Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

13/10/2010

La femme buvard

 

Plage à marée basse.jpg

 

C'est une femme buvard qui asséche les pleurs

Vous qui passez par là

N'oubliez pas

De déposer devant sa porte

Une perle d'amour

Juste une larme

Sous peine de la voir mourir

De soif et d'inutilité ...

Ariaga

07/10/2010

Le temps des origines

 

Le temps des origines.jpg

Illustration *MEL* Blog de nuit, à laquelle je dédie cette petite poésie.

 

C'était au temps des origines

C'était au temps des androgynes

Tu étais Elle et j'étais Il

Tu étais Il et j'étais Elle

Et nous n'avions qu'un coeur pour deux.

 

C'était au temps de l'oeuf cosmique

C'était au temps du vase unique

Et maintenant  oh mon amour

J'attends tellement le retour ...

Ariaga

 

 

29/09/2010

À la fenêtre du vide ...

 

Château de Kerjean.jpg

 

A la fenêtre du vide

Revêtue de mille rides

Elle sourit à l'absence

D'une indicible présence.

Ariaga

23/09/2010

Quatrième anniversaire du Laboratoire

 

Coeur de fleur.jpg

 

Le laboratoire du Rêve et de l'Alchimie Spirituelle va rentrer, en cette fin du mois de Septembre, dans sa cinquième année. Il y a eu des hauts et des bas mais je dois dire que, pour un blog qui n'est pas toujours aisé à suivre, vous avez été, chers lecteurs, nombreux et fidèles. Je vous en remercie.

Le coeur de cette fleur symbolise la relation à l'autre. Vous êtes venus vers moi, même quand je vous avais délaissés, vous m'avez soutenue en ces derniers temps si difficiles et m'avez aidée à ne pas perdre le CENTRE, l'essentiel, la foi en la vie et en la pérennité de l'Amour. Cette fleur est à vous tous et je vous embrasse en espérant le faire encore dans un an.

Ariaga

 

18/06/2010

L'herbe Ariaga

L'herbe Ariaga cherche la lumière.jpg

La fragile herbe Ariaga, celle là même qui se croyait si forte,

tombée comme un vieux chiffon

dans les boueuses profondeurs aquatiques du chagrin,

délitée par le sel des larmes,

remonte doucement vers la lumière.

 

Où est la surface, elle l'ignore,

elle flotte dans le ventre maternel des eaux,

elle grandit, elle s'enfante,

poussée par le courant vers le monde extérieur

et revient, tel un esprit malicieux,

le vieux démon de la curiosité...

Ariaga

 

03/06/2010

Les anneaux du Roi et de la Reine

 



Les anneaux des amants.jpg
Écrire, je ne peux pas encore car je me sens amputée. Alors, juste pour vous remercier, précieux amis, de vos commentaires, mails et pensées, une simple photo, reflet d'un état alchimique. Elle exprime meiux que les mots ce que je ressens.

A bientôt j'espère...

Ariaga

04/05/2010

Il marche dans la lumière

 

Il marche dans la lumière.jpg

Il est parti. Il a écarté" les lourdes branches qui retenaient prisonnier son corps souffrant et maintenant il marche libre dans la grande lumière. Je remercie tous ceux qui m'ont aidés de leur pensées et de leurs paroles pleines de pudeur pendant cette longue épreuve. Je vais maintenant habiter le silence pendant un temps dont j'ignore la longueur. Je vous embrasse tous.

Ariaga

24/04/2010

L'ultime initiation

 

Aller vers l'ultime étoile.jpg

Mon frère spirituel et alchimique, mon amant, mon mari, mon ami est rentré dans la phase de l'ultime initiation. Quelque heures, quelques jours, je ne sais mais je dois l'assister comme je le fais depuis tant et tant d'années. Et puis quand la mort, je préfére dire la transition, aura fait son oeuvre il y aura tous les détails matériels, le recueillement et la vie dans le souvenir, et surtout la reconstruction : n'être plus deux mais un. Alors je reviendrai  car ce blog et votre amitié à tous me sont indispensables.

Il y aura encore des rêve à interpréter, de la poésie, et de l'amour vaste...

Je vous embrasse amis connus et inconnus et je vous remercie pour la force que vous m'apportez.

Ariaga

 

09/04/2010

Elle était fleur

elle était fleur.jpg

Pour vous, amis, une petite bluette...

Elle était douce

Elle était mousse

Elle disait pouce

Mais c'était oui !

 

Elle était soie

Elle était joie

Rosée d'émoi

Et c'était Oui !

 

Elle était fleur

Coeur de couleur

bout d'une odeur

Elle était Oui !

 

Ariaga

14/03/2010

L'Oeuvre inachevée

Dans l'athanor.jpg

Au dehors

elle n'a pas exploré assez loin.

En dedans

elle n'a pas creusé assez profond.

Ses mains carbonisées

par l'oeuvre de l'amour

ne savent plus chercher

la pulpe de la vie.

Il faut recommencer les envols et les chûtes

passer du noir au blanc

et de la boue à l'or.

Il faut cuire et recuire le pain de la nature

et ne jamais laisser

s'éteindre l'athanor.

Ariaga

09/03/2010

Passer par la porte de l'Amour

la porte dans le mur.jpg

Passer le mur

des bonnes raisons pour ne pas.

Passer le mur de la culpabilité.

Passer le mur entre les Uns et les Autres

le mur invisible du non dit, de la honte, des préjugés.

Passer le mur des questions sans réponses.

Passer le mur de la peau trop étroite.

Miner les fondations du mur de l'impossible.

Vous demandez comment amis ?

Tout simplement par une porte, la porte de l' Amour Vrai.

Ariaga

 

 

 

 

04/01/2010

Prière de l'année nouvelle

la source interdite.jpg

Dieu du secret de mon coeur,

cette source qui m'était interdite,

par une loi que j'avais moi même écrite,

laisse moi y boire.

Sur les cendres de ma vie permet que je laisse pousser une rose,

que je vois la fleur plutôt que les épines.

Que je devienne le bois du feu de l'athanor de mon corps

et que cesse la brûlure.

Que chaque jour soit une histoire

rose ou noire, peu importe.

Que moi, petite goutte dans l'Océan,

devienne bulle et éclate de joie dans la lumière.

Que le soir venu,

oublieuse des pourquoi et des portes,

je sois emportée dans le courant du vent de l'Amour vaste,

pour y danser sans tête ni pieds,

au son de l'orchestre de la Nature.

Que, après des temps, il me soit accordé,

le retour d'un même pas tout à fait le même,

pour que je perfectionne encore et encore

l'Oeuvre d'une vie.

Ariaga

 

 

24/12/2009

Voeux de paix et d'amour

Bouteille et fleurs de fêtes.jpg

Je vous souhaite à tous, en cette période de fêtes et de renouveau de la lumière, d'avancer joyeusement sur la voie la meilleure pour vous et pour les autres. D'oublier les épreuves et de voir chaque jour comme une oeuvre de beauté. Que votre coeur soit rempli de paix, de force et surtout d'Amour.

Je vous embrasse amis lecteurs, connus ou inconnus.

Ariaga

 

20/12/2009

Rêve du vieil alchimiste

Le feu de l'athanor.jpg

C'était une voix sans corps et sans visage.

C'était une voix qui murmure parfois à l'oreille de son coeur.

C'était la voix du vieil alchimiste qui habite dans les profondeurs de ses abysses.

Il lui disait : te souviens tu des temps où tu étais mon âme soeur ?

Unis par l'amour enflamé de l'Oeuvre, nous regardions du rivage de nos méditations passer les fiers vaisseaux des quatre vierges. Elles se tenaient  en équilibre sur quatre globes, figures de proue vétues de leurs voiles d'eau de terre d'air et de feu.

Unis dans la recherche sans fin des quatre degrés du feu,

consummés corps et âme,

nous allions de l'oratoire au laboratoire et du laboratoire à l'oratoire car il fallait sans cesse nourrir et faire grandir, comme un enfant, le feu de l'athanor.

Souviens toi.

Le premier feu doux comme la chair du nouveau né.

Le deuxième feu semblable à un soleil de printemps.

Le troisième feu brûlant comme un bois qui se calcine

Le quatrième feu, celui de la fusion.

Souviens toi nous étions le vase sur l'athanor et ce quatrième feu à toujours été celui de notre mort, soeur trop aimée.

 

Et si c'était un rêve mon vieil ami ? lui répondit-elle

les mains serrés sur son coeur dissous...

Ariaga

 

 

 

 

13/12/2009

L'amour humain

La mort de l'amour.jpg

Portée par un amour aux racines profondes et dont le tronc recherche la plus grande hauteur,

un amour où il n'y a pas le moindre espace entre deux êtres,

un amour sur lequel on referme de lourds volets,

elle a monté des marches si hautes que la mémoire de la terre s'est dissipée et que son corps est devenu transparent.

Elle a perdu sa chair et seul le squelette, solide et plein d'orgueil, a soutenu de toutes ses forces l'édifice de la grande exigence.

Et maintenant...

broyant le silence , elle entend le rire aigu de son ombre qui se plante comme un croc dans le socle d'une statue d'argile fragile.

Ariaga