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17/11/2007

Possession

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Voici venir le temps de l'homme nouveau.

La bouche béante de désirs, et prisonnier d'un corps qui a perdu son âme, asphyxié sous les emballages d'une nouvelle religion, il psalmodie avec les autres adeptes le "Je possède donc je suis ".  

   Avoir plus, avoir encore.

   Vivre en tout plaqué or.

   Respecter les gardes obèses des hordes affamées.

   Sucer le sang de la terre et arracher sa beauté.

   Tu achèteras le monde à crédit.

   Les sentiments sont sans valeur,l'amour est bien meilleur en promotion,

   un clic et voilà l'affaire. 

   Voici venu le temps de la possession.

 

        Et moi je me demande

        si un puissant démon

        ne s'est pas emparé

        du monde.  

        Ariaga
 

 

".

Commentaires

encore des très belles paroles que je me permets une nouvelle fois de prendre à mon compte non pas dans leur excellente écriture mais dans leur sens !
bon week-end ariaga ... en toute sérénité !

Écrit par : marie.l | 17/11/2007

Bonsoir, je visite les blogs amis de Marie, je suis ravie de te rencontrer. Ton texte m'interpelle. Et quand un texte touche mon coeur c'est qu'il est fort ... en émotion ou autre. Bravo pour ton coup de gueule, tu dis vrai, amitié

Écrit par : Plume | 17/11/2007

"le monde entier git au pouvoir du mauvais."
Première épitre de Jean.
A l'en croire, ça ne date pas d'aujourd'hui ;))

Écrit par : joruri | 17/11/2007

Et ce que posséde l'autre je dois aussi le posséder (personnellement je n'ai toujours pas de portable, je résiste, je résiste mais...)

Écrit par : aliscan | 17/11/2007

le pauvre homme, la pauvresse sont de moins en moins ce qu’ils ont, mais de plus en plus ce qu’ils rêvent de posséder, et ce rêve… ce rêve ne leur appartient pas, ne leur appartient plus depuis qu’il a inventé le sac, la poche, qui libère les mains qui peuvent alors saisir ce qu’elles n’avaient pas encore.

Écrit par : r_i_d | 18/11/2007

Le plus dramatique c'est la fascination, pour ne pas dire l'adoration que procure la possession, non pas celle que l'on croit détenir, mais en réalité celle qui vous détient : comment peut-on espérer être enchainés aux butins de ce monde ? Comment peut-on se lester de tant de besoins ? Car plus on posséde et plus on se crée des obligations, alors que ce devrait être l'inverse.

Il serait temps de penser à être libre !

Écrit par : paradox | 18/11/2007

Il faut rendre aux canards ce qui est au canards...Pour le reste, peut-être encore garder l'espoir...mais...
Oui mais...

Ce qui plombe, c'est l'or...

Écrit par : Cribas | 18/11/2007

Je fais à ma petite échelle, je dois passer pour certains pour une rétrograde...et pourtant...je ne crois pas...

Moi cette "histoire" me touche depuis le CM2, d'avant mes dix ans...je dis ça...parce que tout ce dont j'ai conscience, ce que je respecte aujourd'hui ce sont des automatismes parce que je les ai compris bien avant que la vie ne m'absorbe dans son consumérisme...et j'en passe...

Et pourtant j'ai l'impression que rien n'a changé, même que cela est pire, je ne sais pas, ce n'est même pas une histoire de génération, c'est du profit instantanné de la vie à très courte durée, c'est de l'égoïsme aussi...Ca me révolte le gaspillage sous couvert de ne pas avoir à ouvrir sa propre bourse.

Je ne comprends pas non plus les gestes simples qui ne coûtent rien mais qui ne sont pas faits...

Ca ne m'arrive pas trop souvent...mais là j'ai un gros pamphlet sur le coeur entrain de germer...

Je vais lire une autre de tes notes...mais ça n'est pas pour me dégonfler...au contraire... C'est le secret alchimique du décantage de l'esprit d'Aslé...Passer à autre chose pour mieux y revenir...

Je t'embrasse...et je passe sur le banc précédent...

Écrit par : Aslé | 18/11/2007

Le problème est là aussi, Aslé. Ne pas s'excuser de ne pas être d'accord!!!
J'ai l'impression qu'aujourd'hui, dès lors qu'on ressent que la société "va mal" et qu'en plus on le dit, on passe soit pour un réac, soit pour un crétin qui ne sait pas jouir de la vie...
C'est ce que vous dites aussi, jouir de la vie en chiant "immédiatement" sur le palier du voisin cela semble être devenu la normalité...
Je crois, comme vous, que je suis "étonné" par cela depuis le CM2, quoique mes études furent assez courtes ensuite...
Rien n'a changé...mais je connais des personnes, toutes générations confondues, qui refusent cette "médiocrité humaine" ambiante.
J'aime bien votre commentaire, parce qu'il est rassurant, et je suis persuadé qu'il l'est pour beaucoup d'autres.
Donc, sourions, et gardons le refus sur nos lèvres bananes.
Avec un peu de chance, à plusieurs et de plus en plus nombreux, on finira par convaincre ceux qui en doutent, que le sourire est un fruit agréable même sans pesticide...
Plus que jamais, soyons mesurés, mais Réacs un peu aussi!!!

(Excuse-moi Ariaga si je m'emporte un peu...mais bon, tant qu'à s'exprimer, autant le faire avec passion...)

Fruitement, Cribas...

Écrit par : Cribas | 18/11/2007

Cher Monsieur,

Car je suppose que vous êtes un homme….enfin cela s’averre certain venant de vous lire chez vous…Je vous réponds ici, puisque c’est ici que nos mots se sont rencontrés… Merci de votre soutien et de votre compréhension…et de cette très belle image qui reflète notre société. Vous avez les mots pour le dire. Aussi cru que tout ce que l’on peut voir aujourd’hui.
Malgré tout j’ai de l’espoir parce que tous les enfants ne sont pas des aliens et que leurs parents peuvent se transmuter en êtres responsables…J’ai le droit de rêver monsieur parce que j’y crois…N’ayant guère fait d’études que celles de la vie, et que sans doute est-ce là la clé de toutes ces réussites gâchées….Je n’ai pas fait mes humanités grâce aux cours de M.Bled…mais en écrivant pour partager…
Oui sourions…ensemble surtout…pour « offrir » un immense sourire barrière à la connerie humaine…et que l’esprit s’évade de cette peur nauséabonde…

A très bientôt dans notre lutte intestine !


(Voilà…Pardon Ariaga…J’ai utilisé ton blog pour m’exprimer…Bisous…j’espère que tu ne m’en veux pas….sinon…suppr. …)

Écrit par : Aslé | 18/11/2007

Et bien moi, je refuse de voir en ce portrait ( au combien juste néanmoins) l' homme nouveau ...
J' y décèle plutôt l' organisation d' un modèle périmé ...
Quelques hommes nouveaux ont déjà relevé la tête et ont jeté par-dessus bord les possessions ... Ils sont encore une minorité mais les entends-tu chanter et réinventer des rencontres inédites ... Les sens se multiplient, de nouveaux organes se réveillent ... appelons-les conscience et liberté de penser ... Je les croise parfois ces hommes nouveaux et ça me rassure ...

Écrit par : Kaïkan | 18/11/2007

Cette chair a un défaut: plus on la dorlote, plus elle se découvre de besoins." Thérèse d'Avila... :)))

Écrit par : joruri | 18/11/2007

Lutte intestine? En commun alors j'espère Aslé...Sinon nous nous sommes mal compris...
Je suis "D'accord avec vous!"
Vous l'avez compris n'est ce pas?

Écrit par : Cribas | 18/11/2007

Mais...les luttes intestines sont toujours communes...non ?

J'ai compris...Cribas....chut...promis...je ne le dirais pas...!

CRI

Écrit par : Aslé | 18/11/2007

ahah, je vois qu'ici aussi on se prépare à affronter Noël !

Écrit par : Antony Manuel | 18/11/2007

C'est inextricable...Mieux vaut se taire et laisser les derniers mots vitaux se "vaniter" encore un peu...
La victoire deviendra l'échec d'une guerre qui n'avait pas lieu d'être...espoir est tolérance...

Écrit par : Cribas | 18/11/2007

Aslé disait que les études râtées ou courtes étaient la clé de toutes les réussites gâchées...

Les études que l'on nous professe sont obsolètes.

Lire, écrire, compter doivent suffire. Ensuite, simplement apprendre à apprendre.

Parce que les doctrines sont au centre des études de notre société et que les autorités qui les dispensent refusent catégoriquement de l'admettre.

Il est bon donc de désappendre ce qui a été appris, puis de se forger sa propre culture : il existe tant de moyen d'information aujourd'hui et l'information dépasse la formation.

Il faut, et c'est un imperatif, cependant, du discernement et de l'intuition, il faut donc s'entrainer à penser par soi-même, il faut se poser des questions, des tas et des tas de questions, même si elles paraissent anodines, sans chercher les réponses : elles finissent toujours par arriver : la question appelle la réponse, parce que la question contient déjà la réponse.

Il est utile d'être attentif; d'être à l'écoute, à l'écoute de la rumeur de l'humanité : écoutez et vous verrez que ce qu'elle dit à un sens, bien plus profond que la superficialité qu'elle déverse; parce que l'humanité vit dans la banalité, cette notion qui cache toute l'universalité du monde et au-delà : c'est si COMMUN, que l'on pense que c'est sans intérêt...mais c'est un leurre.

Toutefois, ce que je viens de dire n'est qu'un conseil, mieux : une suggestion.

N'en faites qu'à votre tête...si vous le voulez.

Écrit par : paradox | 19/11/2007

A TOUS, ne croyez pas, chers amis de blog, que je fais la grève des réponses aux commentaires mais je vous lis tous attentivement, je vois que des dialogue très intéressants se sont installés alors j'attends de mettre un nouveau texte pour ajouter mon grain de sel , probablement inutile car je crois que vous avez déjà dit l'essentiel. Bienvenue aux "petits nouveaux", je voyage sur leurs blogs.

Écrit par : ariaga | 19/11/2007

Posséder où être possédé soi-même par des désirs sans fins pour des objets inutiles, qui finiront à la poubelle ?

Et la logique de cette société, n'est elle pas de nous envoyer aussi à la poubelle quand nous ne la servons plus ?

Comme Kaïkan, je veux croire que nous serons de plus en plus nombreux à chanter ce nouvel espoir. Chanter, et surtout ne pas lutter. En faisant la démonstration par notre propre vie de la sérénité qui résulte d'une certaine "frugalité". Mot démodé ? Non, non, principe de plus en plus contemporain : Simplicité volontaire , un réseau qui se développe de plus en plus.

Bon, j'ai encore été bavarde, tu m'en excusera :-)

Je t'embrasse

Écrit par : L'Arpenteuse | 19/11/2007

L'économie consomme du "consommateur..."
On me dit "tous nous consommons donc nous sommes des consommateurs...
Mais celui qui le dit va au toilettes et est-ce que je lui dis qu'il n'est que... ?
Toujours une approche partielle est partiale.
Créer un enclos intellectuel et borner tout ce qui est à ce que contient cet enclos ce n'est que tromperie.
Cette chosification est un milieu favorable à tous les Menguélé !
Ce n'est pas seulement se démarquer qui est nécessaire, mais bel et bien passer à l'offensive...

Cette vision marchande est entrain de couler comme un Titanic sous les eaux libérées par les glaces des pôles qui fondent.

Écrit par : joruri | 19/11/2007

Je lis les commentaires publiés avant moi. L'homme nouveau dont tu parles existe depuis très longtemps. Mais le problème est de savoir s'il y en a plus qu'avant ? Là il est difficile de répondre, n'ayant pas vécu des siècles et des siècles. L'autre problème est de savoir les détecter, ne pas être aveugle... Et savoir fouiller au plus profond de l'être. Mais une chose est certaine, on nous pousse de plus en plus à consommer, il faut voir ce que nous recevons dans nos boîtes aux lettres chaque semaine. Bon après midi Ariaga. Merci de mettre des sujets aussi intéressants en ligne.

Écrit par : elisabeth | 19/11/2007

"Toutefois, ce que je viens de dire n'est qu'un conseil, mieux : une suggestion.

N'en faites qu'à votre tête...si vous le voulez." Paradox




"...Bouh..!" Cribas

Etre sérieux, c'est d'abord ne plus se prendre au sérieux...Ce n'est pas un conseil...C'est une idée en l'air...

Écrit par : Cribas | 19/11/2007

"Etre sérieux, c'est d'abord ne plus se prendre au sérieux..."

Eh bien voilà exactement l'idée à laquelle je m'interrogeais aujourd'hui au cours d'une longue promenade au bord de la mer.

J'ai parlé de discernement et d'intuition, je dois aussi ajouter clairevoyance.

Merci Cribas de tendre cette jolie perche : serons-nous vraiment différents lorsque le futile sera plus important que l'utile ?

Hier encore nos parents ne voyaient le monde qu'au travers de l'acquisition de biens utiles, parfois agréables, mais surtout dans un souci de parer aux impondérables (santé, nourriture, éducation, maison, voiture pour l'esprit de liberté...), bref, de profiter du confort moderne dans une europe qui voulait oublier les atrocités de son histoire et établir une sorte d'équité par la technologie pour tous, ou du moins pour l'immense majorité (certes, européenne...).

Avons-nous encore besoin de cette course à l'acquisition ? Avons-nous besoin de plusieurs voitures, de plusieurs télé, de plusieurs etc...Je n'ai personnellement qu'une vie ici-bas, limitée dans le temps qui plus est : être initié à chaque chose me suffit : je ne pourrais jamais profiter de tous les biens que je pourrais accumuler, même si j'étais milliardaire.

Et si pratiquer l'art de vivre était bien plus satisfaisant ?

Écrit par : paradox | 19/11/2007

Parce que nous pouvons nous le permettre, aurais-je dù ajouter.

Écrit par : paradox | 19/11/2007

Tu sais (je me permets le tutoiement) Paradox, je n'ai aucunement l'intention de débattre de ce sujet avec toi dans l'immédiat. Parce que je retrouve dans ta façon de t'adresser à moi une forme de "violence" qui ne me plaît pas et que je cherche à éviter dans mon rapport à l'autre aujourd'hui. De plus, soit tu m'as mal compris, soit je me suis mal expliqué. Pourquoi je dis cela?
Parce que, comme je le disais à Aslé plus haut, je suis de votre avis!!!
Je t’invite à lire (en flânant), lorsque tu auras un peu de temps, ce que j’ai écrit sur mes blogs depuis presque trois ans.
Tu verras que je suis, tout comme vous deux (et nous sommes nombreux), très perturbé par la "médiocrité" ambiante qui sévit sur toutes les générations de notre étrange époque.
J'ai choisi la poésie à l'âge de 13 ans*, parce que je devais ressentir que c’était un moyen de supporter ce qui me semblait déjà insupportable à l’époque. En remontant le fil des commentaires, et en t’arrêtant à nouveau sur le premier commentaire je crois, d’Aslé , tu comprendras ce qui a résonné en moi.
J’ai une certaine expérience (mauvaise aussi) des échanges sur les blogs, et c’est pour cela que je comprends tout à fait que tu aies certainement ressenti le besoin de « défendre » quelqu’un que tu apprécies. C’est, disons, plutôt sain. Mais je ne crois pas avoir « bafoué » ses propos.
C’est même tout le contraire.
Ce qui m’ennuie, et la raison pour laquelle j’écris ce commentaire, c’est que tu es en train de m’assimiler à quelqu’un qui ignorerait qu’une autre appréhension du monde est possible, qu’une autre sensibilité que celle d’une société uniquement marchande existe.
Je t’assure que tu ne t’adresses pas à la bonne personne. Si par méfiance je préfère éviter les grandes (grenades ?) conclusions en général, je crois tout de même pouvoir t’affirmer que je suis totalement déconcerté, et ce depuis que je « raisonne » un peu, parce qu’une société de la course à l’obtention de toujours plus, tente de m’imposer en écrasant jusqu’à mon âme (et ma conscience).
Il y aurait tant à dire*…Mais je me sens de plus en plus souvent fatigué par « les batailles ».

« …Je n’ai jamais su me battre
Pour un fief… »
Je laisse à Ariaga, la liberté de te donner le lien du blog par lequel nous nous sommes « découvert »…

Amicalement.
Cribas

Écrit par : Cribas | 19/11/2007

Ce puissant démon ....n'est-il pas à mettre au pluriel ??
Nous sommes nos propres démons ...
(Ecrit avec respect pour vos mots si prenants ...)

Écrit par : anneleau | 20/11/2007

Je suis les commentaires…entre deux pauses…et là ce matin, je me dis que derrière chaque blog, il y un être humain et que ce n’est pas virtuellement qu’il peut être blessé. Je dis ça par expérience. Il faut être solide de toutes ses erreurs pour à la fois concilier sensibilité, expression, écoute…

La seule chose que je « possède » c’est moi, et ce moi il est fait de tous les autres… Il m’a fallu du temps…et je ne suis pas encore finie. Je me grandis toujours et encore de chaque rencontre. Enrichis serait plus juste parce que je suis minuscule, minuscule point dans le cercle de lumière…(j’ai lu un peu Paradox)
J’ai lu aussi la poésie de Cribas…

Alors voilà la plus belle possession à offrir : un sourire…

Ariaga je t’embrasse



(Aslé entre deux bancs)

Écrit par : Aslé | 20/11/2007

Cher Cribas,

STOP !!!

Je ne t'attaque pas !!! Il y a effectivement méprise : je parle beaucoup, certes, mais il est bon d'écouter : je ne fais que renforcer tes dires, ou ceux que je mets en exergue, selon mon point de vue, qui apporte ce que l'autre ne peut voir bien qu'il se l'imagine : parce que toute vérité ne peut être perçue que partiellement : NOUS AVONS BESOIN DES AUTRES POUR LA PERCEVOIR DANS SA TOTALITE : la vérité n'est pas plate ou linéaire, elle est volume : il faudrait être partout en même temps pour se l'approprier, pour pouvoir dire l'observer toute entière.

Donc, cher Cribas, si te te sens offensé, ce n'est qu'une interprétation, qu'un sentiment de malaise qui s'empare de toi lorsque tu me lis, comme si mes mots te faisais réagir (une allergie, dirait le toubib...c'est de l'humour !!!)

Pourquoi ?

Pourquoi me considères-tu trop agressif vis-à-vis de tes propos ? Je te dis que tu me tends la perche : simple expression utilisée couramment dans le langage commun à des fins de relance de débat.

Serait-ce alors le débat qui te gène ? Bien sûr celui-ci suggère qu'il soit contradictoire : mais comme la contradiction s'intéresse au même sujet, alors, nous sommes unis par un intérêt commun, seulement, nous avons chacun notre grammaire et nos échange nous procurent du sentiment et de l'émotion, quelque soit la nature de ceux-ci : parce qu'entre nous il existe un lien.

Ou bien encore, serait-ce quelque phrase du genre : n'en faites qu'à votre tête si vous le voulez; parce qu'elle place lecteur en porte-à-faux ? Crois-tu que je l'ai dit par hasard ?

Alors, Cribas (trop de cher et ça finit par être suspect !), nous sommes contradicteurs et Ariaga sera heureuse de l'apprendre : sa démarche tend à nous impliquer dans cette perception de la totalité que nous fabriquons et, dans le même temps, à laquelle nous appartenons.

Si tu estimes que je cherche à te maltraité, alors c'est que mon vocabulaire n'est pas complaisant : peut-être appuie-t-il là où ça fait déjà mal ?

A moins qu'il ne te paraisse inaproprié. Dans ce cas, il serait judicieux de le lire plusieurs fois de suite sur des tons différents : l'écrit à cela de particuliers, il lui manque la tonalité. En revanche, il permet de multiples interprétations : la preuve, tu assimiles mes propos comme hostiles alors qu'ils sont AMIS.

Mais un bon ami n'est-il pas celui qui montre à son ami ce que celui-ci n'aime pas entendre ? Ce n'est qu'une suggestion de définition !!!

Écrit par : paradox | 20/11/2007

Quand j'ai ouvert ce blog, je l'ai appelé "laboratoire" parce que je pensais écrire en compagnie d'un philosophe, d'un professeur de théologie et d'un médecin. Le projet n'a pas abouti (surtout, je crois, par peur de la "vulgarisation") et je me suis retrouvée seule. C'est peut-être mieux et maintenant je m'aperçois que d'autres, amis virtuels, accompagnent mon travail par leurs commentaires. Alors je me sens devenir un peu paresseuse et quand ça s'emballe, je vais m'installer au chaud près de mon athanor et je vous remercie de réfléchir à ma place. Ce que je dis est GENTIL et sincère. Je vous embrasse tous, chers chercheurs de vérité, mes frères.

Écrit par : ariaga | 20/11/2007

STOP? Est-ce un ordre ou une obligation amicale d'obtempérer?

Écrit par : Cribas | 20/11/2007

@ Cribas, je ne vois pas où tu as vu un quelconque stop. Je voulais juste dire, au contraire, combien je trouvais que ce blog devenais vraiment le Laboratoire auquel j'avais pensé au début. Et aussi que je ne pouvais répondre individuellement pour cause de paresse ... Amitiés.

Écrit par : ariaga | 20/11/2007

"STOP" ce n'était qu'une allusion au commentaire juste au dessus de ton avant dernière intervention Ariaga...
Et c'était aussi pour rire...
Je comprends que tu ne puisses répondre individuellement sinon. Je n'ai pas de problème avec ça...
Je fais pareille paresse à la maison...
A mie calmante et à bientôt...
;-)

Écrit par : Cribas | 20/11/2007

Je vais faire un peu mon empêcheuse de tourner en rond, mais est-ce que ce débat n'est pas un peu obsolète?
Aujourd'hui la consommation à outrance n'est plus un problème puisque ce qui monte les gens les uns contre les autres et fait le lit des fachos, c'est que justement de plus en plus ne peuvent s'acheter le minimum vital. La perversion de la société nous enchaîne et nous contraint à travailler pour être de plus en plus pauvre.
Nous ne sommes plus en démocratie depuis longtemps.
Aujourd'hui ça choque de dire que nous sommes des esclaves modernes, mais pas que des gens crèvent de froid et de faim alors que le monde n'a jamais été aussi riche.
Tout ça pour dire que si on choisi de ne plus consommer, c'est qu'on peut encore consommer. Pour moi le problème c'est le chacun pour soi. Nous sommes le nombre, la majorité et nous laisssons creuver nos frères. Pourquoi?

Écrit par : solita | 22/11/2007

je suis content que que r i d soit venu jusque là et je suis d'accord avec lui , pour moi le problème est surtout là , la consommation pose problème surtout à cause de son caractère aliénant qui nous dévie de notre trajectoire ,
il faut donc se recentrer ce que j''ai tenté de faire et pour autant habiter le monde , se nourrir de partage à l'autre
dans la vrai valeur de l'existe,nce
chinois moi? , non

Écrit par : lam | 22/11/2007

@ Solita et @ Iam (coucou Lambi), Je trouve que vos deux interventions, d'un style différent, sont complémentaires at apportent une sorte de conclusion à ce débat. Je suis heureuse de voir que la poésie peut conduire à une réflexion sur la société.

Écrit par : ariaga | 22/11/2007