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28/10/2016

Petits miracles du quotidien

écriture,philosophie,poésie, spiritualité,photo,mer,navire,viequotidienne,Jung

Photo Ariaga

Trop longtemps elle a navigué vers les rives de la vérité, trop longtemps elle a dispersé comme poussières dans le vent des milliers de pensées.

Le vaisseau de sa vie s'est lentement détérioré, sans jamais atteindre la côte tant désirée.

Elle ne cherche plus.

Le cœur grand ouvert, vase d'incertitudes, elle a regagné le port et noué une solide corde au quai des petits miracles de la vie quotidienne.

Ariaga

 

Commentaires

Bonne idée. Il paraît que c'est ce qu'ils ont tous fait, ceux qui ont fini par trouver. Bises, Ariaga.

Écrit par : Aloysia | 28/10/2016

Et ton texte est beau ! Merci.

Écrit par : Aloysia | 28/10/2016

Grande sagesse: RENTRER CHEZ SOI!

Écrit par : le murmu | 28/10/2016

Vivre est plus important que penser...
Bises.

Écrit par : La Licorne | 28/10/2016

Il y a un moment pour se pauser, apprécier ce que l'on est, ce que l'on a.. Petits miracles de la vie quotidienne, comme c'est joliment dit!
Ne serre pas trop le noeud malgré tout :-)
Grosses bises, Ariaga!

Écrit par : Ambre Neige | 29/10/2016

Bonjour Amie,
je vois que tu penses à moi.
Mon blog, c'est le cirque avec les publicités, c'est vrai ...
Trouver son port d'attache c'est important pour notre stabilité personnelle ...
Bon week-end
Bises
Daniel

Écrit par : dany2121 | 29/10/2016

comme me disait un ami Psychanalyste lacanien quand je me suis engagée dans mon voyage analytique, nous ne savons jamais si nous arriverons à la clore mais ce qui est rassurant, sur ce grand investissement de soi pour le soi, c'est que le chemin porte -sans- lapsus cent mille richesses.
Je trouve rigolo que tu choisisses le nœud pour supporter ton texte, car aussitôt avant de l'avoir lu je pensais à une phrase de Lacan sur les glissades avec les nœuds borroméens, parfois.

Quand j'ai réalisé après .... années de travail analytique qu’un de mes objectifs contenu dedans , j'étais obligée de ne plus l'avoir car le résultat était caduque et me desservait royalement si ce fut en positif.
Alors j'ai décroché sur ce sujet, la tristesse dans l'âme.
Et je fais dire à mon âne shakespearien d'un de mes textes constaté un échec est une réussite.
Tant de lâcher prises pour apprécier notre unité et l'être que l'on a porté pour lui faire connaitre la félicité simple.
"Le cœur grand ouvert, vase d'incertitudes, elle a regagné le port et noué une solide corde au quai des petits miracles de la vie quotidienne. "
le vase , la vase de l'incertitude mélanger avec de la bonne glaise et en faire notre créativité : construire des briques d'autres recherches celles qui n'étaient pas programmées et nous surprennent, Maud Mannoni une psychanalyste avec qui j'ai travaillé disait : elle disait la mort et je traduis en ma langue « la quête jusqu'à l'odeur de sapin de notre dernière demeure ».
je t'embrasse miracle de la vie de ce matin que de t'écrire . Tendresse infini 888888888888888
Françoise pour les intimes des sens essentiels et tu es là dans mon cœur, ma tête.

Écrit par : lamangou | 29/10/2016

A chaque petit miracle accrocher un grand sourire :)

Écrit par : plume bleue | 30/10/2016

Petits ou grands miracles ?
Peu importe le support pour la conscience qui s'éveille.
Amitié

Écrit par : Miche | 30/10/2016

@ Aloysia, en effet, c'est quand on cesse de s'agiter que la lumière augmente.

Écrit par : Ariaga | 30/10/2016

@ le murmu, oui c'est la sagesse mais encor faut-il ne pas se tromper d'adresse ...

Écrit par : Ariaga | 30/10/2016

@ La Licorne, en visite sur un de tes blogs j'ai vu de bien belles photos qui m'ont donné de la sérénité pour affronter les petites difficultés du jour.

Écrit par : Ariaga | 30/10/2016

J'aime ce terme "miracles" que tu emploies ici. On l'oublie si souvent ... et pourtant, chaque jour en est fait de quelques uns qui permettent de lâcher prise.

Écrit par : Sedna | 30/10/2016

Merci, cela me parle tant. "Vase d'incertitude", elle a tout compris.

Écrit par : Maria-D | 30/10/2016

Miracle qui racle mais ne tacle pas
mi chemin de l’embâcle quand le nœud prend et ne pend plus
tout dépend des circonstances et des observateurs
nous rapproche de miroir nous éloigne de mirage
je ne suis pas superstitieux et peu crédule
cherchant trop souvent des explications
et des causes avérées
les rois Thaumaturges ne me traumatisent pas pour autant
les reliques et les restes, les pèlerinages m'amusent
il faut de la croyance sur la crédence pour faire danser le sacré
dans les yeux vers les cieux

Milagro , en gros c'est plus que surprenant et inattendu, c'est inexplicable

pour autant les cordes sans leurs théories nous font penser à quelques épisodes singuliers, le nœud gordien par lequel fut tranchée et se dénoua une situation , et puis ces cohortes de cordées qui souvent n'ont du leur vie et pas leur rappel à dieu au bout d'une tresse

les nœuds au cerveau pourquoi pas dans le cadre d'une raison limitée, puisque nous échappent des phénomènes et que des causes sont inconnues, mais n'existent elles pas ?

Le miracle c'était le soleil qui revient chaque matin mu par des forces...obscures
le miracle c'est l'existence de la vie pourtant si difficile à établir et à maintenir dans des conditions souvent défavorables
le miracle c'est l'amour et sa pérennité

bon j'en ai trop fait comme d'habitude
le miracle...ça serait que je me taise enfin!

Écrit par : Thierry | 30/10/2016

@ Thierry, ce ne serait pas un miracle si tu te taisais mais une grande perte pour le laboratoire dont tu es un chercheur des plus singulier. C'est une telle expérience parfois surréalistes de se perdre dans le labyrinthe de tes jeux de mots et de ta grande culture qui se cache avec pudeur dans de poétiques méandres ...

Écrit par : Ariaga | 30/10/2016

@ Maria-D, je deviens toute rose quand je les ton commentaire.

Écrit par : Ariaga | 30/10/2016

@ Sedna, en effet, les choses les plus simples comme l'eau qui coule de mon robinet ou le fait que je puisse marcher dans la rue sont de vrais miracles et il y en a tout au long du jour.

Écrit par : Ariaga | 30/10/2016

@ Miche, je crois qu'il n'y a pas de petits miracles comme il n'y a pas de petits rêves. Tout est miracle.

Écrit par : Ariaga | 30/10/2016

Il y a un temps pour tout.....Voici venu celui de la simplicité et du dépouillement...Un temps fort agréable qui rend plus léger.

Écrit par : Daniel | 30/10/2016

Et si derrière les miracles il y avait une alchimie qui modifie et transmute quand des événements inhabituels et qui changent de l'habitude, sortent de l'ordinaire nous propulsent, nous transportent dans un étonnement sans fin, une stupeur voire un saisissement incroyable.
Oui mais laquelle...

Merci Ariaga , j'apporte modestement ma pierre à ce grand édifice dont tu es à l'origine, mais emporté par ma fougue et ma prolixité je confond parfois proximité et débordement...ce ne sont que de bonnes intentions parfois dévoyées plus que de raison.

Écrit par : Thierry | 30/10/2016

C'est une magnifique petit récit très bien ficelé! Mais on ne s'est jamais, parfois la corde lâche et le vaisseau repart!

Écrit par : alezandro | 30/10/2016

On va souvent chercher bien loin en pensée ce que l'on a tout près de soi en vérité ! Les petites choses de la vie quotidiennes sont même œuvres d'art, c'est ce que je recherche dans mes photos. Belle journée à toi. Amitiés. Joëlle
PS: je suis très heureuse que tu apprécies mes photos. Merci

Écrit par : JC | 31/10/2016

@ Ambre Neige, non je ne vais pas trop resserrer le nœud, mais je pense que, pour loi, de plus en plus, le temps galopant, il faut aller à l'essentiel.

Écrit par : Ariaga | 31/10/2016

@ Dany, 2121, il y a des moyens de ne pas avoir de pubs sur son blog, il suffit de payer un peu.

Écrit par : Ariaga | 31/10/2016

@ Lamangou, en effet, tu as ta langue à toi, et ta créativité. L'analyse, pour certains, me semble superflue car l'inconscient coule en eux comme un fleuve que l'on ne peut canaliser et qu'il vaut mieux laisser vivre sa vie jusqu'aux rivages.

Écrit par : Ariaga | 31/10/2016

@ plume bleue, je suis tellement contente que l’inspiration soit revenue te visiter

Écrit par : Ariaga | 31/10/2016

Peut on être coulant avec les noeuds sans s'écrouler ?
les noeuds m'étouffent le cerveau et les torons ne sont pas comme des corons mais ces montagnes de questions aux faces noires me donnent envie certes de me salir les mains, de gravir ces obstacles et de voir ce qu'il y a de l'autre côté.

Des noues coulent pourtant des pensées pleine de gravité où le toi du toit n'est pas cette pente facile, cette inclinaison immédiate, cette inclination réciproque.

Tous les nodo-lépidoptérophiles ne sont pas des familiers de la cravate, ils ne se crevassent pas les mains pour autant, mais s'agrippent.

Dans la prise pour escalader la corde, les noeuds ne sont pas toujours un avantage en terme de rapidité, la corde lisse laisse à celui qui se hisse, l'avantage de poser ses mains où il veut, mais le lâcher prise lui
garantit une chute libre qui doit s'anticiper.

Écrit par : Thierry | 31/10/2016

Et si les nœuds au cerveau servaient à grimper la corde de la vie , aller vers la lumière dans une sorte de fil conducteur salvateur et extracteur de vérité, la corde pour être droite doit être tendue, rien ne l'oblige sinon et elle peut ménager des courbes surprenantes et même parfois des lacs d'amour où se reflètent la grégarité et les sentiments.

Dans la brume électrique malgré tous nos sens éclectiques le tic tac effrayant du temps s’égrène on voudrait semer plus mais semer qui dans cette poursuite infernale ?

Écrit par : Thierry | 31/10/2016

Au chanvre on tient, pas forcément indien
robe de chambre ou petit séraphin
omettons le gibet, où met on les désaxés
pourtant de licol en lasso, les misfits
nous laissent un gout de poussière
comme un grain de folie douce amère

Écrit par : Thierry | 31/10/2016

Une petite halte amicale par ici... bonne soirée !

Écrit par : Joëlle | 31/10/2016

Bonjour,

Ici, je cherche l'instant pour profiter du présent de tes mots.
Là, ils ont saisi toute l'importance du maintenant tandis que la vie poursuit son chemin.
Enfin, il est dans le quotidien des moments qui rivalisent de bonheur avec l'esprit de rechercher celui qui en porte que le nom.
Avec toute ma silencieuse sympathie, Jack

Écrit par : Jack Maudelaire | 01/11/2016

@ Alezandro, c’est un possibllité, je suis toujours ouverte à toutes les hypothèses.

Écrit par : Ariaga | 01/11/2016

@ Daniel, oui, on veut toujours trop de trop. Merci pour ton dernier article qui m'as mis du baume au cœur. Amis lecteurs allez le lire à http://www.lesvoiesdelame.com/archives/2016/11/01/34493864.html#c70762847

Écrit par : Ariaga | 01/11/2016

@ Joelle Colmar, oui, j'apprécie tes photos et aussi tes petits textes concis, poétiques et pleins de sens.

Écrit par : Ariaga | 01/11/2016

@ Joëlle CHEN, tu es une grande artiste et le fait que tu fasses halte au Laboratoire est un plaisir pour moi.

Écrit par : Ariaga | 01/11/2016

@ Thierry, non tu n’envahit pas mon blog, je suis toujours heureuse de te lire car dans le flot il y a toujours des perles .

Écrit par : Ariaga | 03/11/2016

"Lamangou, en effet, tu as ta langue à toi, et ta créativité. L'analyse, pour certains, me semble superflue car l'inconscient coule en eux comme un fleuve que l'on ne peut canaliser et qu'il vaut mieux laisser vivre sa vie jusqu'aux rivages."
Je reprends ton commentaire merci c'est important pour moi ces petits retours la pansée s'harmonise ainsi de billet à billet.

Faire de l'inconscient une sorte d'alter ego dans l'invisible et surtout pas raté ses rendez vous du matin qu'il nous offre ou la lecture des actes ratés ou des glissements de sens , une gestuelle si en adéquation avec le propos,
c'est ainsi que la plume ouvre ses octaves de variations et prosodiques et en écriture en strate, sans le travail analytique mon écriture serait celle de bien d'autre personne, elle n'est que la voix la voie de nos dedans et des différentes langues que l'on observé entendu et subi ou , ou ou, alors oui, la langue s'étale sur une vaste toundra, et un travail quotidien de 5 à 8 heures consacré à elle... alors elle est joueuse et réfléchie comme une chatte persane des conte soufis.

je suis étonnée par ce commentaire toi qui est aussi compagne des inconscients et dans la maïeutique de les faire faire être sien aux sujets parlants...
je t'embrasse à tout bientôt
L'analyse, pour certains, me semble superflue car l'inconscient coule en eux comme un fleuve que l'on ne peut canaliser et qu'il vaut mieux laisser vivre sa vie jusqu'aux rivages."
Chère Ariaga , mon travail d’analyse ne fut surtout pas superflue, Mon écriture qui semble n’être pas canaliser est dans un choix et si elle va à l’autre rive c’est le fruit de beaucoup d’opération. Tant mieux si elle n’en a pas l’air. ON se doit de la mo,ter comme un vif argent et nde ne pas envoyer les lecteurs dans les décors, c’est une des vigilance. Alors l’orthographe parfois je m’y reprends car les manettes d’un texte est tellement au sextant des multiples sens.

gros bisous et à ton procahin billet.

Écrit par : lamangou | 04/11/2016

@ Lamangou, quand je disais pour certains c'est parce que comme Jung, je pense qu'il y a des personnes pour lesquelles elle n'est pas recommandée. Je suis comme toi, j'ai fait une analyse didactique jungienne et elle m'a beaucoup apporté.

Écrit par : Ariaga | 06/11/2016

Elle ne va donc plus naviguer, la corde est solide mais elle peut toujours la dénouer ? Plaisir de te lire Ariaga. Amitiés et bonne soirée.

Écrit par : elisabeth | 07/11/2016

chercher encore et encore
sans répit ....
muchos besos
tilk

Écrit par : tilk | 10/11/2016

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