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08/07/2012

Le bateau des vacances

Le bateau des vacances imaginaires.jpg

Nous allons, comme l'a suggéré Mariedumonde, partir en bateau sur l'océan des vacances imaginaires. Il n'est pas facile de trouver le navire rêvé et j'ai du chercher dans les profondeurs du blog. Celui avec lequel nous allons naviguer ne paie pas de mine mais il a un tel désir de retrouver la haute mer, de quitter le triste lieu où on l'a attaché pour mourir, que, dès que je l'ai vu, j'ai compris que c'était celui là et pas un autre !

Il y a des travaux à faire ... mais les navigateurs du Laboratoire ne manquent pas de courage. Il faudra aussi lui trouver un nom.

Ariaga

07/03/2012

Tics de langage

La fête.jpg

Je n'en peux plus, je vais exploser, car cela me "gonfle" d'entendre un nombre croissant de gens hacher leurs propos de EN FAIT. Je ne sais pourquoi, cela provoque en moi une espèce d'angoisse, un peu comme celle provoquée par les heu...heu..., mais en pire. Heu, cela n'a aucun sens alors que les EN FAIT sont des mots. Je vais donc tenter de me soigner en utilisant la méthode du "jouer avec les mots" que certains lecteurs de ce blog connaissent. Je l'appelle aussi la langue des oiseaux et Jung parlait d'amplification. Cela marche aussi avec les rêves quand un mot incongru, sans aucune relation avec le contexte, survient comme un cheveu sur la soupe !

Peut-être ce EN FAIT est-il un message de l'inconscient collectif des français, un fait qui veut être pris au sérieux, un "c'est un fait" ?

Une proposition qui me plaît et qui explique l'illustration : Tous ces EN FAIT viendraient d'un besoin de détendre le discours en allant à une fête, en étant en fête.

Ou alors ce serait le trop plein d'un fait, d'une action, qui essaierait de s'accomplir entre les vides des mots?

Et pourquoi pas le désir inconscient d'atteindre le faîte, la cime, d'un sommet ou d'un batiment. Ce serait alors symbolique du besoin de s'élever au dessus de la banalité du discours.

Et si on allait voir du côté d'un mot anglais, faith, qui se serait sournoisement introduit dans les interstices. Il signifie foi, croyance. Cela voudrait dire que celui qui s'exprime voudrait bien croire, ou faire croire, à ce qu'il dit ...

J'ai une dernière proposition : Celui qui parle ploierait-il sous le poids le faix de ses mots?

EN FAIT, ( ça y est je suis contaminée ! ), qu'en pensez vous ?

Ariaga

 Vous pouvez aussi aller lire sur l'autre blog un article intitulé : Jeux de mots.

08/01/2012

Rire !

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Pourquoi ne pas commencer l'année qui commence sous le signe du rire ? Ou plutôt des rires ...

Le rire roucoulant, cascadant vers l'amour.

Le rire du philosophe se laissant chatouiller par le comique de l'absurde.

Le rire gras, salissant.

écriture,poésie,humour,philosophie,photos,amour,enfantsLe rire à gorge déployée, instrument d'une inimitable musique.

Le rire toussotant, retenu par des élastiques, qui se veut "distingué".

Le rire destructeur qui plante ses crochets au venin mortel dans la vie d'une victime fascinée.

Le rire qui grelotte, tremblotant de la glotte.

Le rire antique, traversant les siècles par la bouche des masques.

Le rire qui s'empare du corps jusqu'à la miction.

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 Le rire nu qui monte jusqu'au regard des enfants

    Et tous les autres auxquels je n'ai pas pensé ...

Ariaga

 

Vous pouvez lire sur mon autre blog un texte intitulé Jung enfant dialogue avec Dieu.

Et sur le blog de Jean Bissur un texte d'une grande clarté sur la notion de synchronicité chez Jung.

17/12/2011

En voyage ...

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Depuis un nombre d'années auquel j'évite de penser, immobilisée par les circonstances de la vie, j'ai écrit de nombreuses notes sur "les vacances dans la tête". C'est fini ! Je vais partir en voyage, quitter mes rivages bretons pour aller respirer l'air des montagnes.

Je ne pars pas dans un désert et j'aurai un oeil sur le Laboratoire quand je rencontrerai un ordinateur mais je n'aurai pas accès à mes mails.

Je pense, pour l'avoir expérimenté, à ceux qui, pour des raisons diverses, ne peuvent voyager. En pensée, je les invite à m'accompagner.

Si vous avez un petit manque de nourriture sur ce blog, vous pouvez fouiller dans les archives. Il y a plus de 500 notes, 13000 commentaires, dont certains fort copieux. Vous pouvez aussi aller sur le blog de Jean BISSUR, "autour de Carl" que j'apprécie particulièrement.

Je vous souhaite le meilleur pour les jours qui viennent et j'espère pouvoir donner quelques nouvelles sur vos blogs et aussi avoir l'opportunité de vous souhaiter, sur ce blog, une bonne année.

Je vous embrasse tous, amis connus et inconnus.

Ariaga

05/09/2011

La rentrée au Laboratoire

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Pour prolonger les vacances du Laboratoire du rêve et de l'alchimie spirituelle, jouons encore un peu en "langue des oiseaux" sur le mot RENTRÉE.

La rentrée, c'est RE ENTRER . Il s'agit donc d'un lieu déjà connu où l'on est déjà entré. On peut aussi entendre ANTRE que je vois bien comme un endroit où se retirer pour réfléchir en paix. Des bêtes féroces peuvent aussi y habiter ... . Je vois aussi ENTRE, un mot lien, intermédiaire, ce qui se passe sur ce blog entre vous et moi, cette alchimie plus ou moins réussie qui dure depuis six ans ce qui me fait entendre AN. Les années passent et il faut toujours re-commencer, re-entrer.

Oui, il y a toujours plus à dire, les mots sont inépuisables quand on commence à les tricoter ...

Alors cette rentrée ? je me suis aperçue en jetant un coup d'oeil sur des textes de rentrée ou de retour après une absence, que, à chaque fois, j'arrivais toute gonflée d'idées de changement, d'annonces péremptoires, de résolutions définitives. Par exemple, après une éclipse, j'avais décidé de m'effacer en tant que personne, de bannir le Je, de faire de Ariaga une Elle. Je me suis rendue compte, quand le lumière estivale a rendu quelque activité à ce qui me restait de neurones, que c'était une ridicule prétention ! C'est juste une jolie manière de poétiser.  Je réponds aux commentaires, je circule sur les blogs, je ne suis pas un pur esprit ...

J'ai quand même pris pour cette rentrée une unique résolution : Ne prendre aucune résolution car on ne les tient pas et après on s'en veut et même, parfois, on en veut aux autres.

Le laboratoire va donc continuer sa petite vie un peu chaotique, au grè de mes envies, de mes inspirations et de celles de ceux qui apportent leur combustible pour que l'Athanor ne s'éteigne pas.

Je vous embrasse tous, amis connus et inconnus, et bon courage pour ceux qui ont des rentrées fatiguantes et difficiles.

Ariaga

 

28/11/2010

Photos de l'état des lieux!

Les mots ne viennent pas encore alors, pour vous faire patienter, quelques photos ....

 

La montée des marches.jpg

Constat du nombre de marches qu'il me reste encore à monter pour "assimiler" le changement de vie.

après le déménagement.jpg

Constat partiel du travail de rangement nécessaire

 

ruines et rivière.jpg

Constat "symbolique" de mon état psychique !

 

Je vous embrasse tous, en vous remerçiant de votre fidélité et je vais, si internet ne me joue pas trop de tours, entamer un long voyage sur les blogs amis.

Ariaga

 

 

 

 

18/07/2010

Jouer en langue des oiseaux

 

Variations sur un pneumatique.jpg

Langue utilisée par les alchimistes du Moyen Âge, langue de l'analyse des rêves, proposée par Freud et par Jung, la langue des oiseaux peut aussi être ce que l'on appelle un "jeu de l'esprit". C'est alors un  genre de  voyage imaginaire dont le lieu de départ est un mot. Je m'amuserai aujourd'hui avec PNEUMATIQUE.

- Le PNEU, gonflé, crevé, brulé, immergé. Habille les roues de la voiture sur la route du voyage.

- PNEUMA = le noûs, le souffle, l'esprit, celui qui pénètre la Pierre, le démon divin qui descend jusqu'aux ténèbres, le feu, le Christ, l'esprit vivant. Le moteur.

- MA,  Mater, Mamma, Maman, le début du voyage de la vie.

- MAT, le contraire de ce qui est brillant. Le Mat du Tarot, Il ne craint pas de passer pour fou et ne se sert pas du bâton pour chasser le chien qui l'attaque. Sa besace est presque vide car il est sage. Le Mât du bateau qui va permettre de naviguer sur la mer.

- TIQUE, fouisseuse, suçeuse, usante, vampire. J'entends aussi TIC. Les tics de langage (en fait!), les tics et les tocs . J'entends aussi TIC TAC. C'est la montre, la grande pendule de la vie qui dit que le voyage à une fin...

Etc ... Etc...Etc ...

Ariaga

 

 

 

07/12/2009

Cadeaux de Noël

 

livres des amis.jpg

La période de Noël approche et j'ai l'impression que le voyage de la vie se fait dans un train qui roule à grande vitesse. On y échappe difficilement, c'est la période des cadeaux ! Je dois dire que je me simplifie bien la vie en offrant le plus souvent des livres et je pense que je ne suis pas la seule. Alors que choisir ? Il y a les prix littéraires, les "best sellers", les beau livres illusttrés que l'on range dans le salon pour faire joli. Je préfère m'offrir et offrir les publications de mes amis de blog.  Le problème est qu'ils écrivent beaucoup ! Je vais donc vous signaler les ouvrages que j'ai achetés et lus, plus d'autres que je compte me procurer dès que mes finances me le permettront.

- Je rappelle de Chris-Tian Vidal un livre très original dont je vous ai déjà parlé : Marrakech, où le mâle m'a dit la Mort ! Et aussi un écrit plus ancien : Carnets d'Asie.

- Mon préféré comme compagnon de vacances ,  de Michèle Bec (Danae) :  Mon tour d'Asie, seule du pied de l'Everest au mont Aso. C'est divertissant, plein de spiritualité, de suspense et d'humour allant jusqu'à l'auto dérision. Ce livre m'a à la fois inspirée et fait beaucoup rire.

- Pour ceux qui préférent le dessin et qui aiment réfléchir un moment sur une page et une bulle pour soudain se mettre à rire parce qu'ils ont enfin compris pourquoi c'est à la fois si philosophique et si drôle, je recommande ZEM Apprenti Maître-Zen, de Frédéric Baylot (Lung Ta Zen).

- Récent, un excellent roman, dense, superbement écit de Raymond Alcovère : Le bonheur est un drôle de serpent. C'est un ouvrage d'écrivain , au vrai sens du mot, avec pour protagonistes la vie, l'engagement, l'éthique, l'art, et surtout la relation à l'Autre, à l'amour, à soi même. Dans les livres de Raymond Alcovère se jouent le destin et le sens de l'existence.

- Vous pouvez aussi suivre la recherche poétique et alchimique de Jean Argenty. il est possible d'imprimer ses poésies et d'en faire un petit livret et pourquoi pas l'illustrer et le relier pour en faire un cadeau ?

- Un recueil de poésies que je n'ai pas encore eu en mains, mais, vu la qualité de ce que je lis sur le blog , cela doit être de toute beauté : Larmes de lumière de Philippe Ropraz (Phil le baladin)

Et il y en a d'autres, c'est fou ce que mes liens écrivent. Et puis une autre idée, pourquoi ne pas offrir une photo. C'est injuste car il y en a d'autres qui font un travail très original, mais je vous citerai seulement deux photographes parmi mes favoris : Jean Louis Bec et Bruno de Cuyper.

"Et Ariaga, qu'est-ce qu'elle propose ? Je vais tenter, en m'inspirant de "Ma vie" de Jung, de vous raconter, à ma manière, comment le jeune Jung et plus tard, le Jung adulte, ont joué comme des enfants, en fabriquant eux mêmes leurs cadeaux de Noël.  Ce sera ici, sur le blog...

Ariaga

 

02/08/2009

Ariaga va dormir sur le banc bleu

 

Banc bleu de méditation.jpg

Les neurones d'Ariaga sont réduits à un nombre que l'on pourrait compter sur les doigts d'une main. Le physique ne vaut guère mieux. Des barbares ont envahi sa maison. L'athanor s'est éteint faute d'une alimentation convenable. Le sommeil devient une de ces histoires que l'on raconte dans les livres mais qui n'ont aucune existence réelle. Alors, pour pouvoir à nouveau rêver et méditer elle va pendant quelques temps se coucher sur le banc bleu et dormir, dormir ...  Le train de plaisir des vacances imaginaires ne s'arrête pas, tous ceux qui ont envie de le prendre y sont invités mais je dois prendre du repos. Vous avez une preuve de la gravité de mon état, je parle de moi à la troisième personne ! je crois que je me suis un peu perdue de vue.

Je vous embrasse tous amis du banc, connus et inconnus, et je me réveillerai le plus tôt possible.

Ariaga

25/07/2009

Ours hippie

 

vieil ours hippie.jpg
Maintenant que Êphème à donné le ton en révélant la vie cachée du vieil alchimiste, je vais moi aussi vous confier un secret. Je m'étais tue jusqu'ici car je craignais que le Nours du Pierrot, qui est une des vedette de son blog et qui voyage avec lui, ne soit jaloux ! Je ne peux plus me retenir et je confesse que, sur le banc des vacances imaginaires, je ne suis pas accompagnée seulement de mes amis intérieurs. Je sais que certains des voyageurs seront surpris, ce n'est pas l'idée qu'ils se font de moi, mais la vérité doit éclater : je tiens dans mes bras mon vieux nounours. Je vous en offre la photo, un jour où il était particulièrement en forme...

Ce cher vieux nounours m'accompagne depuis mon enfance ce qui fait pas mal de temps ( secret d'état ). Comme dirait la chanson, il a connu toutes les guerres et l'amour aussi. Il a été habillé et désabillé, ses yeux ont connu des fortunes diverses, il a été éventré, son poil jadis soyeux est devenu rèche et il traîne sur lui comme une odeur de vieux parfums, mais il a survécu car il est doux et joyeux comme un hippie dont il se donne volontiers l'allure. Il sait écouter sans interrompre et il éponge bien les larmes. Je ne veux plus le cacher sous le banc des vacances imaginaires car c'est le banc de l'amour et que je l'aime mon nours témoin d'une vie. Quand j'ai dit que tous pouvaient venir sur les bancs des vacances imaginaires, cela comprenait aussi les animaux et ces choses qui finissent par avoir une" âme" car une minuscule partie de la notre s'est déposée sur elles.

Ariaga

15/07/2009

Par la terre et par les airs

randonneuses_2.jpg

Photo Danae

Tout ce qui arrive par la mer à la réunion d'été du voyage imaginaire des bancs du Laboratoire du Rêve et de lAlchimie Spirituelle est en attente d'accostage, mais d'autres internautes s'annoncent aussi par la terre et par les airs comme vous pouvez le voir sur la photo ci- dessus. Il s'agit d'un groupe de randonneuses mené par notre amie Danae. Elles progressent dans un terrain difficile, chargées de grands sacs de rêves et d'imaginations qu'elles apportent avec le secret espoir d'en faire cadeau à mon cher Carl Gustav. Je suis un peu jalouse...

Pas loin du banc de l'amour, où je me suis déja installée pour tout l'été, plane silencieusement un magnifique albatros. Il s'agit de Jack MAUDELAIRE. Il est privé de la parole mais il parle à mon coeur et il dit : " Je profite du beau temps pour enfiler mes ailes d'albatros afin de suivre le voilier de l'Amour où se sont réfugiés tous les coeurs aimants. Ainsi, je peux respirer le silence des hauteurs et en même temps écouter les paroles que partage à bord tout l'équipage." Cela me réchauffe de la froidure nocturne de savoir qu'il est là, qu'il écoute, et qu'il veille.

Eipho, quittant la biosphère annonce son arrivée imminente en dirigeable. Il a envoyé un message :"  Bonjour à tous, bonjour Ariaga. J'arrive depuis un dirigeable. Actuellement aux positions 29.30N 34.0E, Je pense arriver dans trois jours. Gardez-moi une petite place sur un des bancs et s'il n'en reste pas, je m'assiérais au milieu. " Nous l'attendons avec impatience., moi et mes amis intérieurs.

Muttifree Dans son vaisseau spatial rêve à partir d'une photo que son  oeil zoom hyper puissant a repérée dans un coin du laboratoire. Elle me l'a fait parvenir, par les ondes très spéciales qui nous relient, son interprétation de l'image et un texte qui termineront pour aujourd'hui les "Dits du Banc"

Mutti sur Ariaga rivière.jpg

Ariaga et Muttifree

" Observatrice itinérante, secrètement nichée au cœur de mon vaisseau spatial, mon œil devenu zoom a reçu « l’impression de la rivière » que chacun peut venir admirer (photoblog d'ariaga) quand bien même il serait dans l’instant assis à l’avant ou à l’arrière du cercle magique des bancs…
Au fil de cette onde enchevêtrée de chevelures d’ondines que laissent deviner les fleurs bijoux dont elles ornent leurs coiffures, se laissent voir aussi en fond de lit, les cristaux magiques dont elles bâtissent leurs demeures. Prenez garde, si vous vous laissez emporter par l’« impression de la rivière », les lavandières d’antan devenues fées guettent ceux qui passent près d’elles à la tombée de la nuit tandis que pour les laver, elles plongent leurs haillons dans l’eau sombre. Oui, prenez garde et tenez en votre regard l’innocence de votre cœur pur afin qu’elles ne vous invitent à tordre les linges lavés en lesquels vous finiriez broyés… préférez l’aube et la naissance d’un nouveau jour pour admirer la rivière et recevoir en cadeau l’inspiration artistique et spirituelle des Sylphides. Puis, au soleil levant, tenez- vous tranquillement sur la berge et acceptez le bonjour des Dryades libres qui dansent joyeusement autour des arbres et vous invitent à l’éternelle amitié de tous les hôtes subtiles de la Grande-Mère Nature…
Et si par un heureux hasard depuis le cercle des bancs, ou près de la rivière, vous levez les yeux vers le ciel, vous verrez comment tout ce petit monde sculpte les nuages et leur donne la forme que vos rêves appellent…"

Ariaga et les amis du banc

 

23/08/2008

Maison à restaurer

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Je me suis vue dans l'obligation, comme vous avez pu le voir dans ma réponse aux commentaires de la note précédente, d'interrompre provisoirement mon périple en tête du train de bancs des voyages imaginaires car j'avais été envahie par une horde sauvage d'êtres de toutes sortes se disant de ma famille. Moi et ma maison avons été sauvagement attaqués et si j'ai un conseil à vous donner c'est de ne pas habiter au bord de la mer car cette situation géographique attire les squatters. Le train de bancs a cependant continué à circuler et je vais, dès que j'aurai retrouvé mes forces vous en montrer quelques uns.

Quelques granges fûment encore...mais la horde familiale a repris le chemin de son camp vers les régions du Sud. Ma demeure est à nouveau silencieuse, hormis les miaulements de protestation de ma vieille chatte ulcérée par cette invasion inadmissible de SA maison. Mais les travaux seront longs, tout est dévasté y compris le jardin, comme vous pouvez le voir sur la photo. Athanor-Ordinateur, planqué à la cave, déjà ébranlé par l'explosion de sa batterie, a survécu mais il est tout tremblant et je crains que ces deux épreuves successives ne l'obligent bientôt à partir, lui aussi, en voyage pour une sérieuse révision.

La maison qui était plutôt coquette est maintenant à restaurer, mais la puissance de l'imaginaire est grande et je pense qu'elle va vite retrouver ses couleurs et son volume.  Je compte sur l'aide  psychique et l'humour bien connu de mes lecteurs pour qu'elle retrouve son état antérieur dans les plus brefs délais. Tous les conseils techniques et dons seront à adresser à  : Train de bancs des vacances imaginaires, code postal 00000000++  Paysd'ailleurs. Merci d'avance.

Ariaga