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09/10/2016

Déployer les voiles

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 Photo Ariaga

Déployer à nouveau les voiles du navire de la vie.

Les voiles carguées depuis trop longtemps.

Larguer les amarres et quitter le port si rassurant pour retourner au grand large.

Ce n'est qu’en affrontant les hautes vagues de l'océan que l'on peut aller vers le Grand Inconnu.

Ariaga

Commentaires

Superbe, Ariaga !

Écrit par : Aloysia | 09/10/2016

Chaque matin nouveau
Est une invitation
A prendre le large!
Partir
Pour connaître des horizons nouveaux
Ouvrir les pages du livre de sa vie
Écrire de nouveaux rivages
A l'encre des vérités
Aux couleurs des différences
Aux toiles des rencontres
Sur des voiles d'espérance!

Écrit par : Marie Minoza | 09/10/2016

Lol, on ne sait jamais ce que l'on va trouver en haute-mer, le calme plat, parfois...
Amitié chère Ariaga

Écrit par : Miche | 10/10/2016

La photo est superbe. Allez, hop hop! À l'aventure!

Écrit par : Ambre Neige | 10/10/2016

Partir et laisser venir la vie à soi
merci pour tes passages Ariaga et belle vie à toi

Écrit par : Maria-D | 10/10/2016

Belle photo et comme l'on dit "Bon vent"!

Écrit par : Louis-Paul | 10/10/2016

Profite du vent du large, il souffle l'inconnu. Amitiés

Écrit par : venezia | 10/10/2016

@ Aloysia, c'est trop !

Écrit par : Ariaga | 10/10/2016

@ Marie Minoza, grand merci pour le cadeau que représente ces très belles lignes déposées par toi sur la table du Laboratoire.

Écrit par : Ariaga | 10/10/2016

@ Miche, le calme plat est propice à la méditation ...

Écrit par : Ariaga | 10/10/2016

@ Ambre neige, c'est une photo que j'ai prise quand j'étais à La Rochelle. On voit moins de bateaux à Tarbes !

Écrit par : Ariaga | 10/10/2016

Partir à l'aventure. Ouvrir portes et fenêtres et plonger dans un espace encore plus grand. Bon vent, Ariaga !

Écrit par : Daniel | 10/10/2016

Serait ce notre chère Hermione qui nous invite à prendre le large..pas si facile que ça de larguer ses amarres. Il y a parfois tant de poids que même la houle nous ramène vers le port..

Écrit par : Sedna | 10/10/2016

Bon voyage Ariaga, que le vent te porte agréablement. Bises. brigitte

Écrit par : Plumes d Anges | 10/10/2016

et doucement petit pas grand pas c'est chaque pas qui compte , je t'embrasse , ton désir est grand est c'est ce qui compte
baisers tendres bravo

Écrit par : lamangou | 11/10/2016

C'est une très belle photo Ariaga. J'espère que tu avais fait ton plein de bateaux ;-)
Bisous et belle soirée à toi.

Écrit par : Ambre Neige | 12/10/2016

"Aller vers le grand inconnu", tu ne crois pas si bien dire ! Cependant , de temps de temps à autre j'aimerais bien que la houle soit moins forte ou naviguer sur les eaux calmes d'un lac.

Écrit par : Chinou | 12/10/2016

Tu nous reviens en grandes pompes ! Chez nous ce sont les grandes eaux avec l'épisode cévenol ou méditerranéen, comme on veut, mais ça craint.

Écrit par : elisabeth | 13/10/2016

@ Maria-D, oui, je la laisse venir mais il y a des moments où elle est un peu fuyante ...

Écrit par : Ariaga | 14/10/2016

@ Louis-Paul, c'est une photo que j'avais prise quémande j'étais à la Rochelle.

Écrit par : Ariaga | 14/10/2016

@Venézia, princesse au petit pois, je te lis toujours avec plaisir, ici où chez toi.

Écrit par : Ariaga | 14/10/2016

@ Daniel, l'exploration intérieure est une aventure sans fin.

Écrit par : Ariaga | 14/10/2016

@ Sedna, il faut parfois savoir vider les cales et tout jeter à la mer ...

Écrit par : Ariaga | 14/10/2016

Ployer sous la charge
employer le subjonctif
mais déployer ses ailes
pour prendre le vent de tempête

ah l'aventure intérieure !

Bonjour chère Ariaga
de retour après un petit voyage
Angoulême Paris Blois
où heureusement je ne ploie pas sous la charge
mais m'emploie à soutenir mes vieux parents

pas de débat houleux en misaine
mais amie saine qui revigore
et communique de vraies émotions

Ce matin je vais rendre hommage à Dominique mon amie

je te fais passer ce poème

Le départ de Dominique pour toujours
Je l’ai vu, telle une momie, dans ce cercueil
Le nez pincé, les lèvres ouvertes au teint vermeil
Ce fut trop tard et elle ne pouvait plus rien dire
Je me suis pincé j’étais soufflé à m’en maudire
Sa fin était bien sûr sans doute annoncée
Et la maladie avait atteint un stade avancé
Pourtant elle n’avait jusqu’au bout pas renoncé
Mais la lutte fut par trop inégale qui avait affaibli
Son pauvre organisme depuis déjà de longs mois
Elle avait choisi pour en finir un chemin étroit
Et c’est presque seule que son corps s’est raidi
Dans ma mémoire et ma conscience l’éclat de ses yeux
Brille encore, sa tignasse volumineuse et sa douce voix
Nous avons fait un bon bout de chemin nous deux
Mais ce départ qui fut si soudain m’a laissé cois
Plutôt Ko en fait de ne pas avoir cru et vu l’inexorable
Mais elle se tenait à l’écart depuis un moment déjà
Sa vie avait été animée mais n’avait rien d’une fable
Sa fin misérable par certains côtés m’a laissé là
J’aurais bien imaginé l’accompagner encore un moment
Mais pour se dire adieu on n’a pas le choix de l’instant
Confidente amusée et espiègle elle avait un bel optimisme
Se nourrissait de peu mais avait besoin de compagnie
Ne se plaignait jamais de sa condition matérielle
Et savait apprécier chez l’autre la différence
Avait-elle eu une dive errance dans les contrées lointaines
Cela jamais je ne le saurai vraiment sauf à rencontrer
D’autres passeurs de temps et de mémoire conter son histoire
Les belles âmes s’en vont et il nous en reste l’acmé
Les moments partagés, les conversations animées
Un lien fort qui ne peut se distendre ni se rompre
Un torrent de larmes qui se libère soudain
Et le sentiment de l’inachevé

Écrit par : Thierry | 15/10/2016

@ Thierry, merci d'avoir choisi le Laboratoire pour déposer poétiquement les mots de ta douleur. Pensées pour toi.

Écrit par : Ariaga | 15/10/2016

@ Sedna, oui, c'était l'Hermione que j'ai cent fois photographiée quand j’étais à la Rochelle.

Écrit par : Ariaga | 15/10/2016

@ Plumes d'Anges, parfois, car la marche est encore un peu douloureuse, je voudrais bien avoir des ailes et que le vent me porte.

Écrit par : Ariaga | 15/10/2016

Désir… sur les ailes de l’imagination

Qu’est ce qui sous-tend ma démarche,
Qu’est ce qui me tend vers l’Univers
Est-ce l’espoir d’une vie ailleurs
D’un nouveau commencement, d’un meilleur
Avec lui le désir est il un commencement
Ou bien encore est ce une fin
Pourquoi ce sujet me polarise t il
Donnant soudain plus de gravité à mes propos
Alors que j’œuvre dans ma sphère sans repos
Est ce pour mieux me situer
Dans l’espace et dans le temps
Minuscule point au milieu de tout et de rien
Happé par les mots mes vœux, mes souhaits
En disent long sur mes raisons de me tourner
A nouveau vers cet extérieur qui m’est inconnu
Voire étranger mais que j’appelle de ma ferveur
Ah comme le réceptacle de tant de savoirs
Il faut plonger à pleins regards
et se forger de nouveaux outils
pour entrevoir une lueur, un mince objet
pas seulement celui de notre désir
mais celui qui nous révèle à nous même
les mystères de l’ombre, ou la genèse du temps
encore et encore, insatiablement je veux donner
du temps pour voir, du temps pour croire
et dans ce ballet étrange des comètes
trouver ma place et la bonne distance
pour éviter au monde certaines carences
plus d’âme et de rêveries mais aussi
plus de compréhension globale
de capacité d’anticipation
et d’accompagnement
sur la route des étoiles

Écrit par : Thierry | 15/10/2016

Dévoyer les poils
comme autant de fibres voyageuses
imperméabiliser contre la peur et les grains...de folie surtout

Écrit par : Thierry | 15/10/2016

Hermione n'erre pas au moment où l'on fête l'escadrille Lafayette
l'esprit du jeune marquis nous baigne encore qui annonce non la faillite
elle avait eut lieu avec le traité infamant de Paris en 1763 qui privait
la France de la belle Province, de la Louisiane encore si peu explorée et auxx frontières mal définies et surtout des possessions en Inde acquises sous la férule de Dupleix.

Alors hausse hier et défausse aujourd'hui, il faut rompre ou se détacher pour ne pas rester à quai
et puis monter pour observer avant que terre ne disparaisse à la vue, sans longue vue
pas de bévue mais pas de béquille non plus, il faut des gens solides et éprouvés pour franchir de belles distances dans des conditions éprouvantes, pouvant provoquer l'épouvante quand l'accastillage claque et s'entrechoque sous les coups de boutoir d'une tempête tropicale trop piquante à notre gré, gréement qui ne ment pas mais peut rendre l'âme quand la lame frappe et fait venir les larmes emportant tout surs son passage , grand nettoyage de pont pour déferlante souveraine mais pas souterraine .

Écrit par : Thierry | 16/10/2016

C'est tout à fait vrai, Ariaga. Merci de nous le rappeler. :-)
Belle semaine à toi. Amitiés.

Écrit par : Françoise | 19/10/2016

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