08/06/2015
La pêche aux idées
Environ 750 notes, 22000 commentaires, sauf périodes difficiles j'ai toujours eu des idées pour alimenter ce blog. Et pourtant, amis lecteurs, depuis quelques temps c'est la grande sécheresse. J'ai des idées, j'en ai même trop, qui courent comme des folles dans ma petite tête, mais vraiment aucunes qui me semblent présenter un intérêt suffisant pour que je les propose en partage. Raconter ma vie ? Ce n'est pas trop mon genre. Des citations ? Oui, mais point trop n'en faut car cela peut devenir un paravent du vide de la pensée. Des poésies ? Quelques unes unes sont venues mais c'est quand même rare.
Je me demande si il n'y a pas une sorte de mer aux idées où ceux qui se connaissent vont puiser car, chez les amis de blog que je lis en ce moment, je trouve beaucoup de choses belles et intéressantes. Peut-être qu’il ne reste plus rien pour moi ! Et je n'ai pas, non plus, beaucoup de courage pour laisser des commentaires car, pour cela aussi quand je vois la qualité des vôtres, il faut des idées. En plus, je me demande si je ne suis pas entrain de devenir paresseuse.
Je vais sérieusement devoir jeter mes filets et aller à la pêche ...
Ariaga
19:45 Publié dans blog et quotidien, Jung et la psychologie des profondeurs, La vie quotidienne, Nature | Lien permanent | Commentaires (54) | Tags : écriture, blog, idées, pêche, philosophie, psychologie, photo
30/06/2013
Aller à la pêche
Ami lecteur, descendre la Charente en bateau m'a fait comprendre qu'il est parfois bon de se laisser aller au vide de la pensée. Aller à la pêche est une autre manière de philosopher et de recevoir la visite de l'Esprit de la Nature.
Et ne peut-on imaginer que, dans cette grotte d'ombre, se trouve la clef de grands mystères ?
Ariaga
15:50 Publié dans blog et quotidien, Nature, Pensées, interrogations, aphorismes, Philosophie, photo | Lien permanent | Commentaires (38) | Tags : écriture, nature, philosohie, société, pensée, pêche, photo, charente
31/05/2008
Bateau de pêche
Le long du quai,
le bateau, vierge du sang des têtes coupées, des entrailles arrachées, de la peau scalpée de ses écailles et de la main blessée du pêcheur,
fait escale dans l'eau poubelle du port.
Casiers et filets infusent dans ses yeux leurs couleurs pétantes de feu d'artifice et tout cela est gai.
Mais le vieil alchimiste qui squatte son esprit regarde sous la coque,
dans les intimes suintements où règne l'odeur femelle de la mer.
Il coupe les mots au sécateur et les feuilles de sa joie tombent au sol.
Attaquer, ronger, désagréger, imprégner...
La montée des marches alchimiques du pourrissement efface le désir splendide du bateau fendant la vague qui se dilate pour l'accueillir.
Elle sait depuis longtemps que la pensée nue de la pure beauté lui est étrangère et que la marée descendante va, une fois de plus, la laisser sur la vase, tel le poisson mourant à la bouche éperdue de son désir de mer.
Ariaga
18:19 Publié dans Alchimie, poésie | Lien permanent | Commentaires (42) | Tags : écriture, nature, alchimie, bateaux, photo, pêche