Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« L'amour dans le couple | Page d'accueil | Pause pour arrêter de me gratter! »

16/01/2016

la Mère vase alchimique

Philosophie,spiritualité,écriture,culture,Jung,femme,alchimie,légendes,photo

Le vase qui reçoit et préserve est une image très ancienne de la femme et de la maternité. Le fait qu'il contient de l'eau, un élément sans lequel la vie ne peut exister, donne à penser que c'est tout naturellement qu'il a été comparé à l'utérus de la femme.

Dans cet utérus, symbolisant le "vase merveilleux" des alchimistes, se produit une "oeuvre" extraordinaire qui aboutit à la naissance d'un enfant.

Le vase, qui est parfois aussi un chaudron ou un autre récipient rond pouvant contenir un liquide, a été à l'origine de multiples légendes aux temps où les scientifiques n'avaient pas enlevé sa part de mystère à la fabrication d'une vie par un être humain de sexe féminin. C.G.Jung y consacre des pages importantes dans Métamorphose de l'âme et ses symboles (p.228 et 288 par exemple) et dans Psychologie et alchimie(p.308 et d'autres).

Être enceinte c'est accomplir en son sein le Grand Œuvre dont rêvaient les alchimistes et je me dis que ces quelques lignes pourront peut-être réconforter les femmes qui souffrent de nausées ou celles qui, gênées par leur gros ventre, ont du mal à mettre leurs chaussures !

Ariaga

Commentaires

Est-il besoin de concepts et de symboles pour accepter la maternité quand c'est en soi une telle promesse et un tel miracle !! Une réflexion "en abyme", car la maternité évoque les poupées russes, et la vie qui se transmet à l'infini... Joie, fierté d'être un maillon de la chaîne, certes ; mais aussi petitesse, infinie petitesse dans l'immensité de l'Être !

Écrit par : Aloysia | 17/01/2016

@ Aloysia, c'est important d'être un maillon car un seul maillon rompu et la chaîne casse !

Écrit par : Ariaga | 18/01/2016

Quel magnifique rôle que celui de la femme: donner la vie ! !

Écrit par : Daniel | 18/01/2016

Commençons par la photo : elle est très belle, parlante, symbolique, artistique.
Et les quelques lignes qui l'accompagnent si bien nous rappellent que rien n'est au-dessus de la maternité dans notre monde. Il est fort dommage de voir encore tant de femmes mettre au monde leur enfant, dans des conditions déplorables. Resterait-il, parmi mes hommes, des irresponsables ?
Je le crois.

Belle soirée en toute amitié.

Roger

Écrit par : roger DAUTAIS | 18/01/2016

c'est sans doute pour cela que casser un vase provoque toujours un drame comme celui de Soisson !

Écrit par : Ulysse | 18/01/2016

J'aime cette photo très symbolique. Un merveilleux moment que celui de mettre au monde un enfant ! Pour l'avoir vécu et tant espéré après de nombreuses années problématiques, quel bonheur intense.

Écrit par : Sedna | 19/01/2016

correction du premier jet du dessus tu peux supprimer merci d'avance
ton vase est splendide je vais à lire young dans les page que tu nous référes.

merci chère Ariaga de ta visite et ton adorable jeu sur les lignes.
Oui je n'ai pas la ligne Maginot des obsessionnelles.
Une hystérie de conversion même soignée çà tangue énormément mais après 35 ans d'analyse j'ai de très bons repaires par contre je comprends que les autres d'autres structures peuvent être perdus.
Les dernières humeurs -tempête de l'être- c'est que l'annonce du crabea fait fuir de mes amies auxquelles j'étais à mille lieux d'envisager une telle débandade.
Et être seule pour soutenir le corps médical et les douleurs internes et garder le cap coute que coute, et l'excitation sadique crée de part ma fragilité pour mettre bas un mettre bas avortif mon écriture. Comme quoi ce n'est pas quand on a le plus besoin de douceur tendresse d'accompagnement qu'on le déclenche par la situation même mais que l'on se livre à une subtile tuerie sur le dos surnuméraire du crabe.
mais l'on tire des bords et avec le sextant de nos intuitions et les malles de savoir accumulés nous faisons face car : réduire le plus rapidement possible tout ce qui atteint la force vitale.
J’ai été très heureuse de la fraternité inconditionnelle des fréres et soeurs de blog, et tu en fais partie. Actuellement j'accomplis ma convalescence et je fais quelques dramatiques à France culture. Dis moi tu habites sur la rochelle ? C’est mon pays des mon enfance ?
a bientôt françoise

Écrit par : lamangou | 19/01/2016

@ lamangou, tout les êtres ont reliés et tu n'es pas seule, tes douleurs sont les nôtres. J'ai déménagé et je n'habite plus la Rochelle (où j'avais une partie de mes racines familiales) mais Tarbes.

Écrit par : Ariaga | 19/01/2016

@ Daniel, oui, mais il y a aussi des mères dévorantes, j'en parlerai un jour.

Écrit par : Ariaga | 19/01/2016

@ Roger DAUTAIS, venant d'un grand artiste le compliment sur la photo me fait rosir de plaisir ! En effet il y a des femmes qui ont leurs enfants dans des conditions déplorables mais, souvent, elles déploient des trésors d'amour pour quand même leur conserver cette vie si précieuse.

Écrit par : Ariaga | 19/01/2016

@ Ulysse, tu me fais sourire ... mais je retiens cependant que cet objet si précieux était un vase ...

Écrit par : Ariaga | 19/01/2016

@ Sedna, c'est un trésor surtout quand on désespère de l'obtenir.

Écrit par : Ariaga | 19/01/2016

Bonsoir Ariaga : tu as choisi une très belle photo pour nous parler de ce sujet merveilleux. (j'adore le rose). Attendre un enfant, normalement, c'est une très grande joie pour une femme. Et même si on sait maintenant comment tout se déroule dès le départ, cela reste tout de même une belle expérience pour un couple que d'attendre un enfant ensemble. Je ne parlerai pas des femmes qui ne veulent pas d'enfant, ni de celles qui sont enceintes et qui ne l'acceptent pas. Ou bien de celles qui veulent un enfant et ne peuvent pas en avoir. Les nausées je les ai eues pour mon 2ème enfant et pas pour le 1er. Mes deux grossesses se sont déroulées différemment. Je suis d'accord avec toi pour dire que vers le 8ème mois on a du mal à pousser le caddie dans les supermarchés et que les 10 kilos supplémentaires sont une gène vers la fin. Mais cela ne dure que 2 mois, peu par rapport à la durée de notre vie. Ton vase est vraiment très beau et représente bien le ventre de la femme enceinte.... Merci beaucoup pour cette belle note.

Écrit par : elisabeth | 19/01/2016

merci de ton mot et visite ravie de te savoir sur la route des pyrénnées.

je fais le projet de faire un tour sur Bordeaux, peut-être que l'on se fera signe pour se rejoindre.

et je suis heureuse que ton beau vase face plein de belles évocations à tes lecteurs

belle fin de journée ariaga

Écrit par : françoise pain | 19/01/2016

La magie des ventres arrondis m'embarrasse souvent ( ne dit on pas en espagnol embarazada ou quelques chose comme ça pour enceinte) et dans cette enceinte sacrée se déroulent des transformations qui nous subjuguent proprement, surtout quand une caméra vient à s'y glisser pour nous montrer les transformations successives du fœtus nourrit par le sac vitellin puis la création du placenta qui va donner les échanges sanguins.

Porter la vie puis la donner c'est assurément une constante mais pourtant à chaque nouveau cycle c'est un nouvel être qui va éclore et le vase porte en lui cette promesse.

Écrit par : Thierry | 19/01/2016

"Le Vide n’est pas seulement l’état suprême vers lequel on doit tendre; conçu comme substance lui-même, il se saisit à l’intérieur de toutes choses, au cœur même de leur substance et de leur mutation.
Le Vide vise la plénitude. C’est lui en effet qui permet à toutes choses "pleines" d’atteindre leur vraie plénitude."

François Cheng / Vide et plein ... Edts du seuil p.29

Écrit par : Maria-D | 21/01/2016

Bonjour Ariaga, merci de faire place à ce qui est si important dans notre vie, avoir le pouvoir de la perpétuer . Ce rôle est si beau, un miracle toujours renouvelé !
Bises, prends soin de toi.

Écrit par : danae | 21/01/2016

Chandelle et œuf flamme, c'est la mèche qui plonge et la lumière qui s'allume, une vie qui nait et vacille, le tressautement d'un léger souffle à peine amorcé et qui va et vient, et dans le galbe des courbes quelques peu avantageuses, au delà de la promesse, la révélation, lumineuse celle là aussi, qui nous enchante dans la perpétuation.

Écrit par : Thierry | 22/01/2016

la mère veille des merveilles, pas encore le génie à quatre pattes
mais déjà un acrobate aux liens haptiques évidents

Écrit par : Thierry | 22/01/2016

Ce vase est l'aboutissement d'une merveilleuse harmonie créatrice...

Eh oui être mère...vaste sujet...
Pour certaines une bénédiction (pour ma part quatre expériences et à chaque fois consciente de l'étrange alchimie dont je n'étais que le "chaudron" ...une oeuvre magnifique!)
Pour d'autres une malédiction...une œuvre maléfique...

Bon et beau week-end chère Ariaga

Écrit par : michèle | 23/01/2016

Quand l'étincelle de vie parait, mais au fait quand parait elle ?
Quand la flamme pas éternelle s'allume et que l'animé rejoint l'anima
le mouvement s'élabore et si le vase fixe des limites, le potier a de ses mains tenu le potelé pas encore rosi pour donner la forme en les y mettant.
Il y a beaucoup d'espoir, d'attente et de joie avec cette venue, pas Vénus qui mit l'eau, à la bouche, mais une pierre de touche dans la grande construction de cette humanité qui se succède depuis des milliers d'année, ne se compte plus ou trop, mais où chaque nouvelle pierre élève le chorten et surtout le complète.

Écrit par : Thierry | 23/01/2016

J'aime beaucoup ta photo et pour le texte, je poursuis ici ma culture "junguienne", toute modeste mais qui ne demande qu'à se développer. Amitié.

Écrit par : Louis-Paul | 23/01/2016

@ ARIAGA À TOUS, je ne pensais pas avec cette petite note écrite "comme ça vient" avoir des commentaires aussi passionnants. Je suis une peu fatiguée après une très brève hospitalisation (rien de grave) mais promis je réponds et je visite demain.

Écrit par : Ariaga | 23/01/2016

Bougeoir ou encrier , il ne s'agit pas d'être dans les petits papier
ni d'ailleurs de s'agiter en vain, bougeoir ou mouvoir pour s'émouvoir
car bouger c'est vivre et éclairer c'est comprendre, il y a dans la symétrie de révolution de ces pièces une construction géométrique harmonieuse mais aussi une hypothèse qui n'use que si l'on est sincère
Alors contenant ou gangue, le vivant doublement recueilli et doucement souligné on est prêt à accepter l'évidence qui dans sous nos yeux.

Écrit par : Thierry | 24/01/2016

Chère Ariaga si le Comminges s'épanouit au soleil comme le Lauraguais ce jour alors nul doute que nous passerons à gué.

Avec toi le "comme ça vient" ce n'est pas de la "vas y je te pousse" le fond ne manque jamais et la forme est souvent excellente quand aux objets ils nous délivrent des messages qui trouvent de fort beaux échos, pas des corbeaux, encore que les encorbellement appellent des encore même si Angkor vat supporte bien des répétitions.

Désolé de m'immiscer ainsi, pas comme à Mimizan, dépassant les minimes après les benjamins, pour donner au benjoin toute sa puissance.

C'est presque les mains jointes en offrande que je retiens le peu qui viens, te souhaitant retour à meilleure forme dans les plus courts délais.

Écrit par : Thierry | 24/01/2016

@ Maria D. le vide et le plein voilà une citation qui me parle fort car c'est pour moi un constant sujet de méditation ...

Écrit par : Ariaga | 24/01/2016

@ Danae, oui, c'est comme une étoffe tissée sans fin ...

Écrit par : Ariaga | 24/01/2016

@ Michèle, j'ai ce vase depuis très longtemps. Il a été tourné d'un seul tour de potier par un grand artiste. J'y vois des "lèvres" qui s'ouvrent.

Écrit par : Ariaga | 24/01/2016

@ Louis-Paul, si tu veux développer ta culture Jungienne tu peux aussi aller sur le site. J'ai particulièrement apprécié ton article sur le Belem à Nantes. http://www.louispaulfallot.fr/archive/2016/01/23/c-est-un-fameux-trois-mats-le-belem-a-nantes-5748977.html#comments.

Écrit par : Ariaga | 24/01/2016

Très jolie ta photo, Ariaga. Ce vase suggère plein de choses. Bises

Écrit par : danae | 25/01/2016

Mater matrice une autre forme d’Alma qui materne avant l'heure comme la glaise et certaines argiles semblent être les matrices de la vie primordiale, assemblée en poterie elle reproduit et englobe pas qu'à coup d'engobe.
Mater actrice qui porte et cajole
la terre m’attriste sauf à lui communiquer un souffle puissant puisant de loin son énergie

Écrit par : Thierry | 25/01/2016

si le vase est un chaudron
les mères seraient elles des sorcières ?
si la pierre n'est pas un cabochon

Écrit par : Thierry | 26/01/2016

bug

Écrit par : Thierry | 26/01/2016

ARIAGA À TOUS, il avait raison Thierry, aujourd'hui tout bugle !!! Je perds les commentaires, rien ne vient en mail, je renonce ...

Écrit par : Ariaga | 27/01/2016

Des bogues pas des châtaignes, des bugs pas des bugnes ni des bunnies
quand le net prend dans ses rets parfois il ne rend rien et nous tient
en haleine, qui a la clé s'inter-digite sans rien s’interdire

Écrit par : Thierry | 27/01/2016

Faut il agiter le vase et ajouter à la statique la dynamique, au risque de faire apparaitre le vaseux ?
Le vase cimente mais ne sédimente t il pas ?
l'évasé permet non seulement le passage des mains des potier mais aussi sans doute annonce la venue du nouveau né.
Si le vase est de terre chamottée alors peut être alterne t il les nuances
rendant plus complexe la vision de la forme dans des échappées qui troublent ?

Écrit par : Thierry | 28/01/2016

ah bog de bog

Écrit par : Thierry | 28/01/2016

Le vase était si plein qu'une goutte aurait suffit a le faire déborder, de goutte à gourde pour se dégourdir il fallait secouer cette chape de silence qui régnait.

Écrit par : Thierry | 29/01/2016

la ligne est revenu, je n'en reviens pas !

Écrit par : Thierry | 29/01/2016