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04/09/2014
Nouvelles pensées du carnet
Pour de précédentes pensées vous pouvez aller ici : Pensées du carnet.
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Je déménage de corps en corps pour prendre conscience du Soi en moi mais le problème est que j'oublie mon ancienne adresse.
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La parcelle divine qui réside en moi est comme un iceberg, elle émerge à peine.
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Le but n'est pas de purifier mon moi intérieur, car il est parfait, mais de me rendre compte de son existence.
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Ce sont les petites choses ennuyeuses du quotidien, que l'on remet sans cesse au lendemain, qui encombrent le chemin qui mène vers les grandes réalisations.
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Ariaga
09:01 Publié dans La vie quotidienne, Pensées, interrogations, aphorismes, Philosophie, photo | Lien permanent | Commentaires (52) | Tags : écriture, spiritualité, philosophie, photo, pensées, culture, alchimie spirituelle
Commentaires
Bon jour Ariaga,
Commençons donc par effectuer les petites corvées du quotidien pour ensuite pouvoir aller s'asseoir dans un jardin au soleil, proche de la nature, afin de se retrouver soi-même ! Tu as bien raison et je te remercie pour tes sages pensées. Bises
Écrit par : danae | 04/09/2014
Ce quotidien nécessaire est le buisson d'épines qui encombre la porte du château où l'âme dort, attendant notre venue, notre baiser, notre foi...
Écrit par : la gaillarde conteuse | 04/09/2014
Ah faut il procrastiner et sous estimer l'importance de certaines taches qui vont devenir des tâches , et vice versa, se libérer d'obligations par sens du devoir mais pas pour recevoir des images et être tranquille serein. se libérer comme d'une gangue de ce que la société nous impose à satiété pour s'asseoir enfin au jardin d’Éden sans oedéme !
Écrit par : Thierry | 04/09/2014
C‘est, je crois, notre opacité qui ne permet pas à la lumière de l’Être d’enluminer ce que nous percevons (alors) comme grisailles quotidiennes. Quand la fenêtre est libre des poussières accumulées, il n’y a plus, sans doute, ni porte, ni château, ni broussailles devant la porte du château ; il n’y a qu’un sourire de lumière éclairant toutes choses....sans œdème cérébral... ;-)
Écrit par : Amezeg | 04/09/2014
J'aime bien tes pensées, Ariaga...
Entre les Pensées de pascal...et celle qu'on fait sècher dans un livre...pour qu'elles restent encore un peu avec nous...
Écrit par : La Licorne | 04/09/2014
Oups ! Le "P" majuscule était pour Pascal...mais bon !
Écrit par : La Licorne | 04/09/2014
Peut-être les symboles n'ont-ils alors plus de raison d'être.
Quand l'Être se manifeste, il n'y a plus besoin de quête, ni des langages de la quête.
Tout devient limpide et simple.
Écrit par : la gaillarde conteuse | 04/09/2014
Les symboles peuvent nous aider à débarrasser la fenêtre (ou le miroir) des poussières qui la (le) ternissent et l’opacifient. Parce que les symboles sont au-delà de la dualité, ils peuvent nous conduire vers l’union de moi et de Soi. Si cette unité est un jour parfaitement achevée, totale ET permanente, la quête et les symboles ne sont peut-être plus utiles ou nécessaires.
Mais en attendant ce jour de perfection absolue où la limpidité et la simplicité SERAIENT PERMANENTES ET TOTALES...(?), la quête s’approche sans doute de plus en plus de la non-quête et la saisie des symboles devient peut-être de plus en plus naturelle et spontanée...?
Écrit par : Amezeg | 04/09/2014
...énervant la dernière pensée car c'est tellement vrai! Mais je progresse. La photo est belle, elle m'inspire sur mon chemin de rêves et de poésie. Amitiés.
Écrit par : Louis-Paul | 04/09/2014
Comme les petits ruisseaux font les grandes rivières il ne faut pas prendre cette expression au pied de la lettre, au premier degré; derrière se cache l'amont et l'aval, la notion de progressivité, de chronologie mais aussi d'apports successif , d'enrichissement, de mélange et de confluences , de renforcement par la diversité et puis de méandres où on prend le temps de flâner en boucles, le final est le delta avec l'abandon, le rejet (des vielles peaux et de la mue définitive) le delta lumineux, l’étalement le lâcher prise
mais aussi l’accomplissement et le cours du fleuve majestueux d'enrichir avec tous les apports, les sédiments, les limons des zones d'une diversité absolue qu'il faut préserver comme des réserves uniques
Écrit par : Thierry | 04/09/2014
Chère Ariaga je passe lire ces pensées et admirer cette photo qui m'évoque la solitude qui est en nous dans le flot de la vie.
Amitiés.
Écrit par : Hécate | 04/09/2014
@ Danae, je doute d'être sage mais je suis certaine que tu es une fidèle amie de blog !
Écrit par : Ariaga | 04/09/2014
@ la gaillarde conteuse, je me demande si ce n'est pas seulement quand nous franchirons la dernière porte que tout deviendra limpide et simple.
Écrit par : Ariaga | 04/09/2014
En équilibre entre deux forces, ta photo, tes mots.
Bonne soirée à toi
Écrit par : Miche | 04/09/2014
Seras ce la onzième ou plus, seuls ceux qui sont passés par là pourraient en parler, pour les NDE (near death experiment) ils se contentent de décrire des tunnels lumineux et pas des voutes étoilées.
Écrit par : Thierry | 04/09/2014
"la quête s'approche sans doute de plus en plus de la non-quête et la saisie des symboles devient peut-être de plus en plus naturelle et spontanée"
merci pour cela, Amezeg, tu le dis, et je le pense et ressens aussi.
Ariaga, je suis d'accord que tout devient simple à l'instant du passage de la dernière porte - ou de sa soudaine proximité, ce que certains d'entre nous ont vécu - mais en dehors de ces instants subtils ne faut-il pas tendre à toucher ce simple-là pour que la mort n'ait pas trop à nous apprendre ? Ne pouvons-nous ouvrir l'Oeil, de notre vivant ?
Écrit par : la gaillarde conteuse | 04/09/2014
@ La gaillarde conteuse, oui, on peut ouvrir l'Oeil mais on reçoit des flash qui peuvent brûler alors je crois qu'il vaut mieux faire des clins d’œil à la Vie ici et maintenant et pour après avancer calmement et avec confiance. Ce ne peut pas être mauvais de retourner là d'où on vient.
Écrit par : Ariaga | 04/09/2014
@ Thierry, tu sais que je te lis avec beaucoup d'attention. Je distille et je garde le suc.
Écrit par : Ariaga | 04/09/2014
«Ne pouvons-nous ouvrir l'Oeil, de notre vivant ? »
Bien d’accord avec toi, ô Gaillarde conteuse, c’est tout le sens de l’Œuvre alchimique et il n’y en a pas d’autre : ouvrir cet Œil de notre vivant, en évitant bien sûr de le soumettre à des lumières trop brutales (comme celles que peuvent souvent créer les drogues, par exemple, ou les ascèses mal conduites), mais ouvrir cet Œil de notre vivant et cultiver son ouverture, et plus il s’ouvre plus la quête devient non-quête... ;-)
Écrit par : Amezeg | 04/09/2014
@ Amezeg, oui, mais il arrive un moment où l'on souffre de trop de distillations, calcinations, putréfactions et autres moments de l'Oeuvre. Alors on a envie de fermer les yeux ...
Écrit par : Ariaga | 04/09/2014
Je crois, Ariaga, qu’il est bon souvent bon de quitter la distillerie et, Deo concedente, de se diriger vers la taverne des libations pour s’y laisser porter naïvement par le suc des distillations, l’œil dans le vague et l’âme surfant librement au bord de la vague, jusqu’au rivage en soi où sourit la lumière de cet Œil-là...
Écrit par : Amezeg | 04/09/2014
Parfois il vaut mieux fermer l’œil que de regarder au plafond, des fois qu'un morceau de stuc s'en détacherait à ce moment là , parce que stuc à toute heure ça pourrait donner du taf à l'ophtalmo (pas du staff) .
on peut remplacer le hic et nunc par le hips semper.
Si l'on se cale au ciné c'est que les fauteuils sont moelleux, pour autant l’œil peut être vite distrait. Le distil (pas béne lui est à la benne) a des airs de dune tandis que la concentration est maximum pour atteindre le cœur de chauffe qui tient au corps.
Fixer et effectuer la centration c'est affaire d'habitude et d'entrainement
sur ce je sens que je vais me remettre à la sophrologie.
Écrit par : Thierry | 04/09/2014
Si je souffre au logis, c’est peut-être je n’ai pas encore trouvé le foyer où s’éteindrait toute souffrance psychique........ ;-)
Écrit par : Amezeg | 04/09/2014
Bonsoir Ariaga
Ce personnage sur la photo a-t-il trouvé le chemin intérieur pour plonger dans l'océan ? pas sans se mouiller les pieds....
Comme on oublie l'adresse de sa Demeure, on ne sait pas ce que l'on cherche, ni même qui nous sommes ... alors en manque de quelque chose on avance sur le chemin extérieur du quotidien ennuyeux , en se heurtant à tous les obstacles imprévus, ce qui ne manque pas à un moment de nous obliger à s'intérioriser, et l'on finit par prendre contact avec son moi intérieur. Mais ce n'est pas encore le Parfait , le non né (le Soi).... On se sent vivre dans deux parties (intérieure et extérieure) d'une même existence. Plus nous allons au-dedans et plus ce moi intérieur a le pouvoir d' agir sur l'errant extérieur, jusqu'à ce que le mur de l'égo cède et qu'il n'y ait plus d'intérieur ni d'extérieur. C'est la sincérité et la pureté intérieures qui entendent l'appel d'en haut. La conscience s'accroît, les expériences apparaissent, la discrimination mentale met chaque chose à sa place dans les encombrements du cheminement. Mais il ne faut pas être pressé, tout cela se fait naturellement.
Icare
Écrit par : Icare | 04/09/2014
Ce foyer, ce creuset, partie creuse du graal, que l'Oeuvre creuse, où le vin de l'Être enfin peut couler et remplir le lieu. Divine complétude...
Ce foyer, cette cendre, où loge cendrillon, en qui tout a brûlé, pour faire finalement la place nécessaire à la Merveille. Mirabilis.
Conte et Alchimie sont en parenté
Le premier cache, dans son si simple étui de mousses et d'écorces, l'Or irremplaçable du second, afin que puissent y avoir accès, chacun à sa manière et à son moment, aussi bien l'enfant que le sage.
Écrit par : la gaillarde conteuse | 05/09/2014
Reconnexion des éléments vitaux recherchés
sans nier la diversité, retrouver l'unicité
et sentir ses forces qui nous agrègent
comme de l'harmonie les délicates arpèges
Écrit par : Thierry | 05/09/2014
@ Amezeg, je m'en vais de ce pas à la taverne ...
Écrit par : Ariaga | 05/09/2014
@ La Licorne, Pascal, c'est trop mais les pensées comme des fleurs séchées dans un livre j'aime beaucoup. Merci amie.
Écrit par : Ariaga | 05/09/2014
@ Louis-Paul, pour la dernière pensée je crois que nous essayons tous de progresser mais je dois dire que, chez moi, le chemin est encore bien encombré.
Écrit par : Ariaga | 05/09/2014
@ Miche, tu sais comme moi, que nous nous tenons sur la lame d'un couteau ...
Écrit par : Ariaga | 05/09/2014
@ Hécate, encore une fois je me suis délectée à lire la dernière présentation de livre que tu as postée sur ton blog. Merci.
Écrit par : Ariaga | 05/09/2014
@ Icare, merci pour ton commentaire si intéressant. Il est de ceux que l'on a plaisir à recevoir sur son blog.
Écrit par : Ariaga | 05/09/2014
Sur la photo, est-ce un Moïse moderne en train d'ouvrir les eaux d'une mer Bleue, -une mer intérieure?-, et non de la mer Rouge? Mais le sillage semble derrière ses pas, alors peut être que la mer se referme après son passage…Il faut croire en nos parcelles divines immergées émergées de notre mer intérieure…
J'adore cette photo mystérieuse qui répond en écho décalé aux pensées
Écrit par : venezia | 05/09/2014
Face à un océan de doutes, quelques vagues de certitude..un chemin qu'il faut emprunter même s' il est semé d'embûches.
cassiopee.binhoster.com
Écrit par : Sedna | 06/09/2014
Sur un site "L'éloge de l'Arbre" un poème de Pierre Seghers.
"Racines"
En voici un extrait :
Qui parlait de linceul ? Le bruissement des eaux
Était-il un linceul et la fuite du sable
Était-ce temps perdu ou le temps éternel ?
Qui parlait de tombeaux ? Ils étaient de passage
Nomades arrêtés pour un bref campement
Sur la frange d'un continent dans la durée.
Et qui parlait du Rien ? Ils étaient renaissants
Leur force recréait des terres en litiges
Et rassurait jusqu'aux criards oiseaux de mer.
Le poème en entier ici:
http://eloge-de-l-arbre.over-blog.com/
Belle journée à toutes et tous
Écrit par : Miche | 06/09/2014
Serpent de mer qui se prolonge hors de vue sous les flots ou vastes latrines du côté de la trinité sur mer , il ondoie à peine mais tel un ver de dune entame une plongée.
Est on tenté de le suivre sans cuivres ni cordes ?
pas un étrange sous marin en sous main ni un nemo qui n'aime mots au point de le point décrire.
J'ai voulu suivre un étrange chemin, où qu'il aille mais je me suis heurté aux éléments ...
Écrit par : Thierry | 06/09/2014
J'aime beaucoup ce que tu dis, Ariaga. Continue ainsi...
Écrit par : Daniel | 07/09/2014
J'aime beaucoup ce que tu dis, Ariaga. Continue ainsi...
Écrit par : Daniel | 07/09/2014
ARIAGA À TOUS, excusez moi si je suis peu présente mais je suis en préparation de la note, à paraître avant ce soir, j'espère, au sujet de la mise en ligne du site. Évidemment, comme toujours dans ce genre d'entreprise rien ne va comme nous voulons ...
À bientôt.
Écrit par : Ariaga | 07/09/2014
L'enterprise, chic alors, un remix, après chic planète je sais que les propulseurs nucléo-plasmiques vont nous emporter vers d'autres mondes
adieu notre bas et désespérant horizon terrien.
Écrit par : Thierry | 07/09/2014
Ariaga, tes quatre petites pensées me semblent si justes que je ne vais pas tenter de les "creuser". J'ai tout simplement été illuminé. Il faudrait des millénaires à un pauvre besogneux comme moi pour extraire avec la pauvre pelle de mon esprit de quoi dire quelque chose d'intéressant de la si belle première, alors pour le tout, toute la production séculaire houillère chinoise n'y suffirait pas, et ce ferait d'horribles terrils de banalités sur la vierge surface immaculée du désert divin de ta pensée....
Mille bises (coopyrigthssssss HUMOUOUR (HIPS°) X SARL)
Écrit par : ÉPHÊME | 07/09/2014
Ton toi intérieur est peut être parfait, mais sûrement pas le mien ! ;-)
La photo est magnifique ....
Bisous, amie, et félicitations pour ce grand projet qui prend forme (je parle du nouveau site, tu l'as compris)
Écrit par : _Petit Sucre_ | 08/09/2014
Beaucoup de succès au projet naissant et une belle semaine ensoleillée au dedans et au dehors, chère âmie Al-Chimiste...
Écrit par : Phène | 08/09/2014
@ Petit sucre, ce que j'aime dans les commentaires c'est qu'ils vous permettent de progresser et aussi de voir les imperfections dans la formulation. Quand je dis que mon moi intérieur est parfait je pense à cette parcelle divine dont je parlais dans la pensée d'avant. Ce moi invisible qui fait partie de la totalité de ce qui est ne peut être que parfait puisque cette totalité et Une. Merci pour tes encouragements.
Écrit par : Ariaga | 08/09/2014
@ La gaillarde conteuse, tu comprends, ressens, vis, exprime vraiment bien ce qu'est l'alchimie non opératoire.
Écrit par : Ariaga | 08/09/2014
@ Venezia, il arrive que ce soient la photos, plus que les mots ou les livres, qui déclenchent chez moi des moments d'évidence. (J'ai bien dit des moments ...)
Écrit par : Ariaga | 08/09/2014
Les contes m'apprennent tout cela, Ariaga.
Écrit par : la gaillarde conteuse | 08/09/2014
@ ÉPHÊME, merci pour le sourire, et surtout ne creuse pas tu risquerais d'y perdre tes derniers neurones !
Écrit par : Ariaga | 10/09/2014
@ Sedna, ce sont des vaguelettes mais c'est mieux que rien.
Écrit par : Ariaga | 10/09/2014
@ Miche, merci de nous donner à partager ce beau poème.
Écrit par : Ariaga | 10/09/2014
@ La gaillarde conteuse en effet, avec les contes tu plonges dans l'inconscient collectif.
Écrit par : Ariaga | 11/09/2014
Et j'y reste immergée, longtemps, souvent, j'aime...
Dans l'intime de l'humain, de ses rêves, de ses espoirs, de ses fantasmes.
Écrit par : la gaillarde conteuse | 11/09/2014