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11/01/2008

La différence

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Vous avez peur de lui comme on a peur de l'Autre

qui ne ressemble pas au modèle déposé,

rassurante copie d'un humain bien fini.  

 

Il murmure des sons vieux de millions d'années,

avant que l'homme ne se pare des oripeaux de la pensée, 

et tremble sur ses cils, amère et apaisante,

une larme d'enfant beaucoup trop grand.

Sa salive le mouille désaltérant la pierre,

il consoles bêtes et rit d'amour ravi

quand la fleur lui sourit.

 

Dans une maison sans clef ni porte, plus vaste que les mondes,

il lit des livres jamais écrits.

Quand il a faim, il mange les couleurs,

quand il a soif, il boit la lumière,

il ne possède rien  et ne sais où il va.

Simplement il est là, regardant fixement

les vrais visages nus sous les maquillages.

Imbécile divin qui ne sait pas la mort , invention des humains,

il aspire la vie et tète l'univers.

 

Vous avez peur de lui comme on a peur du vide

mais surtout pas de cage, vous le ferriez mourir

emportant avec lui son grand secret... 

       Ariaga
 

 

Commentaires

J' ai l' impression de lire la part intime de mon être ...
Peut-être est-ce face à face qui donne peur et pourtant quel généreux sacrifice que l' incarnation de tel êtres ...
Surtout ne jamais fuir ce don ;-)

Écrit par : Kaïkan | 11/01/2008

chère Ariaga , la pluie est venue tempérer mes ardeurs et me laisse tout trempé de rêves inassouvis , à l'abris sous les toles d'une case de passage je rédige cette lettre que je confie à une bouteille qu'en mouvement de main large j'envoi rejoindre l'univers et les houle ,
oui je suis à bon port ou tout au moins ai-je trouvé un vaisseau confortable qui me permet de mettre tout à fond de cale douillettement , le hamac sous les voiles je ronfle de songes alègres d'articles à venir , peinture poésie vent de l'inspire et épicerie en tout genre est à l'abri de ma coque , je traine à la dérive derrière moi un petit Kon Tiki que j'ai baptisé le regard d'orion, oriflame de ma poésie ( http://regardorion.wordpress.com) et bien sur mon www.myspace.com/aloredelam en guise de grande voile ! me voila capitaine d'une flotille sans peur , mon navire amiral redeviendra ce qu'était "aloredelam chez hautetfort !
viens m'y voir souvent !
adiù !!!!!
L

Écrit par : lam | 11/01/2008

quelque chose de très proche comme le Moi, mais tant de tes définitions m'échappent...

Écrit par : muse | 11/01/2008

rencontre avec Soi-M'aime

Écrit par : Lung Ta | 11/01/2008

La fleur; presque Trop fleur.
Votre texte fait penser à "electrik gypsies" de Steve Hillage, dans l'album "L".

Écrit par : joruri | 12/01/2008

Qui est-il ?

Lesprit qui se transmet de générations en générations ? Ce qui vit tout au long de nos vies ? Ce qui défile avec le défilement de l'humanité ?

Est-ce ce que l'on nomme notion ? Est-ce un surfeur qui glisse de vague en vague, sur le flot que représente chaque humain ?

Est-ce ce principe de vie qui perdure et se déploie selon la grande chaine de l'humanité ? Ou de l'animalité ? Ou de la vie tout simplement ?

Est-ce l'âme ? Comme une onde collective fabriquée et entretenue par toutes les individualités ? Dont chacun est dépositaire, tout autant que rentier ?

Est-ce un courant qui existe seul auquel l'humain accroche ses espoirs et son acquis ? Comme s'il se suspendait à lui pour se déployer ailleurs ou plus loin ou plus tard ?

Est-ce tout cela ? Esprit, notion, principe, âme, onde, courant ?

Est-ce la puissance du vide ? Cette force qui ne demande qu'à remplir le vide ?

Écrit par : paradox | 12/01/2008

Il n'y a qu'un son, le reste est écho -- il résonne sur les murs du vide.

===

vos mots m'ont inspiré un mot. Je l'ai posté à l'endroit que vous connaissez.

Écrit par : r_i_d | 12/01/2008

Quand j'ai soif, je viens boire ta lumière...
Merci, A.
Bon we

Écrit par : Bona | 12/01/2008

"il lit des livres jamais écrits.
Quand il a faim, il mange les couleurs,
quand il a soif, il boit la lumière,
il ne possède rien et ne sait où il va.
Simplement il est là, regardant fixement
les vrais visages nus sous les maquillages."

Comme c'est beau !

Derrière mon visage,
Il a le visage de l'infini
qui ne ressemble à personne.
Il est pourtant ce que je suis
quand l'amour a repris possession
de mon coeur, mon corps et mon mental...

Merci, chère Ariaga, pour cette sublime vague d'inspiration.

Écrit par : mouniprema | 12/01/2008

Ce "il" semble ici tellement intérieur, à toi. Mais tu le donnes tellement à regarder qu'on le croirait dehors. En surface visible, il séduit déjà par son étrangeté. Intériorisé, il aspire à la vie, à se nourrir d'elle. Et pourtant, il apparait comme une source ... Très beau texte, Ariaga.

Écrit par : guelum | 12/01/2008

Cette fleur fait le clown...

Écrit par : joruri | 13/01/2008

J'aime ce texte dans lequel on peut mettre tellement de soi (et d'autre)

Écrit par : Gabriel | 13/01/2008

La différence c’est de l’aimer et pour aimer ce n’est pas forcément comprendre, c’est avant tout s’oublier soi pour écouter…

...Je t'embrasse B. A.


(j'évite ainsi la WebMaster)

Écrit par : Aslé | 13/01/2008

Depuis que j'ai bu les couleurs,
je me suis mise à peindre tout en silence,
le silence est devenu visible,
et s'est uni à l'instant
pour remplir mon âme de présent...

Merci à toi pour cet instant poétique, bien tendrement, Marie.
© La Poétaniste

Écrit par : La Poétaniste | 13/01/2008

Très jolie photo qui met en exergue un remarquable contraste entre les différentes couleurs.

Et puis mieux vaut tard que jamais je te présente mes meilleurs voeux pour 2008. QU'elle te soit rayonnante de joie et de bonheur. Que la santé aussi soit de la partie. Merci pour ton amitié et tes visites fréquentes et aussi pour tes bons voeux. Bizzzzzzzzz.

Écrit par : lancelot | 13/01/2008

@ Kaïkan, qand ton navire aborde chez moi, je reçois toujours un don, probablement ignoré de ton conscient mais qui m'apporte beaucoup.

@ Lam, j'ai toujours regretté Aloredelam, alors je suis ravie de le retrouver avec tous ses habits de fête. Bien sûr que je viendrai souvent !

@ Muse, je ne vois pas où il y a des définitions dans cette poésie. Chacun l'interprète comme il veut et je dois dire que ce que la plupart des lecteurs en ont compris à été pour moi une surprise et un enrichissement.

Lung Ta, toujours le juste mot...

Écrit par : ariaga | 14/01/2008

juste te dire merci, ton texte m'apaise étrangement, comme un doux souvenir. Merci d'être toujours là.

Écrit par : amista | 14/01/2008

Bizarre, bizarre, vous avez dit Bizarre ? Un jour, il y a longtemps, longtemps... j'ai écrit quelque chose d'approchant... et qui concernait surtout... "mon regard"... Deux yeux pour créer, un regard, qui dès mon arrivée en ce monde, se sont mis à vriller sans cesse choses et gens, pour tenter de comprendre qui étaient ces deux là ne faisant qu'un...le regard... Le regard, cet inconnu ... qui gère toutes les formes de perceptions... Serait-ce SON REGARD, m'étais-je dis, sur un temps vite évacué, disparu...

En tous les cas, MERCI, Ariaga, grâce à ce beau poème, ô douce et belle sibylle, je m'en vais fouiller tiroirs et valises, j'ai soudain une envie de le retrouver ce texte sur "le regard"...

Je t'embrasse.

Écrit par : Muttifree | 14/01/2008

En cette journée grise, triste à en pleurer comme ce ciel menaçant, merci d'y avoir accroché ton Arc en Ciel...!
Bisous colorés...!

Écrit par : grainsdesel | 14/01/2008

@ Joruri, merci de l'avoir remarqué, c'était exprès, la beauté trop classique opposée à la différence, ce que certains appellent l'idiotie.

@ Paradox, ton commentaire est une poésie, pleine de ce que j'entends par spiritualité. Grâce te soit rendue.

@ r-i-d, je suis allée, j'ai lu , encore et encore, et j'espère que d'autres liront.

@ Bona, moi, chez toi je vais contempler.

Écrit par : ariaga | 14/01/2008

@ Mouniprema, poétesse mystique merci de ta présence-absence.

@ Guelum, Tu as compris que nous comprenons Tout.

@ Gabriel, je suis toujours émue quand tu apprécies un de mes textes. Je n'oublierai jamais que c'est toi qui, le premier, m'a donné un laisser passer en tant que poète sur ce blog.

@ Aslè, je flotte un peu, qui est la Webmaster ?

Écrit par : ariaga | 14/01/2008

C'est beau la différence ...
Belle annèe @ vous Ariaga .

Écrit par : annelau | 14/01/2008

Un petit côté néandertalien quand tout était possible... nous n'avons rien retenu et l'avenir est incertain.

Écrit par : aliscan | 14/01/2008

Merci beaucoup pour le message laissé sur mon blog. Cela me touche beaucoup. Je souhaiterais vous mettre dans mes liens. Qu'en pensez-vous?
Merci aussi pour le poème ci-dessus. Beau à trembler...
Bonne continuation

Écrit par : jlb | 14/01/2008

Très beau texte Ariaga, devant certains paysages il suffit d'être là!

Écrit par : jean | 14/01/2008

doigts gourds, commentaire court, quel bonheur de te lire !

Écrit par : marie.l | 14/01/2008

Mandala fleur d'or au coeur rayonnant délicatement ombré ;-)

et ce poème, hymne vibrant à la Vie et à la liberté et sur lequel on voudrait danser.

Merci

Écrit par : L'Arpenteuse | 15/01/2008

Bonne journée Ariaga.

Écrit par : Tietie007 | 15/01/2008

On a peur de ce qui ne correspond pas à ce que nous attendons, de ce qui est nouveau....
Bon après midi.

Écrit par : elisabeth | 15/01/2008

@ Amista, et merci à toi aussi d'être là.

@ Muttifree, j'espère que tes fouilles archéologiques vont te permettre de déterrer des trésors.

@ Grainsdesel, le plus beau des suricates, ton arc en ciel m'éclabousse de ses couleurs.

@ Annelau, pas de vous, j'ai déjà assez tendance à me sentir plusieurs,je crains de m'éparpiller, de perdre mes pétales. (humour!)

Écrit par : ariaga | 15/01/2008

@ Aliscan, à te lire, je crois qu'il me vient une envie d'aller tailler quelques silex.

@ Jib, tes photos sont remarquables et aussi les textes qui les accompagnent. Le lien est fait avec enthousiasme.

@Jean, oui il suffit d'être là et de dire un grand OUI à la vie.

@ marie.l, ne te fais pas mal aux doigts, l'essentiel pour moi est de savoir que tu existes et que tu me lis.

@ Tietie007, merci de ta visite.

Écrit par : ariaga | 15/01/2008

Quelque part j'espère ne jamais avoir autant de lecteurs sur mon blog que toi, quel boulot de répondre à tous.

Bravo en tout cas de tenir le coup.

Écrit par : jean | 15/01/2008

@ Jean, je voudrais que beaucoup te lisent car tes textes le méritent.Pas d'inquiétude, quand je suis saturée je fais une réponse collective et ceux qui me suivent le comprennent. Et puis les gens qui viennent sur mon blog pour des raisons "commerciales" en se disant celui-là à l'air d'avoir du monde, je vais mettre n'importe quel message pour me faire connaître, ils ne paraissent pas.

@ l'arpenteuse, danse, danse, l'hymne à la vie est le plus beau.

@ Elisabeth, cette peur du nouveau doit être surmontée et je crois que les blogs, dans leur diversité, y contribuent.

@ Lancelot, j'ai mis un message chez toi, mais je veux quand même saluer ici le preux chevalier.

Écrit par : ariaga | 16/01/2008