25/12/2016
Cadeau pour les fêtes
En cette période de fin d'année, Noël, Hanoukka, Nouvel An, il est d'usage de se faire des cadeaux.
Certains lecteurs du Laboratoire qui me suivent depuis des années m'ont fait savoir qu'ils étaient déçus que je m'éloigne un peu du sujet C.G.Jung et la psychologie des profondeurs. En effet, j’écris maintenant d'une manière un peu plus "intime" des réflexions , des poésies, des ressentis.
Ces nostalgiques peuvent maintenant me lire sur le site C.G.JUNG, rêve alchimie homéopathie (pavé orange en haut à droite du blog). Ce site avait été mis en ligne il y a un certain temps mais dans une forme confuse et peu agréable à consulter. Vous pouvez maintenant m'y trouver dans une forme "relookée" avec des textes aérés et et simplifiés, surtout dans la partie " Ariaga écrits sur Jung".
Cette nouvelle présentation a demandé beaucoup de travail de réécriture et la coopération d'un ami informaticien très compétent. J'espère que vous apprécierez et je vous ferai savoir chaque fois qu'il y aura de nouvelles publications.
À bientôt et bonnes fêtes.
Je vous embrasse tous amis connus et inconnus.
Ariaga
19:21 Publié dans Alchimie, blog et quotidien, Jung et la psychologie des profondeurs, Philosophie, poésie, rêve | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : écrits, philosophie, rêve, jung, cadeaux, illustration, site jung, noël
24/12/2012
Un étonnant Noël avec Jung
Texte : LA GAILLARDE CONTEUSE
Illustrations : ÉPHÊME
Me voici encore, gaillarde conteuse, avec un récit qui va en décoiffer plus d’un ! L’année tire à sa fin. D'aucuns avaient annoncé la fin du monde. Que nenni. Vous voyez bien... J'ai cependant moi aussi quelque chose à vous annoncer, qui est aussi étonnant et bien plus poétique. Mais il va vous falloir entrer dans un état de conscience modifié pour être en mesure d'y accéder. Vous en êtes parfaitement capables.
Ce blog, fertile en échanges passionnants et passionnés, qui a connu cet été l'aventure pas ordinaire du voyage de l'Evasion, va à présent recevoir la visite d'un sacré personnage, j'ai nommé Carl Gustav Jung. Le voici, non pas en chair et en os, ce qui serait mentir, mais tout en image, en âme et en esprit, on ne saurait mieux dire...
"Depuis un demi-siècle, il demeure tranquille et numineux dans les replis paradisiaques de la grande roue du temps. Il a choisi de parer sa malicieuse image d'une barbe très longue, blanche bien entendu, et pointue au bout à la manière des vieux sages chinois. Il semble ainsi une espèce de Gandalf suisse ! Cette barbe il l’ôte très simplement pour fumer sans barrière sa très fameuse pipe (Lacan c’était le cigare, Dolto la cigarette…)
Fumant paisiblement, il observe, vous vous en doutez, tout ce qui peut se dire sur tout ce qu'il a dit, au temps de son temps sur terre. Il a donc régulièrement un œil qui traîne par ici, il sourit souvent, rie parfois et l'envie soudain l'a pris de nous rendre visite. Ne pensez-vous pas qu'Ariaga, plongée actuellement dans la "dépossession" y puisera une vraie joie ?
Mais que va donc nous dire ce père Noël jungien qui porte une fleur d'or au milieu de sa barbe ?
Un conte, mes amis, car il l'a souvent dit..."l'homme ne sait plus mythologiser".
L'homme non , le sage si.
Laissons-le donc parler...
C'était au temps jadis ou au temps à venir, car dans cette roue-là tout est au même endroit, un pêcheur s'en allait chaque jour jeter son filet dans la mer. Sa femme, un peu grincheuse, accommodait les quelques poissonnets qu'il rapportait, mais qui n'étaient jamais pêche miraculeuse. Si lui était content, elle espérait bien mieux. À ceux qui espèrent sans se lasser, on le sait, des choses adviennent. Et c'est ainsi qu'un jour, dans le creux du filet, un seul petit poisson s'était laissé rouler. Il était minuscule mais il était en or et sa peau de bijou étincelait. Le voyant si joli le pêcheur approcha son visage, c'est alors qu'il entendit l’animal parler : “Si tu me relâches, pêcheur, j'exaucerai un vœu, n’importe lequel, sois heureux tu as le choix.”Le pêcheur le relâcha.
En rentrant dans sa petite cabane il conta la chose à sa femme qui immédiatement souhaita une chaumière chaude, qu'elle reçut aussitôt.
La chaleur, une chaumière, c'est bien, mais bien manger n'est pas mal non plus et la femme du pêcheur désira d’exquises nourritures.
Elle renvoya son homme au petit poisson d'or. Le pêcheur appela, simplement, et le bel animal ne se fit pas prier.
Ta femme veut des festins ? Soit.”
Effectivement la table de cette chaumière, à compter de ce jour, fut une table de roi.
Manger comme ça c'est bien, mais avoir du pouvoir n’est pas mal non plus et la femme du pêcheur désira devenir reine...
Elle renvoya son homme au petit poisson d'or. L’animal se montra encore accommodant.
"Ta femme veut être reine? soit."
Le pêcheur en rentrant vit un château au lieu de la chaumière, et sa femme sur un trône, couronnée et ravie.
Si une reine à du pouvoir, une papesse en à mieux, pensa la vorace. Elle renvoya son homme au petit poisson d'or, qui hésita un peu :
"Ta femme veut être papesse ? Soit.”
Le pêcheur revenant chez lui, trouva un palais de marbre, un luxe époustouflant, une épouse exaltée sous une tiare d’argent et d’or.
Un tel pouvoir c'est bien, mais tous les pouvoirs, c'est mieux, “je veux être Dieu!”
Elle renvoya son homme au petit poisson d'or. Cette fois le pêcheur osa à peine appeler. Le petit poisson d’or d’abord ne vint pas. Mais il finit par arriver quand même, toujours joli, toujours patient.
"Ta femme veut être Dieu ? Soit, mais ce vœu sera bien le dernier...”
Le pêcheur s’en retourna, inquiet de ce qu’il allait trouver. Il arriva à sa cabane, qui avait été tour à tour chaumière, château, palais. Elle était à présent une petite étable, obscure, tiédie par le souffle de quelques bêtes chaudes. Un tout petit enfant, tout doux, tout vulnérable, qui gigotait dans une poignée de paille...”
Le dernier mot tombé, Carl Gustav est parti. Il voulait être sûr de ne rien rajouter à cette belle histoire, il se connaît bavard... Et puis je crois que plus rien ne le retient de notre monde, il a bien mieux, mais ne comptez pas sur lui pour vous décrire le sien, c’est un secret m’a-t-il dit tout bas sous sa barbe, avant de s’envoler comme l’oiseau de l’encens.
N’ayons pas de regret, soyons fiers, apprécions toute la merveille de cette belle visite...
Qu’un très doux Noël vous émerveille tous !
La gaillarde conteuse
07:16 Publié dans Jung et la psychologie des profondeurs, poésie, rêve | Lien permanent | Commentaires (95) | Tags : écriture, noël, jung, conte, humour, philosophie, art, culture
16/12/2012
Entre deux maisons
Entre le moment où je vais quitter le lieu où je loge, pour émigrer vers un autre lieu, il va y avoir une période où je serai nulle part ... Un vide entre ma date de départ, à Noël, et celle de l'emménagement. Le second logis étant beaucoup plus petit que le premier j'ai du me résoudre à de lourds sacrifices et me séparer de biens auxquels je tenais plus que je ne le pensais, en particulier les livres.
Je risque d'être coupée de la liaison internet pendant assez longtemps mais je sais que vous garderez le laboratoire et y maintiendrez de la vie, j'en ai eu la preuve ces dernières semaines.
Pour les fêtes de fin d'année le cadeau sera un conte de la Gaillarde conteuse illustré par des dessins de Éphême.
Je vous embrasse tous, amis connus et inconnus, et je vous souhaite un bon Noël et le meilleur pour l'année qui vient.
Ariaga
Pour terminer l'année sur une réflexion qui me semble de plus en plus d'actualité, je vous propose un petit plus : un de mes poème assez ancien qui m'est revenu en mémoire quand j'avais du mal à me séparer de mes biens matériels. Il s'intitulait POSSESSION.
***
Voici venir le temps de l'homme nouveau.
La bouche béante de désirs,
prisonnier d'un corps qui a perdu son âme,
asphyxié sous les emballages d'une nouvelle religion,il psalmodie avec les autres adeptes le "Je possède donc je suis ".
Avoir plus, avoir encore.
Vivre en tout plaqué or.
Respecter les gardes obèses des hordes affamées.
Sucer le sang de la terre et arracher sa beauté.
Tu achèteras le monde à crédit.
Les sentiments sont sans valeur, l 'amour est bien meilleur en promotion,
un clic et voilà l'affaire.
Voici venu le temps de la possession.
Et moi je me demande
si un puissant démon
ne s'est pas emparé
du monde.
Ariaga
09:30 Publié dans blog et quotidien, photo | Lien permanent | Commentaires (39) | Tags : écriture, maisons, photo, déménagement, art, noêl
17/12/2011
En voyage ...
Depuis un nombre d'années auquel j'évite de penser, immobilisée par les circonstances de la vie, j'ai écrit de nombreuses notes sur "les vacances dans la tête". C'est fini ! Je vais partir en voyage, quitter mes rivages bretons pour aller respirer l'air des montagnes.
Je ne pars pas dans un désert et j'aurai un oeil sur le Laboratoire quand je rencontrerai un ordinateur mais je n'aurai pas accès à mes mails.
Je pense, pour l'avoir expérimenté, à ceux qui, pour des raisons diverses, ne peuvent voyager. En pensée, je les invite à m'accompagner.
Si vous avez un petit manque de nourriture sur ce blog, vous pouvez fouiller dans les archives. Il y a plus de 500 notes, 13000 commentaires, dont certains fort copieux. Vous pouvez aussi aller sur le blog de Jean BISSUR, "autour de Carl" que j'apprécie particulièrement.
Je vous souhaite le meilleur pour les jours qui viennent et j'espère pouvoir donner quelques nouvelles sur vos blogs et aussi avoir l'opportunité de vous souhaiter, sur ce blog, une bonne année.
Je vous embrasse tous, amis connus et inconnus.
Ariaga
16:43 Publié dans blog et quotidien, photo, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (38) | Tags : écriture, noël, vacances, blog, photo, bretagne, humour
07/12/2009
Cadeaux de Noël
La période de Noël approche et j'ai l'impression que le voyage de la vie se fait dans un train qui roule à grande vitesse. On y échappe difficilement, c'est la période des cadeaux ! Je dois dire que je me simplifie bien la vie en offrant le plus souvent des livres et je pense que je ne suis pas la seule. Alors que choisir ? Il y a les prix littéraires, les "best sellers", les beau livres illusttrés que l'on range dans le salon pour faire joli. Je préfère m'offrir et offrir les publications de mes amis de blog. Le problème est qu'ils écrivent beaucoup ! Je vais donc vous signaler les ouvrages que j'ai achetés et lus, plus d'autres que je compte me procurer dès que mes finances me le permettront.
- Je rappelle de Chris-Tian Vidal un livre très original dont je vous ai déjà parlé : Marrakech, où le mâle m'a dit la Mort ! Et aussi un écrit plus ancien : Carnets d'Asie.
- Mon préféré comme compagnon de vacances , de Michèle Bec (Danae) : Mon tour d'Asie, seule du pied de l'Everest au mont Aso. C'est divertissant, plein de spiritualité, de suspense et d'humour allant jusqu'à l'auto dérision. Ce livre m'a à la fois inspirée et fait beaucoup rire.
- Pour ceux qui préférent le dessin et qui aiment réfléchir un moment sur une page et une bulle pour soudain se mettre à rire parce qu'ils ont enfin compris pourquoi c'est à la fois si philosophique et si drôle, je recommande ZEM Apprenti Maître-Zen, de Frédéric Baylot (Lung Ta Zen).
- Récent, un excellent roman, dense, superbement écit de Raymond Alcovère : Le bonheur est un drôle de serpent. C'est un ouvrage d'écrivain , au vrai sens du mot, avec pour protagonistes la vie, l'engagement, l'éthique, l'art, et surtout la relation à l'Autre, à l'amour, à soi même. Dans les livres de Raymond Alcovère se jouent le destin et le sens de l'existence.
- Vous pouvez aussi suivre la recherche poétique et alchimique de Jean Argenty. il est possible d'imprimer ses poésies et d'en faire un petit livret et pourquoi pas l'illustrer et le relier pour en faire un cadeau ?
- Un recueil de poésies que je n'ai pas encore eu en mains, mais, vu la qualité de ce que je lis sur le blog , cela doit être de toute beauté : Larmes de lumière de Philippe Ropraz (Phil le baladin)
Et il y en a d'autres, c'est fou ce que mes liens écrivent. Et puis une autre idée, pourquoi ne pas offrir une photo. C'est injuste car il y en a d'autres qui font un travail très original, mais je vous citerai seulement deux photographes parmi mes favoris : Jean Louis Bec et Bruno de Cuyper.
"Et Ariaga, qu'est-ce qu'elle propose ? Je vais tenter, en m'inspirant de "Ma vie" de Jung, de vous raconter, à ma manière, comment le jeune Jung et plus tard, le Jung adulte, ont joué comme des enfants, en fabriquant eux mêmes leurs cadeaux de Noël. Ce sera ici, sur le blog...
Ariaga
17:46 | Lien permanent | Commentaires (28) | Tags : littérature, écriture, noël, livre, cadeaux, voyage, humour
24/12/2008
L'enfant de Noël
Certaines religions ont fait les dieux s'incarner dans des enfants nouveaux nès, leur attribuant , ainsi, innocence et fragilité. Je vous offre aujourd'hui en cadeau de Noël la photo d'un enfant de l'amour humain. Il est âgé de quelques jours, il vient de têter sa mère et je trouve que ses yeux sont clos sur un monde de joie et de sérénité. Joie et sérénité que je souhaite à chacun d'entre vous. Moi aussi j'ai reçu un cadeau. Un de ceux que je préfère aux biens de consommation qui, dans une société où beaucoup souffrent, sont proposés en abondance au moment des fêtes de fin d'année. Il s'agit d'un cadeau d'ordre amical et spirituel : un très beau texte de Mutti laissé en commentaire sur le blog. Je m'en suis emparé avec gourmandise et je vous propose, puisque c'est Noël, de le déguster avec moi.
Je vous embrasse tous amis connus et inconnus.
Ariaga
Secrète Alchimie du dit… de Noël..…
Et de l’Athanor Universel surgit un Or si subtil que sa fragilité appelle à de grandes précautions pour l’amener à manifestation, il s’agit de ce qu’on nomme, l’Homme, dont la naissance en ce monde manifeste l’arrivée d’un postulant à l’initiation Humaine.
Et cette forme, ce corps complexe, individualisé, vient à l’existence pour de cette Initiation en parcourir tous les degrés.
Et la quête de chacun au profond de l’Athanor de la Nature, quelque forme que prenne cette quête, de la plus « rationnelle » à la plus « irrationnelle », de la plus récupérée et manipulée, de la plus pénétrante à la plus déformée… toutes parcourent l’unique chemin pour créer l’HUMANITE…l’étoile flamboyante… tissée d’Or et de Lumière.
Un jour, soudain, l’Humain naîtra, manifestant non pas, non plus, la somme mathématique de corps différenciés, mais la qualité aurifère de l’Essence Humaine, unie en sa conscience absolue de son appartenance à l’Inconnaissable Divinité qui l’a procréée, « à sa ressemblance »…
Quelque soit le Jour, la saison, en quelque éon à venir, alors… ce sera véritablement… NOEL…
Mutti
17:10 Publié dans Philosophie, photo | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : écriture, noël, poésie, philosophie, spiritualité, photo, société
24/12/2007
Cadeau de la nature pour Noël
En ce jour où certains courent les magasins, j'ai trouvé cette fleur aux allures de plante, au jardin exotique d'un village breton qui sent bon l'air marin . C'est avec vous lecteurs que je veux partager ce cadeau de la nature en vous souhaitant un joyeux Noël, plein d'amour et de belles pensées. Si vous voulez la voir dans sa plus belle robe allez sur le blog photo.
Baisers de Noël
Ariaga