09/12/2019
C.G.Jung et la nouveauté
Photo Ariaga
Voici quelques phrases que je trouve inspirantes. Elles sont extraites du Commentaire sur le Mystère de la Fleur d'Or de C.G.Jung (p.33). Inspiré par la pensée chinoise, Jung nous parle de surprise et de simplicité. Ariaga.
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" J'ai en effet été impressionné au plus profond de moi-même en constatant que la nouveauté ne correspond que rarement ou jamais à l'attente consciente et, chose plus remarquable encore, qu'elle contredit également les instincts enracinés tels que nous les connaissons, tout en constituant pourtant une expression singulièrement pertinente de la personnalité, expression dont on n'eût pu imaginer une forme plus complète.
[...]ainsi que le maître Lu Tsou l'indique dans notre texte, la lumière tourne suivant sa propre loi si on ne cesse pas d'exercer ses occupations habituelles. Le "laisser advenir" , l'action non agissante, l'abandon de maître Eckhart est devenu pour moi la clé permettant d'ouvrir les portes qui mènent à la voie : dans le domaine psychique, il faut pouvoir laisser advenir. C'est pour nous un art véritable auquel quantité de gens ne comprennent rien : leur conscient ne cesse d'aider, de corriger et de nier, de multiplier les interférences et, dans tous les cas, il ne peut laisser en paix le pur développement du processus psychique. La tâche serait assez simple si la simplicité n'était pas ce qu'il y a de plus difficile. "
17:35 Publié dans Citations, Jung et la psychologie des profondeurs, Philosophie, photo | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : nouoveauté, création, conscient, citations, jung, ariaga, photo
28/10/2019
C.G.Jung sur le grand problème de notre temps
Photo Ariaga
C.G.Jung écrit, le 2 septembre 1960, dans les derniers mois de sa vie, une longue lettre tout à fait remarquable. J'y reviendrai un jour mais je vais aujourd'hui en publier un extrait qui me semble d'actualité. (Ariaga).
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" Le grand problème de notre temps tient à ce que nous ne comprenons pas ce qui se passe dans le monde. Nous sommes confrontés à l'obscurité de notre âme et à l'inconscient. Des impulsions pressantes en proviennent, obscures, impossibles à reconnaître. Il évide et met en pièces les formes de notre culture et ses réalisations historiques majeures. Nous les avons perdues, ou bien elles se trouvent dans le futur. Nos valeurs chancellent, il n'y a plus rien de certain, même la sanctissima causalitas est descendue du trône des axiomes et s'est transformée en simple champ de probabilités.
Quel est donc l'hôte terrifiant et funeste qui frappe à notre porte ? La peur le précède, montrant que les ultimes valeurs se mobilisent à son encontre, ces valeurs auxquelles nous avons cru jusqu'ici et qui maintenant donc s'écroulent, cependant que notre seule certitude est de savoir que le monde nouveau sera différent de ce à quoi nous sommes habitués. "
16:09 Publié dans Citations, Jung et la psychologie des profondeurs, Nostalgie, Pensées, interrogations, aphorismes, Philosophie | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : jung, société, philosphhie, photo, pensée
21/09/2019
C.G.Jung sur la nécessité de la transformation
Photo JPR
Voici une citation de Jung qui donne à réfléchir au sujet d'une alchimie du quotidien. On la trouve p. 66 de son livre Commentaire sur le Mystère de la Fleur d'Or.
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" J'ai reçu il y a peu de temps une lettre d'une patiente décrivant la transformation nécessaire en termes simples mais pertinents. Voici ce qu'elle dit : " Du mal il m'est sorti beaucoup de bien. En demeurant calme, en ne réprimant rien, en étant attentive, et, ce qui va avec le reste, en acceptant la réalité — les choses comme elles sont et non comme je voudrais qu'elles soient —, il m'est venu des connaissances singulières, et aussi des pouvoirs singuliers, tels que je n'aurais jamais pu me l'imaginer auparavant. Je pensais toujours que si l'on acceptait les choses, les choses nous dominaient d'une manière ou d'une autre ; mais en réalité il n'en est rien, c'est seulement en les accueillant qu'on peut fixer sa position par rapport à elles. Désormais je jouerai donc le jeu de la vie en acceptant ce que la journée et la vie m'apportent à tout instant, bien et mal, soleil et ombre qui alternent d'ailleurs constamment, et en même temps j'accepte aussi mon être propre avec ce qu'il a de positif et de négatif, et tout devient plus vivant. Que j'étais donc sotte! et comme je voulais obliger toutes choses à aller à mon idée! "
08:13 Publié dans Alchimie, Citations, Jung et la psychologie des profondeurs, Philosophie, photo | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : philosophie, psychologie, alchimie, jung, ariaga, photo, citations
29/07/2019
Rolande Biès et la pratique de l'alchimie
Photo Ariaga
Dans le cadre de notre réflexion estivale, une second texte de Rolande Biès extrait de ses "Lettres des amis de l’alchimie" . Ce texte est de Novembre 1995.
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"L'Alchimie est un chemin d'éveil : en faire l'expérience ne sépare pas des activités quotidiennes mais les éclaire d'un jour nouveau.
Ce qui peut alerter notre curiosité, c'est que cette pratique est enseignée de mille et une manières aussi bien en Occident (voir les dix "échelons" de Saint Jean de la Croix) qu'en Orient (voir les dix "étapes", dans le différents bouddhismes : dans le Ch'an, ou Zen, le dressage du buffle, dans le Taoïsme, celui du cheval, dans le bouddhisme tibétain, celui de l'éléphant. Ces animaux représentent le mental, si difficile à domestiquer.
Dans l'Alchimie spirituelle, il s'agit aussi du dressage de l'être humain émotionnel tout entier, afin que celui-ci se spiritualise.
Bien entendu, il nous faudra passer par des métaphores afin d'obtenir cet éveil : les rêves nous y aideront avec élégance et grossièreté. Grâce à une vigilance constante, nous déposerons notre orgueil sur les rives du ruisseau de vie qui s'écoule sans cesse. Il s'agit bien d'une pratique.
Lorsque nous parlons des "étapes", nous voulons dire les diverses parties de nous-mêmes correspondant aux plans de conscience de notre corps, qui peuvent alors s'illuminer les uns après les autres pour faire finalement un "éveillé", c'est-à-dire un être VRAI, complet, réalisé, ayant mis en acte toutes ses possibilités, par opposition à un être apparent dont la majorité se contente. Nous verrons chaque étape en détail,, pour ne pas nous tenir aux "paroles gelées", comme dit Rabelais.
Mais comme entrée en matière, voici un rêve, court, qui indique le chemin à suivre à tel directeur de banque arrivé à un tournant de sa vie : "On lui disait qu'il était urgent de faire un emprunt à la banque Humo".
Cette banque n'existe pas ; il fut dont nécessaire de "travailler" sur le terme humo. Notre chercheur déduisit lui-même qu'il devait devenir beaucoup plus humble, plus près de la terre (humus), afin de continuer son chemin d'éveil. En en effet, il avait raison cette prise de conscience lui permit d'obtenir une activité beaucoup plus en accord avec ses aspirations."
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15/07/2019
Rolande Biès : Rêves, astrologie, alchimie
Photo ÉPHÊME
En ce moment de l’été où beaucoup partent en vacances, je publie, comme chaque année, pour ceux qui sont contraints à rester.
Je vous propose de rendre hommage à Rolande Biès (1919-2012) en publiant quelques uns de ses textes extraits des Lettres aux amis de l'alchimie dont vous pouvez trouver l'intégralité dans Espace Francophone Jungien. Voici le premier qui est de Septembre 1995
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"Les images qui arrivent dans nos rêves n'exigent pas une connaissance du monde, elles nous invitent à habiter le monde. Il ne s'agit pas d'un savoir, qui est avoir ; il s'agit d'être.
Comment ÊTRE totalement ? En pénétrant dans les couches profondes de notre psyché afin de ne faire qu'un avec l'inconnu qui habite en nous. Il ne s'agit pas de violer le secret de l'être, mais d'aider celui-ci à l'intégrer en l'épousant, en acceptant de combler ce creux ; c'est cela, le "creuset" alchimique. En devenant un rêveur de l'intime, nous marions en nous toutes les oppositions qui nous harcèlent. Plus nous refusons notre aspect terrestre, humain, humble, plus nous sommes déchirés au lieu d'être reliés à nous-mêmes avant de l'être aux autres.
Tout commence par une prise de conscience due à une épreuve. C'est le début de la quête, le point de départ de l’œuvre. La vie semble avoir perdu son sens, on est en "nigredo" ; Saturne en est le maître, représenté par le plomb. Puis un jour, une rencontre, un livre nous fait entrer dans un ordre nouveau, la volonté de l'ego faiblit, c'est Jupiter, représenté par l'étain gris (l'éteint), qui permet d'entrer dans l'espérance.
Mars, le dieu de la guerre, inaugure alors le combat contre soi-même ; il est froid, mais rouge si on le chauffe, comme le fer. On le nomme l'Aimant des Sages, celui qui attire le sage, car le sage est amour. L'épée, esprit de discrimination, entre dans la lutte contre le dragon de l'orgueil.
Puis, vient Vénus, le cuivre contenu dans le bronze et l'airain des cloches. Couvert de vert-de-gris, il a encore besoin d'être délivré de la cupidité et de l'envie.
Voilà les rapports existant entre astrologie et alchimie. L'astrologie est une projection dans le ciel : loin. L'alchimie est une projection sur la terre : proche. Sans oublier le Mercure, qui est double, puisqu'il est métal liquide : dieu ambigu, dont le caducée montre les deux serpents ennemis reliés entre eux.
Nous entrons là dans l’Œuvre au blanc, où la spiritualité domine la matière : c'est le Premier Travail.
Cela a déjà été dit. Mais quel nom donne-t-on à l'Alchimiste ? Le perroquet.
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28/06/2019
Jung et les concepts métaphysiques
Photo Ariaga
Jung pense que les concepts métaphysiques sont, non seulement inutiles mais qu'ils empêchent le développement psychique. Voici ce qu'il écrit dans son livre Aïon (p.49).
"Les concepts métaphysiques ont un jour perdu leur capacité de rappeler et d'évoquer l'expérience originelle, et non seulement ils sont alors devenus inutiles, mais ils ne se révèlent plus désormais que comme de véritables obstacles sur la voie d'un développement ultérieur. On s'agrippe à des possessions qui ont autrefois représenté de la richesse et, plus elles deviennent inopérantes, incompréhensibles et sans vie, plus on s'accroche à elles. (On ne s'accroche naturellement qu'à des idées stériles ; celles qui sont vivantes ont suffisamment de contenu et de richesse pour qu'on ait pas besoin de s'y accrocher.) Ainsi, avec le temps, ce qui était rempli de sens se change en absurdité. Tel est malheureusement le destin des idées métaphysiques."
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14/06/2019
Un petit sac à dos
17:50 Publié dans Jung et la psychologie des profondeurs, La vie quotidienne, Nostalgie, Philosophie, photo, poésie | Lien permanent | Commentaires (31) | Tags : voyage, photo, poésie, réflexions, philosophie, ariaga
04/06/2019
Enfermement
Photo Ariaga
Comme du sable, le temps glisse entre mes doigts.
Dans la dernière partie de ma vie, obsédée par l'idée de l’inaccompli je me fige dans la bulle de l'intellect.
La porte de la créativité et de la poésie se ferme.
Je ronronne dans le déjà fait que je cisèle à l'infini.
Et pourtant ... dans ce théâtre d'ombres quelque chose pulse encore.
Un grand désir de partager encore du vrai , du profond , dans ce Laboratoire déserté.
Être à nouveau en accord avec les vibrations de la vie et de la nature.
Entendre murmurer à l'oreille de mon cœur le vieil alchimiste compagnon de Jung.
Oui, amis de ma quête, aidez moi ...
Ariaga
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23/04/2019
Les matériaux des cathédrales
Photo ÉPHÊME
J'ai reçu ce texte d'un fidèle ami du laboratoire. Il m'a semblé tout à fait approprié à une réflexion sur l'incendie qui a ravagé Notre Dame de Paris et à la future reconstruction. Je vous le livre tel qu'il m'est parvenu. Ariaga.
A ciel ouvert
Une cathédrale sans cesse remaniée est un objet vivant de la conscience des hommes mais c'est le cas de nombres d'entre elles qui ne peuvent qu'avoir mal supporté les assauts du temps malgré les renforts des technologies les plus récentes, il y a souvent quelque chose qui cloche et qui fait qu'il faudra adapter, réinterpréter et utiliser le meilleur du progrès pour arriver à stabiliser, entretenir et faire perdurer l'édifice.
Combien d'incendie, pas d'opérette ou de littérature, ont raturé dans la marge du temps et obligé à ratiociner pas qu'au cinéma la grande œuvre des hommes qui parfois à pris 2 siècles pour des durées moyennes de 50 ans afin d'édifier des monuments dressés vers le ciel où se pressaient sur les parvis artisans et fidèles, comme la série les piliers du temps dévoile une partie des étapes mais pas les secrets de fabrication.
Alors oui le génie imparfait des maitres bâtisseurs a souvent permis à leurs successeurs de trouver des parades pour que ces vaisseaux de pierre ne sombrent point dans un naufrage ab initio par défaut rédhibitoire de construction mais trébuchent à peine avec la reprise en main des arcs voutant dans des soutènements plus efficaces.
Quand on parle de forêts entières, qu'elles soient du Troncay ou de Bercé c'est que les troncs ne sont pas ceux de la veuve mais de respectables futs de hautes futaies pas uniquement dévolus à cet effet mais la chance veut que nous n'en manquions point actuellement sans pour autant que sur l'échiquier d'une restauration envisagée ils soient de simples pions.
Le bois, le cuivre, le plomb en égrenant la saga des ouvrages et de leurs composantes matérielles et architectoniques on oublie souvent, par volonté sans doute de laisser les métaux en dehors de tout cas (cuivre et plomb étant pour bonne part à l'extérieur par ailleurs) que le fer , celui d’Espagne issus des premiers hauts fourneaux permis le chainage de ceintures tenant l'ensemble bien joint pour éviter l'effet des contre poussées et le flambage en résultant dans des efforts colossaux provoquant dé-jointoiement et à terme déformation et ruine des édifices.
Alors dans les hauteurs pour peu que les voutes si hautes veuillent rejoindre le ciel il fallait bien s'en donner les moyens avant même que de nouveaux matériaux, ciment armé, béton, acier ne prennent parfois la relèves dans des périodes de pénurie de bois notamment et pour résister plus et mieux aux assauts du temps inexorable qui accomplit son œuvre bâtisseuse.
Qu'un incendie survint dans des combles plus chaudes et qu'un foyer couvant puisse propager si vite un gigantesque incendie et voici le ciel révélé non dans sa pureté car les vapeurs fuligineuses, certains parleraient d'odeurs méphitiques, masquent sous des volutes grises et noires la voute étoilée pour un temps avant que les soldats du feu n'aient combattus avec la force appropriée la puissance de la flamme qui renvoie au culte.
Il n' y a pas à tortiller ni même à torpiller , c'est un risque dans les fibres de la forêt, un mince embrasement dans une embrasure, et les embases de trembler malgré tout car la pierre éclate sous le feu qui calcine et décime, des cimes tout la haut monte la complète complainte des madriers qui craquent et finissent par tomber, mais pas la fièvre médiatique qui s'empare des commensaux tous à leurs commentaires redondants, variables et souvent meublant le temps avant l'annonce de décisions, pas celle du nonce apostolique cuisiné par la bridage des mœurs
mais des plus hautes autorités qui annoncent précipitamment mesures et calendrier quand rien n'est sur et bien connu, et d'abord prendre le pouls de l'édifice fumant encore.
Il n'y a pas de vraie morale à cette histoire qui vient trancher des liens dans la grande histoire et retrancher un bastion de croyance symbolique de certains évènements en oubliant d'autres lieux tout aussi importants comme Reims, Chartres, Rouen et La basilique de saint Denis.
Il n' y a qu'à contempler le ciel ouvert en grand sur les espoirs des uns, le désespoir des autres et attendre que la raison revienne pour calmer le jeu des je, et que les hommes de l'art délivrent leur verdict et les mesures ad hoc.
Thierry Gustave JAMIN
09:40 Publié dans arts, CONTRIBUTIONS, La vie quotidienne, Philosophie, photo | Lien permanent | Commentaires (24) | Tags : cathédrale, incendie, construction, matériaux, notre dame
20/04/2019
C.G.Jung et les problèmes collectifs familiaux
Photo Ariaga
Ceux qui se référent à la psychogénéalogie, aux constellations familiales et à tout ce qui concerne l'influence de nos ascendants sur notre évolution psychique seront interpellés par ce que Jung écrit (vers 1958) à la p. 271 de Ma vie. Je mettrai en gras quelques passages qui m'ont interpellée. Cela ne veut pas dire que j’adhère absolument mais que je m'interroge ... Ariaga (Ariane Callot)
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"Tandis que je travaillais à mon arbre généalogique, j'ai compris l'étrange communauté de destin qui me rattache à mes ancêtres. J'ai très fortement le sentiment d'être sous l'influence de choses et de problèmes qui furent laissés incomplets et sans réponses par mes parents, mes grands-parents et mes autres ancêtres. Il semble souvent qu'il y a dans une famille un karma impersonnel qui se transmet des parents aux enfants.
J'ai toujours pensé que, moi aussi, j'avais à répondre à des questions que le destin avait déjà posées à mes ancêtres, mais auxquelles on n'avait encore trouvé aucune réponse, ou bien que je devais terminer ou simplement poursuivre des problèmes que les époques antérieures laissèrent en suspens.
Il est d'ailleurs difficile de savoir si ces problèmes sont plutôt de nature personnelle, ou plutôt de nature générale (collective). Il me semble que c'est plutôt le dernier qui est le cas. Tant qu'il n'est pas reconnu comme tel, un problème collectif prend toujours la forme personnelle et éveille, le cas échéant, l'illusion d'un certain désordre dans le domaine de la psyché personnelle. De fait, il y a du trouble dans la sphère personnelle, mais ce trouble n'est pas nécessairement primaire, il est plutôt secondaire par suite d'un changement défavorable de climat social. La cause du trouble, par conséquent, dans un tel cas, il faut la chercher non point dans l'entourage personnel mais bien plutôt dans la situation collective. La psychothérapie n'a pas encore tenu assez compte de cette circonstance."
12:36 Publié dans Alchimie, Citations, Jung et la psychologie des profondeurs, Philosophie, photo | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : famille, karma, philosophie, psychologie, généalogie, jung, ariaga, photo