je viens de découvrir un autre virus. Attention ! C'est très contagieux ! Quand on l'entend une fois on l'entend tout le temps (ne lis pas la suite si tu as peur) Attention... "du coup".

Du coup, en fait, ça me soulage de vous contaminer. En fait.

Écrit par : AMP | 20/03/2012

@ AMP, il existe peut-être un vaccin mais je me demande, en y réfléchissant bien si je n'ai pas envie d'être contaminée !

Écrit par : ariaga | 21/03/2012

Je reviens ici pour dire qu'on a été gâté ces derniers jours à la faveur d'évènements dramatiques avec les tics de langage, je ne sais pas si vous avez remarqué ... ;-)
ce qui prouverait que ces petites locutions sont bien une passerelle dans les paragraphes ...

Écrit par : pseud | 23/03/2012

@ Pseud,c'est vrai et il y a des petits nouveaux qui ont fait leur apparition !

Écrit par : ariaga | 23/03/2012

J'ai presque tout lu, je suis épuisé. Festival de Thierry et ses concisions paradoxales (un flot de concisions sympathiques mais très encrées). Ben du coup, rien à ajouter. Ah si! Dans les mots résurgents qui agacent... pour moi, il y a "revisité". Arreuh!

Écrit par : Vieux marmot | 19/04/2012

@vieux marmot désolé pour l'épuisement, de mon côté ce devait être l'apurement, dans une phase qui ne tenait pas en une phrase

Écrit par : Thierry | 20/04/2012

Hum! Je ne ferai pas mes soldes dans ces comptes là. Ils sont si riches. Ca ne les empèche pas d'être aimables.

Écrit par : Vieux marmot | 23/04/2012

ben oui les en fait et autre froid dans le dos on en a marre vive les expressions qui viennent du coeur

Écrit par : psyché | 10/05/2012

En fait, pas de souci etc... sont des formules magiques pour certains, mais moins pour les autres qui les subissent trop. Le problème pour moi, les subissant, est que je les refoule pour ne pas les employer je dis rarement en fait ou pas de souci et donc je me prive de certains mots. Pas juste

Écrit par : Walker | 18/07/2012