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09/01/2009

Se laisser glisser

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Il y a des moments

quand le soir se répand, comme une poudre d'or,

il y a des moments

où l'on voudrait glisser vers une profondeur

jusqu'au fond d'un ailleurs, pas forcément meilleur

mais tellement attirant...

Ariaga

 

Commentaires

---> Très chère,

Quand cet ailleurs passe dans mon coeur, mon coeur est bouleversé : que l'Amour est grand !

D'ailleurs je t'embrasse, Jack.

Écrit par : © Jack Maudelaire | 09/01/2009

J'aime beaucoup ton poème et sa photo. Il m'évoque le cœur secret des ergs sahariens, que ne découvrent que les sages patients. La mer et le désert sont de la même eau spirituelle, qui lave les doutes ou foudroie les pleutres. J'y vois un toboggan magique vers les rêves scintillants des dunes pailletées d'or où l'esprit cherche le chaudron magique entre les pentes d'or, ce socle où elles s'enracinent, sombres serir nu couvant les bifaces acheuléens polis par les sourires des étoiles.

Encore merci

ÉPHÊME

Écrit par : éphême | 09/01/2009

Oui, c'est vrai, se laisser glisser ailleurs ...
On ne sait pas trop où, c'est mieux, rassurant, différent ...

Bonne nuit Ariaga

Servanne

Écrit par : Servanne | 09/01/2009

Se reposer de la mort
Profiter de la déclinaison
D'un toboggan de vapeurs lustrales
S'abreuver à l'arc en ciel
En buvant au nénuphar
La solution colorée de silence

La solution

Écrit par : jean | 09/01/2009

Cet Ailleurs étant ma vraie maison
il ne cesse de m'appeler moi aussi .

Écrit par : Kea | 10/01/2009

Attends moi Ariaga, j'arrive, nous glisserons ensemble, nous nous tiendrons la main, tu veux bien ?
bise, bon week end à toi, et laisse glisser...

Écrit par : le Pierrot | 10/01/2009

Bonjour amie du banc de l'été de l'an passé. Il y a des moments où l'on glisse et où l'on rêve de sa propre glisse vers un Ailleurs où tout serait hors d'ici. Il y a des moments comme ça, on notre corps libéré du poids des souffrances et de l'esprit qu'il transporte comme un fardeau aimerait glisser glisser... vers la mort. C'est comme ça que je lis et ton texte et ta photo. Chacun aura sa lecture. Cet Ailleurs parfois m'attire, à des moments où je n'en peux plus. Cet Ailleurs, sans doute, amant menteur, quand ça n'est pas notre heure... Ma Très Chère Ariaga, je voulais te dire que j'avais signé le contrat pour mon prochain livre : "Marrakech..." qui ne paraîtra toutefois qu'en avril mais j'ai signé et je pense à l'un de tes commentaires où tu m'encourageais à cette démarche. Merci à toi. Amitiés. Je t'embrasse. Chris-Tian.

Écrit par : Chris-Tian Vidal | 10/01/2009

Hum !! Pas très en forme, je crois !! J'essaie de ne pas y penser, le présent me suffit largement, malgré le poids parfois !! Bises....vitaminés !!

Écrit par : patriarch | 10/01/2009

se coucher avec le soleil derrière l'horizon... C'est peut être le goût de la profondeur qui animait Icare

Écrit par : jlb | 10/01/2009

@ Jack Maudelaire, oui l'amour est grand dans les coeurs qui savent s'ouvrir à autre chose que l'avoir et l'égoisme.

Écrit par : ariaga | 10/01/2009

@ èphême, j'aimerais embarquer avec toi sur ton toboggan magique, avec tapis pour les excursions. On pourrait survoler les déserts, descendre en piqué là où jouent les dauphins, dévaler la pente des mots poétiques et bien d'autres folies encore.

Écrit par : ariaga | 10/01/2009

@ Servanne, la prochaine fois que je partirai en expédition au grand pays de la poésie je prendrai ton sac en feutrine de couleur avec des boutons de grand-mère , des rêves et les madeleines de l'enfance...

Écrit par : ariaga | 10/01/2009

Que cet ailleurs on le porte en soi, bien peu l'ont découvert. La mort physique n'y a rien à voir... mais une autre sorte de mort, oui, absolument.

Chère Ariaga, je me dis que de répondre à tous les commentaire te demande beaucoup de temps, alors si tu ne réponds pas aux miens, cela me va aussi.

Écrit par : Kea | 10/01/2009

@ Jean, merci d'avoir déposé ici une trace des mots de ton beau poème sur ton blog.

Écrit par : ariaga | 10/01/2009

@ Kea, tu es une amie de blog de grande qualité et il m'est agréable de te dire combien j'apprécie tes commentaires. Généralement ou bien je n'ai pas du tout le temps, ou des obstacles de la vie surgissent, et je mets un avis à tous pour dire que je ne peux répondre aux commentaires, ou bien j'essaie de laisser un petit mot à chacun pour montrer que j'ai lu et apprécié (enfin presque toujours !). Je suis, en effet, très touchée par l'effort que font certains lecteurs pour écrire quelque chose, ce qui n'est pas facile.

Écrit par : ariaga | 10/01/2009

@ le Pierrot, je veux bien t'attendre et que tu me tiennes la main pour une grande glissade. Une condition, tu viens avec Nours.

Écrit par : ariaga | 10/01/2009

As-tu écouté la musique qui allait avec le poème ?

Écrit par : jean | 10/01/2009

Ailleurs ... et tout change à l'orée du regard. Même le coeur s'y laisse prendre ...
Que la soirée soit de lumières et d'ombres familières.

Écrit par : michelgonnet | 10/01/2009

se laisser glisser doucement vers ailleurs
l'image est belle, et ça me va.
Et remonter ?

Écrit par : la Mère Castor | 10/01/2009

L'image m'interroge

tu as écris ailleurs
bcp de commentaires reprennent Ailleurs

qd je me sens vouloir ainsi glisser vers cet ailleurs je me dis que je fuis la seule chose qui m'appartient, le seul cadeau reçu, le présent

l'addiction aussi permet de glisser vers un profond ailleurs pas forcément meilleur
surtout si le soir qui amène la nuit se répand sous forme de poudre, fut elle d'or ou "d'ange"
le suicide aussi est cet appel vers ces profondeurs

oui il est des fois où on est attiré vers les profondeurs
oui parfois le présent n'est pas si simple car trop chargé de passé, de futur, d'images de soi, des autres

chaleureusement

Écrit par : Lung Ta | 11/01/2009

Pas de chance, ce matin le nours il est au tennis, panpancucul le pauvre...
bon dimanche ma douce...

Écrit par : le Pierrot | 11/01/2009

Il y a des moments où ce que l'on imagine comme une profondeur attirante n'est que le reflet d'une désolation que le mental menteur et tentateur glisse sur l'oeil, comme une taie malicieuse, pour masquer la puissance de l'onde de Vie...

Écrit par : Muttifree | 11/01/2009

Se laisser glisser, poudre d'or au parchemin de nos vies ...
Une secousse, une déviation, une rencontre, la peau morte se réveille ... Souvenir d'or au coin de l'oeil, les paupières gardent un éblouissement de transmutation certaine ...

Écrit par : Kaïkan | 11/01/2009

@ Chris-Tian, très cher, non je ne pensais pas particulièrement à la mort qui pour moi n'est qu'une transition. le mot ailleurs était un mot "ouvert" un mot descendu comme cela sur la vague de la poésie. 'aime cela car alors, comme tu le dis si bien chacun peut interpréter comme il veut. je suis ravie de voir que tu continues ton oeuvre littéraire. C'est le meilleur remède à la mélancolie qui nous saisit tous à un moment ou à un autre.

Écrit par : ariaga | 11/01/2009

@ Ptriarch, je sais que ta santé n'est pas très bonne et je t'envoie de fortes pensées...vitaminées !

Écrit par : ariaga | 11/01/2009

Jib, et si Icare avait voulu prouver à son père Dédale qu'il était le plus fort et le plus courageux, très freudienne cette explication!!!

Écrit par : ariaga | 11/01/2009

@la Mère Castor, Tu as raison, c'est bien amusant de se laisser glisser, de jouer à se faire peur mais à moins de s'établir au fond il va être nécessaire de bien s'accrocher pour remonter.

Écrit par : ariaga | 11/01/2009

Avec les mots on glisse ou on se laisse glisser vers des horizons lointains

Écrit par : muse | 11/01/2009

Mon petit bonjour chère Ariaga. Je t'embrasse !

Écrit par : Pierre | 11/01/2009

se laisser glisser vers un ailleurs...

c'est drole comme des mots peuvent sur chacun de nous ,indépendamment, nous faire soudain surgir des ressentis différents...
serait ça la magie des mots ?

Personnellement je me suis vu au bord d'un précipice,
auprès duquel en général je ne m'approche jamais à moins d'un mètre voir plus..

pourquoi ?

Je me disais que cette attraction viscérale que je ressentais était de la peur .... mais aujourd'hui en lisant ton texte je me dis que c'est peut être une forte attirance...tout simplement....

Et là !

une ribambelle de questions m'envahit
Ariaga de sa belle plume a encore sévi...
des rêves surgiront au fond de la nuit
et la remise en question sera nourrie....

bonne et douce nuit chère Ariaga
fais de beaux rêves
marie

Écrit par : mariedumonde | 11/01/2009

et on voudrait que ces moments durent toujours
tilk

merci pour ton com sur mondéfoulement post totémique
en fait c'est un petit format..et si tu le veux..je te le donne..

Écrit par : tilk | 12/01/2009

@ Michel Gonnet, je pense même que c'est notre regard qui donne vie à l'oeuvre artistique.

Écrit par : ariaga | 12/01/2009

@ Lung Ta, je ne crois pas qu'il soit bon de fuir vers ailleurs car c'est le plus souvent une manière d'échapper à soi même et à ici et maintenant. C'est ce qui fait la richesse, qui m'étonne toujours, des commentaires. Chacun interprète, va vers où la pente l'appelle. Je n'avais pensé ni au suicide ni à la drogue mais tu as raison c'est aussi une "pente".

Écrit par : ariaga | 12/01/2009

@ Muttifree, tu as bien raison, il y a des reflets qui sont trompeurs et dangereux...

Écrit par : ariaga | 12/01/2009

@ Kaïkan, à te lire, ma peau morte, durcie au feu de l'athanor, se réveille et je sens que je suis prête pour une nouvelle transmutation.

Écrit par : ariaga | 12/01/2009

@ Muse, c'est vrai que les mots sont des moteurs du voyage imaginaire.

Écrit par : ariaga | 12/01/2009

@ Pierre, merci de ta visite. J'espère que tes problèmes visuels, même si ils ne peuvent pas régresser , vont rester stationnaires et te permettre de nous proposer ton amitié et tes photos.

Écrit par : ariaga | 12/01/2009

en pente douce...

Écrit par : elaine | 12/01/2009

...tellement attirant ! Oui, comme une promesse d'amnésie temporaire mais salutaire, d'absence absolue de pensées avec seulement la conscience fabuleuse du miracle qui continue à s'opérer, la vie.

Écrit par : Gicerilla | 13/01/2009

@ Mariedumonde, merci de nous livrer un peu de ton intimité spirituelle. C'est vrai que certains mots peuvent activer des archétypes qui sommeillent mais, dans tous les cas, ils étaient "déjà là" au plus profond de notre être.

Écrit par : ariaga | 13/01/2009

@ Tilk, j'aime la manière dont d'échos en échos, les mots sautent de blog à blog. Ainsi les mots clowns que tu as eu la gentillesse de m'offrir

Rien de plus fou

Que ces mots clowns

Qui sautent à pieds joints

Sur une chaise vide

Suspendue à un autre vide

Et qui déclenchent

Une pluie torrentielle
De mots fleuris

Merci gentil Tilk car ils seront peut -être une source d'inspiration pour une note, qui sait si la muse veut bien me visiter...

Écrit par : ariaga | 13/01/2009

@ Elaine, en pente douce, douce Elaine, j'adore tes photos, je persiste et signe !

Écrit par : ariaga | 13/01/2009

@ Gicerilla, joli paradoxe que tu nous proposes là d'une absence-présence. J'aime bien.

Écrit par : ariaga | 13/01/2009

Moi je me glisse au fond du lit bien douillet surtout en ces temps de jours si courts et de froidure.

Écrit par : elisabeth | 13/01/2009

@ Elisabeth, je n'y avais pas pensé, dans les différentes interprétations, mais je dois dire que celle -ci me séduit beaucoup !

Écrit par : ariaga | 13/01/2009

Je trouve que l'or te va si bien. Ici, le vermillon du couchant s'estompe, et ton poème m'enveloppe tout doucement... Il est de ces mots, de ces profondeurs qui attirent irrésistiblement.
Merci beaucoup.

Écrit par : Bona | 14/01/2009

Glissade parfois inévitable... Peur du vide. Merci de votre visite et du petit mot.

Écrit par : Micha Le Capitaine | 16/01/2009