10/08/2015
Matériaux pour l'oeuvre alchimique (bis,6)
Quand, l'été terminé, je recommencerai sur ce blog le patient travail de philosophie, de psychologie, de spiritualité, de l'émergence de la nature dans les rêves, tout ce qui est le matériau de l'alchimie spirituelle de ce blog, l'Athanor ne contiendra plus que de faibles braises tellement les vacances imaginaire auront consommé d'énergie pour nous propulser dans l'imaginaire et le Vase sera vide. C'est pourquoi , telle la fourmi en prévision des temps froids, je dois accumuler des matériaux. Ceux-ci me sont donnés par la beauté poétique, mythique ou philosophique de certains textes des habitués du banc. C'est eux que je vais ranger soigneusement dans le bûcher, tout près du banc, et dans les fioles cachées dans les herbes hautes.
Dahut la cruelle, oublieuse du drame, est là, lissant sans fin sa longue chevelure blonde... de ses lèvres, au rythme de la vague qui se couche à mes pieds, s'échappe un murmure plaintif... que bientôt le timbre mat du galop de Morvarc'h masque à mon oreille... le son du galop martèle l'injonction au départ et je sais dès lors qu'il me faut reprendre mon vol et sans me retourner, priant Saint Guenole, rejoindre Quimper et près de la cathédrale, sur la joue de granite de Gradlon, tendrement, déposer un baiser."
"religieusement" - dans le sens de relier ... et puis doucement, à l'évocation de la dernière étoile, une porte s' ouvre sur une pièce nue ... Au centre, un vieux livre lavé , lové , un livre offert aux danses des mots et aux liqueurs des pigments, un vieux livre de poussières mouillées à l' argent des écailles ... et là ... chacun y lit de belles révélations ... ce livre magique - car il est de mémoire d' hommes - se donne à décrypter , toujours différent car il a pouvoir de métamorphose ... C' est le livre de vie, le formidable livre de lavis aux odeurs d' océan."
08:24 Publié dans Alchimie, Nature, Nostalgie, photo, poésie, rêve, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : voyage, vacances, imagination, poésie, art, jung, philosophie, bretagne
06/04/2013
Panne d'inspiration
Il y a des moments où on se sent comme ce cycliste acrobate que j'avais photographié devant le viaduc de Morlaix. Il n'est ni en haut ni en bas ; instant de nulle part.
Il ne me reste, si je veux écrire une note , que mon titre : Panne d'inspiration. Je vais laisser le mot (riche) panne à d'autres pour conserver inspiration et quand je vois, prononce, tourne dans tous les sens, ces quatre syllabes je crois que l'on peut jouer un peu. Utilisons le principe d'amplification de Jung ou la Langue des Oiseaux des alchimistes.
INSPIRATION, je commence par un vieux souvenir de latin
RATIO(onis) : Calcul, organisation.
SPIRA : Noeud des serpents, des arbres, des cheveux.
Il faudrait donc déméler les noeuds des pensées inspirantes qui arrivent en vrac et les mettre en ordre.
SPI(diminutif de spinnaker) je vois l'inspiration qui fend les flots de l'inconscient aidée de cette grande voile.
RÂ : Le Dieu égyptien du soleil apporte la chaleur et l'énergie et c'est l'
INSPIR, la respiration profonde, qui va capter cette source dans le cosmique mais j'entends aussi SOUPIRS car la captation de l'inspiration est parfois une tâche longue et épuisante.
ION : Cela sonne grec, mais je ressens plutôt ce tout petit Ion, qui traîne à la fin du mot, comme celui qui se demande si il va perdre ou gagner au grand jeu des électrons. Celui-là est aussi en l'air !
Je me suis juste amusée et je pense que certains auront des ajouts à faire ...
Ariaga
16:39 Publié dans Alchimie, blog et quotidien, Philosophie, photo | Lien permanent | Commentaires (33) | Tags : écriture, philosophie, photo, alchimie, jung, société, art, questions, bretagne
09/12/2012
Histoires autour d'une table
Photo Ariaga, texte Éphême
En me baladant dans le photoblog d’Ariaga, je suis retombé sur cette photo que j’aime énormément, car dans sa simplicité elle ouvre toutes grandes les portes de l’imaginaire. Que se murmurent ces chaises écaillées, sages vieillards et vieilles chuchotant sans cesse ? Qui s’asseyait là ?
Sur la bleue je vois Yannick Jahouën, casquette de marin vissée sur la tête, sa grosse main calleuse bien ferme sur le petit verre de calva dont il vide la moitié dans le café. Sur la rose «Emma du quai», ex-tapineuse au grand cœur, fardée comme une momie. Sur la jaune le timide Fanch le Bozec, caissier de banque à la retraite, que les femmes effrayaient. Au fond Gaël Lemeur, le boute-en-train de la table, lorgnant vers la bouteille. Les deux dernières chaises sont pour les occasionnels, Yves, La Purée, Bousic…Des cartes, des verres et tasses, une bouteille, le cendrier plein et des panaches de fumée fuyant vers le ciel….
Une idée me vient. Qui voyez-vous autour de cette table ? Que se racontent-ils ?
ÉPHÊME
08:51 Publié dans arts, CONTRIBUTIONS, photo, poésie | Lien permanent | Commentaires (58) | Tags : écriture, poésie, société, bretagne, rêve, image, imaginaire
09/08/2012
Chanson pour l'ÉVASION
L'équipage de l'ÉVASION, réclamme une chanson de bord pour avoir le coeur à l'ouvrage pendant les manoeuvres. Je commence mais on peut toujours ajouter des couplets.
Brisons de notre étrave, les murs et les barreaux,
Et soulevons ensemble, le fardeau de souffrance,
De tous les rejetés.
Chantons, chantons, le gai chant d'l'Évasion,
Hissons, hissons, les bouteilles sur le pont.
Mettons à la poubelle, les mots gros mots qui condamnent,
Voguons vers l'horizon, où brille la lumière,
De la fraternité.
Chantons, chantons, le gai chant d'l'Évasion,
Hissons, hissons, les bouteilles sur le pont.
Nous sauverons les mers, achetées à crédit,
Et le sang de la terre, pompé par les marchands,
Ces infâmes vampires.
Chantons, chantons, le gai chant d'l'Évasion,
Hissons, hissons, les bouteilles sur le pont.
Ariaga et ...
10:26 Publié dans poésie, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (33) | Tags : écriture, chanson, poésie, vacances, photo, société, bretagne
05/08/2012
Un mouvement mondial de libération
Journal de bord du capitaine.
Le Mouvement de Libération des Bateaux en Bouteilles, ou MLBB, initié sur le vaisseau l'Évasion, a pris une ampleur considérable !
Comme l'a dit ÉPHÊME, " je me reposais de mes pérégrinations péruviennes, bien calé dans une bonne couchette anti-roulis, une bouteille de rhum à portée de lèvres en cas de mal de mer, quand un raffut terrible m’a fait sortir de ma torpeur. Remonté sur le pont je trouve l’équipage dans tous ses états, les présents comme les virtuels, tous en train de rédiger les statuts du MLBB. Par téléphone satellite, signaux lumineux en morse, bouteille à la mer (investissement à très long terme), baguages d’oiseaux de mer… ils recrutent dans le monde entier des évadés de la morosité pour délivrer les malheureuses barcasses embouteillées."
Dommage que ÉPHÊME ait ensuite eu un peu tendance à sombrer dans l'alcoolisme.Il faut dire qu'il avait été encouragé dans cette voie par des membres de l'équipage, et pas des moindres ! LECHANTDUPAIN criait si fort "vivent les bateaux ivres", que sa voix allait jusqu'aux étoiles, DANAE, la grande voyageuse, ne rêvait que d'ouvrir des bouteilles de rhum et de trinquer avec les matelots (coquine va!), MARIEDUMONDE, d'habitude pleine de sagesse, avait déjà suggéré d'introduire des feuilles de coca à bord et réclamait du rosé bien frais. J'ai moi, même, je l'avoue (petite snob! ), suggéré le champagne. Comment aurait-il pu résister, assoiffé par son ardeur à lutter pour une noble cause.
Tout sera pardonné sur ce navire, l'essentiel est de brandir haut et fort l'étendard de la révolte ce qui est le cas de VIRGINIE qui nous a remués avec sa sensibilité. Elle a dit: "libérons les bateaux, et le cri des chameaux !
brisons le verre ét-levons nos verres sur le bleu de la mer,
Et sous le chant des voiles, dans nos yeux embués par les bulles de rosée, danserons des étoiles. Les bateaux libres de vivre libre d'aimer dessinerons des sourires sur les visages de l'équipage. Peut-être alors les sirènes mêleront leurs chants silencieux à celui des voiles, à celui des étoiles . Peut-être alors les bateaux à leur tour libéreront les hommes de leur cage de verre".
THIERRY, avec des paroles à la fois poétique et philosophiques est revenu à la racine du problème de ces navires prisonniers. Il nous a dit : "reflets des eaux désolées, rejets de l'eau et flacon bouchonné, il en a fallu de la patience et de l'ingéniosité pour faire rentrer le fier trois mats, à moins qu'on ait ensuite resoudé le culot ou encore par un jeu de tirettes levé les matures, mais à quoi sert il de donner en pâture ce contenu décontenancé de ne point pouvoir s'élancer seul sur l'élément liquide." C'est beau non? et tout le monde a apprécié, même si les soiffards commençaient à trouver tout cela un peu trop philosophique et pas assez arrosé. Ils ont quand même écouté DANIEL quand il a ajouté :"Tout ce qui est en cage doit être libéré: les bateaux mais aussi les oiseaux, les animaux dans les zoos, les femmes avec leur burka ! La liberté n'a pas de prix. Les bateaux en bouteille doivent manquer de vent, de vague et de sel. Comment peuvent-ils vivre sans tout cela". C'était fort et juste.
Nous avons encore entendu les paroles de ferme adhèsion de PHÈNE, la nostalgie d'ÉLISABETH et puis PATRIARCH, un spécialiste de la contestation et de la lutte contre l'injustice, a pris la tête d'une énorme manifestation de soutien au MLBB.
Ils étaient trop nombreux et il y en a certains que je n'ai pas entendus ou vus et, dans la cale, il m'a semblé entendre des bruits...
Ariaga
08:35 Publié dans CONTRIBUTIONS, rêve, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (45) | Tags : écriture, société, voyage, vacances, humour, bretagne
14/07/2012
Accastillage et baptême
Le bateau du départ en vacances des amis du Laboratoire du Rêve et de l'Alchimie Spirituelle est un peu "fatigué" et demande quelques aménagements. Il faut aussi lui donner un nom.
Commençons par le nom. J'ai reçu, par commentaires et mails, de nombreuses propositions . Entre autres, j'ai été assez séduite par "le patient", "l'espérance", "liberté", "les copains d'abord". Finalement une proposition m'a plus séduite que les autres car elle me semble en résumer plusieurs et aussi convenir à un bateau qui veut emmener sur les chemins des vacances imaginaires des personnes privées, pour diverses raisons, de la liberté de partir. C'est pourquoi je pense que l'idée d'Annethé d'appeler notre bateau l'Évasion me semble très appropriée. Donc, sauf si ce nom provoque une mutinerie à bord, nous voguerons sur L' ÉVASION.
Maintenant, occupons nous un peu du gouvernail et de l'hélice, des mâts, des voiles et de l'ancre qui manquent cruellement.
Pour l'hélice, je n'ai trouvé qu'une occasion et le gouvernail sera remplacé par la force de notre pensée imaginative ...
Pour les mâts et les voiles j'ai affronté l'orage et la pluie
C'est par une belle soirée que j'ai répérée cette très belle ancre au port de Morlaix et, ne le dites à personne, je l'ai volée au soleil couchant !
Avec notre bateau, nous pouvons maintenant aller partout où nous emporte le vent de la liberté. La mémoire et l'imagination seront nos seules frontières.
Ariaga
15:09 Publié dans Nature, photo, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (49) | Tags : écriture, photo, vacances, société, bretagne, humour, poésie
15/04/2012
En images ...
Il y a des moments où le silence s'installe, des moments où les mots ne viennent pas, alors pourquoi ne pas les remplacer par des images ?
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Ariaga
Si vous voulez de la lecture vous pouvez aller sur mon autre blog. Vous y trouverez un texte intitulé : Le sentiment religieux de la nature.
19:22 Publié dans Nature, photo | Lien permanent | Commentaires (27) | Tags : nature, photo, photographie, image, philosophie, art, bretagne
07/03/2012
Tics de langage
Je n'en peux plus, je vais exploser, car cela me "gonfle" d'entendre un nombre croissant de gens hacher leurs propos de EN FAIT. Je ne sais pourquoi, cela provoque en moi une espèce d'angoisse, un peu comme celle provoquée par les heu...heu..., mais en pire. Heu, cela n'a aucun sens alors que les EN FAIT sont des mots. Je vais donc tenter de me soigner en utilisant la méthode du "jouer avec les mots" que certains lecteurs de ce blog connaissent. Je l'appelle aussi la langue des oiseaux et Jung parlait d'amplification. Cela marche aussi avec les rêves quand un mot incongru, sans aucune relation avec le contexte, survient comme un cheveu sur la soupe !
Peut-être ce EN FAIT est-il un message de l'inconscient collectif des français, un fait qui veut être pris au sérieux, un "c'est un fait" ?
Une proposition qui me plaît et qui explique l'illustration : Tous ces EN FAIT viendraient d'un besoin de détendre le discours en allant à une fête, en étant en fête.
Ou alors ce serait le trop plein d'un fait, d'une action, qui essaierait de s'accomplir entre les vides des mots?
Et pourquoi pas le désir inconscient d'atteindre le faîte, la cime, d'un sommet ou d'un batiment. Ce serait alors symbolique du besoin de s'élever au dessus de la banalité du discours.
Et si on allait voir du côté d'un mot anglais, faith, qui se serait sournoisement introduit dans les interstices. Il signifie foi, croyance. Cela voudrait dire que celui qui s'exprime voudrait bien croire, ou faire croire, à ce qu'il dit ...
J'ai une dernière proposition : Celui qui parle ploierait-il sous le poids le faix de ses mots?
EN FAIT, ( ça y est je suis contaminée ! ), qu'en pensez vous ?
Ariaga
Vous pouvez aussi aller lire sur l'autre blog un article intitulé : Jeux de mots.
10:00 Publié dans Pensées, interrogations, aphorismes, Philosophie, photo | Lien permanent | Commentaires (112) | Tags : écriture, philosophie, société, humour, photo, fête, jung, bretagne
17/12/2011
En voyage ...
Depuis un nombre d'années auquel j'évite de penser, immobilisée par les circonstances de la vie, j'ai écrit de nombreuses notes sur "les vacances dans la tête". C'est fini ! Je vais partir en voyage, quitter mes rivages bretons pour aller respirer l'air des montagnes.
Je ne pars pas dans un désert et j'aurai un oeil sur le Laboratoire quand je rencontrerai un ordinateur mais je n'aurai pas accès à mes mails.
Je pense, pour l'avoir expérimenté, à ceux qui, pour des raisons diverses, ne peuvent voyager. En pensée, je les invite à m'accompagner.
Si vous avez un petit manque de nourriture sur ce blog, vous pouvez fouiller dans les archives. Il y a plus de 500 notes, 13000 commentaires, dont certains fort copieux. Vous pouvez aussi aller sur le blog de Jean BISSUR, "autour de Carl" que j'apprécie particulièrement.
Je vous souhaite le meilleur pour les jours qui viennent et j'espère pouvoir donner quelques nouvelles sur vos blogs et aussi avoir l'opportunité de vous souhaiter, sur ce blog, une bonne année.
Je vous embrasse tous, amis connus et inconnus.
Ariaga
16:43 Publié dans blog et quotidien, photo, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (38) | Tags : écriture, noël, vacances, blog, photo, bretagne, humour
07/08/2011
Jouer avec le mot réflexion
L'année dernière, pendant les vacances, nous avons joué avec les mots en " langue des oiseaux " et je propose de renouveler cette expérience. Langue utilisée par les alchimistes du Moyen Âge, langue de l'analyse des rêves, proposée par Freud et par Jung, la langue des oiseaux peut aussi être ce que l'on appelle un " jeu de l'esprit ". C'est alors un genre de voyage imaginaire dont le lieu de départ est un mot. On peut tout faire : découper le mot, le chanter, imaginer à partir du découpage, écrire ce qui vient à partir du mot ou d'un morceau de mot. Libres comme des oiseaux ...
Je vais laisser de côté les "réflexions" philosophiques et dire ce qui m'est imédiatement venu à l'esprit en quelques minutes.
- Le RE de la répétition, le déja connu vu dans un miroir.
- Le RÉFLEX de l'appareil photo, d'où me vient le REFLET ( ma photo ) fascinante copie non conforme.
- Le REFLEXE, comme preuve que tout ne dépend pas de l'esprit et de la volonté.
- la FLEXION, qui peut vous courber jusqu'à la GÉNUFLEXION ...
- Le ION, IONIEN, pour voyager dans le monde de l'atôme ou vers l'antique mer Égée.
Comme l'aurait dit Jung, il y a tellement à "amplifier" sur ce mot, mais si je me réfère à l'année dernière, il y a des amis du Laboratoire qui s'en chargeront dans les commentaires.
Gazouillez bien ...
Ariaga
Je vous propose de lire sur l'autre blog un poème republié dont voici le lien : Ville engloutie.
17:59 Publié dans Alchimie, Philosophie, rêve, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (48) | Tags : écriture, philosophie, alchimie, jeu, voyage, bretagne, photo
31/07/2011
Voyage en enfance
Loin des routes de vacances,
sur les chemins de l'errance,
s'en aller pour un voyage,
au lointain pays d'enfance.
Au delà de la mémoire,
se souvenir des histoires,
encagées dessous les coiffes,
racontées jusqu'à plus soif.
Entendre encore une fois,
les sons aigus du Bagad,
quand binious et cornemuses,
appellent le cri des mouettes.
Ariaga
Vous pouvez lire sur mon autre blog "Extraits du Laboratoire" un texte poétique d'Étienne PERROT, extrait de son ouvrage Coran teint . Pour le lien vous pouvez cliquer !
17:05 Publié dans Philosophie, poésie, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (38) | Tags : écriture, poésie, bretagne, voyage, vacances, photos, enfance
24/03/2011
Reflets dans le port de Morlaix
Le Laboratoire, pour cause de surchauffe des machines va tourner au ralenti une semaine ou deux. Pour vous faire patienter voici une photo du port de la ville où se situe l'athanor.
Ariaga
17:24 Publié dans blog et quotidien, Nature, photo | Lien permanent | Commentaires (28) | Tags : photo, art, écriture, bretagne, nature, port, eau
13/10/2010
La femme buvard
C'est une femme buvard qui asséche les pleurs
Vous qui passez par là
N'oubliez pas
De déposer devant sa porte
Une perle d'amour
Juste une larme
Sous peine de la voir mourir
De soif et d'inutilité ...
Ariaga
18:03 Publié dans amour, Pensées, interrogations, aphorismes, poésie | Lien permanent | Commentaires (62) | Tags : poésie, femme, amour, nature, bretagne, photo
22/08/2009
La mer est la fin du voyage
Regardez cette femme, photographiée alors qu'elle tourne le dos, par une amie captatrice d'images. Elle paraît toute petite devant le sable, la mer et le ciel. Un vent libérateur souffle dans ses cheveux et son ombre semble vouloir se glisser vers la plage humide pour se rafraîchir. Cette femme c'est moi, Ariaga. Regardez, je porte un sac à dos et c'est de ce sac dont je veux vous parler.
C'est un sac très lourd, lourd comme le plomb, lourd comme l'or. Il est plein de paroles refoulées, de peines indicibles, de gestes sans cesse répétés qui n'arrivent pas à empêcher la fuite du corps et de l'esprit de l'amour d'une vie. De livres aussi, de trop de livres. De mots qu perdent leur sens car ils ne sont que pensée. Il fut un temps où ce sac était léger car il contenait surtout des fleurs et des baisers. Je ne l'ai pas vu s'alourdir mais là devant la mer je sais ce que je dois faire. Je dois poser ce sac dont les bretelles me scient le dos. Je dois marcher vers cette mer et m'y plonger pour y être transmutée dans ses gouttes maternelles. Cela va prendre un peu de temps mais , ensuite, régénèrée, je reprendrai le sac qui me semblera moins lourd car j'aurai repris des forces. Excusez moi, amis, si je suis silencieuse, j'ai posé sac à terre...
Ariaga
16:32 Publié dans blog et quotidien, Nature, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (66) | Tags : écriture, voyage, nature, philosophie, poésie, vacances, photo, bretagne
05/07/2008
Ville engloutie
Assise sur le banc des rêves de vacances
dans la transparence des gouttes de pluie,
pendant ma transhumance imaginaire vers un soleil mouillé,
dont l'or brillait entre les gouttes,
le soleil du Diable qui bat sa femme parcequ'elle est trop belle,
j'ai cru apercevoir, derrière le miroir,
là où l'horizon se retire au fond du ciel,
le reflet d'une ville engloutie,
dont la respiration faisait comme une brume au dessus de la mer.
Aurai-je le courage de tenter le voyage,
vers la cité perdue dont tinte encore la cloche,
pour ceux qui savent entendre ?
Ariaga
08:12 Publié dans poésie, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (32) | Tags : écriture, poésie, art, bretagne, vacances, photo, nature