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20/06/2011
L'Unique Musique
Sortir de chez soi,
fuyant les lumineuses chimères,
arracher de ses doigts tremblants,
arracher jusqu'au sang,
les pierres du mur de la peur.
Avancer sans parures,
vers le lieu des épousailles du ciel et de l'abîme,
et sourde au caquetage mental,
ne plus entendre que la note qui caresse l'âme,
la note ruisselante
de l'Unique Musique.
Ariaga
Sur le blog "Extraits du laboratoire" vous trouverez un ancien texte sur la relation entre C.G.Jung et les arts, en particulier la musique. Vous pouvez cliquer sur le lien.
12:25 Publié dans Alchimie, Philosophie, poésie | Lien permanent | Commentaires (59) | Tags : musique, poésie, écriture, femme, philosophie, spiritualité, photo
Commentaires
Voilà une belle illustration poétique
que notre ami Jung ne renierait pas ...
Bon après midi
Amitiés - Daniel
Écrit par : bichon39 | 20/06/2011
L’œuvre au noir, comme je ressens le chant de tes mots... Je t'embrasse dans les étoiles !
Écrit par : joséphine | 20/06/2011
Harmonie primordiale
ça donne un son cordial
Écrit par : Thierry | 20/06/2011
La note d’un silence,
D’un petit pas de danse,
Là, quand plus rien ne pense,
Et que plus rien n’offense
L’Oreille immense
Qui goûte sans passion
Le murmure du Monde,
Le tambour, et puis l’onde
De sa palpitation.
Écrit par : Amezeg | 20/06/2011
Très joli !
Écrit par : Jolaindien | 21/06/2011
Oui... ce dehors qui est au plus profond de soi...
Écrit par : Miche | 21/06/2011
Coucou Ariaga, moi, je me laisse souvent séduire par les lumineuses chimères, mais que veux-tu, je suis faible, je n'ai pas de caractère pour résister. Je t'embrasse, avant de me sauver demain, vers d'autres horizons, avec pour terminus, un petit ange blond qui va m'apprendre à faire des châteaux de sable...alors bise et à bientôt...
Écrit par : le Pierrot | 21/06/2011
Que c'est beau, ça chante et parle à mon oreille, merci Ariaga.
Écrit par : la Mère Castor | 21/06/2011
Jolie musique en parole...... belle journée. Bises
Écrit par : patriarch | 21/06/2011
Je ne sais si c'est une étoile flamboyante vers laquelle se tend tout mon être
je ne sais si ça lumière m'éblouit ou me permet de me connaître, enfin mes limites
je ne sais pourquoi elle m'attire ainsi et me guide loin des effrois me montrant le chemin
on sait que les étoiles chantent et que des ondes sonores et sismiques
les parcourent
inaccessibles elles ne sont pas totalement mystérieuses à la connaissance et leur musique d'ondes de matière irradie l'univers
les localiser (vocaliser) et les car art hérisser
trouver l'accord sans tirer sur la corde , vibrer ensemble !
Écrit par : Thierry | 22/06/2011
pas de châteaux de sables pour potierfou .
l'ange blond est parti depuis longtemps .
un commentaire de le pierrot , il refait surface.
la couleur de l'emotion fugace humidifie l'être.
Écrit par : lecracleur | 23/06/2011
pas de châteaux de sables pour potierfou .
l'ange blond est parti depuis longtemps .
un commentaire de le pierrot , il refait surface.
la couleur de l'emotion fugace humidifie l'être.
Écrit par : lecracleur | 23/06/2011
@ Bichon 39, si tu crois que l'ami Jung aurait approuvé alors ...
Écrit par : ariaga | 23/06/2011
@ Joséphine, s'embrasser dans les étoiles, j'en rêve !
Écrit par : ariaga | 23/06/2011
@ Amezeg, quel joli poème, tu me surprendras toujours !
Écrit par : ariaga | 23/06/2011
@ Thierry, c'est un début ...
Écrit par : ariaga | 23/06/2011
Ma chère Ariaga, sais-tu que je suis heureuse de te retrouver car j'ai vu que tu es venue par trois fois voyager avec moi. Mais heureusement tu n'as pas participé au dernier voyage que je viens de faire et qui m'a portée aux portes de l'au-delà par deux fois ! Je crois avoir un fabuleux ange gardien ! Sur mon blog j'expliquerai prochainement. Bises affectueuses, le mur de la peur étonnamment ne m'a pas fait trop peur !
Écrit par : danae | 24/06/2011
De bien belles images dans ton texte fort. Merci Ariaga pour ces mots. Bon week end à toi.
Écrit par : elisabeth | 24/06/2011
bravo, c'est super ! bonne soirée
Écrit par : Jolaindien | 24/06/2011
La seule, l'unique, celle qui nous fait mouiller la tunique
c'est la musique du cœur
celle qui rempare contre le vague...à l'âme
celle qui sert de rempart contre la vague à lame
et cette concordance est dans nos cordes
qui fait vibrer et surtout battre cet organe
c'est peut être elle qui nous réunit tous
dans la grande constellation de l'humanité
des sentiments à la portée
des notes pas discordantes qui s’égrainent
le temps des moissons est là
sachons toucher la harpe céleste
et bien haut nous envoler
Écrit par : Thierry | 25/06/2011
..un Soupir sur la partition de l’Âme...
Écrit par : Phène | 25/06/2011
Il existe diffèrent regards que l'on peut porter,
sur l'autre,
sur soi,
sur soi en l'autre,
sur l'autre en soi.
tantôt noir, tantôt blanc,
tantôt l'un et l'autre à la fois.
Indépendamment de ces regards,
Il existe un autre regard.
Mais ce n'est pas un regard,
c'est un sourire qui s'élargit,
une porte qui s'ouvre sur ton cœur qui te tend la main.
tandis que tu fermes les yeux, s'ouvre cet espace unique,
Ni le tien, ni le sien,
Et le tien et le sien,
C'est dans cet espace que vibre La musique .
Écrit par : Virginie | 25/06/2011
La théorie des cordes
pourrait elle s'appliquer
dans ce champ galactique
sans changer de tactique
là ou on veut s'impliquer
souvent les étoiles vont par deux
ce n'est pas un désordre amoureux
ni même une attraction fugace
il y a de la grâce dans ces ballets
du mouvement concerté
et de ces liens gravitationnels
nait du mot doublon et pas doublet
non pas une raie ou un trait
mais une connivence
une association
alors se tend
dans l'infini des temps
ce partage, cette liaison
qui implique et engage
modifie chacun moins volage
comme la liaison chimique
consomme du déficit de masse
les deux géantes
prises dans la nasse
et que pourtant menace
un rapprochement fatidique
tournent ensemble
pour un bon moment
que le doux vibrato
de leurs pulsations
rythment de l'univers
les permanentes convulsions
Écrit par : Thierry | 25/06/2011
La théorie des cordes
Ou bien la théorie Descartes,
La pensée de la horde
Dont soudain on s’écarte
Nous tire vers le haut
En passant par le bas.
Vive la mère Michelle
Qui a perdu son chat
Et crie par la fenêtre
À qui le lui rendra.
La musique des sphères
Que rien ne désespère
Le lui retrouvera.
Sans corde et sans échelle,
Du fond de son chapeau
Surgira le greffier,
On le verra paraître,
Hagard, ébouriffé,
Pas vraiment échaudé,
Amoureux de l’ondée,
Miaulant à l’unisson
De la Source du son.
:-)
Écrit par : Amezeg | 25/06/2011
L'écoutes-tu parfois chanter ton cœur sur ton poignet ? Je crois que oui, il est toujours à l'unisson de nos sentiments, il ne déroge jamais....
Belle journée avec bises...
Écrit par : patriarch | 26/06/2011
@ ARIAGA À TOUS, j'ai eu des occupations qui m'ont éloignée d'athanor ordinateur et j'ai pris beaucoup de retard pour répondre à vos commentaires. Je vais le faire à partir de demain, avec d'autant plus de plaisir q'ils sont EXCEPTIONNELS, et qu'il en est que je voudrais bien avoir écrit ...
Je suis aussi occupée à réfléchir au programme de l'été. Ceux qui me suivent savent que pendant les vacances la fantaisie prend le pouvoir !
Je vous embrasse tous.
Écrit par : ariaga | 26/06/2011
Un texte divinement rédigé. Bon dimanche
Écrit par : kayané | 26/06/2011
Lune inique, lunatique, lune attique
dans ces pouponnières d'étoiles
dans ces nuages de gaz assez chauds
l'énergie se concentre
et l'allumage attend
qui sera de cet instant unique
le témoin féérique
soli note, soliton, une vague m'envahit
sa singularité est telle
tout tourne autour d'elle
génération
géométrie
gnose
et d'autres encore
ici couve l'incendie
le ravage sera total
la mémoire a jamais marquée
quelle sera la température de couleur
un accouchement pas sans douleur
une boule de feu
Écrit par : Thierry | 26/06/2011
@ Jolaindien, merci.
@ Miche, pour celui qui sait voir, il n'y a ni dedans ni dehors.
Écrit par : ariaga | 27/06/2011
@ Patriarch, merci pour tes deux commentaires, surtout le second qui à chanté à l'oreille de mon coeur.
Écrit par : ariaga | 27/06/2011
@ la Mère Castor, merci, je sais que tu as l'oreille fine ...
Écrit par : ariaga | 27/06/2011
@ Lecracleur, je sais ce que tu ressens et mes pensées sont avec toi.
Écrit par : ariaga | 27/06/2011
La musique des sphères, elle est là, toute proche, au glissement de nos pas et aux murmures du vent, aux secrets des feuilles , aux regards croisés ... et bien plus encore ... Tendres pensées vers toi, Mon Ariaga ;-))
Écrit par : Kaïkan | 27/06/2011
@ Thierry, je ne te réponds pas à chaque fois mais je veux te dire que même si il faut parfois un peu élaguer, il y a beaucoup de richesse et de beauté dans ce que tu proposes ici.
Écrit par : ariaga | 28/06/2011
@ Danae, cela m'a fait un choc de lire ton récit. Tu es allée aux portes et tu nous donnes une belle leçon ...
Écrit par : ariaga | 28/06/2011
@ Èlisabeth, merci et un autre merci pour le joli texte que j'ai lu chez toi.
@ Phène, en très peu de mots tu dis si joliment beaucoup ...
Écrit par : ariaga | 28/06/2011
P'tit bisou du soir Ariaga, passe une bonne soirée, merci de ton gentil coucou...(je te comprends bien...)
Écrit par : le Pierrot | 28/06/2011
Merci Ariaga
l'art de la brièveté doit m'échapper comme le jour trop long me file entre les doigts, j'essaie toujours de laisser parler mon coeur et donner le meilleur du moment, mais tout nous échappe souvent et c'est mon cas
mais cette épanchement de mélancolie (pas de synovie mais de signes de vie) fait jouer des articulations bien particulières, des fois ça craque un peu
je craque un peu, la déraison n'est pas toujours loin, le lâcher prise est salutaire (pour son salut ne pas tout taire, à toute heure).
Les séries viennent et puis c'est comme ça !
Écrit par : Thierry | 28/06/2011
Mots émouvants sans musique ....
Le chant des étoiles est silencieux...
L'Immensité qui nous entoure est une symphonie majestueuse..
Qu'entend le Voyageur de l'Eternité....
Qu'entend celui qui, enfin, n'est plus sourd.
Écrit par : *MeL* | 29/06/2011
@ Virginie, pour toi un sourire "extra large".
@ Le Pierrot, je sais que tu sais et que ton coeur est grand.
Écrit par : ariaga | 29/06/2011
@ Amezeg, un vrai bijou dont tu nous fait cadeau ici !
Écrit par : ariaga | 29/06/2011
@ Kayané, c'est trop !
@ Thierry, oui il couve l'incendie et j'aime le mot "couve" il est plein d'espoir de naissance.
Écrit par : ariaga | 29/06/2011
très beau ! bonne journée!
Écrit par : Jolaindien | 29/06/2011
Bijou ? C’est peut-être beaucoup dire, Ariaga., car si l’Aventure du chaton nous est ainsi contée, qui sait si la pierre précieuse s’y trouve bien enchassée… ? :-)
Écrit par : Amezeg | 29/06/2011
@ Mel, je n'ai jamais mis de musique sur le blog car je n'en ai trouvé aucune qui corresponde à mes humeurs changeantes. En plus, quand je vois une musique qui me plait elle est déjà chez d'autres. J'aime particulièrement celle de ton blog.
Écrit par : ariaga | 29/06/2011
@ kaïkan, la musique des sphères, elle est aussi dans les grands vents et au fond des océans où tu nous entraînes si souvent et où, parfois persiste l'âme de Saint John Perse.
Écrit par : ariaga | 29/06/2011
@ Ariaga,
Mon propos parlait de la symphonie silencieuse des étoiles .....chacune d'entre-elles sont des notes de musique que lorsque nous regardons l'immensité de l'espace nous pourrions entendre....entendre la mélopée d'autres univers que peut-être nous croisons en rêves où à la fin de notre vie terrestre....un doux chant vers un ailleurs que nous ne connaissons pas de notre vivant...le début d'une autre vie autrement .....
Pardon d'avoir dérangé.
Écrit par : *MeL* | 29/06/2011
La musique unique ...
La musique est si vaste ....!!!
Je repense à Messiaen qui s'inspirait du chant des oiseaux ...
A Stockhausen beaucoup écouté dans mon adolescence ...
Et à Peteris Vasks ,à ce bouleversant "Distant Light" ( Tala Gaisma ) ,une révélation qui m'a prise dès les premières notes ...il y a un an de cela .
Ariaga ,si tu écoutes cette musique là ,dis-moi ce que tu ressens ...:)
Amicalement .H
Écrit par : Hécate | 30/06/2011
Oui, chère Ariaga, ce profond que j’évoquais là, est bien, ce niveau de profondeur où dedans et dehors ne sont plus.
Et pourtant… ils sont aussi… nécessaires à la vie... ce qui n'est pas nécessaire c'est d'être en conflit avec ce paradoxe.
o)))
Écrit par : Miche | 30/06/2011
Hello! merci pour ton com très sympa !
A bientot
Écrit par : Jolaindien | 01/07/2011
Petit message perso :Ariaga, bouge, sors, vois du monde, et écris de belles choses sur tes notes, comme tu sais faire, sans trop te prendre la tête, le ciel est bleu et les horizons nouveaux sont à découvrir, ceux qui mettent du baume au coeur, je sais cela moi...tu me comprends ? m'en vais demain matin pour quelques jours vers l'Aveyron, je serai donc moins présent sur le net, bisous, et à bientôt...
Écrit par : le Pierrot | 01/07/2011
@ Hécate, oui, j'écoute mais décrire ce que je ressens je 'en sens incapable ... Merci pour le partage.
Écrit par : ariaga | 02/07/2011
@ Miche, oui, et si on accepte le côté paradoxal on a fait un bon bout de chemin.
Écrit par : ariaga | 02/07/2011
@ le Pierrot, ton commentaire arrive bien, je vais partir en "exploration" car il est temps que, tel un bateau trop longtemps dans le port, je commence à naviguer !
Écrit par : ariaga | 02/07/2011
J'avais au bout des doigts cette partition décalée, décalquée, éclatée
c'était une myriade mais sans Mithridate et je ne pouvais m'immuniser encore moins totalement m'hypnotiser, ça attisait au fond de moi des frissons d'émoi, qui me remontaient l'échine et me bloquaient en sourdine.
Mon corps convulsivement prenait sa tonalité maîtresse comme une poutre dont la portée a été démultipliée, il ne ployait pas tant et sa flèche
ne pouvait soutenir d'avantage.
Écrit par : Thierry | 03/07/2011
Belle illustration poétique de ce qui ressemble à l'amas des Pléiades qui, si c'est bien lui, est un amas d'étoiles jeunes ...avec toutes ses promesses.
Écrit par : robert | 16/08/2011
@ Robert, hélas, je n'ai pas pu me transporter dans le cosmos. Il s'agit d'un reflet de lumières. Merci de la visite.
Écrit par : ariaga | 16/08/2011
c'est tout simplement beau
besos
tilk
Écrit par : tilk | 19/08/2011
@ Tilk, merci.
Écrit par : ariaga | 20/08/2011