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28/01/2015

Arracher le masque

écriture,poésie,philosophie,spiritualité,société

Création ÉPHÊME

 

Le masque est là bouffon de comédie

déguisement imposé depuis l'enfance.

Apparence nécessaire,

intégration programmée,

fais gaffe à la Société tu vas être rejetée.

Présentation bien trop léchée de photo papier glacé,

permis pour se promener

dans les rues bien fréquentées.

Certains sont morts étouffés sous le plastique de l'emballage protecteur de l'extérieur mais la poussée est forte des démons et des dieux qui vivent à l'intérieur. La Nature est puissante son feu brûle les gardes obèses du petit moi craintif. Les esprits se desquament et les rêves dansent des nuits entières.

Voici venir le temps du monde du dedans,

voici venir le temps de devenir un vase,

voici venir le temps d'être nue et sans masque.

Ariaga

Commentaires

Eh eh il me semble bien lire ce que dit ce masque habillé de tes mots, et artistiquement mis en forme par Ephême... Nue et sans masque certes mais au-delà de l'offrande, d'autres masques sont nécessaires pour dévêtir le désir, donner forme aux mots déguisés des vides intérieurs. En dé-peau-sant par ici pour toi mes bises d'outre espace...

Écrit par : Hortense | 28/01/2015

Je pense que plus on avance en âge, et plus on a envie de se défaire de tous ces masques si lourds et si contraignants parfois et que l'on traîne depuis notre enfance. Se retrouver soi, retrouver son moi intérieur, se découvrir aussi, et ne plus faire semblant juste pour faire plaisir aux autres. C'est ainsi que je comprends ton texte, Ariaga, ou bien c'est ce qu'il m'inspire.
Belle journée à toi. Amitiés.

Écrit par : Françoise | 28/01/2015

C'est vrai que sur ce dessin, à part une petite mèche rebelle...on ne voit rien du tout !
La protection est "maximale"... :-)

Écrit par : La Licorne | 28/01/2015

Prendre la plume pour parler du masque mais sans mots mortuaires, mordu air à travers le masque pas seulement celui d'histrion quand on joue la comédie, celle de la vie et de l'amour, des mots tendres et tendus, pas comme des flèches, attendus et parfois arides, à ride sur que cela frise et défrise, procure des frissons encore, encore langoureux.

Ah la convenance et la distance, le feutre et la contenance, pas un mot plus que l'autre et se laisser piétiner avec le sourire qui cache la grimace
quand s'évanouit à la commissure celui qu'on croit épanoui.

Le masque laisse t il respirer, exprimer ou travestit il, pas comme un ouistiti parisien, mais de quoi s'agit il de remuer la plume dans le sang et de ne pas rentrer dans le rang, comme Forain, notre Forain, François Verdier dont nous fêterons dimanche le 71ème anniversaire de l'assassinat lâche par la Gestapo en Forêt de Bouconne , au nord de Toulouse.

Écrit par : Thierry | 28/01/2015

JE SUIS. Vaste programme, aussi vaste que le ciel étoilé.
Illumine ! Je t'envoie mon plus beau sourire

Écrit par : Amista | 28/01/2015

Nous devons nous déconditionner, ôter cette gangue qui pèse sur nos épaules depuis l'enfance, retrouver notre être originel, ne plus avoir de comportements stéréotypés.
Bas les masques pour être enfin nous même. Le temps de la maturité est propice à cela.

Écrit par : Daniel | 29/01/2015

On se croit protéger par le masque, en fait c'est ce qui a été instauré avec les carnavals où l'on pouvait tout faire sous l'anonymat du masque. Imposé, oui, comme tu dis, c'est un conditionnement à endosser des rôles sociaux, des attitudes attendues, etc.
Le masque ne nous protège donc pas, mais il nous empêche de respirer.

Amitié chère Ariaga

Écrit par : Miche | 29/01/2015

J'ai eu ce passé de masques où les rencontres deviennent des mensonges. On ne s'en sépare pas sans y laisser de soi. Ce qui nous reste est trop fragile pour se dire exister. Aujourd'hui, n'être qu'une présence rassure tout le monde pas moi. Quelque fois à tout enlever, je me dis, où est mon masque ?

Écrit par : Aurélie | 29/01/2015

@ Hortense, ce dessin n'est pas une nouveauté, c'est mon "avatar" crée par Éphême il y a des années. Je n'ai pas l'intention d'en changer car à travers le vide sidéral des yeux on arrive à ma véritable personne ... tellement multiple !

Écrit par : Ariaga | 29/01/2015

@ Françoise, tu as très bien compris ce texte qui, je le pense, s'adresse à chacun d'entre nous. en tous cas à tous ceux qui veulent avancer sur le Chemin.

Écrit par : Ariaga | 29/01/2015

Bonjour Ariaga,

Se dépouiller de bien des masques... car pour trouver notre première trace enfouie sous la crasse des âges, il va falloir que la flamme chauffe, fort et longtemps, toute cette matière dans le vase. Devenir ce point nul et nu de tout ce qui avait fait notre vie, pour s'emplir d'un Plein tout neuf jailli des siècles de mort vivante...Et tout cela dans une matière sans masque et dans une vie sans mort.
Pardonne-moi de laisser résonner ma propre alchimie, à partir de tes mots, mais en passant, j'ai vu de la lumière dans ce laboratoire ...

Écrit par : icare | 29/01/2015

Quand j'étais adolescent j'entendais parler du mascara crème de phas et je me disait ils ont le masque au ras de la face, quoi de plus normal, mais plus qu'une seconde peau, c'est surtout imperméable aux émotions
et une manière de cacher qui on est y compris à soi même.

Écrit par : Thierry | 29/01/2015

@ la licorne, tu sais que j'ai toujours aimé l'anonymat mais là ce n'est pas un masque, c'est parce que je crois que ce que l'on écrit est plus intéressant que sa propre petite personne.

Écrit par : Ariaga | 29/01/2015

Wouah ! Beau poème plein de force et de vérité ! Tu as raison, la Terre tremble et le magma se fraie son chemin ! Bas les masques !

Écrit par : Aloysia_Martine | 29/01/2015

@ Amista, ton plus beau sourire m'apporte un rayon de cette lumière dont j'ai tant besoin en ce moment.

Écrit par : Ariaga | 30/01/2015

@ daniel, un mot dans ton commentaire me saute aux yeux : se déconditionner. C'est tout un travail ...

Écrit par : Ariaga | 30/01/2015

@ Miche, c'est vraiment intéressant, chacun de vous dans ses commentaires me donne un mot, un bout de phrase qui me parle de ce que je ressens au sujet de ce masque de la "persona" ou des moyens de le dissoudre. Pour toi c'est le fait qu'il empêche de respirer. et l’arrêt de la respiration c'est le dernier souffle !

Écrit par : Ariaga | 30/01/2015

@ Aurélie, garder un léger voile est nécessaire. J'ai été visiter ton blog de cuisine qui m'a semblé appétissant.

Écrit par : Ariaga | 30/01/2015

@ Miche, c'est vraiment intéressant, chacun de vous dans ses commentaires me donne un mot, un bout de phrase qui me parle de ce que je ressens au sujet de ce masque de la "persona" ou des moyens de le dissoudre. Pour toi c'est le fait qu'il empêche de respirer. et l’arrêt de la respiration c'est le dernier souffle !

Le masque de la "persona" est plus que le masque social, n'est-ce-pas ?
Alors puisqu'il est, ce masque, on peut raisonnablement penser que la prise de conscience qu'il empêche de respirer est une"invitation" à une autre respiration...

Bien à toi.

Écrit par : Miche | 31/01/2015

Et encore, Mon Ariaga, on peut " arracher le masque " ou alors décider de " soulever doucement le voile " ... Au cas par cas, selon l'humeur et le moment ...
Je te souhaite de la douceur et de la chaleur ...
Avec toi ...

Écrit par : Kaikan | 31/01/2015

Chère Ariaga, oui ôtons le masque des convenances pour "essayer" de dévoiler notre "beauté intérieure" cachée depuis l'enfance par tout notre conditionnement à ce que nous ont appris nos ancêtres ! Je te vois avec ton grand chapeau, il te va très bien et Ephême t'a fait un joli éventail de la mer ! Bises

Écrit par : danae | 31/01/2015

Quand j'étais petit, à Carnaval, c'était pour attacher des masques que j'étais à la peine, ni roi ni reine et à peine chevalier, ensuite je n'ai jamais essayer le concombre parce que je trouvais ça un peu vert, mais pour avertir le masque n'est pas idéal, puisque presque tout le non verbal nous est caché, pas une raison pour gâcher les occasions de rencontre , et là entre loups et dominos, on pouvait conter fleurette sans s'exposer à la vue des curieux.

Écrit par : Thierry | 31/01/2015

@ Icare, elle me plait fort ton alchimie et n'hésite pas à pousser la porte du Laboratoire. On se sent souvent seul quand il faut maintenir le feu de l'athanor.

Écrit par : Ariaga | 31/01/2015

@ kaïkan, je me suis, avec tes mots, sentie enveloppée comme dans un cocon réconfortant.

Écrit par : Ariaga | 01/02/2015

@ Aloysia, pour moi, qui suis un peu faible en ce moment, ce ne sont que fumerolles ...

Écrit par : Ariaga | 01/02/2015

@ Thierry, je te lis, tu le sais mais quand tu écris ici tu es un peu chez toi et je laisse tes mots se diffuser. Les commenter me semble souvent (pas toujours !) redondant.

Écrit par : Ariaga | 01/02/2015

@ Danae, j'adore porter des chapeaux !

Écrit par : Ariaga | 01/02/2015

Merci c'est si gentil à toi, moi qui me fais parfois l'effet du coucou dans le nid d'un autre oiseau, alors que je veux juste faire coucou comme dan la comtoise et passer le bonjour, le salut fraternel et dire que ça me fais quelques chose de venir sur ton blog , pas pour polluer, mais témoigner.

L'hommage à Forain fut grandiose ce matin en forêt de Bouconne.

Bonne soirée

Écrit par : Thierry | 01/02/2015

On peut porter un masque de temps en temps, quand ça nous arrange et pour rester sociable. C'est bien pratique en tout cas mais il ne faut pas rester masqué. Alors là on peut voir que l'on n'est pas naturel si on en abuse.

Écrit par : elisabeth | 04/02/2015