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21/12/2010

Fermeture pour travaux

 

carrelage à la croisée des chemins.jpg

Le Laboratoire du Rêve et de l'Alchimie Spirituelle va fermer pour une durée indéterminée. Son animatrice, Ariaga, ne se sent plus, pour l'instant, à la hauteur de la tache qu'elle s'était fixée aux débuts de ce blog. Pour que elle retrouve l'amour d'elle même et des autres, comme le demandait le "message" de C.G.Jung publié dans la note précédente, elle doit rassembler les morceaux du puzzle éparpillés dans la nuit obscure dans laquelle elle chemine pour le moment.

 

Retrouver un regard émerveillé sur ce qui est.

Rentrer en relation avec de nouvelles personnes 'réelles".

Reconstruire le temple intérieur avec des matériaux solides.

Ariaga doit redevenir un outil dont la fonction est de tenter d'élever le niveau de conscience de ceux qui la lisent et non, comme c'est le cas en ce moment, une personne qui expose ses états d'äme. Il existe pour cela des blogs, dont certains excellents, où l'intimité du rédacteur est étalée mais cela n'est pas le but du Laboratoire. À la place du lieu de recherche où brûlait l'athanor elle a édifié un château de sable qui s'effondre comme une dune fragile.

Rien n'est perdu, la lumière peut revenir et l'Amour est indestructible. Si retour il y a ce sera, comme dans les premières années, un travail de fourmi, une patiente transmutation. Ariaga, en tant que personne, doit juste redevenir celle qui fournit le combustible au fourneau des Philosophes de la Nature. En attendant je vous laisse, Amis, connus et inconnus, le soin d'entretenir la flamme.

Ariaga

 

 

 

 

13/12/2010

Un cadeau de C.G.Jung

 

bateau double.jpg

 

D'abord, je dois vous dire que, à force de déballer des cartons de livres et de me demander où j'allais bien pouvoir les ranger, leur seule vue me donnait la nausée et que la contemplation du vide était, ces derniers temps, ma principale occupation. Et puis, comme tout à une fin, même les meilleures choses, j'ai reçu, hier, une sorte de coup de pied au coeur et je me suis dirigée vers les étagères où mon cher Carl Gustav occupait une place scandaleusement spacieuse vu les restrictions imposées par mon nouveau logement. Toujours houspillée intérieurement, j'ai choisi au hasard un livre, c'était le dernier tome de la Correspondance que j'ai ouvert, toujours de manière aléatoire ... 

Il s'agissait d'une lettre écrite par Jung, alors âgé de 84 ans, en réponse à celle d'une dame qui lui avait parlé d'un rêve. Cette lettre, j'ai eu le sentiment, immodeste mais profond, qu'elle m'était adressée, que c'était un message, un cadeau du vieux Jung lassé, probablement même très en colère, de voir une fidèle amie oublier la beauté de la vie et éprouver peu d'estime envers sa propre personne. Ce texte à eu sur moi un effet choc et aussi des tas de prolongements comme un caillou qui ricoche sur une eau trop lisse. Je vous le livre sans autre commentaire que cette introduction un peu trop personnelle mais qui sait, "Ariaga" doit peut être accepter de donner un peu plus d'elle même ... et ne pas oublier Carl Gustav Jung dans les pas duquel elle avait affirmé marcher quand elle écrivait son " À propos ".

(...) Votre rêve à propos de X signifie surtout qu'il serait bon pour vous d'apporter à vous -même quelque attention aimante et d'être vous-même ce que X signifie pour vous en tant que personnage intérieur. En d'autres termes : préoccupez-vous de vous-même plutôt que des autres ; voyez et comprenez ce que vous faites plutôt que ce que font les autres selon vous. Sinon vous serez accusée de vouloir intervenir avec votre volonté de puissance. Cette dernière serait la compensation d'un douloureux sentiment d'inferiorité. Soyez donc aimable, patiente et compréhensive envers vous-même. Si vous avez le sentiment de ne pas vous suffire à vous-même, donnez vous la chance de considérer que cela vous est possible, même si vous n'y croyez pas  ; efforcez vous au moins d'avoir cette amabilité envers vous-même. Vous ne pouvez faire preuve d'amabilité et de compréhension envers les autres si vous n'en montrez pas envers vous même. Ceci est tout à fait sérieux. C'est là le fardeau que nous avons à porter : vivre la vie que nous avons à vivre. " (...)

C.G.Jung, 24 Septembre 1959

J'ajouterai vivre la vie que nous avons à vivre sans penser qu'elle n'a plus de sens parce que nous avons cessé d'être celui qui aide l'autre à se maintenir en vie. C'était sa vie et nous avons notre vie.

Ariaga



 

 

06/12/2010

Coeur gelé

 

porte close avec neige.jpg

 

Il faudrait ouvrir la porte

Il faudrait franchir la porte

Mais quand le coeur est gelé

On ne peut plus avancer ...

Ariaga