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19/11/2016
Pierres sur le chemin
10:03 Publié dans Jung et la psychologie des profondeurs, La vie quotidienne, Pensées, interrogations, aphorismes, Philosophie, photo, poésie | Lien permanent | Commentaires (50) | Tags : écriture, philosophie, spiritualité, pensées, poésie, photo, jung, ariaga
Commentaires
" Quand s’enchevêtrent les mystères
que je ne sais plus rien
je vais chercher
les senteurs d’herbe dans le vent "
Roselyne Sibille / L’appel muet
Écrit par : Maria-D | 19/11/2016
Un poème royal !... Plus belle que jamais, Ariaga, lumineuse parmi ses pierres précieuses !
Écrit par : Aloysia | 19/11/2016
Oui, j'ai édité et puis je vois sur la gauche : "Athanor"... Tu nous le démontres aujourd'hui... ! Tu sais transformer la matière en joyau.
Écrit par : Aloysia | 19/11/2016
La vie ne nous épargne pas. J'aime trop la nature et les gens pour m'attarder à ramasser ce type de pierres; je préfère les ignorer.
Écrit par : Chinou | 19/11/2016
Ce qui ne tue pas rend plus fort, .. pas totalement d'accord avec la maxime. Néanmoins, je trouve ta phrase très dense et poétique. Tant mieux si l'on peut se relever de ses peines et c'est effectivement ce que je te souhaite ici.
Écrit par : Sedna | 19/11/2016
Transcendance ! Alchimie ! C'est une belle phrase dont on peut s'inspirer. Mieux vaut ça que de vivre dans les regrets et les remords.
Écrit par : Daniel | 19/11/2016
Transcendance ! Alchimie ! C'est une belle phrase dont on peut s'inspirer. Mieux vaut ça que de vivre dans les regrets et les remords.
Écrit par : Daniel | 19/11/2016
"DE LA FISSURE TRANSPARAIT LA LUMIeRE" ; LEONARD cOHEN
ET TA PHRASE EST DANS LE DICTIONNAIRE DES PHRASES QUI TE RETAPENT OU T'AIDER AU MeTAMOURPHISE DE VIRGILE , D'EURISPIDE OU DE YOUNG ;
tU VEILLES EN PRêTRESSE SUR NOUS ET D'AUTRES t 'ENVOIE LEUR eCHOs ;
JE SUIS UN ECHO
ARIAGA
ET MERCI DêTRE Là NOUS TENONs LA CHANDELLE COMME LES ANcinnes vestales
tendrement contre ton coeur
Écrit par : lamangou | 19/11/2016
Ces mots me sont singulièrement familiers...
Amitié
Écrit par : Miche | 20/11/2016
Une grande admiration de ma part, quoique je ne doute pas un instant, d'après ce que je perçois de toi depuis toutes ces années, à quel point tu es forte et peux dissimuler ta fragilité et ta sensibilité.
Il est vrai néanmoins qu'il faut savoir (pouvoir) accepter ce que la vie nous fait traverser car c'est la seule chose qui nous permet de progresser, d'évoluer. [Je dis ça mais quand je suis dans la tourmente j'ai beaucoup de difficultés à m'en persuader moi-même].
Pourtant, ce sont bien "les volées de pierres" qui nous donnent les plus belles leçons.
Ton illustration est très belle. Où as-tu pris la photo?
Belle journée à toi,ô Ariaga au collier de "pierres" précieuses.. Je te fais de grosses bises.
Écrit par : Ambre Neige | 20/11/2016
@ Maria-D, Merci pour ce commentaire qui m'a permis ( j'ai fouiné ...) de découvrir une poétesse dont je vais certainement chercher les œuvres.
Écrit par : Ariaga | 20/11/2016
@ Aloysia, Athanor est la liste de tous ceux qui apportent du combustible au fourneau alchimique. Le plus petit morceau est important.
Écrit par : Ariaga | 20/11/2016
@ Chinou, ce n'est pas toujours facile et parfois je crois que la transmutation est une meilleure solution car, même si on ignore une chose, elle existe car rien ne se perd, ombre ou lumière, dans la totalité de ce qui est.
Écrit par : Ariaga | 20/11/2016
@ Sedna, on se relève toujours, la Vie est forte, mais le problème est de ne pas retomber trop souvent .
Écrit par : Ariaga | 20/11/2016
Ah que j'aime ces mots qui montrent tant
mais la situation m'interpelle !
la lapidation est encore de rigueur dans certaines contrées qui montre la vigueur des préjugés, la profondeur de la bêtise, la crédulité associées à la violence.
Certes ce sont des images mais pas des simagrées qui stigmatisent et que ce soient des mots, des attitudes qui vilipendent ou réprouvent nous avons tous fait les frais de Cassandre au nom de bien des raisons, parfois peu avouables.
Lapidaire peut être la phrase sèche et coupante dans un désert de parole qui étaient toute velléité de dialogue.
Pourtant il y a des pierres de taille, d'autres de touches, et certaines fort précieuse pour peu qu'on ai su éviter certains écueils et tirer des leçons, savoir accueillir le bon dans le mauvais ou bien sublimer l'instant.
Balistique reine pour trajectoire variable et nous voici ramassant tel dans l'ecclésiaste les reliefs de nos manquent qui nous permettent de refaçonner le futur car les cailloux du chemin agissent.
Écrit par : Thierry | 20/11/2016
Tu dis tout en quelques mots. Tu as su retourner le malheur pour en faire une force. Dans mon jardin, comme tu le vois sur mon blog, je trouve des pierres de toutes tailles en fouillant avec ma petite pelle. Ce n'est pas pour rien que mon village s'appelle MURVIEL. Il y a tant de murs vieux en pierres, comme en Irlande, dans les chemins où je me promène. Je n'ai pas reçu de pierres venant de mon jardin, je n'en ai pas fait des colliers. Juste des murets. Quoique, en fouillant, j'ai trouvé un beau petit coeur en pierre, je l'ai lavé, brossé et je l'ai mis en photo sur ma dernière note. Je pense que ce sont les filles de nos voisins qui l'ont jeté sur notre terrain qui n'était pas encore construit, quand elles étaient petites (au milieu des années 70), et elles l'ont oublié. Cela a été une surprise quand je l'ai trouvé, je croyais vraiment que c'était une pierre brute en forme de coeur. Mais comme il a un anneau, c'est bien un pendentif. Bon dimanche Ariaga.
Écrit par : elisabeth | 20/11/2016
Voilà la preuve que tu as su transformer le mal en bien pour évoluer dans l'harmonie. Bravo à toi. Bises et douce journée à toi Ariaga.
Écrit par : JC | 21/11/2016
Après tout, les diamants ne sont aussi que des pierres… trouver des colliers au fond des crevasse, c'est le chemin d'une vie!
amitiés
Écrit par : venezia | 21/11/2016
Après les inondations séculaires les eaux boueuses se retirèrent creusant un sillon informe saccageant toutes formes de vies.
Les tribus de nomades devraient trouver un autre passage .
Glopp eut une idée construire un pont de rondins recouvert de terre au rétrécissement du ravin pour le passage du bétail
Écrit par : lecracleur | 22/11/2016
@Miche , à moi aussi ce sont des fulgurances mais elles doivent bien exister ailleurs avant de descendre ... où de remonter de l'inconscient.
Écrit par : Ariaga | 22/11/2016
@ ARIAGA À TOUS, il y a chez moi des artisans qui font beaucoup de bruit et qui coupent l'électricité. Demain aussi . Dès que je peux je réponds à vos commentaires tous très intéressants.
Écrit par : Ariaga | 22/11/2016
Une saignée dans le sable où coule l'eau comme le sang dans les veines.
Écrit par : Gérard | 22/11/2016
@ Daniel, en effet, transformer le noir en blanc fait partie des différents degrés de l’œuvre alchimique.
Écrit par : Ariaga | 24/11/2016
@ Lamangou, et me voilà prêtresse ! Je me demande si c'est mieux que sorcière qualificatif dont j'ai parfois été affublée ....
Écrit par : Ariaga | 24/11/2016
Quelle belle observation de la vie Ariaga, tu en es riche à jamais... Bises. brigitte
Écrit par : Plumes d Anges | 24/11/2016
@ Ambreneige, j'ai pris cette photo en Bretagne, entre des rochers quand une marée violente vient de se retirer, creusant des sillons.
Écrit par : Ariaga | 24/11/2016
@ Élisabeth, quel joli commentaire tu déposes ici. Je suis allé voir le coeur de pierre qui était un bijou.
Écrit par : Ariaga | 24/11/2016
@ Thierry, oui, les cailloux du chemin agissent car en chaque modeste caillou vibre la Pierre.
Écrit par : Ariaga | 24/11/2016
un vrai talent de joaillière, de bijoutière des mots.
Écrit par : la Mère Castor | 24/11/2016
Oui, Ariaga la poésie de Roselyne Sibille est sublime et te plaira j'en suis sûre.
Son recueil "Lumière froissée" avec des encres de Liliane-Eve Brendel est un bijou.
:-)
Tu y trouves çà :
" Jusqu'au bord la vague roule une lumière naissant de l'aube
sculpte l'air
au creux tendre de sa main le matin fluide
contient le monde"
Écrit par : Maria-D | 24/11/2016
@ J C, chère Joëlle, l'harmonie est le but de l'alchimiste mais le chemin est difficile ...
Écrit par : Ariaga | 25/11/2016
@ Venézia, surtout quand les crevasses sont profondes.
Écrit par : Ariaga | 25/11/2016
@ Lecracleur, merci pour ta visite et ce poétique commentaire.
Écrit par : Ariaga | 26/11/2016
@ Gérard, merci pour cette première visite. J'ai découvert il y a peu de temps sur ton site de très belles photos. http://photoplap.eklablog.com/
Écrit par : Ariaga | 26/11/2016
@ Plumes d'Anges, merci pour de message positif dont je me souviendrai les jours de blues.
Écrit par : Ariaga | 26/11/2016
Ce que vous dites là est vraiment magnifique.
Bon dimanche.
Écrit par : Bonheur du Jour | 27/11/2016
Merci Ariaga d'avoir redonné le lien du blog de Gérard que j'avais semé en route ;-) Il y a des inconvénients certains à blogtrotter!
Oui, superbes photos, cela fait du bien.
Bon dimanche à toi, amie. Bisous
Écrit par : Ambre Neige | 27/11/2016
Tu as ciselé tes mots comme le joaillier taille ses pierres!
C'est beau et un chemin tellement vrai à suivre
"J'ai reçu quelques volées de pierres sur les chemins de la vie mais je les ai ramassées et m'en suis fait des colliers plus beaux qu'une rivière de diamants."
Ariaga
Écrit par : Marie Minoza | 27/11/2016
Quand les pierres s'amassent sans rouler, est ce un chemin de Damas ?
Damas inné mais pas bassiné ni damé façon macadam à la noix !
parfois les voies étaient recouvertes de coquille d'huitres pilées
ça ne faisait pas s'arrêter les chars sur lesquels provisions étaient empilées
Parfois le caillou fait le chemin mais plus souvent le chemin fait le caillou.
Ce caillou déchaussé branle et bouge quand il est mal compacté et enchâssé dans une gangue sableuse pas un gang de fraction qui nécessiterait des plantons en factions, imaginons un planton qui tonne
ça plancton dur dirait on!
Ah cailloutis qui saute dans la chaussure et donne le pas moins sûr, gravier ou gravois, mâchefer et tout venant, vous composiez un beau lit
un radier, quelques sables en couche de compression des blocages même dans les bocages et les vaches les plus aventureuses ne seraient des tueuses de chemins creux, même à coups de corne, la bigorne haut .
oui dressé ou sauvage, rectiligne ou courbe le chemin nous réserve des surprises sans que nous puissions aplanir toutes les difficultés et sans occulter la volupté de la marche en avant.
Écrit par : Thierry | 28/11/2016
Que celui ou celle qui n'a jamais douté confrontée à l'absurdité de l'existence te jette la première pierre!
Écrit par : alezandro | 28/11/2016
@ La Mère Castor, un compliment, venant de toi, qui me fait très plaisir.
Écrit par : Ariaga | 29/11/2016
@ Maria-D, Quelle magnifique description de la totalité que je recherche depuis si longtemps...
Écrit par : Ariaga | 29/11/2016
@ Bonheur du jour, moi ce que je trouve magnifique ce sont les petits bonheurs du jour.
Écrit par : Ariaga | 29/11/2016
@ Ambre Neige, en effet, j'ai trouvé les photos superbes.
Écrit par : Ariaga | 29/11/2016
@ Marie Minoza, quand je veux voir du beau travail je vais chez toi .
Écrit par : Ariaga | 30/11/2016
@ Alezandro, j'ai longtemps cru à l'absurdité de l'existence mais en murissant j'ai l'ai ressentie comme un lieu de travail d'amélioration de quelque chose de plus permanent. J'ai dit ressenti, on a jamais de preuve concrète.
Écrit par : Ariaga | 30/11/2016
J'aime les gemmes , mais pourtant elles ne se révèlent pas comme ça , filon ou pas, à toute vitesse ! Non il faut patience et effort non pour buter sur les irrégularités du chemin mais pour tirer d'un quotidien répétitif et parfois par trop éreintant des poussées de lumière.
Mineur en quête, géologue avisé, j'avais une connaissance qui chercha des diamants en Afrique et devint anthropologue dans le Hoggar.
Oui il faut dégager et séparer, faire venir les éclats, le marteau qui donne l'échelle (pas celle de Jacob) sert aussi à s'élever et puis lever la pierre, la laver, nous exhorte et peut exaucer, mais c'est inlassablement et souvent pas intentionnellement qu'on reproduit des situations des situations qui nous apprennent...à regarder, à comprendre , à percer...non des secrets, mais la dureté de la vie, pour beaucoup, nous apparait alors ! Malheureux comme les pierres nous dit on, l'âge minéral serait donc désespérance sans répit ni remédiation ?
Écrit par : Thierry | 30/11/2016
J'admire cette capacité à prendre ce qui nous fait souffrir et d'en faire quelque chose qui nous fait sourire....
Écrit par : Rubynessa | 19/12/2016
Certains prennent les pierres pour lapider, d'autres pour faire la guerre et si tout simplement on s'en servait pour faire des ponts.
Bonne soirée
Écrit par : Arlette | 27/12/2016
Oh, que c'est joli et vivace :)
une inspiration légère mais expressive.
Écrit par : Cyrille | 06/12/2019