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14/10/2013
Les musiciens de la Nature
C'était avant le temps,
quand la scène était déserte.
Le cosmique, qui était et n'était pas, retenait son souffle et soudain, dans une grande expiration, il a posé ses partitions sur le pupitre et habité les chaises du quatuor.
Terre, eau, air feu.
Les musiciens de la nature ont d'abord joué dans la pénombre,
joué les notes de la copulation des ténèbres et de la lumière,
joué les notes de la lutte sauvage des éléments,
Joué à mourir et à renaître.
Puis,
s'est allumé le soleil intérieur et l'amour, porté par le son de la note unique, est arrivé sur la pointe des archets pour célébrer les noces mystiques du Roi et de la Reine.
Ariaga
18:13 Publié dans Alchimie, amour, Nature, Philosophie | Lien permanent | Commentaires (48) | Tags : écriture, poésie, alchimie, musique, quatuor, nature, concert, culture, jung
Commentaires
Magnifique !
Écrit par : La Licorne | 14/10/2013
Mince alors La Licorne l'a déjà écrit...
Écrit par : Louis-Paul | 14/10/2013
@ ARIAGA À TOUS, je ne le signale plus mais toutes mes photos peuvent être agrandies par un clic sur la photo. Ce com. car je viens de recevoir un mail me disant que la photo serait mieux plus grande ... Ce n'est pas moi, qui décide de la taille de la photo, c'est hautetfort.
Écrit par : ariaga | 14/10/2013
Tu es toujours inspirée pour tes "billets" chère Ariaga, et je te livre immédiatement ce qui m'est "venue, en regardant et en lisant....
A nous de choisir si l'on s'assoit où si l'on reste debout....
quelle partition on va choisir ?......
quel instrument..?.....
et quelle sera notre note !
A ce sujet je me pose des questions, j'ai longtemps pensé que notre note était la même sur une vie, et en prenant de l'âge je n'en suis pas aussi sûre , ou alors on garde la note et on change de mélodie....
c'était ma réflexion spontanée à ce charmant interlude..
je t'embrasse fort amie !
Écrit par : mariedumonde | 15/10/2013
on paie toujours la note , à la fin
de trop d'excès, de trop d'orgeuil
Écrit par : Thierry | 15/10/2013
L'Univers est une symphonie et chacun de nous est une petite note de musique. Essayons de vibrer en harmonie.
Écrit par : Daniel | 15/10/2013
Si nous écoutons bien, cette douce musique parvient à nos oreilles, mais pour l'entendre il faut retenir son souffle
. Chacun de nous forme une note et toutes réunies nous ne sommes plus qu'un tout dans l'univers ! Alors à chacun de nous de ne pas faire de fausses notes !!! Merci Ariaga pour ce bel article.
Écrit par : danae | 15/10/2013
Bonjour, chère âmie de l'alchimie,
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Ici, une genèse qui colle bien avec la vie au tout début quand la nature fut créée dans sa toute beauté.
Là, elle a bien changé, et elle a soif d'écouter à nouveau les chants des forêts et des rivières, tels qu'ils étaient au commencement.
Avec toute ma silencieuse affection, Jack.
Écrit par : Le silence de Jack Maudelaire | 15/10/2013
@ La licorne et @ Louis-Paul, alors vous aller fonder une communauté d'esprit ?
Écrit par : ariaga | 15/10/2013
@ Mariedumonde, sincèrement merci pour ton commentaire qui me fait prendre conscience de la manière dont nous vibrons à la même musique.
Écrit par : ariaga | 15/10/2013
@ Thierry, l'humeur est sombre ... mais je sais que tu rebondis sans cesse.
Écrit par : ariaga | 15/10/2013
@ Daniel, oui nous sommes une petite note mais sans cette petite note la totalité n'existe pas. Oui je sais je suis un peu mégalomane mais je me soigne !
Écrit par : ariaga | 15/10/2013
@ Danae et merci à toi pour ce beau commentaire en accord avec ce que je pense de notre nécessaire présence dans la totalité. Et tu as ajouté quelque chose de très juste : attention aux fausses notes. C'est pour cela que nos actions et nos pensées ont une influence sur la symphonie.
Écrit par : ariaga | 15/10/2013
Il y a les notes de la mature
et les mottes de la nature
maturité quand tu vient au bloc note
ce sont des sons que tu égrène
je pense au sacre du Printemps
et à la symphonie du nouveau monde
pourquoi, je ne sais pas, j'y pense c'est tout.
Il y a les banknotes aussi et la valeur faciale
Écrit par : Thierry | 15/10/2013
Bonjours Ariaga,
c'est très beau, je l'entends cette belle musique... Les fausses notes ne seraient-elles pas simplement produites par notre attitude face à ce que la vie nous offre ? Nous avons il me semble un très grand pouvoir et nous l'ignorons. Merci d'être passée sur P. d'Anges et d'y avoir déposé de jolis mots. Belle journée. brigitte
Écrit par : Plumes d Anges | 16/10/2013
c'est très beau,
merci Ariaga
Écrit par : plume bleue | 16/10/2013
@ Jack Maudelaire, serais tu créationniste ? Je plaisante et je te remercie d'être sorti de ton silence pour venir me lire.
Écrit par : ariaga | 16/10/2013
@ Thierry, tu penses à des oeuvres sublimes ...
Écrit par : ariaga | 16/10/2013
@ Plumes d'anges, tu as bien raison c'est nous qui faisons de fausses notes mais c'est normal il faut des fausses notes pour qu'il y en ait de justes.
Écrit par : ariaga | 16/10/2013
@ plume bleue, merci.
Écrit par : ariaga | 16/10/2013
@Ariaga
Mais elle se trouve un peu ici cette "communauté d'esprit" non?
Écrit par : Louis-Paul | 17/10/2013
Merci Ariaga. Texte exceptionnel sur la musique, qui a éveillé en moi l'indicible ressenti en "buvant" certains passages de SCHUBERT, BEETHOVEN, MOZART, CHOSTAKOVITCH ou BARTÓK, liste bien entendu absolument non exhaustive. Ces moments magiques nous enveloppent surtout au concert, mais quelques enregistrements se haussent à ce niveau intemporel, où il me semble toucher "Dieu" du doigt, moi l'agnostique viscéral submergé par une chaude émotion qui transcende le réel.
ÉPHÊME
Écrit par : ÉPHÊME | 17/10/2013
@ Louis Paul, je l'espère ...
Écrit par : ariaga | 18/10/2013
@ ÉPHÊME merci pour ce commentaire qui transmet tout ton amour pour la musique. Un amour qui, malgré ton agnosticisme viscéral dont je doute, touche au mystique.
Écrit par : ariaga | 18/10/2013
Nietzsche a écrit
« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. »
son fond s'honore par la profondeur de cette remarque en passant à l'époque de Maupassant , et elle éveille toujours en moi étonnement et admiration. Mais où allait il chercher tout ça ?
Pas besoin de ziggourats pour observer les étoiles, il en est une dans mon firmament !
Écrit par : Thierry | 18/10/2013
Je ressens ce que tu as écrit quand je suis dans un concert. Et quel enfant n'est pas émerveillé par ce qu'il entend, la musique et mieux encore quand il assiste à un concert ?
Il faut être de bois pour ne pas aimer la musique.
Écrit par : elisabeth | 18/10/2013
" De la musique avant toute chose ..."comme le disait Verlaine.
La vie est une improvisation, l'enfance un prélude...Mes amitiés je dépose sur cette belle partition...
Écrit par : Hécate | 18/10/2013
Quel bonheur les fausses notes, elles seules permettent d'obtenir la "bonne" note juste à force de volonté de patience, de courage et j'en passe...
Cent fois sur le métier...
Les fausses notes permettent de tendre vers l'harmonie totale.
Je ne sais plus qui disait :
"Un monde sans fausse note : c'est une utopie qui chante !"
Je te souhaite une belle soirée musicale
Écrit par : Lmvie | 18/10/2013
MAGNIFIQUE!!!
Bonne fin de semaine
Écrit par : Fethi | 18/10/2013
"Une utopie qui chante" ça donne envie de sucer des bonbons!
Écrit par : Thierry | 18/10/2013
l'adolescence est staccato ?
Écrit par : Thierry | 18/10/2013
Très bel écrit, chère ârtiste.
Et l'Harmoniste de magnifier l'unisson de nos cœurs, que toute vie rayonne de l'Amour éternel... Belle fin de semaine à tous, bises chère Ariaga
Écrit par : Phène | 18/10/2013
La musique est une initiation en quatre mouvements et pourtant elle peut toucher tout un chacun , le ravissement va au cœur et l'harmonie peut régner...pour un temps.
Il n'y aura pas de jeu de chaise musicale, chère Ariaga, chacun tient à la sienne .
Écrit par : Thierry | 18/10/2013
@ Élisabeth, il y en a qui sont de bois ...
Écrit par : ariaga | 18/10/2013
@ Thierry, merci de citer Nietzsche et de parler des étoiles qui brillent dans le ciel intérieur.
Écrit par : ariaga | 18/10/2013
@ Hécate, ton amitié est précieuse et elle embellit la partition.
Écrit par : ariaga | 18/10/2013
Le brâme se termine les vocalises des cerfs se font rares ces artistes à la voix de basse , ou baryton ont désertés les sièges de la scène laissant place vide une harde de sangliers traverse l'espace à la queue leu leu se perdant sous les frondaisons.Quelques biches pâturent .Le maître du lieu se fait entendre , les jeunes de l'année cavalent en touts sens insouciants .Le mirador est presque vide je suis seul avec apn alors arrivent par bandes des mésanges à longue queue, troglodytes et quelques merles curieux .La terre chaude du soir provoque l'arrivée de nappes de brouillard épais il est entre chien et loup , je change d'objectif pour un 2,8 plus lumineux et attend encore dans le silence.Il arriva devant moi à 50 mêtres majestueux une rafale de clics l'immortalisa .
Écrit par : lecracleur | 19/10/2013
Le soir au coin des bois, la harde sans les hardes, une période de rut pas en ut mineur et sans détournement !
Écrit par : Thierry | 19/10/2013
Thierry, bravo pour ton dernier commentaire, un petit bijou de second degré, qui m'a fait sourire malicieusement, mais, bien entendu, sans aucune arrière pensée derrière les bois…
Écrit par : ÉPHÊME | 19/10/2013
@EPHËME oui il est bon parfois de montrer de quel bois on se chauffe en sortant du bois tel le loup, c'était hier la pleine lune, et puis des expressions de derrière les fagots quand on est fichu comme l'as de pique, mal fagoté donc, mais pas au point de ne pas aller dans une gargote, là où les piqueurs se retrouvent après des courses folles. Sans doute un reliquat de mes souvenirs de coureur des bois dans cette forêt des Carnutes à l'orée de laquelle j'ai passé mon adolescence , cette forêt des loges dont ont déloge les grands ruminants et où on attrape des rhumes sans crainte de lire de runes, ces celtes qui ont sillonné le territoire et des voies romaines que l'on parcoure à pied.
Écrit par : Thierry | 20/10/2013
@ NéO, Tu es allé en 2007 fouiller dans les caves de mon blog et je t'en remercie. Je suis allée sur ton blog où je me suis longuement perdue et retrouvée. C'est un monde! Et le voyage valait la peine.
Écrit par : ariaga | 20/10/2013
@ Lecracleur, je suis contente que tu sois venu me donner signe de vie car cela me fait penser que tes problèmes de vue se sont un peu arrangés. Merci d'avoir si bien parlé du brâme du cerf cela semble avoir inspiré d'autres commentaires eux aussi très intéressants.
Écrit par : ariaga | 20/10/2013
@ Phène tu as toujours les mots qu'il faut ...
Écrit par : ariaga | 20/10/2013
@ Lmvie, entièrement d'accord, il faut de fausses notes pour que, par contraste l'harmonie apparaisse.
Écrit par : ariaga | 20/10/2013
@ Fethi, Merci de ta visite et de ton appréciation.
Écrit par : ariaga | 20/10/2013
@ Thierry et Éphême, jolie musique.
Écrit par : ariaga | 20/10/2013
Avec ce texte qui présente la scène d'un accouplement cosmique et mis en musique, je me suis surpris, moi qui serait plutôt puritain, à songer à quelque film érotique des années 70. J’espère qu'on ne me reprochera pas cette comparaison !
Mais peu importe puisque cette idée m'amuse bien : L'Univers, la Création considérée comme une oeuvre destinée à quelque Ultime voyeur!
Écrit par : r_i_d | 21/11/2013
@ r-i-d, alors tu es puritain ? j'aime beaucoup ton idée d'accouplement cosmique et j'imagine un film grandiose ...
Écrit par : ariaga | 23/11/2013