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20/10/2013

Photo inconnue

écriture,fantastique,photo,art,philosophie,Jung

 

Il m'est arrivé quelque chose qui touche au fantastique. Je me promène toujours avec un petit appareil photo, ce qui me permet de mitrailler un peu tout et n'importe quoi. Après quelques jours, je déverse mon butin dans l'ordinateur et je "jette" la quasi totalité. Assez récemment, j'ai eu la surprise de trouver, au milieu d'un fatras inintéressant, cette photo que je ne peux rattacher à rien dont je me souvienne et qui à suscité en moi de multiples interrogations dont :

Comment est-elle venue dans mon appareil ?

Est-ce une "vision" qui s'est matérialisée là ? 

Qu'est-ce qu'elle représente ?

Je l'ai discrètement publiée dans mon album photo, pour "voir" et maintenant je la propose aux lecteurs qui vont peut-être m'éclairer. Mais, comme je l'ai lu récemment  (je ne sais plus où), ce n'est pas la photo qui compte c'est le regard que l'on pose sur elle. Et je dois dire que le mien, amis, est un peu troublé ...

Ariaga

15/04/2012

En images ...

Il y a des moments où le silence s'installe, des moments où les mots ne viennent pas, alors pourquoi ne pas les remplacer par des images ?

Mon oeil.jpg

.........

 

ombre du photographe.jpg

......

 

Oiseau en miroir.jpg

......

Ariaga

 

Si vous voulez de la lecture vous pouvez aller sur mon autre blog. Vous y trouverez un texte intitulé : Le sentiment religieux de la nature.

03/06/2010

Les anneaux du Roi et de la Reine

 



Les anneaux des amants.jpg
Écrire, je ne peux pas encore car je me sens amputée. Alors, juste pour vous remercier, précieux amis, de vos commentaires, mails et pensées, une simple photo, reflet d'un état alchimique. Elle exprime meiux que les mots ce que je ressens.

A bientôt j'espère...

Ariaga

06/05/2009

Trois soleils

 

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Les timides rayons du soleil matinal

ont doucement mûri comme un feu lent et doux

la chair de l'embryon de la future femme

et son âme pleurait l'oubli des origines

elle cognait aux parois du vase trop étroit

création destruction elle est devenue JE.

 

Dans le glorieux midi

marchant sous le soleil qui crépitait sa peau

elle s'est ressentie d'une beauté inouïe

c'était un pur désir tranchant comme une épée.

 

Quand est venu le crépuscule

vers les rayons dorés qui brillaient comme un phare

dans le noir

sa lanterne à la main qui contenait les braises

des soleils oubliés

elle a longtemps marché

Il était beau ce soir car c'était un matin.

 

Ariaga

 

 

 

 

15/01/2009

Grippée !

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Chers lecteurs, je suis au fond de mon lit avec la grippe et mon crâne est presque dans l'état de celui de la photo ci dessous...je ne vous embrasse pas à cause de la contagion virtuelle. Ariaga.

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09/01/2009

Se laisser glisser

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Il y a des moments

quand le soir se répand, comme une poudre d'or,

il y a des moments

où l'on voudrait glisser vers une profondeur

jusqu'au fond d'un ailleurs, pas forcément meilleur

mais tellement attirant...

Ariaga

 

30/07/2008

EXPLOSION!

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   Chers compagnons des vacances imaginaires, chers voyageurs des bancs du train du rêve, je crois que les effets conjugués de notre imagination active et de nos divers phantasmes d'évasion ont été trop puissants.  Aslè m'avait bien parlé d'un moyen explosif, le grisou, pour propulser la locomotive, je ne savais pas que ses idées avaient autant de force ! 
   Mon cher Athanor-Ordinateur, qui semblait si heureux du Léopard que je lui avais offert, a du se trouver dépassé par toutes les énergies que lui offraient si généreusement les lecteurs, surtout ceux qui viennent déposer sur le banc leurs mots, ces mots qui servent de carburant pour nos voyages sans limites. C'était trop, trop fort, trop beau et, hier soir, la batterie d'Athanor, son propulseur pour s'éloigner du banc, a tout simplement explosé! Athanor est solide et fidèle et son corps fixe n'a pas été endommagé. J'étais quand même quelque peu secouée... Dès ce matin, un grand sorcier de mes amis a prodigué ses soins et le train et les voyageurs, un peu choqués, sont repartis grâce à un Athanor moins mobile mais toujours aussi vaillant. 
   Vous voyez chers amis que l'on peut vivre de dangereuses aventures sans quitter son bureau...son banc plutôt.
              Ariaga

07/07/2008

Jardin exotique

    Sur le banc des vacances dans la tête, la pluie était si forte et le vent décoiffant que les amis s'étaient envolés pour chercher, vers le Sud brûlant, un climat plus clément. Ma nature est têtue et j'ai bien résisté, mais à l'approche du soir, lassée par la tourmente, bien accrochée au banc, je me suis envolée, laissant là les embruns, vers le jardin d'ailleurs où j'avais voyagé en des pays lointains.

 

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   Mon vieux banc délavé par les marées s'est retrouvé tout près d'un joli banc coquet, tout habillé de bleu. Ils ont semblé s'entendre, la vie des banc est un mystère, et moi j'ai débarqué, et suis partie à pieds, à la recherche de mon rêve.

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Comme souvent en rêve, un obstacle a surgi. Celui-ci était fait d'impressionnants bambous, et seule la pensée m'a permis de passer.

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 En un vert paradis, je me suis retrouvée mais c'était trop humide et malgré la beauté de ce cadre exotique ...

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...  c'est dans les herbes sèches que j'ai plongé au coeur, d'un univers doré par la chaleur d'Eté. Et j'ai alors pensé, que rien n'est impossible à tous ceux qui s'envolent sur un banc propulsé par l'énergie du rêve.

              Ariaga.
 

  

14/04/2008

Retour de cure

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 La vie sans tête, j'ai essayé mais, n'en déplaise à Douglas Harding, cela n'a pas marché...

 

   La désintoxication ne devait pas être complète car je sens que la vie dans la tête, la vie imaginaire des blogs, commence à sérieusement me manquer. J'ai pourtant respecté les règles : degré zéro de réflexion, détente, lavage et essorage de cerveau + auto-dérision (très douloureux!). Je crois bien que je ne peux tenir plus que le temps minimum   fixé pour la cure, quinze jours, sans le monde virtuel de l'écriture et des amis de blog. Aujourd'hui cela fait exactement quinze jours et je suis arrivée à la conclusion que je suis toujours accro.

   Les notes vont donc reprendre avec probablement quelques changements. Evoluer n'est-il pas le but de ce laboratoire ? Probablement des notes perfois un peu longues alternant avec des pensées et réflexions plus courtes et toujours de la poésie quand elle veut bien "descendre" ou "remonter", je ne sais.   

  Je pense , mais tout ceci est à l'état de simples projets, aborder de nouveaux sujets tels que la philosophie de la science fiction (amusante la coïncidence avec le commentaire de r-i-d sur ma précédente note) et écrire quelques notes sur les arts divinatoires.

   J'ai aussi l'intention d'ouvrir, chez overblog, une espèce de "vitrine" qui reprendra simplement des textes déjà publiés pour les proposer à de nouveaux lecteurs. Et toujours mes photos, soit pour illustrer les textes, selon une symbolique que je dois parfois être la seule à comprendre...mais en tous cas cela rend le blog plus coloré.  Vous pouvez aussi trouver des photos, de meilleure  qualité de publication, sur le photoblog.

   Et, bien sûr, vos commentaires et, quand cela m'est possible, mes réponses. J'ai lu dans un petit article parlant du blog, qu'ils donnent au laboratoire un aspect "chaleureux et convivial". Pourvu que cela dure...

   Je vous embrasse tous, amis connus et inconnus.

          Ariaga.
 

  
 

04/03/2008

La clé du jardin

 

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Mon ami intérieur le vieil alchimiste qui murmure parfois à l'oreille de mon coeur m'a dit ce matin :

Il n'y a pas de joie si parfaite qu'elle ne contienne une peine.

Il n'y a pas de peine si noire qu'elle ne s'éclaire d'un rayon de soleil.

Le désert le plus aride contient un jardin. On ne peut y entrer avec une clé ordinaire mais, si on possède cette clé, on y trouve des rosiers à perte de vue, des champs d'une fertilité infinie et une fontaine intarissable d'où jaillit l'eau de la Vie. 

         Ariaga 

 COUPS DE COEUR

Pour ceux qui lisent mes textes jusqu'au bout, je vais dorénavant partager avec mes lecteurs des "coups de coeur" pour un blog ou un texte qui a eu pour moi une résonance  particulière. Ou bien je vous présenterai brièvement un blog que je ne trouve pas assez lu. C'est une idée toute récente et je ne sais où elle me mènera et si je la poursuivrai. Dans mes choix il y aura certainement du hasard et de l'arbitraire (une petite tendance à privilégier mes liens par exemple) mais c'est la vie !

Aujourd'hui j'ai été heureuse pendant ma promenade sur les blogs de rencontrer dun texte avec lequel je me sentais en " correspondance". C'était sur le blog de Guelum, Guelum décode Guelum, (lien), une vraie pépite poético-alchimique intitulée Tango.Vous y trouverez aussi d'autres notes d'une grande originalité, mais celle là, en date du 26 février,  m'a particulièrement touchée. A bientôt pour d'autres blogs.

  
 

02/03/2008

Suite et fin du safari photographique

   Avant de revenir à mes thèmes favoris, la nature, l'alchimie spirituelle, la philosophie, la psychologie, la poésie, bref à la " culture ", un mot qui veut tout et rien dire, je vais vous raconter en images la suite et la fin de ma pause photographique.
   Le lendemain du jour où j'ai pris LA photo ( voir la note précédente sans laquelle celle-ci n'a guère de sens ), Monsieur ma Conscience Photographique, malgré le mauvais temps persistant, a pensé que je devais continuer mon entraînement, seule, sur le terrain. Il s'est donc installé bien à l'abri dans un bistrot, devant une crêpe et une bolée de cidre pendant qu'il m'envoyait à la chasse de la bonne photo. Vu le mauvais temps persistant, ne croyez pas qu'il fait toujours mauvais en Bretagne, jusqu'à son arrivée le temps était superbe, je disais donc en fonction du temps, j'avais décidé de tourner le dos à la mer et de choisir un lieu moins balayé par le vent et le crachin. Je me suis donc dirigée vers les champs . Le résultat parle de lui même. 
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  La route était peu engageante, mais j'ai quand même " persévéré dans mon être "  photographique, comme aurait dit le cher Spinoza (que voulez vous je ne peux pas m'en empêcher ... )
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Au bout du chemin les champs, je serais bien allée au delà, vers l'inconnu, mais mes chaussures ont refusé.
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Et finalement je me suis redonné un moral d'alchimiste, quand il a raté et recommencé sans cesse son expérience, espérant la pépite de l'or parfait. Je l'ai trouvée avec cette vaillante herbe dorée surgissant d'une flaque.
Et je dois aussi avouer que, de crainte d'exposer le beau Midas à l'humidité, je l'ai laissé dans son sac capitonné et que j'ai pris ces photos avec mon compact, subrepticement  glissé dans ma poche.
   Pour terminer avec le chapitre photo, je dirai à mes fidèles lecteurs que grâce à ce gentil Monsieur ma Conscience Photographique ( qui a souffert dans son affection de mes sarcasmes publics sur ce blog ) j'ai reçu un grand cadeau : la liberté photographique. Ses séances d'entraînement m'ont donné des automatismes et, grâce à eux, je vais laisser parler l'oeil et le coeur sans me soucier de la technique. 
       Ariaga
 

27/02/2008

LA photo

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   Mes relations avec l'art de la photo sont très ambiguës : grande attirance, peur de mal faire, timidité. Il faut dire que j'ai été très tôt traumatisée par la grande compétence et la sévérité de jugement d'un membre de ma famille. Je l'ai surnommé ma " conscience photographique ". Le fait d'ouvrir ce blog m'a beaucoup aidée car cela m'a donné le désir d' " illustrer " mes textes, parfois un peu austères. Comme je voulais que ma cuisine alchimique soit toute " fait maison ", je n'ai pas eu d'autre solution que de publier mes misérables photos. Je ne sais en effet ni peindre, ni dessiner et mes essais de sculpture ne m'ont pas satisfaite. Certaines de mes photos ont enfin trouvé grâce aux yeux du trop doué personnage et se sont retrouvées sur mon blog photo après être passées par sa censure. 

   Au début de l'année, suivant les conseils de Monsieur ma Conscience Photographique, quelques personnes se sont cotisées pour m'acheter ce qu'il considérait comme un appareil photo digne de ce nom. Un beau reflex numérique avec des objectifs etc etc. Et c'est là que l'aventure, ou plutôt l'absence d'aventure, a commencé.

   L'engin, dans un fort beau sac qui faisait très " pro ", m'a fascinée mais surtout impressionnée. Il ne ressemblait pas du tout à mon fidèle compagnon, le gentil compact, et le mode d'emploi était fort épais ... Je l'ai cependant tout de suite aimé, d'un amour révérencieux, et je l'ai appelé Midas. Je l'ai posé sur ma table de nuit. Nous avons dormi côte à côte, très chastement mais consommer cela m'a été impossible. Je l'ai touché, je lui ai tripoté quelques boutons mais nos relations ne sont pas allées plus loin.

   Monsieur ma Conscience Photographique, furieux de mon comportement, a fait mille kilomètres pour venir me secouer et me préparer à la chasse à l'image dans les règles de l'art. Si vous me voyez peu sur vos blog en ce moment c'est que je subis un entraînement intensif et hier j'ai eu droit à ma première sortie sur le terrain.  Hélas ! le temps au bord de la mer était infect, le vent me déstabilisait, j'ai failli tomber de la jetée gluante et surtout, les yeux pleins de larmes de sel,  je m'emmêlais dans d'affreuses histoires de " flash asservi " ou non, de "  point manuel ", de menu " intuitif ", paraît-il, de pare soleil récalcitrant qui me paraissait inutile vu le temps mais il paraît qu'il peut  "aussi " protéger de la pluie. 

   Finalement je n'ai réussi à capturer qu'une malheureuse branche d'arbre qui avait dû se réfugier il y a longtemps à l'abri dans les rochers. Et c'est ainsi que j'ai pris LA photo qui a été jugée digne de figurer sur le blog. Si je survis à toutes ces épreuves et au fait que hautetfort est en train de tout chambouler et qu'il est difficile de publier, vous aurez bientôt des nouvelles de mon prochain safari. Et puis, j'espère que Monsieur ma Conscience Photographique ne rôde pas dans les parages, il y a des photos prises par mon gentil compact que j'aime et je les utiliserai. Non mais !

        Ariaga.

04/02/2008

Saint-John PERSE, poésie et divination

 

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   " O vous que rafraîchit l'orage...Fraîcheur et gage de fraîcheur..." le Narrateur monte aux remparts. Et le vent avec lui. Comme un Shaman sous ses bracelets de fer :

   Vêtu pour l'aspersion du sang nouveau - la lourde robe bleu de nuit, rubans de faille cramoisie, et la mante à longs plis à bout de doigts pesée.

   Il a mangé le riz des morts ; dans leurs suaires de coton il s'est taillé droit d'usager. Mais sa parole est aux vivants ; ses mains aux vasques du futur.  ......

 

   Jadis, l'esprit du dieu se reflétait dans les foies d'aigles entrouverts, comme aux ouvrages de fer du forgeron, et la divinité de toute parts assiégeait l'aube des vivants.

   Divination par l'entraille et le souffle et la palpitation du souffle! Divination par l'eau du ciel et l'ordalie des fleuves...

   Et de tels rites furent favorables. J'en userai. Faveur du dieu sur mon poème! Et qu'elle ne vienne à lui manquer! 

   " Favorisé du songe favorable " fut l'expression choisie pour exalter la condition du sage. Et le poète encore trouve recours dans son poème,

    Reconnaissant pour excellente cette mantique du poème, et tout ce qu'un homme entend aux approches du soir;

   Ou bien un homme s'approchant des grandes cérémonies majeures où l'on immole un cheval noir. - " Parler en maître ", dit l'Ecoutant. " 

     Saint-John PERSE, Vents,I. Gallimard, la pléiade, p.181