28/06/2007
Un air de vacances
16:45 Publié dans blog et quotidien | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : écriture, blog, vacances, Soi, vie
28/05/2007
Nature oubliée, rêve et Totalité
La nature est souvent oubliée par une civilisation qui a fait de de l'explication et de la domestication de cette nature un nouveau mode de relations. Mais l' "Esprit de la Nature", comme le disaient les alchimistes, est puissant et sa voix se fait souvent entendre dans les rêves, et surtout les séries de rêves qui peuvent devenir un véritable enseignement.
C'est la Nature, et C. G. Jung l'avait bien compris au moment où il dit son grand Oui à la Vie, ce Oui, pour lequel je plaide souvent, c'est la nature donc, qui représente la Totalité à laquelle beaucoup aspirent. La seule totalité qui nous soit accessible ici et maintenant. Elle est une représentation de cette Totalité qui nous échappe parce que la partie ne peut comprendre la tout. La goutte d'eau est la mer mais elle ne le sait pas. Cette re-présentation s'observe partout, de l'agencement cosmique à celui de notre corps et jusqu'à chacune de nos cellules ; on la voit aussi à l'oeuvre dans le merveilleux processus de la formation du vivant, que ce soit un cristal ou un nouveau né.
Ce sont justement les rêves, dont émergent si souvent des images de cette nature oubliée, qui nous montrent, sous le niveau conscient la persistance mémorielle d'une nature à laquelle nous appartenons par notre corps, notre incarnation. Au niveau de la psyché on peut voir aussi fonctionner des lois régulant de façon harmonieuse le fonctionnement de l'ensemble. La régulation s'effectue par une espèce de système "homéostatique" de relations entre les polarités opposées et la fonction compensatoire entre le conscient et l'inconscient. Si on y ajoute la coopération entre ces mêmes conscient et inconscient, on parvient à une harmonisation semblable à celle qui se produit entre les différents organes et flux du corps. De là à dire qu'il n'y a aucune différence fondamentale entre la matière et la psyché... est-ce que Jung aurait franchi le pas ?
Bien, je me lâche un peu et vous n'êtes pas obligés de me suivre mais je suis persuadée que nous formons des unités de la Vie, en relation avec d'autres unités de vies, contenant des aspects physiques, psychiques et spirituels. Je pense aussi que ces aspects se manifestent tous dans les rêves de ceux qui prêtent attention (avec prudence, vous l'avez vu dans la contribution d'Arianil) aux vagues oniriques affleurant sans cesse à la limite de leur conscience.
A ces dimensions observables qui offrent une possibilité de représentation de la totalité humaine il faut ajouter une dimension transcendante et irreprésentable de la Totalité : un "sens éternel inconnaissable", comme le disait Jung. Au sujet de cet inconnu on ne peut rien dire, seulement s'ouvrir.
Ariaga
16:50 Publié dans Nature, rêve | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : nature, spiritualité, rêve, Jung, philosophie, vie, photo
17/05/2007
Coucher de soleil
13:45 Publié dans photo, poésie | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : poésie, photo, spiritualité, nature, vie, mort, écriture
24/02/2007
Naissance, mort, vie.
La mort est psychiquement aussi importante que la naissance et constitue comme celle-ci une partie importante de la vie.
C. G. JUNG
Commentaire sur le Mystère de la Fleur d'Or
Albin Michel, p. 64
16:41 | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : citation, spiritualité, nature, vie, Jung
09/02/2007
Le symbole vivant
Il faut distinguer le signe du symbole. Par exemple, si vous voyez quelque chose comme SNCF sur une casquette, cela ne symbolise pas le chemin de fer mais l'appartenance à cet organisme. De plus, il s'agit d'un fait connu ne laissant la place à aucune interrogation. Pour que l'on puisse parler d'un symbole il doit rester une fenêtre ouverte sur l'imaginaire, sur une pluralité de possibilités de sens. C'est cette ouverture qui va faire la différence entre un symbole "vivant" et un symbole "mort".
Tant qu'un symbole est vivant il est, comme le pense C.G.Jung, la meilleure expression possible d'un fait. Pour le rester, il doit être à la fois "gros de signification" et "expression suprême de ce qui est ressenti, mais non encore reconnu". Toute théorie scientifique, tout phénomène psychologique peuvent être des symboles vivants, à condition qu'ils énoncent ce "quelque chose de plus" qui échappe à la connaissance du moment.
Que le sens devienne parfaitement clair et que l'on ai trouvé la formulation qui rend le mieux compte de la chose cherchée, attendue, ou pressentie, et on à alors affaire à un symbole mort qui n'a plus qu'une valeur "historique". Bien sûr, ce peut encore être un symbole (on en rencontre fréquemment dans les rêves) mais il faut le remettre dans son contexte, à l'époque où il vivait, avant d'avoir engendré une expression meilleure qui l'a remplacé comme symbole vivant. L'intellect ne doit pas pouvoir venir à bout d'un symbole, le dessécher, pour qu'il reste vivant et ne soit pas réduit au rôle de signe conventionnel.
Le symbole vivant s'enracine donc à la fois dans ce qu'il y a de plus élaboré au niveau de la conscience et dans des représentations tellement primitives et collectives que leur universalité ne peut être mise en doute. C'est ce qui fait sa puissance. Le fait qu'il y ait des controverses sur ce que signifie ou ne signifie pas une expression symbolique témoigne de sa vitalité.Cependant je pense que, comme le disait Jung, "seuls ceux qui tendent à la réalisation de l'inconnu sont de véritables symboles". Pour moi, ceux qui font vivre les symboles, comme le compositeur les notes de musiques, sont les artistes. Combien de représentations picturales de l'amour, de la nature, de la guerre, de formes indéfinies, mais tellement évocatrices que notre vision peut s'affoler, nous offrant les peintres, les sculpteurs, les photographes ? Combien de mots usés sont assemblés par les poètes pour faire frissonner notre imaginaire ? Le symbole vivant, c'est la vie rêvée de l'esprit.
Ariaga
17:05 Publié dans Pensées, interrogations, aphorismes | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : écriture, arts, Jung, philosophie, vie, art
08/02/2007
Le sang de l'alchimie, c'est l'amour
"L'alchimie, la voie intérieure, est aux antipodes de toute technique, de toute conceptualisation, puisqu'elle est la vie dans son jaillissement. Elle est la sagesse des fous, la sagesse des enfants qui puisent leur savoir dans l'eau qui coule, le vent qui berce les branches en faisant bruisser et trembler les feuilles, le feu qui pétille et multiplie les nuances de ses ors. L'ordre profond, l'ordre de l'univers n'apparaît que si l'on épouse amoureusement le désordre des phénomènes, la naïveté éloquente des formes intérieures et extérieures, sans intrusion illégitime de la raison qui classe, systématise et veut tout régenter. Le monde, certes, est un système, c'est à dire un ensemble dont toutes les parties se tiennent, il est le Vivant parfait dont parle le Timée. Pourtant, ses membres ne sont pas reliés par la lumière glacée de l'intellect coupé de ses racines, ils ont pour lien, pour sang, - pour colle, disent les alchimistes - la clarté rougeoyante et chaude de l'amour."
Etienne PERROT
LA VOIE DE LA TRANSFORMATION
Editions la Fontaine de Pierre, p. 337
16:50 Publié dans Alchimie, amour | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : citation, amour, Perrot, alchimie, philosophie, vie
02/11/2006
Le repos des morts et des vivants
Aujourd'hui, jour où il est convenable d'aller voir les morts qui "reposent", je pense qu'il est bon que les vivants se reposent aussi. Et le blog doit prendre un ou deux jours de vacances. Et puis, pourquoi ne pas, romantiquement (il y a au moins un charmant romantique qui lit ce blog) revenir aux jours anciens et lire des textes des premiers jours qui, sans un peu d'attention, vont périr.
17:05 Publié dans Nature | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : écriture, vie, mort