Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« Le monstre... | Page d'accueil | Entre deux maisons »

09/12/2012

Histoires autour d'une table

 

table conversation.jpg

Photo Ariaga, texte Éphême

En me baladant dans le photoblog d’Ariaga, je suis retombé sur cette photo que j’aime énormément, car dans sa simplicité elle ouvre toutes grandes les portes de l’imaginaire. Que se murmurent ces chaises écaillées, sages vieillards et vieilles chuchotant sans cesse ? Qui s’asseyait là ?

Sur la bleue je vois Yannick Jahouën, casquette de marin vissée sur la tête, sa grosse main calleuse bien ferme sur le petit verre de calva dont il vide la moitié dans le café. Sur la rose «Emma du quai», ex-tapineuse au grand cœur, fardée comme une momie. Sur la jaune le timide Fanch le Bozec, caissier de banque à la retraite, que les femmes effrayaient. Au fond Gaël Lemeur, le boute-en-train de la table, lorgnant vers la bouteille. Les deux dernières chaises sont pour les occasionnels, Yves, La Purée, Bousic…Des cartes, des verres et tasses, une bouteille, le cendrier plein et des panaches de fumée fuyant vers le ciel….

Une idée me vient. Qui voyez-vous autour de cette table ? Que se racontent-ils ?

ÉPHÊME

Commentaires

Ils se racontent leurs rêves de la nuit et sont bien étonnés d’apprendre ainsi que Yannick faisait, cette nuit, une cure d’eau de source tandis que sœur Emma du Sacré Quai évangélisait les sombres ruelles de l’arrière port. Fanch le Bozec, pour sa part, disait enfin son fait au caissier principal qui en tombait complètement sur le cul. Gael le Meur avait vraiment mis la main sur la dive bouteille qui, finalement était aussi la Sainte Ampoule ; et Gael, portant mitre d’évêque, s’apprêtait à sacrer roi un pauvre diable qui lui ressemblait comme se ressemblent deux gouttes... d’eau. Une drôle d’affaire qui lui avait presque totalement coupé la chique...

Écrit par : Amezeg | 09/12/2012

j'en vois bien quelques uns de ma jeunesse, ces anciens qui le soir et même les après midi, se faisaient une coinchée ou un rami. Le verbe haut et chacun sa chopine de rouge , jamais de verre. A cette époque, les anciens commandaient "Une chopine la Marie".. Terme très répandu, encore avant la guerre, en France.. (Pas tout à fait la valeur d'un demi-litre !)

Bon dimanche avec bises

Écrit par : patriarch | 09/12/2012

Ce n'est pas une histoire de galopins encore que les idées ça galope drôlement vite quant on vous dresse un tableau pareil sur des chaises pas dépareillées mais assorties et de sortie.

La fantaisie sied ua couleurs variées qui égaient le lieu mais l'un des protagoniste prononce force jurons pour se plaindre de ce que ces cailloutis rentrent dans la chaussure et lui escarfouillent les malléoles.
S'ensuit une conversation animée sur les mérites respectifs des chaussées pour faciliter la marche surtout quand la dive amphore se met de la partie.

Pas que joueurs de cartes patentés ou amis en veine de confidences, l'assemblée fait cercle pour se confier quelques secrets bien sentis sur les aléas de la vie et des choses en commun que le partage rehaussé.

Ah mais c'est que es lieux comme ça il y en a peu où l'on peut tout à loisir dans un mélange détonnant et fumant évoquer des scènes de vie avec force couleur dans des propos qui mettent en joie et font que la bonne humeur se maintient.

Alors calva dose de la mère Boulard ou absinthe qui verdit les lèvres ?
La pinte est passée de mode mais on est toujours pinté quand on abuse des bonnes choses.

Écrit par : Thierry | 09/12/2012

C 'est curieux mais moi la question que je me pose c'est : qui donc a repeint les chaises et la table ?

Bon dimanche à vous tous amis du labo...

Écrit par : Aslé | 09/12/2012

Tubes en acier pas trop rouillés
mais dossiers bien écaillés
et des couleurs grand ouvert
comme une page de cahier
encore des bouchons aux pieds
pour les yeux pas d’œillères
de ce qui représentait hier
un endroit des plus familier
une table de bistro ordinaire
et le signe du rangement
de la fermeture provisoire
pas une invitation en somme
à poser ici son derrière
comme ci c'était la dernière

Écrit par : Thierry | 09/12/2012

Contraitement aux autres et à toi, je vois des enfants pas très propres qui se sont amusés toute l'après midi à batailler avec les tubes de gouache presque vides qu'ils ont trouvés dans une poubelle. Et cela me rappelle quelque chose. Tu vois ce que mon imaginaire a produit. Bon week end.

Écrit par : elisabeth | 09/12/2012

@ ÉPHÊME, ta question me semble apporter de bien belles réponses. Je ne regrette pas d'avoir ouvert le Laboratoire aux chercheurs plutôt que de le fermer pour une assez longue période. Et cela me donne des idées pour l'avenir ...

Écrit par : ariaga | 09/12/2012

Je poserai mes fesses sur l'une de ces chaises si sur la table il y a une bouteille de rosé...et un verre...qu'on se le dise !

Écrit par : le Pierrot | 09/12/2012

pour moi c'est quelque chose d'émouvant ...j'avais à peine 16 ans et pour me payer mes études et un peu d'argent de poches j'étais barman dans un bar de la côte vendéenne et les tables de la terrasse étaient les même que celles ci...et forcement les souvenirs reviennent et pas que les bons...
besos
tilk

Écrit par : tilk | 09/12/2012

Les couleurs m'évoquent l'enfance, alors j'imagine six petits coeurs palpitant de joie ayant imaginé un tout nouveau jeu et partis s'y adonner joyeusement dans la cour de récré !... Bises à tous

Écrit par : Phène | 09/12/2012

Quand chaises et table sont écaillées comme ça...c'est qu'elles ont beaucoup servi...et qu'elles en ont entendu...de toutes les couleurs...! ;-)

Taisons-nous et écoutons le vent nous ramener les mots d'antan...
ceux qui lient les êtres et ne peuvent disparaître...complètement.

Écrit par : La Licorne | 09/12/2012

Pensionnat de l'état, juin 1959...
C'était un lieu calme, dans le midi de la France, qui recevait des orphelins et des enfants malades. Dans un coin de la cour il y avait une table et quelques chaises. Quand l'air était doux on y trouvait des magazines : les pieds nickelés, Pim Pam Poum, Pépito, Kid Carson... La récréation était faite pour courir, pour jouer, bien sûr, sauf qu'après une opération du coeur, même enfant, courir et jouer s'avèrent si difficiles. Alors il y avait cette table, ces chaises, qu'on ne rentrait jamais, lavées, usées, ternies par soleil, le vent, la pluie. Un endroit doux et coloré, sous le soleil d'hiver, qu'embaumaient les haies de mimosas, tout près, et le jardinier malicieux qui sifflotait des airs d'opéras italiens. Une convalescence pastelle, tranquille et odorante...

Écrit par : la gaillarde conteuse | 10/12/2012

les enfants qui jouaient à cette table sont partis comme une volée de moineaux à la pêche aux coquillages ...
Amitiés Ariaga.
Nelly

Écrit par : pseud | 10/12/2012

Pour moi cette photo est un symbole: le partage, l'échange entre tous les êtres.

Écrit par : Daniel | 10/12/2012

J'y vois des enfants, le nez en l'air et bouche bée devant un merveilleux arc en ciel qui donne ces chaudes couleurs aux chaises sur lesquelles ils sont assis. même la limonade est de toutes les couleurs... fraise, cassis, violette, menthe bleue...

bonne soirée
arielle

Écrit par : arielle | 10/12/2012

Il faut de tout pour faire monde !

Écrit par : Thierry | 10/12/2012

Génuflexion, pose dérisoire , front vers le bas en soumission pour ces chaises ( je pensais ces femmes ! ) qui furent belles et dont le destin fut d'accueillir, recevoir, supporter parfois avec courage et dignité nos postérieurs d'humains. Réduites au rang d'objets, vous avez connu la tristesse et l'incompréhension.Certes vous avez entendu, écouté, ri et pleuré, c' était il y a longtemps. Si une nouvelle vie pouvait s'offrir à vous, ce serait celle de vous entendre dire, chaque jour, à présent, merci, merci d'être là, merci, je vous aime.

Écrit par : Elleno | 10/12/2012

Amezg, je vois confirmer avec toi que les personnages échappent toujours à leur auteur.

Écrit par : ÉPHÊME | 11/12/2012

Patriarch, bien que n'étant qu'un semi-ancêtre, j'en ai connu des comme çà, au bistrot du port de mon Finistère, et les retours étaient très chaloupés avant un beau grain dans les voiles….

Écrit par : ÉPHÊME | 11/12/2012

Thierry, il est bien vrai qu'abuser des bonnes choses apporte l'ivresse, mais,heureusement, pas toujours éthylique !!!

Écrit par : ÉPHÊME | 11/12/2012

Aslè, c'est un poète naïf, le douanier Rousseau des ruelles...

Écrit par : ÉPHÊME | 11/12/2012

ces chaises ont les couleurs pastel des papiers des caramels plats à un centime, dans les gros pots des boulangeries d'enfance !

Écrit par : la gaillarde conteuse | 11/12/2012

et aussi de ceux des chewing-gum gagnants !

Écrit par : la gaillarde conteuse | 11/12/2012

Oui Ephême il y a l'ivresse idyllique mais c'est une une autre chose
une sorte de transport en commun !

Écrit par : Thierry | 11/12/2012

Elisabeth, chacun sait que le hasard malicieux des jeux d’enfants peut produire des merveilles. Par quel effet du destin ces chaises ont-elles d’ailleurs été disposées ainsi, sinon par un génie facétieux voulant préparer une conférence de vieux djinns.

Écrit par : ÉPHÊME | 11/12/2012

Le Pierrot, c'est l'évidence même, et seul un malotru oserait t’inviter à cette table couverte d’eau minérale.

Écrit par : ÉPHÊME | 11/12/2012

C’est sans doute que l’envers des gens est comme l’envers des chaises, ÉPHÊME, bien différent de la face ordinairement visible. Cet envers se montre et se découvre lors de la mise en sommeil des chaises et lors la mise en sommeil des gens. La main droite de l’auteur crée les personnages visibles, sa main gauche rend compte de l’envers de ces personnages.

Écrit par : Amezeg | 11/12/2012

Tilk, j'ai eu des expériences (heureusement très brèves) du même type... et la clientèle n’est pas toujours aussi bonhomme que ces braves chaises pastel. Mais aussi quelques instants fameux de pur délire!

Écrit par : ÉPHÊME | 12/12/2012

Phène, c'est vrai que cette table et ces chaises ont un air de cour de récré assoupie.

Écrit par : ÉPHÊME | 12/12/2012

La Licorne, il faudrait au moins 100 gros volumes pour résumer les soliloques des tribuns de cette tablée cahotante autour des verres.

Écrit par : ÉPHÊME | 12/12/2012

La conteuse gaillarde je suis entièrement d'accord, ce genre de petite table intime peut devenir un havre d'intimité et d'amitié où se lient des liens malicieux et profonds, où se glissent de paume en paume caramels plats et chewing-gum merveilleux...

Écrit par : ÉPHÊME | 12/12/2012

Moi je vois à Marseille les personnages de Pagnol dégustant le pastis tout en jouant aux cartes, avec leur accent si chantant !
En tous cas ce post fait parler, merci Ephême et Ariaga. Bises

Écrit par : danae | 12/12/2012

pseud et Daniel, bien sur des yeux d'enfants sont posés sur ces douces chaises, des arcs en ciel dans les pupilles.

Écrit par : ÉPHÊME | 12/12/2012

Elleno, j'avoue ne pas y avoir vu des objets ou des femmes humiliées, mais des penseuses muettes avides de paroles, malicieuses et douces... mais avides de revivre.

Écrit par : ÉPHÊME | 12/12/2012

Arielle, c'est beau d'y voir toi aussi des enfants émerveillés, avec des bulles de couleur et de désir dans leurs rêves.

Écrit par : ÉPHÊME | 12/12/2012

@ ARIAGA À TOUS CEUX QUI SONT AUTOUR DE LA TABLE : votre inventivité et votre capacité de dialogue me ravissent et me font oublier que j'ai l'impression de me transformer lentement en ectoplasme ! Merci et bises à tous.

Écrit par : ariaga | 12/12/2012

Je les trouve bien abattues...et décaties ! Mais sans doute je projette ;)

Écrit par : guern' | 12/12/2012

Au vu des identités déclarées par Ephême, je sais où se déroule la scène.
J'entends d’ici les cris des «Jonathan» qui accompagnent dans un grand ballet blanc les coques rouges, verte ou bleues qui rentrent au Port.
Je sens la marée qui me manque tant.
J’écoute sur le vieux pick-up qui traine derrière le comptoir une chanson de Servat qui chante Fougères et Clisson.
Je perçois les bribes des conversations et ce ton qui monte en même temps que les verres se vident.
Je dors en Bretagne ce soir…

Écrit par : Louis-Paul | 13/12/2012

Danae, d'accord pour le décor, mais je pense que l'accent local est très différent... comme le crachin!

Écrit par : ÉPHÊME | 13/12/2012

guern', bien sûr elles ont quelques rhumatismes et quelques rides, mais, comme dit le proverbe, c’est dans les vieux pots que l’on fait la meilleure cuisine, et sur les chaises les plus patinées que le cul glisse le mieux…

Écrit par : ÉPHÊME | 13/12/2012

Louis-Paul, bon vent et bon cidre, et n'oublies pas le ciré, la casquette et la boufarde !

Écrit par : ÉPHÊME | 13/12/2012

@Ephême
Merci, je ne sais pas si je verrais la mer mais la marée oui, de l'estuaire!

Écrit par : Louis-Paul | 13/12/2012

J'oubliais de préciser que je prends note de tes conseils sauf bien sûr pour le cidre, Ariaga t'expliquera.
Et aussi de souhaiter de Bonnes fêtes à tous les acteurs et lecteurs de ce beau blogue.

Écrit par : Louis-Paul | 13/12/2012

En fait ce sont des chaises rieuses, la comme vous les voyez elles sont presque pliée en deux et complètement écroulées de rire .
Et la table sur laquelle elles ont posées leur tête en est rose de joie.
Et même là on ne peut pas le voir car l'image est immobile mais en fait elles se balancent, on dirait presque même qu'elles dansent !!!

belle fin de journée à vous tous,
je t'embrasse Ariaga

Écrit par : plume bleue | 13/12/2012

oh, j'oubliais, merci Ephème pour tes belles contributions :)

Écrit par : plume bleue | 13/12/2012

@ Plume bleue, ton joli commentaire à ensoleillé ma journée ...

Écrit par : ariaga | 13/12/2012

plume bleue, tu as très bien compris pourquoi cette photo d’Ariaga m’enchante. Pour moi, bien qu’elles ne soient plus de la première jeunesse, comme tu le dis, elles complotent en rigolant ; et, toutes ensemble, elles sont prises d’un fou rire incontrôlable au souvenir de leurs frasques passées.
Merci pour ton joyeux commentaire.

Écrit par : ÉPHÊME | 13/12/2012

L' amour peut tout jusqu' à faire rire les chaises et les rendre heureuses !

Écrit par : Elleno | 14/12/2012

Arf...moi je vois que la table est carrée donc il devrait y avoir 4 chaises ...alors qu'il y en a 6...donc 2 de trop...c'est mathématique .
Les 2 en trop ont fait une descente sur cette tablée pour prendre possession de la table ...et un a gagné , mais ça on ne le montre pas ....après un parcours incroyable ....un dropppppppppp ! et boum ça passeeeee !

Bref une mêlée de chaises figée dans le temps .

Rires...je suis du sud-ouest. Tchin, une bolée de cidre ( ouep on boit aussi du cidre dans le sud-ouest ).

Pardon Ariaga...Pardon ÉPHÊME........juré, je ne valserais plus de table entre les poteaux.

:-)

Écrit par : *MeL* | 14/12/2012

Ils nous laissent "traces" des merveilleuses couleurs du passé...

Je t'embrasse

Écrit par : Lmvie | 15/12/2012

Chaises où on est à son aise sans malaise
sans accoudoirs non plus, mais qui nous obligent
à rester centrer et bine droit au risque de tomber
version chaise ou bien bateau ,
pour les chimistes rien n'est trop beau
assis à six sans craindre pour le coccyx
sans faire le coq et redresser la crête
on se maintient et tout s'y prête
mais si la table ne tournera pas aisément
et que les angles ne sont pas des sangles
on peut entamer un mouvement musical
pourvu qu'au final les reins on se cale

Écrit par : Thierry | 15/12/2012

Chère Ariaga,

Un peu à court de force pour participer de manière originale, je ne peux cependant pas m'empêcher d'applaudir ton imagination fertile quand il s'agit de titiller l'attention de tes lecteurs...

Merci
Jean

Écrit par : Jean | 15/12/2012

Ah ! je me disais bien aussi que cette photo d'Ariaga, je l'avais déjà vue !!
Je l'aime aussi, comme Éphême, surtout à cause de toutes les couleurs des chaises, et de la gaieté qui s'en dégage.
Ce que ça m'évoque ? assez bizarrement, des gens qui se réunissent pour prier .. tous tournés vers un même "centre", le centre d'eux mêmes peut-être, à moins que ce ne soit le centre du monde ?

Merci Ariaga de tes passages fidèles sur mon blog malgré ma relative absence du net ces derniers temps. Tu sais que tu es une de mes plus "anciennes" amies, et aussi une de mes préférées. ◕ ‿ ◕

Je te souhaite un très bon week-end et je t'envoie une brassée de bisous.

Écrit par : ambreneige | 15/12/2012

MeL, quand tu le dis, c'est évident, putainggg ! c'est une mêlééée de ruggbyy! Bon, il faut descendre un peu au sud, mais c'est toujours du climat océanique (aquitain, avec une préférence pour les chûtes de pastis, mais toujours à l'ouest !!!!). Avec la télé, peut-être que nos bretons regardaient un match du Tournois des Six Nations !

Amicalement.

Écrit par : ÉPHÊME | 15/12/2012

Elleno, l'AMOUR PEUT TOUT !!!, SURTOUT NOUS FAIRE VIVRE, Y COMPRIS LES CHAISES;

Écrit par : ÉPHÊME | 15/12/2012

Thierry, les chutes de chaises ne sont dues qu'à l'éthylisme physiologique ou psychologique, calvas ou fou rire... et les bides ne peuvent rien y faire, c'est de la physique, une fois sorti de son polygone de sustentation... Pour les tables tournantes, c'est un autre problème, et elles peuvent être de n'importe quelle forme. Le medium seul doit être rond.

Écrit par : ÉPHÊME | 15/12/2012

ambreneige, c'est la force évocatrice de cette photo. Chacun y met son propre reflet, et l'image d'orants autour d'un autel ou d'un tombeau saute aux yeux, une fois suggérée. La gaité est le propre de ceux habités d'une foi profonde, comme ces chaises.

Écrit par : ÉPHÊME | 15/12/2012

Sous la poussée les chaises remontent
elles se dressent les unes face aux autres
qui sera de la station assise l'apôtre
pas de terminus, personne ne descend
si une chaise à musée se cale en but
une chute ramassée c'est le bal en cul
on peut se balancer mais pas de bien haut
et sans déchoir jouer au perchoir
un poli gone s'étire jamais sur le reculoir
Mesmer à bon dos et tous les éclectiques avec lui
et qu'en dit au fait cagliostro , c'est en trop
on en voit de toutes les couleurs
mais sans étoiles la piste est fade

Écrit par : Thierry | 15/12/2012