11/03/2018
C.G.Jung et la soif de puissance
Toujours le Livre rouge de C.G.Jung. Vous aurez compris, amis, que c'est en ce moment mon livre de chevet et de méditation. Cet extrait (p.431) qui peut être diversement interprété, me semble propre à la réflexion. J'ai mis en gras ce qui a accroché la mienne. Ariaga.
***
" Que celui qui veut s'élever au-delà de lui-même descende et se charge de son propre fardeau et se traîne lui-même jusqu'à l'autel sacrificiel.
Mais que l'homme ne devra-t-il pas endurer avant de comprendre que le succès visible, extérieur, que l'on peut toucher de la main, n'est que fourvoiement! Quelles souffrances devront s'abattre sur l'humanité pour que l'homme renonce à assouvir sa soif de puissance sur son prochain et à toujours vouloir le changement chez l’autre! Combien de sang devra encore couler pour que les yeux de l'homme s'ouvrent et qu'il voie son propre chemin, et son propre ennemi, et pour qu'il prenne conscience de ses véritables succès! Tu dois pouvoir vivre avec toi même, pas aux dépens de ton voisin. l'animal grégaire n'est pas le parasite et le tourmenteur de son frère. Homme tu as même oublié que tu es aussi un animal. Tu crois certainement encore que la vie est meilleure là où tu n'es pas. Gare à toi si ton voisin pense également ainsi. Mais tu peux être sur qu'il pense également ainsi. Il faut que quelqu'un commence à ne plus être puéril. "
11:25 Publié dans Citations, Jung et la psychologie des profondeurs, Pensées, interrogations, aphorismes, Philosophie, photo | Lien permanent | Commentaires (31) | Tags : citations, jung, livre rouge, philosophie, guerre, paix, puissance
08/01/2017
Tombent les bombes ...
16:11 Publié dans amour, Pensées, interrogations, aphorismes, Philosophie, photo, poésie | Lien permanent | Commentaires (39) | Tags : amour, poésie, guerre, philosophie, pensées, jung, ariaga
17/12/2016
Rouge sang
Photo Ariaga
Aveugle et méchant,
sourd aussi,
c'est un être rouge sang, de sexe indéterminé.
Il s'agite dans les profondeurs et crie vers la surface.
Et que je jacasse !
Et que je tracasse !
Et que j'envoie des ondes de crainte vers tous ceux qui ont les yeux de l'âme et les oreilles du cœur !
Il a peur des Autres,
il a peur d'aimer,
il a peur d'être aimé,
et ne connait que ses semblables qui sont innombrables
enfouis dans la vase
et gonflés du désir de remonter.
Ariaga
17:11 Publié dans amour, Jung et la psychologie des profondeurs, Philosophie, poésie | Lien permanent | Commentaires (37) | Tags : philosophie, poésie, spritualité, photo, écriture, guerre, amour, jung, ariaga
13/08/2015
Défilé de Juillet (bis,9)
Le bruit lointain que j'avais entendu, je n'étais pas la seule, d'autres l'avaient perçu, est devenu plus net, en ce jour de Juillet, quatorzième du mois.
C'était comme un bruit de tambour mouillé et puis nous avons vu, d'autres habitants du banc pourraient en témoigner, nous avons dis-je vu, vers la gauche de la plage, émergeant de la vague alourdie par le sable soulevé, un vieux soldat qui battait tambour. Il était très petit, presque un soldat de plomb et marchait lentement, comme s'il défilait. Il portait casquette blanche, chemisette kaki, tablier de cuir et longue barbe grise et, n'était, curieusement, pas mouillé. Derrière lui, si bien mis, et marchant fièrement de son pas cadencé, est sortie de la mer une horde dépenaillée et fumante de vapeurs. Dans les volutes humides on ne distinguait que des silhouettes, bras levés, tenant des armes de toutes sortes. J'ai cru apercevoir des haches, des fusils, des sabres, peut-être même un tomahawk et aussi tout en bas, dans l'épaisseur brumeuse, il m'a semblé deviner les formes d'un canon traîné par des chevaux mais c'était trop confus pour que j'en sois certaine.
Le soldat au tambour grossissait à nos yeux. Pas beaucoup car il était VRAIMENT petit. Il continuait, imperturbablement, à défiler sur le sable. Les autres le suivaient, lamentable cohorte, et la brume avec eux. Le défilé est arrivé, juste à hauteur du banc. Le soldat s'est alors tourné vers nous, comme vers une tribune. Il a posé ses baguette sur le tambour, s'est mis au garde à vous a levé la tête et d'une voix forte, en une langue étrange que nous avons tous comprise, il nous a demandé : est-ce que LA guerre est finie ? Nous sommes restés muets ...
Ariaga
09:02 Publié dans Nostalgie, poésie, rêve, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : vacances, voyage, rêve, poésie, imagination, fantastique, guerre, philosophie, société
16/06/2013
Le pire ennemi
Nous parlons souvent de la violence dans le monde et des violences que nous subissons de la part d'autrui mais nous oublions l'auto-violence, celle que nous nous infligeons. Ne sommes nous pas souvent notre pire ennemi ? Nous empoisonnons notre corps par l'absorption de substances nocives et notre esprit par la peur, la colère, la jalousie, l'envie.
Et si nous commençions par combattre l'ennemi le plus proche, de manière à pouvoir nous aimer, avant de partir en guerre contre les autres ?
Ariaga
19:35 Publié dans amour, Pensées, interrogations, aphorismes, Philosophie | Lien permanent | Commentaires (58) | Tags : écriture, philosophie, pensée, société, guerre, spiritualité