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02/07/2017

Nécessité du bruit contre l'angoisse selon C.G.Jung

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Probablement parce que je suis, en ce moment, avec mon travail sur le site, immergée dans l’œuvre de Jung, je n'ai pas d'idées originales. Ce que je voudrais écrire, Jung l'a écrit avant moi, et mieux que je ne saurais le faire ... alors je continue avec les citations extraites de sa correspondance. Aujourd'hui, il s'agit d'une longue lettre de septembre 1957 adressée à un professeur de droit à l'université de Zurich qui avait fondé une ligue contre le bruit et lui demandait d'écrire un article sur le sujet.

Jung, âgé et en mauvaise santé, refuse l'article mais rédige cette lettre qui est, en elle même, un article complet sur le sujet. Je n'en donnerai que quelques phrases mais, si certains d'entre vous le peuvent, elle mérite d'être lue dans son intégralité. (C.IV,p. 225sq) J'ai retenu les lignes où il explique pourquoi le bruit est nécessaire pour certains. Évidement il explique aussi tous les effets néfastes du bruit et de l'agitation.

"Le bruit nous protège contre les désagréments de la réflexion, il dissipe les rêves angoissants, il nous assure que nous sommes tous ensemble, n'est-ce pas, et que nous faisons un tel raffut que personne n'osera jamais nous attaquer."

... "Dans le silence, en effet, l'angoisse l'angoisse inciterait l'homme à la réflexion, et l'on ne peut se faire une idée de tout ce qui lui viendrait alors à la conscience. La plupart des gens craignent le silence et c'est pourquoi toujours il faut sans cesse le bruit permanent ... Le besoin qu'on a du bruit est quasiment insatiable, même si parfois le vacarme devient insupportable : c'est quand même encore mieux que rien du tout. Dans ce que l'on appelle de façon significative un "silence de mort" on se sent mal à l'aise. Pourquoi? Y aurait-il des revenants dans l'air? Peu probable. Ce que l'on craint en réalité , c'est ce qui pourrait vous venir de l'intérieur : tout ce qu'on a tenu à distance grâce au bruit.  ...

Avec la lutte nécessaire contre le bruit ...vous ôtez aussi à ceux qui sont sans importance et dont on entend jamais la voix l'unique joie de leur existence, et l'incomparable satisfaction qu'ils éprouvent à crever le silence de la nuit avec la pétarade de leur moteur, ce qui leur permet de troubler par un vacarme d'enfer le sommeil de leur prochain. À ce moment-là, ils sont quelque chose dont il faut tenir compte. Le bruit est pour eux une raison d'être et une confirmation de leur existence. Il y a bien plus de gens qu'on ne le soupçonne qui ne sont pas dérangés par le bruit, car ils n'ont rien en quoi ils pourraient l'être. ; au contraire, le bruit leur apporte quelque chose. "

Que ceux d'entre nous qui, à un moment de leur existence, ne se sont pas saoulés de musique ou d'autres protections contre les voix de l’intérieur jettent la première pierre à ces "accros" au bruit !

Ariaga

 

 

 

28/11/2014

Évolution du Laboratoire

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Une illustration de ÉPHÊME sur le site.

Je me pose  en ce moment pas mal de questions au sujet de l'évolution du Laboratoire du Rêve et de l'Alchimie spirituelle. Cela fait maintenant nombre d'années qu'il existe et que j'y écris avec plus ou moins de bonheur. Sous sa forme actuelle je dois dire que je suis un peu à bout d'inspiration et surtout un des buts qui était d'être "dans les pas de Jung" me semble avoir été atteint dans pas mal de textes déjà publiés. J'ajouterai que ceux qui veulent suivre ma "pensée" sur Jung, ses concepts, le rêve, Jung et l'alchimie vont retrouver tout cela beaucoup plus développé  sur le site C.G.Jung, rêve alchimie homéopathie qui commence à prendre sa vitesse de croisière. L'enfant grandit ...

Alors que faire ?

Uniquement de la poésie, l'inspiration n'est pas toujours là même si c'est ce qui me donne le plus plaisir quand remontent ou descendent, je ne sais, des mots qui me surprennent.

Devenir plus personnelle et tenir une sorte de carnet quasi quotidien consacré à ce qui me marque, m'interroge, m'inspire, me rebute, me fait avancer ou reculer. Difficile car ceux qui me connaissent savent que je suis assez secrète mais ce serait peut-être le moment de franchir ce pas car c'est cela le travail d'alchimie si on considère que l'on est le creuset où se mélangent les matériaux de l'alchimie spirituelle.

Continuer comme avant mais en publiant peu, seulement quand j'ai le souffle pour écrire des articles "de fond".

Une autre idée pas encore mûre ? Une chose est certaine, je suis très attachée à ce blog et à son titre mais je couve des œufs dont j'ignore si ils contienne des poussins ou des bébés aiglons !

Je m'interroge et votre avis m'intéresse amis lecteurs. Pour les timides, j'ai un mail, en haut à gauche du blog.

Ariaga

 

 

 

 

24/03/2014

Freud et les actes manqués

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Aujourd'hui, quand je repense à la manière dont j'ai publié par inadvertance ((cela ne m'était jamais arrivé en huit ans) une photo et deux lignes d'un début de note je pense plus à Freud qu'a Jung pour expliquer cette maladresse.

La lecture de Psychopathologie de la vie quotidienne de Sigmund Freud, son oeuvre la plus personnelle, est particulièrement réjouissante pour ceux qui, comme moi, sont souvent victimes de la malice des mauvais génies. Freud raconte de passionnantes histoires d'actes manqués au sujet de clefs, d'erreur sur les étages, d'objets qui vous échappent des mains et se cassent, d'oublis,  etc etc. ...

Pour Freud, ces méprises et maladresses diverses sont, en fait, non des actes manqués mais des actes réussis et il ne croit pas aux mauvais génies. Si ces actes sont non conformes à l'intention consciente et peuvent apparaitre comme des dysfonctionnements moteurs, ce sont des tours que nous joue notre inconscient. J'avais envie de casser ce vase cadeau de mariage ou d'appuyer sur le mauvais étage de l'ascenseur ou d'utiliser la clef de la maison à la place de celle du bureau.

Alors, quand j'ai cliqué sur "publier" au lieu de "mettre en brouillon" sur la phrase d'introduction d'un texte qui se voulait consciemment optimiste, et que mes lecteurs ont pu lire : " Il y a des jours ou le retour à la vie quotidienne est tellement pénible que l'on a l'impression de marcher dans la vase " peut-être faut il "entendre" qu'il s'agit d'un contenu de mon vase alchimique intérieur, au stade de la nigredo, de l'Oeuvre au noir . Vous comprendrez, amis, que je m'interroge sur cette exhibition qui n'est pas dans mes habitudes ...

Ariaga

13/12/2010

Un cadeau de C.G.Jung

 

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D'abord, je dois vous dire que, à force de déballer des cartons de livres et de me demander où j'allais bien pouvoir les ranger, leur seule vue me donnait la nausée et que la contemplation du vide était, ces derniers temps, ma principale occupation. Et puis, comme tout à une fin, même les meilleures choses, j'ai reçu, hier, une sorte de coup de pied au coeur et je me suis dirigée vers les étagères où mon cher Carl Gustav occupait une place scandaleusement spacieuse vu les restrictions imposées par mon nouveau logement. Toujours houspillée intérieurement, j'ai choisi au hasard un livre, c'était le dernier tome de la Correspondance que j'ai ouvert, toujours de manière aléatoire ... 

Il s'agissait d'une lettre écrite par Jung, alors âgé de 84 ans, en réponse à celle d'une dame qui lui avait parlé d'un rêve. Cette lettre, j'ai eu le sentiment, immodeste mais profond, qu'elle m'était adressée, que c'était un message, un cadeau du vieux Jung lassé, probablement même très en colère, de voir une fidèle amie oublier la beauté de la vie et éprouver peu d'estime envers sa propre personne. Ce texte à eu sur moi un effet choc et aussi des tas de prolongements comme un caillou qui ricoche sur une eau trop lisse. Je vous le livre sans autre commentaire que cette introduction un peu trop personnelle mais qui sait, "Ariaga" doit peut être accepter de donner un peu plus d'elle même ... et ne pas oublier Carl Gustav Jung dans les pas duquel elle avait affirmé marcher quand elle écrivait son " À propos ".

(...) Votre rêve à propos de X signifie surtout qu'il serait bon pour vous d'apporter à vous -même quelque attention aimante et d'être vous-même ce que X signifie pour vous en tant que personnage intérieur. En d'autres termes : préoccupez-vous de vous-même plutôt que des autres ; voyez et comprenez ce que vous faites plutôt que ce que font les autres selon vous. Sinon vous serez accusée de vouloir intervenir avec votre volonté de puissance. Cette dernière serait la compensation d'un douloureux sentiment d'inferiorité. Soyez donc aimable, patiente et compréhensive envers vous-même. Si vous avez le sentiment de ne pas vous suffire à vous-même, donnez vous la chance de considérer que cela vous est possible, même si vous n'y croyez pas  ; efforcez vous au moins d'avoir cette amabilité envers vous-même. Vous ne pouvez faire preuve d'amabilité et de compréhension envers les autres si vous n'en montrez pas envers vous même. Ceci est tout à fait sérieux. C'est là le fardeau que nous avons à porter : vivre la vie que nous avons à vivre. " (...)

C.G.Jung, 24 Septembre 1959

J'ajouterai vivre la vie que nous avons à vivre sans penser qu'elle n'a plus de sens parce que nous avons cessé d'être celui qui aide l'autre à se maintenir en vie. C'était sa vie et nous avons notre vie.

Ariaga



 

 

02/12/2007

La marée montante du désordre

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   Je ne parle aujourd'hui, chers lecteurs, ni de philosophie, ni de société, ni de la nature mais de ce qui se passe chez moi et en moi, ici et maintenant. Je vais dire STOP pour un petit moment ( rassurez vous ce genre de crise ne m'accable jamais très longtemps, mais elles sont violentes ).

    Certains d'entre vous connaissent l'histoire du faiseur de pluie, appelé pendant une grande sécheresse. Il s'était enfermé plusieurs jours en silence et quand il sortit la pluie se mit à tomber.  On lui demanda comment il avait fait et il répondit que cette sécheresse était un désordre. Il s'était contenté de méditer assez longtemps pour mettre de l'ordre en lui même pour que l'ordre revienne autour de lui.

   Ma vie quotidienne est très lourde et le blog a ajouté à ce poids. Mais c'est un plaisir, presque une nécessité. Je pense que si un déséquillibre s'est produit c'est parce que je n'ai pas su m'obliger à observer des pauses pour "remettre de l'ordre". Le désordre s'est installé dans la maison et plus cela s'entasse, moins j'ai le courage et le temps d'endiguer cette insidieuse marée noire qui commence à m'engluer. Et le plaisir diminue, il ne reste plus que la nécessité.  

   Je vais donc cesser d'écrire pendant un moment, pour suivre l'exemple du faiseur de pluie, et retrouver la joie d'être sur ce blog avec vous tous. Telle que je me connais, et comme je n'aime pas les festivités "obligatoires", quand va venir le temps des courses et autres réjouissances qui précédent Noël, vous allez me voir revenir en courant. En attendant, voici mon programme , dans le désordre !!!

Ranger, dehors et dedans.

Relire les cinq volumes de la correspondance de Jung.

Ne RIEN faire.

Aller lire tranquillement les blogs des autres.

Opérer des allégements sur le blog et surtout y inclure un blog photo.  Vous allez dire elle se rajoute du travail, non cela c'est le plaisir.

   Et puis je compte sur vous tous pour faire vivre le laboratoire. Il y a des tas de textes à commenter (265 notes).  J'irai consulter la liste des commentaires dans mon admin, pour être certaine de tous les lire, en particulier s'il s'agit de textes anciens. Je lirai aussi les mails. 

   Je vous embrasse tous et à bientôt.

       Ariaga.   

 

 

 

30/09/2007

La décision (1)

   J'avais un autre projet de note mais après méditation, cogitation à tendance philosophique, imagination  conduisant à une décision elle même suivie d'une action, j'ai entrepris aujourd'hui de commencer à vous parler de la décision. Je n'ai pas l'intention de faire une action philosophique, ce serait prétentieux, simplement acte de réflexion.
   Je vois en lisant les blogs ou par les commentaires sur mes textes que vos actions, qui sont des prises de décision, changent, transmutent, le cours de votre vie. En effet, si on veut évoluer et que l'on est pas complètement aboulique, on ne peut le faire qu'à l'aide du processus décisionnel.  
   Le sujet n'est pas éloigné de l'alchimie. Alchimie du quotidien : je réagis, j'accepte, je refuse dans le cadre de la vie de tous les jours ; alchimie spirituelle : je décide de suivre un chemin en vue d'une transformation spirituelle, chemin le long duquel je devrai effectuer des choix.
A partir des blogs, Je reçois des échos de choix amoureux, de choix professionnels, des choix de lieux ou de modes de vie. Certains décident de fermer leur blog ou d'en ouvrir un nouveau ; d'autres de disparaître. Sur mon blog ou par mail on m'écrit qu'à la suite d'une lecture on a décidé d'avoir une autre vision de la vie (ça c'est agréable) où que je déçois et que l'on a décidé de ne plus me lire (moins agréable).
   Le sujet mérite donc réflexion puisque de la simple action instinctive (éviter un obstacle) à la décision la plus mûrie il constitue une trame de notre vie. Je ne sais dans quel ordre et à quelle fréquence cette réflexion sera menée car elle a été déclenchée ce matin même par un texte d'Arianil. Depuis il y a surchauffe de mes méninges. 
   Je n'ai pas trop envie de m'étendre (d'ailleurs comment pourrai-je avoir  pareille envie !) sur ce qu'on appelle la praxeologie, c'est à dire tout ce qui concerne les fondements scientifiques de la décision dite "calculée". Gestion, planifications, cybernétique, calculs de probabilités et autre gâteries qui sont censées aider à la prise de décision, avec tous les aléas que comportent ces disciplines qui n'arrivent pas à éviter complètement le coté imprévisible du facteur "humain". 
   Je suis beaucoup plus tentée par la question du déterminisme ( sommes nous libres ou pas de nos décisions ), par les étroites relations entre l'imagination et la décision, et surtout par ce qu'il en est de la décision créatrice en tant que manière nouvelle et personnelle d'agir. Mais cette dernière forme de décision c'est la cerise sur le gâteau. Je ne pourrai y venir qu'une fois le terrain déblayé par une analyse de la décision " ordinaire ", celle qui nous concerne tous et le plus souvent. 
   Je ne sais où aboutira cette réflexion, un peu "en vrac " pour le moment, sur la décision mais, quand je m'y livrerai, elle soulagera ceux qui étaient un peu lassés par Jung, le rêve ou l'alchimie. 
       Ariaga
 
  
 
 

06/03/2007

Le blog est un vampire psychique

Le BLOG, notre blog, a tout le temps faim du sang de notre esprit. Il est source d'une sorte d'accoutumance, d'"assuétude" qui fait que, pour celui qui n'en fait pas un simple amusement, il commence, de manière insidieuse, à s'emparer de notre vie. Blog, de quoi vais-je te nourrir demain. Cela trotte dans la tête pendant la nuit. De belles idées viennent qui s'évanouissent le matin. Alors on cherche laborieusement dans des notes, de vieux textes. Les rêves disparaissent au profit de rêvasseries dans un demi sommeil. 

Le blog nous donne des satisfactions pour mieux les reprendre. Par exemple, des "amis" qui disparaissent sans un mot d'adieu; on clique sur leur blog et il n'y a plus rien. Parfois on croit apercevoir leur ombre ailleurs, mais comment savoir si ce n'est pas une illusion. 

Quand on est, comme moi, une laborieuse capricorne (heureusement allégée par un ascendant gémeaux) on se sent vite des "devoirs" envers son blog.  A un tel point que l'on devient désagréable avec son entourage s'il vous dérange quand vous vous occupez de lui. En plus, oh honte ! cette pauvre Ariaga qui a toujours été un être libre et si peu conventionnel tombe dans le travers (accentué par le fait que 80/100 des visiteurs sont de mystérieux inconnus venus de google et autre) d'être fière de la fréquentation et de se demander, est-ce que ça va leur plaire, est-ce qu'ils vont comprendre? Autant se prostituer ! Du coup l'angoisse s'installe.  Juste punition des muses, la veine poétique s'épuise etc. etc. 

Alors, aujourd'hui, après avoir fait une cure de désintoxication sur mon banc, dans un sursaut de survie, avant que tout mon sang ne soit bu par le blog JE BRANDIS L'ETENDARD DE LA REVOLTE et j'édicte de nouvelles règles. 

-Je veux que mon blog me procure du PLAISIR et pas des soucis. C'était son but premier.

-Il peut crier famine, si je n'en ai pas envie, je ne lui donnerai rien à manger. Si, au contraire, j'ai envie de le gaver, d'écrire des notes longues, je m'en ficherai qu'elles disparaissent à toute allure dans les souterrains du blog. Si il est gentil j'irai, peut-être, leur donner un permis de visite avec des liens, de temps en temps. 

-Que ceux qui ne lisent pas mon "à propos"et jugent le blog uniquement sur la page d'accueil, aillent jouer ailleurs, il y en a des millions d'autres. Et puis, note positive, j'ai quand même sur ce blog rencontré quelques vrais amis, beaucoup plus intéressants que ceux de la vie courante probablement grâce à leur virtualité, (ils comprendront). 

-J'ai le droit de me contredire, de ne pas vérifier précisément mes sources, de faire des fautes d'orthographe, de ne pas répondre à tous les commentaires, bref, plus de devoirs, rien que du plaisir !

         Non mais alors ! Ce n'est pas une s........ de Blog qui va me faire la loi. D'autres ont essayé et ils ont échoué. Ariaga est coriace et il lui reste du sang malgré les ponctions répétées du vampire. 

   Je vous embrasse tous et si vous êtes dans mon cas révoltez vous !

           Ariaga
 

27/02/2007

Blog prisonnier de la technologie

Une fenêtre de quelques minutes semble s'ouvrir, ça ne durera pas, dans le fonctionnement fou de l'internet sur ma ligne. Il paraît que je serai "réparée" dans les quarante huit heures..... Bise à tous d'une Ariaga de très mauvaise humeur .

31/01/2007

Fin des TRAVAUX, réouverture de la cuisine ALCHIMIQUE

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Aujourd'hui les ouvriers sont partis, je croyais, qu'après quelques nettoyages, la vie allait recommencer comme avant, en mieux comme le disait Elena. Eh bien non ! Je me sens à peu près comme une vieille serpillère mouillée abandonnée dans un coin poussiéreux. Les korrigans ont profité de ma faiblesse pour me jouer les tours les plus pendables. J'ai fait tourner ma machine à laver avec du liquide vaisselle (bio, quand même !). Je me suis aperçue à cette occasion que tous les liquides devaient se ressembler, on doit juste changer le nom sur les étiquettes. Question cuisine un vrai désastre, j'aurais cuisiné pour profdisaster que cela aurait été parfait. Ma spécialité du jour les fonds de casseroles attachés et les queues de poêles brûlées. Tout un programme : venez goûter à ce que Ariaga vous mijote sur son athanor et vous ne serez pas déçus...Il est vrai que le travail alchimique commence par un passage au noir et par la fusion de matières pas très ragoûtantes. Je dois donc être sur la bonne voie pour ce que je dois vous dire sur la future vie du laboratoire. Je compte, en effet cuisiner divers ingrédients : ce que j'avais dit dans mon "à propos "(que vous pouvez relire à l'occasion), diverses remarques qui m'ont été faites dans les commentaires, et aussi me faire plaisir, ce à quoi je ne pense peut être pas assez souvent. Je terminerai aujourd'hui avec ces mots d'Endora : "le monde fait avec ce qu'il peut"auxquels j'ajouterai "mais on peut essayer de se surpasser", et cette très belle phrase de Mouniprena : "Survivre est une éternelle question". 

 

21/01/2007

Attention TRAVAUX !

Demain commencent, dans la maison,  des travaux pour dix ou quinze jours. Cette situation est ce qui, pour moi, ressemble le plus à l'enfer sur terre, le seul auquel je crois. Plaignez moi, braves gens. Vous me direz il y a des gens qui n'ont pas de toit sur leur tête et qui voudraient bien subir cet enfer là. Je sais et je ressens...mais cette situation s'ajoutant à un quotidien difficile comme l'auront deviné ceux qui me lisent attentivement, est pour moi incompatible avec une activité intellectuelle demandant un peu de réflexion. Je ne laisserai pas ce pauvre blog mourir de faim mais j'en profiterai pour y mettre des idées de lecture ou des citations qui auraient alourdi mes notes déjà parfois un peu indigestes. Peut-être aussi quelques échos de mes humeurs...mais je ne vous souhaite pas à moins que l'humour salvateur ne reprenne le dessus. 

Puisqu'il y a des travaux dans la maison, je voudrais en faire aussi sur le blog. Je suis nulle mais Mercredi je recevrai une aide extérieure. J'ai un problème. J'écris sur plusieurs sujets qui ,pour moi, tendent au même but, ensemble, et avec des non spécialistes de C.G.Jung, de la philosophie alchimique et autres sujets, progresser dans notre évolution spirituelle. Le problème est que sur certains sujets j'ai un peu d'avance, non pas spirituelle mais intellectuelle. Alors, suivant le chemin qui est le mien, servir, j'explique. Je voudrais ensuite pouvoir aborder les sujets vraiment "profonds" du Soi, du compagnon intérieur etc. Seulement, chaque fois que je fais une nouvelle note je tiens pour acquis (puisque j'en ai déjà parlé) que le lecteur saura ce que sont l'ombre, un complexe, un archétype, l'inconscient collectif. Et c'est là que ça ne va pas. Il n'y a pas que les fidèles avec lesquels j'échange sur les blogs. Il y a, beaucoup plus que je ne le pensais, d'inconnus qui tombent là par Google et autres. Je croyais que ce petit blog resterait confidentiel et ce n'est pas le cas. Alors comment faire pour que ceux là puissent trouver dans ce blog les explications (de vocabulaire surtout) qui leur permettent de lire le billet du jour. Il est très difficile pour le néophyte de "fouiller" dans les anciennes notes sans un guide. Alors, un lexique ? des rappels ? 

Je voudrais aussi faire des catégories comme certains de mes petits camarades mais là encore, problème. Comment "enfermer" certains blogs dans une catégorie. Si Arianil souffre de mal être, moi je souffre de trop cogiter et surtout je tourne en rond ce dont j'ai horreur. 

J'essaierai de trouver le temps de continuer à visiter les blogs amis et autres mais ne m'en veuillez pas si je suis un peu rare ou brève ou si je dis des bêtises. Amicalement à tous. Ariaga.