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23/05/2014

Chemin de vie

écriture,poésie,culture,société,photo,amour,vie

Un chemin devient un chemin quand on marche sur ce chemin.

Les larmes cessent d'être de l'eau salée quand elles sont de tristesse ou de joie.

La poésie écrite cesse d'être une suite de mots quand elle devient émotion.

L'émotion se renouvelle avec le cheminement et ce texte, écrit il y a quatre ans sur ce blog, m'a semblé être celui d'une femme à la fois semblable et différente qui avait épongé une eau brûlante mais nourricière. Je vais à nouveau partager l'émotion avec vous, amis lecteurs.

 

La femme buvard

 

Plage à marée basse.jpg

 C'est une femme buvard qui assèche les pleurs

Vous qui passez par là

N'oubliez pas

De déposer devant sa porte

Une perle d'amour

Juste une larme

Sous peine de la voir mourir

De soif et d'inutilité ...

Ariaga

 

Commentaires

Mourir d'inutilité... quel étrange mort dans l'incroyable histoire de la vie et du cosmos ! Beau WE Ariaga, que des fleurs parsèment ton chemin. brigitte

Écrit par : Plumes d Anges | 23/05/2014

C'est un beau texte, comme un appel......

Écrit par : Daniel | 23/05/2014

@ Daniel, la poésie est un grand cri ...

Écrit par : Ariaga | 23/05/2014

@ Plumes d'Anges, nous n'existons en tant que goutte dans l'océan de la Totalité que parce que cette goutte est reliée à toutes les autres.

Écrit par : Ariaga | 23/05/2014

où mène ce chemin vers la plage certainement les cris des bambins se font entendre aux jeux en compagnie de dame buvard c'est vrai
qu'elle boit tout les jours et même les nuits elle en avale des litres d'eau salée Dans son corps de silice vivent des coquillages qui à chaque marées sortent et ouvrent leurs coquilles pour un festin de rois ou reines.Sa soeur dame dune battue par les vents abrite quelques oyats profondément ancrés en elle.Tiens donc le chemin reaparait il file sur le sable chaud et sec devenant plus consistant puis dur enfin goudronné pour les bicyclettes plusieurs virages plus tard la route. le chemin s'arrête Sa mission est remplie les petits pieds l'ont foulé les vélos l'ont parcouru quelle dure vie que celui de chemin.

Écrit par : lecracleur | 23/05/2014

Tu as raison de partager encore ce beau texte. Tu me permettra je pense d'en avoir ma propre lecture (personnelle et émotionnelle) tant tes mots résonnent de mes propre pas sur mon "chemin de nouvelle vie"...Toute mon amitié et merci de tes publications.

Écrit par : Louis-Paul | 24/05/2014

Le chemin n'existe que s'il est fréquenté par quelques promeneurs sinon il est enfoui sous la végétation et envahi par la broussaille et les friches. J'aime cette idée d'un chemin que chacun emprunte à sa manière !

Écrit par : cheminezenlair | 24/05/2014

Je dépose, non pas une larme, mais une goutte d'amitié.

Écrit par : la Mère Castor | 24/05/2014

Bonjour Ariaga,
Comme je vais bientôt en montagne, je trouverai une source d'eau pure et t'en rapporterai un verre, de quoi apaiser ta soif et je marcherai sur le chemin avec toi en pensée. Bises

Écrit par : danae | 24/05/2014

Grosses bises mouillées déposées pour toi sur le chemin de nos vies...

Écrit par : Hortense | 24/05/2014

Tu ne te lâches pas assez Ariaga, ce n'est pas la première fois que je te le dis ;-) Et c'est bien dommage, parce que ce que tu écris est drôlement joli.
Une brassée de bisous en ce jour de fête des mamans
♫•*(¯`v´¯) ¸.•*¨
*◦.(¯`:☼:´¯)
..✿.(_.^._)*•.¸¸.•*`*•.¸¸✿
✩¸ ¸.•*¨ ☆.¸¸.•♡*♡•.¸¸.☆☆♡

Écrit par : _Petit Sucre_ | 25/05/2014

Tes mots Ariaga je les aime, ils me parlent avec pudeur du chemin de toi.
Merci pour ce partage.
Un grand sourire

Écrit par : Miche | 25/05/2014

@ Lecracleur, je t'ai suivi avec plaisir sur ce beau chemin poétique que tu empruntes dans ton commentaire.

Écrit par : Ariaga | 25/05/2014

@ Louis-Paul, c'est un privilège pour moi ce partage d'émotions.

Écrit par : Ariaga | 25/05/2014

@ Cheminezenlair, je suis allée cheminer, le nez en l'air, l'oeil sur les cheminées, sur ton blog et j'ai beaucoup apprécié ce que j'ai vu sur ce chemin.

Écrit par : Ariaga | 25/05/2014

@ Danae, tu as tellement d'énergie que je pense que ton eau pure sera pour moi une eau de jouvence.

Écrit par : Ariaga | 25/05/2014

@ hortense, merci de prendre ta serpillère pour éponger !

Écrit par : Ariaga | 25/05/2014

J'ai marché sur des chemins loin d'ici et je reprends mes visites de blogs à partir d'aujourd'hui.
Je pense qu'en avançant sur les chemins nous devenons un peu autre, même si nous sommes toujours nous-mêmes.
Si je trouve la porte dont tu parles, je ne manquerai pas d'y déposer une larme d'amour. Je suis certaine de sentir que la personne qui est derrière en a besoin. Bonne fin de week end.

Écrit par : elisabeth | 25/05/2014

Faire le deux Un, est être le Chemin: Il a dit: Je-suis le Chemin et la Vie... Bises, cher âmie Ariaga

Écrit par : Phène | 26/05/2014

@ Petit sucre, merci pour tes fleurs de bisous qui auront été les seules reçues en ce jour ... tu vois je me lâche !

Écrit par : Ariaga | 26/05/2014

@ Miche, moi aussi j'aime tes mots dans lesquels je plonge régulièrement même si je ne me manifeste qu'en pointillé.

Écrit par : Ariaga | 26/05/2014

pourquoi suis-je repassé par chez toi Ariaga, je ne sais.
mais ce que je lis là me plaît
alors à cette femme buvard
je dépose une goutte d'encre rose
celle que je prends pour écrire l'instant
puis je monte lentement
sur ces vieilles pierres
protégées d'herbes folles
et j'attends.

Écrit par : jamadrou | 26/05/2014

merci de ta lecture , et je tombe vraiment merveilleusement bien ce texte aussi est très puissant et je trouve une voluptueuse synchronicité. je vais être un peu plus disponible alors je viendrai faiire plus ample connaissance avec tes écrits
bonne gouttes dans tes yeux ..et je t'embrasse avec le coeur et l'émotion que m'ont donne tes mots.

Écrit par : lamangou | 26/05/2014

Pour la femme buvard, c'est une perle d'eau ensoleillée que je rapporte du Bosphore suite à mon voyage à Istanbul.

Écrit par : Francine | 27/05/2014

@ Élisabeth, merci de venir me voir à ton retour de voyage. je suis allée chez toi et j'ai vu que tu vas encore me faire rêver.

Écrit par : Ariaga | 28/05/2014

@ Phène, j'appelle cela la mystérieuse Conjonction mais, finalement, quel que soit le chemin, nous parlons de la même chose.

Écrit par : Ariaga | 28/05/2014

@ Jamadrou, tu es repassé pour déposer une perle d'un bel orient et je te remercie.

Écrit par : Ariaga | 28/05/2014

Bonsoir amie,
merci de ton petit coucou
bonne soirée et une bise .... je reviendrai ....
Daniel

Écrit par : bichon39 | 28/05/2014

Petit coucou Ariaga pour te souhaiter un excellent jeudimanche ! Je t'embrasse et te dis que oui il faut du temps pour voyager et connaître un pays.

Écrit par : danae | 29/05/2014

Tous les chemins que nous empruntons sont autant de points reliés entre eux. Très belle lecture Ariaga.

Écrit par : Sedna | 29/05/2014

Quand le chemin dévie on peut devenir bavard !

Écrit par : Thierry | 29/05/2014

On dit qu'on emprunte un chemin, sauf quand bien sûr on le défriche à mesure tel Hannibal avec sa nombreuse troupe et ses éléphants. Dans "Les malheurs de Sophie" j'ai été fascinée par son rêve où deux chemins sont possibles, l'un parsemé d'embûches et l'autre facile. Mais combien fascinant est le chemin unique qu'on découvre à mesure en soi.

Merci pour ce magnifique poème de la femme buvard. Puisse-t-elle être en même temps porteuse d'eau afin d'étancher sa propre soif et celle des humains et remplacer l'eau perdue par les larmes. Il m'est arrivé de voir en image mentale un chemin formé d'une immense langue assoiffée.

Amicalement!

Écrit par : Michelle | 29/05/2014

@ Michelle, bon anniversaire pour les cinq ans de ton blog et merci de ta fidélité.

Écrit par : Ariaga | 29/05/2014

@ Lamangou, merci de ton commentaire et de ta visite.

Écrit par : Ariaga | 29/05/2014

@ Francine, c'est une perle très précieuse que tu m'offres !

Écrit par : Ariaga | 29/05/2014

ahahahaah Ariaga tu es impayable ! mais bon, je ne désespère jamais, c'est pas pour rien que les miens m'appellent "Pot d'colle" ! :-)

Gros bisous !

Écrit par : _Petit Sucre_ | 30/05/2014

J'aime profondément ce poème, qui dit l'essentiel en si peu de vers.
Merci Ariaga, et mille bises.

Écrit par : EPHÊME | 30/05/2014

@ Sedna, oui, tout est dans tout.

Écrit par : Ariaga | 30/05/2014

@ Thierry, tu n'es jamais bavard, juste parfois expansif ... et j'aime ça.

Écrit par : Ariaga | 30/05/2014

@ ÉPHÊME, merci pour ta compréhension ( au sens de prendre avec).

Écrit par : Ariaga | 30/05/2014

C'est avec plaisir que je dépose une perle d'amour devant la porte de la femme buvard... Très amicalement.

Écrit par : Françoise | 31/05/2014

Je dépose devant ta porte une perle d'amour ciselée de larmes et de lumière, d'arc en ciel et d'un flocon de nuages!

Écrit par : Marie Minoza | 27/08/2014

Cette perle m'est particulièrement précieuse.

Écrit par : Ariaga | 27/08/2014

On s'est ouvert le boulevard du buvard mais attention ce peut être synonyme d'autre chose, il est des gouttes qui n'apportent pas que la félicité et peuvent plonger dans des bad trips à la descente.
Ce qui est bon et bien dans le buvard ce n'est pas comme le dessous de verre pour le faux col à la buvette, mais bien cette texture fibreuse de feutre absorbant qui tel l'éponge peut soutirer un liquide dans ses pores par capillarité et ainsi au lieu de sable jeté sur le parchemin l'encre voit elle sécher son trait sur le bureau d'un coup de tampon non encreur mais absorbant. On a jeté l'encre mais on ne fait pas du surplace pour autant !

Écrit par : Thierry | 27/08/2014