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17/05/2009

Changer le monde avec Krishnamurti

Boule de cristal.jpg

Nous sommes de plus en plus violemment confrontés aux problèmes du monde. La philosophie, la sociologie, la politique, les religions s'en font l'écho et comment y échapper à une époque où nous naviguons dans un océan d'informations  : journaux, radio, télé, internet, je dois en oublier. Tout naturellement, nous nous inquiétons et nous agitons beaucoup. Or, à moins d'avoir un destin exceptionnel, il est difficile pour un individu perdu dans la masse d'avoir une influence et cet individu, vous, moi, se sent accablé par son impuissance à venir en aide à une société qui donne l'impression de programmer sa propre destruction. Je vois un essai de réponse dans ces quelques phrases extraite de La première et la dernière liberté de Krishnamurti (1895 - 1986) :

" Les problèmes du monde sont si colossaux que pour les comprendre, donc les résoudre, on doit les aborder d'une manière simple et directe. Cette simplicité est celle d'un jugement qui ne dépend ni d'influences extérieures, ni de nos préjugés ou de notre humeur. La solution ne doit pas être recherchée auprès des conférenciers, ni dans les théories, ni en mettant de nouveaux chefs à la place des anciens. La solution est dans le responsable de ces problèmes ... Ce responsable est l'individu, vous et moi, et non le monde, tel que nous nous le représentons. Le monde est l'état de nos relations mutuelles et non quelque chose en dehors de vous et moi. Ainsi, le problème n'est autre que vous et moi et non le monde, car le monde est la projection de nous-mêmes, et pour le comprendre, c'est nous que nous devons comprendre. ... Il nous faut donc essayer de comprendre le processus de connaissance de soi. Pour trouver les vraies valeurs, qui ne sont ni celles des sens ni celles du conditionnement extérieur, et qui seules régénèrent, transforment et produisent une révolution radicale, il est indispensable de se connaître soi même ... Ainsi, se transformer soi-même c'est transformer le monde, parce que le Moi est à la fois le produit et une partie intégrante de l'existence humaine."

Attention, lecteur, ce n'est pas moi qui parle, c'est Krishnamurti.  Je trouve, entre autres, que sa pensée n'accorde pas assez d'importance à notre enracinement dans la nature mais je pense aussi que nous somme comme  une minuscule dose de colorant , de fluorescéine, jetée dans une rivière. La rivière change de couleur.

Si nous agissons dans le creuset de la vie en employant au mieux notre libre arbitre vis-à- vis d'autrui et de la nature .

Si nous tentons de ne pas être un champ de bataille mais un lieu d'harmonie.

Si nous comprenons que le monde n'est pas seulement à l'extérieur mais aussi en nous et si ,au lieu de nous disperser sur l'océan des lamentations, nous jetons l'ancre dans notre moi profond.

Si nous sommes des multitudes de gouttes d'eau à le faire, alors, peut-être le monde a t-il un avenir " humain ".

Ariaga

 

Commentaires

merci Ariaga de nous rappeler ce beau texte de khrisnamurti et tellement vrai et d'actualité plus que jamais.

j'ai eu souvent l'envie de "baisser" les bras devant l'ampleur de la tâche, en me disant "on y arrivera jamais"
et puis finalement l'image que tu donnes du colorant dans la rivière me redonne espoir, et je vais essayer de continuer à :"connais toi toi même"etc.........

Pour ne pas se laisser influencer par le monde, faire silence plus souvent, et vivre l'instant présent pleinement, car l'ici et maintenant fait partie d'un temps "sacré" qui ne se calcule pas, il est éternel, contrairement au temps profane...

bon dimanche à tous

Écrit par : mariedumonde | 17/05/2009

Hello de lu

Oui, voila une bonne pensée.
D'abord agir sur soi. Car le monde est cette plage qui ne change que lorsqu'on lui change son sable.
Le sable pourra connaître mille marées, la plage sera identique.
Mais il y a un facteur qui ne faut pas négliger, c'est le temps.
Avec lui la plage perçoit ce qui est le mieux et son sable devient de plus en plus lumineux.
Il faut lui laisser le temps, et le monde commence juste à s'apercevoir de la vraie valeur du bien et du mal et à agir vraiment.
Seulement les bases sont encore beaucoup dans l'ombre, mais petit à petit, le monde risque fort de changer oui.
Comme ce changement entre nous et l'homme de neandertal.

Écrit par : eipho | 17/05/2009

Mais le champ de bataille, dans le social, on nous l'impose, il faut bien y répondre !!!

Bon dimanche . Bises.

Écrit par : patriarch | 17/05/2009

merci Ariaga pour ces sages paroles, le texte de Krishnamurti mais aussi tes annotations à ce sujet,
c'est sûr qu'on peut toujours se retrancher derrière le découragement tellement la tâche est immense
Comment apporter sa contribution à ce changement alors qu'on se sent comme une goutte d'eau dans l'océan ?
alors tu as raison de rappeler que si nous changeons individuellement, nous changeons le monde, que si nous travaillons sur nous, nous travaillons sur le monde, et qu'il n'y a pas d'autres voies possibles que celle d'élever sa propre conscience, individuellement, et de faire du mieux qu'on peut, toujours
Bonne journée Ariaga

Écrit par : ambre | 17/05/2009

Je n'ai pas beaucoup de temps ,mais juste pour vous embrasser de Cannes...

Écrit par : soulef | 17/05/2009

"Minuscule dose de... fluorescéine"

S'il y en a par millions et millions, oui l'aspect de la rivière en sera changée, mais même s'il n'y en avait qu'une seule cela en vaudrait quand même la peine parce qu'elle prouverait qu'il est possible de se transformer aux couleurs de l'Amour, et cela c'est très très puissant.

Krishnamurti est un bon exemple d'une goutte colorée de la conscience authentique et voyons combien il inspire d'autres gouttes à entreprendre le processus de transformation.

Merci Ariaga de ce nouveau sujet passionnant.

Écrit par : Kea | 17/05/2009

@ Mariedumonde, il me semble, à te lire ces derniers temps, que tu as beaucoup de forces et que tu n'es pas du genre à baisser les bras.

Écrit par : ariaga | 17/05/2009

@ Eipho, merci pour cette belle façon d'exprimer ta pensée, et surtout ton ressenti, qui est comme un prolongement de de ce que j'ai tenté de dire, appuyée sur la béquille que représentait pour moi Krishnamurti.

Écrit par : ariaga | 17/05/2009

J'ai lu Krisnamurti dans les années 70 (ben oui, c'est ma génération...), et je constate qu'il dit toujours la même chose...
Je ne suis pas aussi optimiste que tes autres commentateurs. Je ne crois pas trop au "connais-toi toi-même". Je ne sais pas si tu connais le principe d'Einsenberg, qui dit que l'observateur change ce qu'il observe du fait même qu'il l'observe. Ce qu'on croit être soi-même n'est en fait qu'une vue de l'esprit, une construction mentale fabriqué par l'extérieur, les parents, les gènes, l'éducation, le milieu social, la position des planètes le jour et l'heure de notre naissance, des tas de facteurs qu'il est impossible de connaître...des petits incidents, ce qu'on appelle l'effet papillon, un frolement d'aile à un certain moment, dans un certain lieu qui peut provoquer un ouragan à l'autre bout de la terre... Ce qu'on peut constater, c'est que nous sommes des êtres très changeants, frivoles, gentils à un moment avec telle personne, méchants à un autre avec telle autre. Rien de statique ni de durable... J'ai souvent l'image d'un château de cartes quand je pense à la construction de notre ego...Il suffit de peu pour que tout s'écroule.

Je crois qu'on vit dans un monde de plus en plus complexe que même un être exceptionnel n'a pas le pouvoir de changer.
Nous avons déjà tellement de mal à nous changer nous-même, alors le monde...
Personnellement, j'ai souvent le sentiment que le monde est parfait...sauf nous, les Humains. Nous en sommes le poil à gratter, la verrue sur le nez, le grain de sable dans le moteur...
Le Sel de la Terre ? Hum...

Écrit par : Guern' de Bé | 17/05/2009

P'tit coucou Ariaga, bien rentré de l'atlantique, des embrunts en pleine face, et 500 photos à trier...je t'embrasse, bonne journée...

Écrit par : le Pierrot | 18/05/2009

Tout d'abord, merci pour tes visites, Ariaga ...
Je vais bien , juste un temps full pour le moment ...
Et il m'est étrange de lire ici ce texte ce jour ...
Une rencontre récente et les rencontres biographiques à l'hôpital dans lequel je travaille me font entrer sans transition au plus près de la réalité du monde - pénible réalité s'entend - je le savais mais d'y être confrontée - est ce d'ailleurs bien le terme ? - de les côtoyer au quotidien sont évidemment chocs douloureux à mon idéalisme et pourtant, j'ai et conserve cette confiance sourde et aveugle - consciente et d'espoir ai-je envie de dire - dans l'avenir ... Alors sentiment d'impuissance, certes, révolte sourde - dans le sens de sourdre - oui mais surtout cette conviction que l'investissement personnel au-delà des mots en petites positions modestes de présence et de prises de position seront peut-être porteuses ... elles ont déjà le pouvoir tout relatif je l'avoue de donner une maigre dose de "bonne conscience " Qu'est ce d'ailleurs que la " bonne " conscience - va savoir - alors oui, je, nous nous dé - battons contre des monstres , l'effet papillon existe-t-il ? S'il existe dans le mal, j'ose espérer qu'il existe aussi dans le bien ... en tous cas, de petits gestes, sans jugement, sans attente en retour, au plus près de ma conscience de l'instant, avec mes contradictions, mes baisser les bras aussi ... Juste garder au moins la conscience en éveil et donner à ces positionnements non une coloration de guerre mais bien la chaleur d'un manteau d'amour pour l'avenir de l'humanité ... Simplement, modestement ...
Tendres et belles pensées vers toi et tes lecteurs, Ariaga ;-))

Écrit par : Kaïkan | 18/05/2009

Ce que Krishnamurti a compris, est qu'on n'est pas enraciné dans la nature, mais on Est la nature....La Nature, ainsi que toute chose, ou être, vit en nous et nous vivons en ça...la Vie, ou la Conscience, vit à travers nous...et donc, au lieu de voir la nature, séparé de nous, nous Sommes la nature même....et donc, si on change d'énergie, vibration...la nature en fait de même....

Écrit par : shandora | 18/05/2009

Krishnamurti… une bien belle et solide « béquille »Ariaga…. le plus proche, le plus moderne et le seul instructeur qui, en ne fondant ni religion ni groupes sectaires s’est intéressé à développer la réflexion et l’intelligence compréhensive chez tous ceux qui ont bien voulu le rencontrer… et plus encore… l’écouter.

L’ECOUTE, voilà bien ce qui hélas manque encore au plus grand nombre… et l’on pourrait dire que « c’est normal »… il n’est que d’observer lors de conversations combien rapidement à l’énoncé d’une idée quelconque, des réponses hâtives correspondantes aux impressions que l’ont s’est forgées au fil du temps et donc à l’opinion que l’on s’est empressé d’enfouir en soi, vont fuser…
Il n’est que d’observer tous les écrans de toutes sortes qui s’élèvent soudain brouillant ainsi toute possibilité de véritable communication et ceci, tant en soi-même que chez nos vis-à-vis.
Ici ou là, quelqu’un parle… énonce une idée, se révèle, se raconte… nous écoutons, nous pensons, nous CROYONS ECOUTER cependant déjà, notre propre pensée élève ce qui appartient à nos sensations, nos opinions, nos inclinations, nos préjugés quand ce n’est pas jusqu’au bruitage de nos tracas quotidiens qui s’en vient masquer le son de la parole émise face à soi…
De même, la plus souvent, nous lisons… sans percevoir que notre compréhension de cette lecture disparaît sous le bruitage de ces mêmes effets spéciaux « personnalisés »…
Tant de « je crois que », « je pense que », tant d’incisifs et trop rapides « non », « mais », etc.
Sans doute peut-il apparaître que « changer » soit très difficile, pourtant, peut-être que déjà, en apprenant à ECOUTER, ce qui en soi-même s’élève et vient perturber et brouiller le son de la parole en face…

Peut-être… qu’écouter ce perpétuel murmure en soi, ce brouilleur de sons qui nous sépare de la compréhension vive de ce qui se présente devant nous et s’exprime…

Peut-être… que de commencer par écouter cet auto-dialogue en soi serait une amorce de « connaissance de soi », une prise de conscience de tous les écrans que nous plaçons entre « moi et l’autre »…et créent un mur de certitudes inébranlables derrière lequel, perclus de peurs et notamment de peur de changer, nous nous réfugions… et nous isolons…

Bien à toi, Amie...

Écrit par : Muttifree | 18/05/2009

@ Patriarch, tu as raison d'ailleurs il est difficile d'avoir des pensées "élevées", de méditer sur l'amour universel etc etc quand on a le ventre vide.

Écrit par : ariaga | 18/05/2009

@ Ambre, c'est très bien dit, le tout est de l'assimiler et de la pratiquer et je me rends bien compte que ce n'est pas facile.

Écrit par : ariaga | 18/05/2009

@ Kea, quand je lis les commentaires il y a souvent quelques mots qui brillent plus que d'autres et me sautent aux yeux, ici c'est "goutte colorée de la conscience authentique", c'est poétique et profond.

Écrit par : ariaga | 18/05/2009

@ Soulef, j'espère que tu vas à Cannes approfondir ton expérience de l'"extérieur" et peut-être aussi de l'"intérieur" et que tu nous en feras part.

Écrit par : ariaga | 18/05/2009

Vivre, sentir, aimer, exister, continuer...
Alors - Respecter la terre, la mer, l'air.

Écrit par : Haddon | 18/05/2009

Je ne vois pas comment on peut dire autre chose que "je pense", "je crois"...On ne parle que de nous-même et il me semble plus honnête de commencer ses phrases par ces formules que d'assener des vérités qui n'appartiennent qu'à celui ou celle qui les profère... Chacun part de sa propre expérience pour tenter de la communiquer. Moi, personnellement, de part mon expérience de la vie, je peux dire que j'ai la conviction intime que se changer soi-même ne change pas le monde, mais la perception qu'on en a...Pour changer le monde, il faudrait que chacun d'entre nous ait la conscience d'un Krishamurti...et pour y arriver, il faudrait faire le silence en nous...arrêter le tourbillon des pensées...et nous vivons dans une société qui nous invite à toujours courir après une carotte...

Écrit par : Guern' de Bé | 18/05/2009

@ Guern' de Bé, très intéressante ta réflexion sur Einsenberg, sur l'observateur qui change la donne. Cela incite à la réflexion mais je crois d'autre part que cette vue erronée que nous avons quand elle est influencée par les parents et le milieu social correspond à la "persona" telle que définie par Jung. Contre ce vêtement qui est un déguisement nous pouvons quelque chose.

Écrit par : ariaga | 18/05/2009

@ RE Guern' de Bé, oh ! combien tu as raison on ne peut dire que je pense, je crois, nous balbutions comme des enfants mais aussi nous aimons tellement notre caquetage mental et nos "discours sur" c'est ainsi...

Écrit par : ariaga | 18/05/2009

@ Le Pierrot, j'ai été ce matin respirer chez toi une bonne dose d'iode, pour les photos je te fais confiance tu garderas le meilleur.

Écrit par : ariaga | 18/05/2009

---> Bonjour très chère,

Simplement, je dirai qu'il est important que chacun mette un peu de son huile pour que le monde puisse tourner correctement. Mais aussi que chacun veuille passer du temps à mettre un peu chaque jour pour éviter qu'il s'enrouille et finisse par voler en éclat. Bien sûr, nous ne sommes pas tous de bons garagistes, mais l'expérience s'acquiert avec force de volonté et de patience...

Bien tendrement, Jack qui t'envoie son huile de silence.

Écrit par : © Jack MAUDELAIRE | 18/05/2009

@ Kaîkan, je suis soulagée d'avoir de tes nouvelles, je me faisais un peu de soucis. Je vois que tu à la main enfoncée jusqu'au coude dans la pâte : "fais ce que dois". J'espère comme toi que l'effet papillon joue aussi dans le sens du positif et que chacune de nos pensées et de nos actions à une modeste influence.

Écrit par : ariaga | 18/05/2009

Je suis infiniment persuadée que nous pouvons si nous le voulons...D'abord en avoir la conscience et ensuite y travailler...
D'ailleurs si vous voulez changer le monde, il est en train de se fonder un nouveau parti :
http://www.europedecroissance.eu/
On peut agir aussi concrètement...

Écrit par : Guern' de Bé | 18/05/2009

@ Shandora, je ressens ce que tu écris comme étant en harmonie avec la pensée d'un de mes philosophes préférés, Spinoza.

Écrit par : ariaga | 19/05/2009

@ Mutti, c'est tellement vrai ce que tu écris sur l'écoute et surtout sur son absence. Ton texte est complet et ce que je pourrais ajouter ne serait que bavardage. Je conseille à tous mes lecteurs de lire ton commentaire.

Écrit par : ariaga | 19/05/2009

@ Haddon, je ne peux qu'approuver...

Écrit par : ariaga | 19/05/2009

@ Jack MAUDELAIRE, merci pour cette onction dont je vais profiter dans le silence relatif (oiseaux, bruit du vent dans les arbres...) de mon jardin.

Écrit par : ariaga | 19/05/2009

P'tit coucou et bonne fin d'après midi Ariaga...

Écrit par : le Pierrot | 19/05/2009

bonne journée à toi et à tes visiteurs Ariaga
je t'embrasse

Écrit par : ambre | 20/05/2009

Bonjour Ariaga,

Cette image de minuscule goutte de colorant dans la rivière... Oui, j'y crois .
Une petite dose de couleur peut illuminer tout un tableau...
Merci Ariaga, de nous rappeler de si profondes réflexions!
Puissions nous intégrer tout cela au quotidien, en étant disponible à la VIE !

Belle journée lumineuse!

Marie-Aline

Écrit par : Marie-Aline Jung-Brett | 20/05/2009

@ Marie-Aline, tu as raison d'y croire et c'est valable dans le domaine artistique. Ce que je vois d'intéressant c'est la manière dont cette petite touche se répand pour changer le regard sur le tableau. et puis aussi le fait que certains ne la voient pas. Simples réflexions.

Écrit par : ariaga | 20/05/2009

Reconnaître l'auto-dialogue en soi est probablement un premier pas.
Entrer vraiment en soi, est pour moi la façon d'écouter l'autre sans l'intervention des idées, concepts, ect.
L'écoute véritable est rare mais quand elle se produit la compréhension de l'autre est immédiate et toujours une joie s'ensuit.

Écrit par : Maty | 20/05/2009

Article fort riche, Ariaga. Tu vois d'un point de vue politique, il est significatif avec le phénomène Sarkozy. Ce dernier dit aux gens : ne faites plus rien, je m'occupe de tout. Finalement, plus personne ne fait rien, pas plus les gens que lui, d'ailleurs, il empêche les créations et le pays végète ! Sarkozy est à l'image de notre société : un monde dans sa perte qui a lâché prise et fait semblant de donner les commandes à un homme je sais-tout : facilité ? Lâcheté ? Faillite morale ? Ennui ? Indifférence ? Gangrène spirituelle ? etc... Il faut donc remettre le moi au centre de tout, je suis d'accord ! Des millions de moi dans des causes, sociales, politiques et humanistes, en discrétion, comme le cœur humain qui bat. Et le monde repartira car le monde va repartir !

Écrit par : Chris-Tian Vidal | 23/05/2009

@ Chris Tian, intéressant exemple ! et je suis heureuse de voir que tu es optimiste. Il faut y croire.

Écrit par : ariaga | 24/05/2009

Dans la même lignée : "Ho'oponopono, un texte à lire d'urgence"

http://www.paperblog.fr/1939945/hooponopono-un-texte-a-lire-en-urgence/

Écrit par : Milun | 27/05/2009

Ces propositions et discours qui, selon différentes formulations, tournent autour de l'idée : "Change toi et le monde changera" sont la plus part du temps mal interprétés. Car il ne semble nullement s'agir d'espérer changer le monde, mais bien de seulement changer la vision que l'on a du monde. Et ça s'arrête là.
Ce que veut dire cette proposition est que le monde n'existe que par nos interprétations. Lorsqu'on tourne notre esprit vers un regard plus pondéré, une appréhension à la juste distance, le monde nous semble plus clair.
Pour résumer : l'environnement c'est ce qui "est" mais le monde c'est ce que l'on fait "exister" par nos interprétations. Et c'est seulement ces interprétations qu'il s'agit de changer (selon cette proposition).

Écrit par : Jacki Maréchal | 26/06/2009

Celon un légende indienne, un grand père indien expliquait à son petit fils la présence au fond du coeur de chaque homme de deux grands loups gigantesque, l'un sombre et violent, l'autre sage et lumineux.
Quand le petit garçon demande alors pour lui, quel loup vaincra, le grand père de répondre : "celui que tu nourris ..."

Écrit par : idoine | 26/06/2009

@ Jacki Marechal, cette proposition d'interprétation de la pensée de Krishnamurti est intéressante et cohérente. Merci.

Écrit par : ariaga | 26/06/2009

@ Idoine, C'est vrai que ventre vide ...Nous avons en effet la possibilité de nourrir plus ou moins notre face ombre ou notre face lumière. J'aime beaucoup ta petite fable indienne.

Écrit par : ariaga | 26/06/2009