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28/09/2009

L'enfant et l'univers

Mare sur une plage bretonne.jpg

Sur la plage, tout vibrant d'étonnement devant le monde qui s'offre à lui, l'enfant contemple une mare enfermée dans sa frontière de rochers. Il ne voit pas les limites, seulement ce lieu enchanté où s'agitent crevettes et minuscules poissons, où le soleil joue avec l''eau. Il pénêtre cette mare de tout son regard et pour lui  cette petite surface d'eau de mer abandonnée par la marée est aussi importante que tout l'univers. Elle est l'univers.

Redevenir cet enfant émerveillé, oublier les questions et les portes...

Ariaga

Commentaires

j'ai encore ce regard émerveillé. Je crois que c'est un peu inné chez moi !!


Bises et bonne journée.

Écrit par : patriarch | 28/09/2009

Redevenir cet enfant émerveillé !
redécouvrir !
regarder, entendre,
voilà tout est dit
merci Ariaga, mais, dis moi , ne serions nous pas, tout simplement dans l"instant présent" , dans le "vivre ,ici et maintenant"
je t'embrasse fort,amie, heureuse de te retrouver sur ce blog

Écrit par : mariedumonde | 28/09/2009

C'est vrai qu'il est bon de redevenir cet enfant, de se ressourcer dans la simplicité, sans doute est-ce là, la sagesse de l'enfant. J'apprends beaucoup grâce à mes propres enfants, à redécouvrir cette dimension de l'être, de l'être attentif à ce qui est, juste parce que c'est là, prêt a être capté , prêt à être cueilli. Alors chaque rencontre avec ce "présent", devient simplement merveilleuse.
Bonne journée Ariaga.

Écrit par : Unsensée | 28/09/2009

Dans combien de mares ai-je pataugé dans mon enfance ?
et combien de coups de pieds au cul ai-je reçu en rentrant à la maison ensuite ?
mais c'était le bon temps, c'était mon univers d'enfance...
bise Ariaga, passe une bonne soirée...

Écrit par : le Pierrot | 28/09/2009

Présence innée et spontanéité de l'enfant...
En y regardant bien, l'avons-nous vraiment perdu cet émerveillement spontané, ne le voit-on pas surgir encore et encore au rythme de nos tendres abandons...
nous n'avons pas oublié, simplement nous n'osons plus son émergence... juste histoire de paraître... grand...
et sérieux... et ce paraître là n'apparaît que lorsque nous ne sommes plus en résonance avec l'instant présent... Comme le souligne Mariedu monde, c'est l'instant présent, qui par notre attentive et précieuse cueillette (merci Unsensée) permet le retour de cet enfant émerveillé que seule, l'idée du temps qui passe a endormi... tout au fond de nous...

La ronde du temps de l'existence n'est pas si vilaine, question de regard... alors dansons et sourions jusqu'à chasser la fausse gravité de trop d'inutiles pensées...
Je t'aime Amie Ariaga, et je t'embrasse tendrement.

Écrit par : Mutti | 28/09/2009

pas toujours facile d'être cet enfant...surtout quand l'âge adulte est passé par là.

Écrit par : muse | 28/09/2009

le petit mène vers le grand, question d'espace :) Bises dans l'éther vers toi !

Écrit par : lechantdupain | 28/09/2009

---> Bonjour, très chère,

Trop souvent peut-être, c'est le coeur de l'enfant qui bat en moi parce que je n'ai su réellement trouver ma place dans la demeure des hommes qui semblent avoir étouffé l'écho de leur enfance pour être à la hauteur de la rumeur de leur âge.
Sans doute qu'il faut de grands enfants pour pouvoir évoquer la fécondité de l'insouciance et oublier les questionnements...

Bien tendrement, Jack qui t'envoie le sourire aimant de son coeur d'enfant.

Écrit par : © Jack MAUDELAIRE | 29/09/2009

Merci de ton petit coucou Ariaga, je t'embrasse et te souhaite une bonne soirée...

Écrit par : le Pierrot | 29/09/2009

N'ayant pas eu d'enfance, c'est tous les jours que je porte un regard émerveillé sur ce qui m'entourre, je suis en permanence aux aguets et ce n'est pas pour rien que mon avatar photo est le "Suricate".
Bisous enfantins...!

Écrit par : grainsdesel | 30/09/2009

c'est surement un de mes défauts: je suis en état d'émerveillement permanent. Je n'ai pas pour autant le sentiment d'être resté dans l'enfance. La prise de conscience aigue de ce qui m'entoure m'éloigne justement de l'enfance. Amicalement.

Écrit par : jlb | 30/09/2009

Nous sommes comme les poupées russes...Le petit enfant qui est en nous est bien là, même s'il est enfoui sous d'autres couches...Le tout est d'arriver à le laisser respirer...

Écrit par : Guern' de Bé. | 30/09/2009

@ Patriarch, c'est la meilleure chose qui puisse arriver; garder son coeur d'enfant.

Écrit par : ariaga | 30/09/2009

@ Mariedumonde, qui, mieux que le petit enfant qui joue, vit dans l'ici et maintenant.

Écrit par : ariaga | 30/09/2009

Mon enfance est trop loin pour la retrouver, mais elle passe maintenant par le regard de mes arrières petits enfants qui ouvrent leurs yeux étonnés sur le monde. Superbe ta photo de la mare.
Un bisou Ariaga

Écrit par : danae | 30/09/2009

Coucou Ariaga, merci de tes gentils mots pour mes images, mais tu sais, je ne suis pas un pro...
demain, tu verras des fourmis encore mieux sur le sable, et après demain, je montre mon vélo...
alors, bonne fin d'après midi à toi, plein de bises...

Écrit par : le Pierrot | 30/09/2009

@ Le Pierrot, et après ? Je crains le pire ! Ou le meilleur !

Écrit par : ariaga | 30/09/2009

Cette image me rappelle fortement nos vacances au bord de l'Océan. Il y avait à faire quelques belles images de bassins aux berges toutes plissées et feuilletées. Si je peux l'été prochain je les ferais.
L'idée qui m'est venue en regardant ta photo c'est celle d'un silence accueillant qui me signifie : " Tu es en moi !"

Écrit par : jean | 30/09/2009

coucou suis de retour !!! garder son âme d'enfant c'est continuer d'accéder au réel bonheur !!! juste un regard posé sur la rivière nacrée suffit quelquefois à ne pas oublier !!! bisous phil

Écrit par : le baladin | 30/09/2009

Je me retrouve "tout à fait" dans ce à quoi nous invite ce billet (sourire)
Que les jours à venir soient "lumineux d'Ombre familière"

Écrit par : michelgonnet | 30/09/2009

L'enfant porte en lui l'enfance de l'art.
Dans la mare, le ciel se reflète autant que dans l'océan.

Écrit par : jeandler | 30/09/2009

Oui rester un enfant émerveillé dans l'ici et maintenant
sauf quand il fait des caprices
sauf quand il ramène tout à lui...
sauf quand il veut tout tout de suite

Un enfant a à grandir pour devenir vraiment un enfant...

Écrit par : Coumarine | 01/10/2009

@ Unsensée, c'est avec délices que j'ai plongé dans les abysses de ton beau jardin. Merci pour les mots déposés ici.

Écrit par : ariaga | 01/10/2009

@ le Pierrot, es tu certain qu'il n'y a pas des restes d'enfance. Je crois me souvenir que sur une de tes photo tu étais quelque peu enlisé dans une mare. Un rêve peut-être.

Écrit par : ariaga | 01/10/2009

@ Mutti, comme d'habitude tu as résumé l'essentiel de la pensée sur cette enfance qui perdure. En y ajoutant ta touche si personnelle.

Écrit par : ariaga | 01/10/2009

"Redevenir cet enfant émerveillé..."
Très souvent c'est bien trop tard et les adultes ont pris de mauvais plis...Une grande majorité d'entre eux a définitivement tué l'enfant qui sommeillait en eux...
Le monde de l'enfance, il faut le cultiver au quotidien en commençant par jeter la cravate qui nous étrangle...
Bonne journée lumineuse!

Écrit par : too banal | 01/10/2009

Les plumes, c'est un ami goéland qui me les a donné, y a pas longtemps, en mer du nord...bonne soirée dame Ariaga...

Écrit par : le Pierrot | 02/10/2009

C’est Beau Ariaga, le texte, la photo…et ça me rappelle mes vacances en Bretagne étant enfant, peut-être que c’est là où se sont baignés mes tous premiers rêves et qu’ils ont encore ce quelque part où se retrouver, me retrouver, même si mes pieds sont un peu plus grands, ce sont toujours mes pieds du début…

Je t’embrasse fort fort,
ta princesse Aslé

Écrit par : Aslé | 03/10/2009

@ Lechantdupain, tout ce qui est en hat est comme ce qui est en bas et réciproquement...

Écrit par : ariaga | 03/10/2009

Jack MAUDELAIRE, mais si tu as su trouver une place dans les demeures puisque tu en as une dans la maison de mon coeur et, j'en suis certaine, dans beaucoup d'autres maisons.

Écrit par : ariaga | 03/10/2009

@ Grainsdesel, tout à un sens et si tu n'as pas eu d'enfance au sens "classique" du mot c'est peut être pour pouvoir, adulte, poser sur les choses et les êtres un regard particulier.

Écrit par : ariaga | 03/10/2009

J'ai souvent regardé ces petites flaques de mer laissées sur le sable à marée basse et je me sentais comme Gulliver, regardant ce mini-monde.... Je me sentais tout à coup puissante....

Écrit par : elisabeth | 03/10/2009

Chez ma cousine, je vois une photo des rochers et des flaques où nous allions jouer, enfants. Je lui dis : en ce temps là pour nous c'était le monde entier.
De retour de Vendée je trouve ce billet, que dire de plus ?
Je t'embrasse.

Écrit par : la Mère Castor | 03/10/2009

Chere Ariaga,
je vois que c'est un billet ou on se mare :)
Chassez le spirituel, il revient à la marée .

Écrit par : Fidel Castor | 03/10/2009

@ Jib, l'émerveillement en toute conscience c'est un état rare, tu as de la chance (et du talent).

Écrit par : ariaga | 03/10/2009

@ Guern' de Bé, j'aime beaucoup ta comparaison avec les poupées russes. Je sens que je la resservirai...en salade peut être (humour vaseux)

Écrit par : ariaga | 03/10/2009

oui les enfants ont cette force et cette chance
besos
tilk

Écrit par : tilk | 03/10/2009

Heureux de te retrouver, Ariaga!
Merci pour ta fraîcheur, c'est rare!
Bon dimanche!

Écrit par : Bona | 04/10/2009

@ Danae, le temps est une construction de notre esprit et l'enfance est toujours là.

Écrit par : ariaga | 04/10/2009

@ Jean, j'aimerais bien que tu développes cette image, ce "tu es en moi "

Écrit par : ariaga | 04/10/2009

@ Le baladin, nous allons, nous revenons, nous repartons mais l'amitié entre certains blogs est toujours là.

Écrit par : ariaga | 04/10/2009

@ Michel Gonnet, j'ai l'impression que nous sommes toute une bande d'amis qui jouent au bord de cette mare qui devient grande comme un océan.

Écrit par : ariaga | 04/10/2009

Et plonger, corps et âmes tendus au sel de ce ciel qui se donne, plonger et rire aux chatouillements de l'émerveillement d'être ...
Tendres pensées vers toi, Ariaga ...

Écrit par : Kaïkan | 05/10/2009

@ ARIAGA à TOUS, j'ai un gros retard dans les réponses aux commentaires mais je pense, très bientôt, contrainte par les circonstances de la vie, avoir plus de temps à consacrer à mon blog et à celui de tous mes amis si fidèles; et aussi de faire des découvertes. Je vous embrasse tous.

Écrit par : ariaga | 05/10/2009

Prends le temps Ariaga, tu sais bien...bonne fin d'après midi...

Écrit par : le Pierrot | 05/10/2009

Chère Ariaga, nous pensons à toi qui sait si bien écrire les choses de la vie. Je t'embrasse, prends ton temps.
danae

Écrit par : danae | 06/10/2009

Coucou, Ariaga,
Très heureux de te lire nous t'embrassons très tendrement, nous vous embrassons très tendrement.
Je t'en pire prends soin de toi, en te reposant le plus possible, le coeur s'appaise.
Tendre journée.
Un petit mot sur mon blog.

Écrit par : patrick et diane | 06/10/2009

@ Jeandler, une pensée profonde exprimée en peu de mots, j'aime beaucoup.

Écrit par : ariaga | 06/10/2009

@ Coumarine, c'est normal que l'enfant fasse des caprices. Il est enfant de la nature et, on le voit chaque jour, la nature fait de terribles caprices.

Écrit par : ariaga | 06/10/2009

@ Too banal, non je crois qu'il n'est jamais trop tard mais, souvent, il faut creuser profond et enlever beaucoup plus que la cravate. Il faut accepter de se mettre tout nu comme les très petits enfants sur la plage.

Écrit par : ariaga | 06/10/2009

"Il faut accepter de se mettre tout nu comme les très petits enfants sur la plage." j'adore cette image :-)

Écrit par : Unsensée | 06/10/2009

Très belle cette image... Redevenir ou rester "enfant" ... Voir grand dans le petit... Là, maintenant, ici, tout est... Le cœur de l'instant bat dans cette petite mare tout comme dans le grand univers.
Merci, Ariaga, pour ce moment d'émerveillement!
Merci d'apporter la merveille jusqu'à nous.

Marie-Aline

Écrit par : Marie-Aline Jung-Brett | 06/10/2009

je me souviens, en effet, petit garçon, me "perdre" au milieu de tels restes de marée, avec l'imagination, comme un explorateur partant à la découverte de l'intérieur de la terre ou de la mer ;)

pensées pour toi et tes proches

bises

frédéric :)

Écrit par : Lung Ta | 07/10/2009

Une pensée matinale, et une grosse poignée de courage Ariaga, bise à toi...

Écrit par : le Pierrot | 07/10/2009

redevenir enfant et tout voir à nouveau avec des yeux neufs. penser encore que le monde est beau et gentil.
croire à nouveau à un avenir meilleur.
oui, ce serait super

Écrit par : reinette | 07/10/2009

@ Le pierrot, merci pour tes messages. Il est bon d'avoir des amis qui vous réchauffent le coeur.

Écrit par : ariaga | 07/10/2009

@Princesse Aslé, je suis certaine que tes pieds sont ravissants et ton monde est un enchantement.

Écrit par : ariaga | 07/10/2009

@ Elisabeth, vraiment intéressant ce ressenti. C'est vrai que l'enfant pour lequel tout est très grand , haut, large, par exemple les marche d'escalier, les tables doit se sentir heureux devant ce monde en réduction.

Écrit par : ariaga | 07/10/2009

La nature peut façonner avec le temps des paysages, les embellir, mais elle peut tout aussi les détruire, nous ne domineront jamais la nature et heureusement

Écrit par : philippe | 07/10/2009

@ La Mère Castor, encore un bel exemple de synchronicité à la manière de Jung. Que dire de plus ?

@ Fidel Castor que voilà un bel humour. Ne serait-il pas un héritage de la "famille castor" ?

Écrit par : ariaga | 08/10/2009

@ Tilk, oui mais il y a des enfants dont la vie est tellement difficile que je ne sais pas si ils peuvent utiliser vraiment ce don.

@ Bona, Moi aussi je suis toujours heureuse d'avoir de tes nouvelles.

Écrit par : ariaga | 08/10/2009

@ Kaîkan, je suis toujours émerveillée par ta capacité à délivrer tant de poésie en quelques mots.

Écrit par : ariaga | 08/10/2009

@ Patrick et Diane, ce n'était pas seulement un petit mot sur un blog, c'était un merveilleux texte plein de sincérité et d'amitié qui m'a beaucoup émue.

Écrit par : ariaga | 09/10/2009

@ Unsenséé, ton jardin abyssal est une de mes plus jolie et "sensée" découverte ces derniers temps. Je vous invite tous à aller vous y promener.

Écrit par : ariaga | 09/10/2009

@ Marie-Aline Jung- Brett, j'aime ces mots que tu as écrit : " le coeur de l'instant bat dans cette petite mare ".

@ Lung Ta, merci pour ta fidélité et le "travail" que tu acomplis.

Écrit par : ariaga | 09/10/2009

@ Reinette, c'est avec une gourmandise d'enfant que j'ai commencé à lire tes textes.

@ Philippe, merci de ta visite.

Écrit par : ariaga | 10/10/2009

Toute mon enfance, au bord... ou "dans" les flaques, a courser les crevettes et les crabes, avc les paillettes de mica qui luisent dans l'eau... . C'est bien tout l'univers pour les yeux enfantins.

Bises

ÉPHÊME

Écrit par : éphême | 12/10/2009

Ravie de te revoir sur la liste !

BISES

ZIBELINE

Écrit par : zibeline | 12/10/2009

@ éphême, je te vois bien avec ton petit filet à crevettes en train d'explorer le monde infini des mares.

@ Zibeline, bonjour, tu as un nom bien doux qui évoque la beauté de la nature.

Écrit par : ariaga | 12/10/2009

C'est pas rien de retrouver cet émerveillement de l'enfant qui est en nous face à la mer. Je n'y arrive plus à retrouver des sensations d'antan. C'est Cocteau, je crois qui disait qu'il fallait beaucoup de temps pour retrouver l'enfant qui est en nous. Comme une saveur de quelque chose de pur et de bonheur brut qu'on nous a enlevé...

Écrit par : Chris-Tian Vidal | 17/10/2009

@ Chris-Tian, je ne crois pas qu'on nous ai enlevé cet enfant car on ne peut rien enlever de la totalité de notre psyché. Il a été recouvert par de nombreuses et dures stratifications. Il y a notre persona, cette image que nous voulons offrir au monde et toutes les scories de notre ombre, de nos peurs, de nos souffrances. Un peu comme la couche de graisse dont beaucoup d'entre nous se recouvrent pour se protéger. Mais l'enfat est toujours là, il rit et il pleure.

Écrit par : ariaga | 17/10/2009

Une question pour affûter une question qui en affûte une autre. Le temps de "reprendre souffle" avant de "pousser la porte" que nous sommes. Bienvenue chez soi après "de longs voyages" (sourire)

Écrit par : michelgonnet | 18/11/2009