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08/12/2016
Vieilles mains
Photo Ariaga, vieux bois
Carte des taches brunes, refuge de soleils éteints,
veines bleues itinéraire de vie,
ses mains sont vieilles et assoiffées d'amour.
Ces petites mains sèches,
elle les voudrait immenses,
absorbant toutes les souffrances,
buveuses des larmes du monde,
avant que ne s'ouvre la grande faille
où va se dissoudre sa peau.
Ariaga
16:12 Publié dans Alchimie, Jung et la psychologie des profondeurs, Pensées, interrogations, aphorismes, Philosophie, photo, poésie | Lien permanent | Commentaires (43) | Tags : écriture, poésie, spiritualité, vieillesse, photo, jung ariaga
Commentaires
L'arbre a parfois une existence bien plus longue que nous et en voit passer .... Quant à nous, il nous faudrait combien de vies pour voir la paix, le recul de l'obscurantisme, et se dire enfin que l'humain n'est pas cet animal qui emploie son cerveau à détruire le bien le plus précieux : la nature.
Écrit par : Sedna | 08/12/2016
Les vieilles mains en effet ont des histoires à nous conter comme nous le raconte le coeur des arbres...
Elles ont donné, caressé, travaillé, souffert et elles s'ouvriront encore jusqu'au bout pour dire ce que les mots ne pourront plus dire!
Un texte poétique et plein d'émotions
c'est très beau
Écrit par : Marie Minoza | 08/12/2016
Le plus beau des outils : les mains...pourquoi l'homme s’ingénie-t-il à les utiliser pour saboter la nature ? Il sait aussi faire tant de merveilles avec ses dix doigts ! Douce soirée à toi. Amitiés. Joëlle
Écrit par : JC | 08/12/2016
C'est magnifique, Ariaga...
Écrit par : Aloysia | 08/12/2016
J'aime beaucoup, beaucoup, beaucoup cette photo ! (je reviendrai pour lire le poème)
Écrit par : Binh An | 08/12/2016
Mon affection pour la poésie m'a fait revenir vers ton texte superbe.
Écrit par : Sedna | 09/12/2016
Il y a des failles nervures du temps qui nous patinent le cœur la peau les ans
Et il y a des failles rectilignes douloureuses et abruptes qui nous fauchent la vie
Ton texte est très beau, poétique à souhait
merci
Écrit par : Maria-D | 09/12/2016
Mais ce sont exactement mes mains que tu décris. Elles ont tellement touché de choses: des êtres, des objets......Elles sont patinées par la vie !!
Écrit par : Daniel | 09/12/2016
photos splendides
et poémes
j'aurai aimé l'écrire
il me touche
je viens de terminer une longue séance d'écriture je reviendrai
pour en converser mieux je t'embrasse ma très chére Ariaga
Écrit par : lamangou | 09/12/2016
Ta poésie est ....
J'ai pas les mots pour le dire :)
Amitié
Écrit par : plume bleue | 09/12/2016
J'adore ta poésie, magnifique!
Écrit par : Ambre Neige | 09/12/2016
ARIAGA À TOUS, les choses de la vie ont pesé un peu lourd ces deux derniers jours et je n'ai pas pu répondre à vos commentaires. Promis c'est pour tout de suite, comme ils disent à la télé !!!!
Écrit par : Ariaga | 09/12/2016
vieilles mains et vieux visages sont de beaux paysages
qui disent mieux que du papier
l'histoire de celle ou l'histoire de celui
qui les porte.
Écrit par : la Mère Castor | 10/12/2016
@ Sedna, merci, amie, pour ton regard ...
Écrit par : Ariaga | 10/12/2016
@ Marie Minoza, je me sens en harmonie avec tes mots. Je reviens de ton blog où je suis partie faire un beau voyage.
Écrit par : Ariaga | 10/12/2016
@ Joëlle Colmar, il sabote la nature parce qu'il est in-conscient ce qui est très grave.
Écrit par : Ariaga | 10/12/2016
@ Aloysia, c'est trop ...
Écrit par : Ariaga | 10/12/2016
tu nous ménes à penser rêver resister à la connerie ambiante alors reposes topi et inventes nous encore un e planche à plongeon vers les strates fondamentales et essentielles et dans ce domaine tu y excelles et nous avous besion de toi . je te embrasse très fort et te serre sur mon coeur
Écrit par : lamangou | 10/12/2016
On voit tant de choses dans les mains et on en ressent encore plus en serrant la main de quelqu'un.
Bon dimanche et merci pour votre dernière visite.
Écrit par : Bonheur du Jour | 11/12/2016
Prends ton temps chère Ariaga, on ne bouge pas de toutes façons, on t'attend sages comme des images :-)
Affectueuses et amicales pensées.
"Je te vois" (
Écrit par : Ambre Neige | 11/12/2016
Fendre l'écorce du temps
Rendre à l'aubier son rang
Ne pas compter toutes les cernes
Ni même les jours bien ternes
Écrit par : Thierry | 11/12/2016
Je ne suis plus aussi vert et tendre
et dans ces temps où il gèle à pierre fendre
je ne saurai l'étonnement feindre
quand sur un coin de la terre
je constate les racines et le tronc
qui entourés de champignons en rond
comme des chapelets charmants
délivrent aux doux amants
gravés dans le creux en intaille
craque et morcelle
tandis que le souvenir défaille
Écrit par : Thierry | 11/12/2016
Liber qui craquelle et hiberne
ta fibre salvatrice est une grand actrice
de mes mots qui se déroulent en long
et qui défoulent tout autant
il est bien tentant pour toi de craquer
sur le papier couché à la forme
rien ne presse mais tout n'est pas paresse
afin que paraisse enfin à l'oraison
l'orée de la raison, la claire hier
et sombre demain
je contemple tes frondaisons
Écrit par : Thierry | 11/12/2016
@ Binh An, je suis contente que tu aies refait surface dans la blogosphère.
Écrit par : Ariaga | 11/12/2016
@ Maria-D, tes commentaires sont des poésies.
Écrit par : Ariaga | 11/12/2016
@ Daniel, je retiens le mot patinées, c'est comme un très vieux meuble qui raconte une histoire.
Écrit par : Ariaga | 11/12/2016
Ah zut, je vois que ce que j'ai écrit à la fin de mon commentaire n'a pas été validé... Je faisais allusion à Avatar, tu avais peut être compris, si tu l'as vu?
Bises pour une belle fin de dimanche, amie.
Écrit par : Ambre Neige | 11/12/2016
Bonsoir Ariaga, Suite à un problème, j'ai dû supprimer mon ancien blog et remplacer par celui-ci, même nom avec une autre adresse url.
Écrit par : Binh An | 12/12/2016
D'où l'importance des baumes et des onguents pour nourrir et parfumer la peau :)
L'arbre, lui, se débrouille bien tout seul. Ce qui me fascine chez les arbres (à feuilles caduques), c'est qu'ils savent mourir l'hiver pour renaître en grandissant plus qu'en vieillissant à la saison suivante. On aimerait pouvoir en faire autant…
Écrit par : venezia | 13/12/2016
J'aime le refuge des soleils éteints...
Écrit par : ulysse | 13/12/2016
de gants à onguents les mains sont bien protégées
Écrit par : Thierry | 14/12/2016
auréoles du temps presque jamais concentriques
qui nous rappellent à la manière d'un ombilic
combien le temps marque les choses de son empreinte
et puis des fissures radiales qui comme des coins
rayonnent depuis le coeur sur différentes épaisseurs
nous ramenant toujours aux origines
et cet équilibre des strates qui s'éloignent
et toujours demandent plus de rayons
pour avancer sur le chemin de la grandeur
exaspèrent les contraintes, exagèrent les effets
des lignes de vie sont tendues qui n’apparaissent pas
qui n'apaisent dans le recul vivant des âges
que par la beauté secrète du vécu qui irradie
alors on peut déchiffrer mais jamais à livre ouvert
ce que la nature a osé imprimer en couches successives
Écrit par : Thierry | 14/12/2016
@ La Mère Castor, oui, c'est comme une écriture de la vie.
Écrit par : Ariaga | 14/12/2016
@ Bonheur du jour, maintenant tout le monde s'embrasse et j'ai un peu de mal avec ce frottage de joues échangé avec de quasi inconnus. Mais, on s'y fait ... et les mains serrées se perdent.
Écrit par : Ariaga | 14/12/2016
@ Venezia , mais qui te dit que nous ne sommes pas comme les arbres ? En effet les baumes sont excellents les tien en particulier.
Écrit par : Ariaga | 14/12/2016
l'arbre est essence et même quintessence
certes il peut provoquer la quinte
mais en conciliabule pas la coloquinte
et c'est plaisir d'en voir la renaissance
quand les sous bois se couvrent avec aisance
c'est même à vrai dire grande plaisance
il trace et il grave quand le temps grève mais n'entrave
le fut lui donne contenance et connaissance
tandis que les racines parlent de l'intime
et des liens cachés avec la terre, les autres arbres
et bien des espèces qui lui donne de l'allant
aux branches pas toutes moussues ni sèches
on s'accroche encore avec plaisir
et puis l'étreindre pour ceux que force le désir
il soutient et même vaccine car rien de tel
que les marches en forêt pour s'immuniser
non seulement contre l'urbain mais par contacts
avec tant de micro organismes qui nous vaccinent
Écrit par : Thierry | 14/12/2016
Tactiles et préhensiles, se tendent et se tordent
se serrent se referment, se lient et se serrent
appendices et prolongements, vecteurs et interface
jamais ce qui les a touché ne s'efface d'une mémoire
sensorialité à fleur et puis des pierres de touche
là où on ne saurait exiger la souche
Écrit par : Thierry | 14/12/2016
Moi j'aime bien les bisous. Il paraît qu'on est dans le pays où on s'embrasse le plus...
Ceci étant, il est vrai qu'on en apprend, ressent, des choses, en serrant une main. Et en regardant les mains de quelqu'un tout autant...
Bonne journée amie. Je continue de te faire des bisous, ils sont virtuels et ne devraient pas t'incommoder :-)
Écrit par : Ambre Neige | 15/12/2016
C'est beau -très - même si en ces moments, texte (s) ne riment qu'avec tristesse, avec ce terrible sentiment d'impuissance.
Devant tant de folie, comme un refuge, la poésie.
Amitié
Écrit par : Louis-Paul | 15/12/2016
@ Louis-Paul c'est difficile en ce moment de penser à la fête quand tant de gens souffrent.
Écrit par : Ariaga | 16/12/2016
"Comme un refuge, la poésie"
comme c'est joli!
Écrit par : Ambre Neige | 16/12/2016
Très beau poème chère Ariaga. Tu semblais très intéressée par le livre de poèmes LOIN DU FLORE de Méziane Aden. Le contact de l'auteur est celui ci
...meziane.aden@yahoo.fr
Amities
Écrit par : Hécate | 16/12/2016
Quand j'étais petite, j'avais comme tous les enfants des mains bien dodues, je les comparais avec celles de ma grand-mère où on voyait les veines, l'os du poignet et les taches. Maintenant c'est ma petite fille qui compare les siennes avec les miennes. Les mains ont plein d'histoires à raconter. Bonne semaine et bonne fin d'Avent.
Écrit par : elisabeth | 19/12/2016