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16/04/2009

Suite sur les commentaires du blog

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Ceci est un fragment de la création numérique de Muttifree sur la note précédente pour vous donner envie d'aller la voir.

Il fut un temps, quand je m'étais éloignée de notre Mère Nature, où j'aurais procédé d'une manière "scientifique" pour analyser l'ensemble de vos commentaires sur la question que je posais au sujet de l'homme. Entrer des termes dans l'ordinateur, voir les fréquences, le sexe des intervenants, etc,etc.; tout cela est aujourd'hui, pour moi, semblable à une vieille robe démodée qu'il faut ôter. Je vous livre mes impressions, après relecture de l'ensemble, comme je fais la cuisine, au pif et de mémoire.

Je retiens, pour un groupe significatif, l'importance de la pensée, de la conscience, du Je,  de tout ce qui semble caractériser une créature consciente d'être et en évolution. Cet Homme, doté d'une conscience d'être, aurait donc la possibilité de se définir et d'inventer les concepts lui permettant de parler de lui même.  Il est aussi capable de poser les critères pour définir qui est qui. Je ne peux m'empêcher de penser à l'ouroboros alchimique. Cet homme se posant des questions sur lui mêmme est comme un serpent qui se mord la queue.

Cet être humain, dont certains pensent qu'il doit absolument être debout (que deviennent ceux qui qui ne le peuvent pas ?) et qui est dôté d'une conscience vit dans la dualité entre l'ombre et la lumière. Bon ou mauvais, ange ou bête, assassin ou charitable, homme-homme ou homme-animal. Résultat d'une fatalité ? Je pense à la querelle séculaire au sujet du Dieu bon entre ceux qui se demandent comment le mal peut être compatible avec Dieu et ceux qui pensent que Dieu, sans discussion possible, est le bien absolu. (très rapidement résumé, Dieu me préserve qu'un philosophe puriste lise ces lignes !). Vous m'avez fait bien plaisir chers commentateurs en insistant, nombreux, sur l'importance de la notion de libre arbitre. L'Homme à le choix entre la création et la destruction. Il a le droit à l'erreur, la posssibilité de se jeter dans le vide en toute connaissance de cause.

Et la Nature dans tout cela ? Il semble que nous soyons victimes du Philosophe qui a dit que nous sommes maîtres et possesseurs de la nature . Ce terreau sur lequel nous poussons, nous avons tendance à le labourer n'importe comment. Nous nous comportons en parasites, en prédateurs.

Et j'en arrive au sel et au poivre des ingrédients de mon plat : L'intérêt porté à la relation entre l'homme et la femme. Je sais j'aurais du mettre une majuscule à homme mais c'est peut-être mon inconscient qui a parlé, il attendait vos réactions. L'amour ne m'a été proposé que éthéré, non enraciné sur la terre. Cette relation homme femme est, le plus souvent, assimilée à une lutte des contraires . Seul l'un d'entre vous me parle du couple comme d'une totalité. Pas d'allusion à la relation du masculin au masculin ou du féminin au féminin. Les manques sont parfois d'intéressants sujets de réflexion...

Je terminerai en m'inspirant, de mémoire, d'un de vos derniers commentaires. Ce qui caractérise l'homme c'est son humanité, sa capacité d'aimer, de compatir de vouloir s'améliorer. N'est-ce pas ce que nous tentons tous ici ? En tous cas vous me l'avez montré dans vos commentaires. Merci à tous.

Ariaga.

 

15/04/2009

Les commentaires combustibles de l'athanor

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La création numérique est de Muttifree

Vous m'avez vraiment gâtée par le nombre et la qualité de vos commentaires sur la note précédente. Amis et inconnus, porteurs de spiritualité, de philosophie, de bon sens,  de simple gentillesse et aussi parfois de colère contre la stupidité humaine, vous avez tous tenté de répondre à ma question sur la nature de l'homme. Vous avez apporté du combustible à l'athanor sur lequel, dans le Vase, cuisent doucement les éléments de notre évolution. Le laboratoire du Rêve et de l'Alchime Spirituelle c'est vous , simples lecteurs ou ceux qui laissent la matière de leurs mots et font l'effort de m'offrir leurs pensées.

Depuis les débuts du blog  (les premiers temps un ou deux commentaires me comblaient !) il y a eu sur ce blog 6140 commentaires, dont certains ont le volume et la qualité d'une note. Les commentaires font vivre ce blog. J'ai un autre blog  où il n'y a pratiquement pas de commentaires, les textes sont les mêmes qu'ici, et il végète le pauvre...Vous avez même continué à écrire ici, alors que les circonstances m'empêchaient de vous répondre. Merci à tous.

J'aime aussi que le laboratoire soit un lieu où certains qui, pour une raison ou une autre ,n'ont pas leur propre blog , déposent leurs idées où expriment leur art. Je pense à des personnes comme Mariedumonde ou Ephême.

Je vous avais promis de faire une espèce de "synthèse " de vos réactions au sujet de l'homme. La note serait trop longue et après avoir touillé tout cela dans mon chaudron je vous ferai goûter le plat demain.

Ariaga

 

 

 

06/04/2009

Qu'est-ce qu'un homme?


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C'est une question que j'ai envie de poser aujourd'hui à tous ceux qui fréquentent le Laboratoire du Rêve et de l'Alchimie Spirituelle et qui veulent bien y déposer quelques réflexions : Qu'est-ce qu'un homme ? Je vais vous donner deux exemples de réflexion sur la nature humaine, l'une empruntée à la philosophie et l'autre à la science fiction (que je préfère appeler roman d'hypothèse). Blaise Pascal écrit :

"Quelle chimère est-ce donc que l'homme ? Quelle nouveauté, quel monstre, quel chaos, quel sujet de contradiction, quel prodige ! Juge de toutes choses, imbécile ver de terre, dépositaire du vrai, cloaque d'incertitude et d'erreur ; gloire et rebut de l'univers. Qui démêlera cet embrouillement"

Le roman d'hypothèse qui propose des hommes et des animaux transformés, des vies crées artificiellement, des êtres humanoïdes venus d'ailleurs, pose la question de la nature humaine. C'est un problème difficile à résoudre pour les auteurs et l'on se croirait revenu au Moyen,-Âge et à la controverse de Valladolid quand on se demandait si les indiens avaient une âme. Jacques van Herp dans son Panorama de la science-fiction nous raconte comment Heinlein traite le problème dans Jerry was a man(p. 219, c'est moi qui souligne)

"Jerry est un chimpanzé que la chirurgie a doté de parole et de réflexion. Et quand ses employeurs veulent le tuer, un groupement prend sa défense et déclenche un procès. Et c'est toute la définition sémantique de l'homme qui est en jeu. Finalement le juge, un Martien, déclare :

Nous avons examiné le sens attaché à cette étrange notion dite d' "humanité" . Nous avons vu que ce n'est pas une affaire de race, de planète ou de naissance, encore moins de degré d'intelligence. En fait ce mot ne peut être défini et cependant la notion peut être reconnue,  elle est ressentie de coeur à coeur, d'esprit à esprit.....

Alors Jerry chante Swanee River ; les dames en sanglotent d'émotion. La cause est entendue : Jerry est un homme. "

Et van Herp d'écrire en conclusion : Ce n'est pas un paradoxe que de dire que l'homme, cet animal doué de raison, se reconnaît par le truchement d'un critère irrationnel et sentimental."

Et vous qu'en pensez vous ?

Ariaga.

 

 

02/04/2009

La libido vue par C.G.Jung

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La philosophie, la spiritualité, l'alchimie, c'est bien mais, au moment où les jour croissent, où les feuilles foisonnent, où toute la nature pousse, et où les pensées et les désirs s'agitent plus fort, je crois qu'il est temps , inspirée par C.G.Jung, d'écrire quelques lignes sur la libido.

Une pulsion, semblable à celle qui fait circuler le sang à travers le corps, à partir du coeur, propulse un "courant psychique" issu de la poussée  du monde instinctuel. A cette énergie Freud avait donné le nom de " libido ", terme que Jung à repris en supprimant sa signification purement sexuelle pour se rapprocher de la notion primitive de mana et des têjas du sanscrit. Cette différence, considérée comme une dissidence, fut à l'origine de la brouille entre Jung et Freud. En effet, tout en conservant l'importance de l'énergie sexuelle dans la libido, Jung a déterminé deux pôles entre lesquels il existe une différence de potentiel : le pôle sexuel, ou, plus exactement le pôle instinctuel, et le pôle de l'"esprit". La libido est donc vie, énergie, intensité de la nature en nous, mais aussi puissance et force spirituelle et créatrice de notre esprit. C'est la tension entre ces pôles qui est à l'origine d'intensités, ou de valeurs d'ordre psychologique, ce  que Jung appelle l' énergie psychique. Il pense que cette dynamique entre les deux pôles de la matière et de l'esprit est indispensable pour que la psyché ne perde pas son équilibre.

Le scientifique frétille  (libido?) à l'idée de mesurer cette énergie. Non, les contenus et la mesure de l'énergie psychique sont indéterminés et propres à chaque être humain.  On ne peut qu'observer leurs manifestations au niveau des réactions affectives. J'ajouterai que la libido est le carburant indispensable de la persévérance à vivre,  de la passion à agir, et de la créativité.

Ariaga

 

 

 

30/03/2009

Passer le mur du son des habitudes

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Celle là qui écrit ces lignes,

cette femme polie comme un galet par le fleuve de la vie,

elle voudrait passer le mur du son des habitudes,

faire exploser la causalité,

contempler au delà de la barrière de la science le lieu où se déploient de subtiles harmonies,

transpercer le monde du mental par d'improbables interactions,

laisser déferler le flot de la complexité et baigner, cerveau fluide, dans la multiplicité des aspects de la réalité.

C'est difficile, il lui faudra, encore et encore,

de vies en vies, de distillations en distillations, de morts en résurrections,

des temps et des temps.

Patience, elle a confiance.

Ariaga

 

26/03/2009

Les visions de l'alchimiste

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La porte est close.

Les genoux sont usés par la prière.

Le vieil alchimiste au visage ravagé par les vapeurs mercurielles, à l'esprit ébloui par la Lumière de la Nature, quitte son oratoire et regarde le vase sur l'athanor.

Longtemps il contemple le vaisseau de verre.

Son imagination méditative est une étoile qui brille très loin dans le labyrinthe souterrain des hallucinations.

Il fixe l'eau de vie métallique qui se tord et se morcelle et à la fin il voit.

Mondes aquatiques où s'ouvrent des gouffres d'où émergent des formes reptiliennes qui se mordent la queue, mandragores trop humaines en couples enlacés, dragons portant entre leurs ailes l'Homoncule Fils des Philosophes,  et combien d'autre êtres issus du ciel ou de l'enfer.

C'en est trop et le vieil alchimiste, oubliant qu'il est très chrétien, se prosterne devant le vase devenu utérus.

Ariaga

 

23/03/2009

Le RE du retour

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Edgar Morin, dont j'ai relu pendant ma longue pause le tome II de La méthode , m'a donné une grande leçon de philosophie et de vie. Quand j'ai décidé de faire une cure de silence sur ce blog, c'était pour des raisons personnelles mais, aussi et surtout, pour me ressourcer et trouver du nouveau. J'ai erré sur la route avant de comprendre qu'il n'y a pas de véritable nouveau. Quand j'écris ressourcer il y a le RE et puis la source, et cette source reste immuable. Tous ces mots auxquels je pensais, tels que RE commencer, RE venir, RE organiser, RE connaître, et surtout RE présenter sont venus me parler du socle de la mémoire commune à partir duquel je fabrique du présent. A chaque battement de mon coeur, je RE commence à vivre.

Celle qui RE vient sur ce blog avait des tas de projets de transformation mais finalement elle vient presque identique car les RE présentations symboliques qui sont le socle du blog sont des RE présentations qui ne font que présenter ce qui est déja connu. Chaque fois que l'on fait un RE tour, c'est un tour autour du même centre. Heureusement, il y a un petit changement, sinon ce serai trop triste. Dans cette présentation que je vais vous proposer il y aura des déperditions et des acquisitions ce qui fait que ce même dont je vous parlais est un même plus ! Il y a un ajout au RE parce que c'est un individu unique dans son cheminement qui boit à la source.

Il va y avoir Re pétition, RE commencement, Re mémoration mais, je l'espère, il y aura aussi quelque chose qui échappe au RE : TRANSMUTATION.

Ariaga

20/02/2009

Eclipse du blog

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Le Laboratoire du Rêve et de l'Alchimie Spirituelle a perdu de vue les buts qu'il s'était fixés au début de ce blog, être un lieu de réflexion philosophique, de spiritualité, de poésie, d'échanges, étant entendu que la personnalité d'Ariaga n'avait aucune importance. Or, il semble , qu'au fil du temps, Ariaga (c'est dans un but de détachement que je parle de moi à la troisième personne), Ariaga soit devenue un être beaucoup trop incarné avec ses maladies, les souffrances de ses proches, ses humeurs. Je n'ai rien , loin de là, contre l'incarnation, mais si j'avais voulu raconter ma vie, j'aurais ouvert un autre style de blog (j'en connais d'excellents).

Laboratoire, oratoire, dans les pas des philosophes alchimistes de la Nature, voilà ce que doit redevenir ce blog. Cela nécessite une assez longue éclipse, un jeûne prolongé. Comme le disent si bien les alchimistes, il faut vider le vase pour le remplir. Je suspends donc pour un temps mon travail dans le cadre de ce Laboratoire.
Je sais que nous nous reverrons à nouveau sur ce même blog ressourcé. Le blog "Photo" et le blog "Extraits du Laboratoire" continuent  à être alimentés, et j'irai certainement vous visiter les uns et les autres.

Je vous embrasse tous, amis connus et inconnus.

Ariaga.

13/02/2009

Hymne à la Vie

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Ces derniers temps le travail d'alchimie spirituelle auquel j'ai du me livrer, sur un athanor qui ne contenait plus que quelques braises, est un travail d'acceptation de ce qui est. J'avais le choix entre une acceptation-résignation et une acceptation joyeuse. Entre la soumission à des forces aveugles et une confiance en la Vie comme expérience consciente de tout ce qui se passe, le bon comme le mauvais; une sorte d'amour fou , de OUI, à tout ce qui arrive. Le hasard m'a fait lire un texte de mère Teresa qui m'a apporté quelques réponses. Je veux aujourd'hui le partager avec vous, chers lecteurs et amis. Ariaga.

"La Vie est une chance, saisis-la.

La Vie est beauté, admire-la.

La Vie est béatitude, savoure-la.

La Vie est un rêve, fais-en une réalité.

La Vie est un défi, fais-lui face.

La Vie est un devoir, accomplis-le.

La Vie est un jeu, joue-le.

La Vie est précieuse, prends-en soin.

La Vie est une richesse, conserve-la.

La Vie est amour, jouis-en.

La Vie est un mystère, perce-le.

La Vie est promesse, remplis-la.

La Vie est tristesse, surmonte-la.

La Vie est un hymne, chante-le.

La Vie est un combat, accepte-le.

La Vie est une tragédie, prends-la à bras le corps.

La Vie est une aventure, ose-la.

La Vie est un bonheur, mérite-le.

La Vie est la Vie, défends-la".

Mère Teresa

06/02/2009

La nuit des rebelles

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Il y a une lueur d'espoir dans la nuit obscure qu'est mon existence en ce moment. La Vie, grâce à la force de l'Amour, s'accroche. En attendant que cette lumière devienne une grande lumière, je vous propose, pour alimenter Athanor, un poème déjà publié en 2006.

 

Cette nuit la tempête

A craqué la maison

Forteresse assaillie

Par les béliers du vent

Au petit matin noir tout encombré des rêves de la nuit

Quand on se trouve encore

Sur le fil du rasoir entre la mort et la vie.

 

Un plat silence a figé l'air quelques secondes

Mer étale

Et puis comme un grand souffle

Est monté le clavier d'une foule impatiente

Un vieux moi très ancien

A ouvert grand la porte

 

A la lumière du porche j'en ai vu quelques uns

Les autres

Echarpes de brume

Dansaient dans la grisaille de la fin de la nuit

Certains disaient leur nom d'autres l'avaient inscrit au fer rouge sur le front

C'étaient des Basilide Barbélo Valentin

Carpocrate Epiphane Menandre Saturnin

Des ophites tout nus réchauffés de serpents

Le tout en grand désordre

Simon avec Hélène forniquait dans un coin

Au tout début du jour j'ai vu des Bogomiles

Puis ceux de Monségur des enfants dans les bras

Et Giordano  Bruno fumant comme un tison

Oui ils étaient tous là douteurs et insoumis

Ceux qui se voulaient plus chrétiens que d'autres

Ceux qui croyaient que le Diable est associé à Dieu

Ceux qui pensaient qu'il n'y a rien entre l'homme et son dieu

Ceux qui croyaient que l'univers est Un

 

Quand le jour s'est levé

Quand le ciel s'est ouaté de nuages

Ils se sont lentement dissous

Vers les mémoires obscures où brûlent les bûchers

Me laissant des regrets

De ne pouvoir loger

Amour si absolu

Ariaga

31/01/2009

Mourir d'être une fleur

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Il m'est impossible en ce moment de vous proposer des nouveautés alors je ressors des profondeurs du blog (2006) une petite poésie que bien peu avaient lu à l'époque... et j'ai ajouté une photo prise au jardin exotique de Roscoff.

Oh ! que j'aimerais...
Mourir d'être une fleur
Et donner au soleil toute l'eau


Exploser de beauté dans un bain de lumière

Ivre du vin de l'univers

J'attends depuis des vies...

Ariaga

27/01/2009

Ouvrir la grille de la prison

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Les aléas de la vie ne me permettent pas de remplir en ce moment toutes mes "obligations" envers mon blog et mes liens mais je ne veux pas que le pauvre Athanor s'éteigne faute de combustible. Je vous propose donc aujourd'hui un texte de Graf Dürckheim (1896-1988) tiré d'un recueil de Rachel et Alphonse Goettmann (Dervy). Je le crois propice à la méditation et à la réflexion. Personnellement, il m'a montré chez moi des manques et une attitude loin d'être juste. Ariaga.

"Quoi qu'il fasse : marcher, s'asseoir, peler des pommes de terre, tricoter, ou la chose apparemment la plus superficielle...l'homme peut regarder en dedans et rester ouvert à la chance d'être touché par le divin ; aucune situation de la vie existentielle ne doit être fermeture ; on est mobilisé entièrement et continuellement. Mais seule l'attitude juste permet d'avancer et de mûrir sur ce chemin : cela est impossible si vous êtes crispés, épaules en l'air et contractées, ventre rentré et respiration de surface, décentré...toutes choses qui expriment à l'extérieur ce que vous êtes à l'intérieur : dominé par un petit moi arrogant, angoissé et solitaire. C'est une prison dont toutes les portes sont fermées ! Tant que le petit moi n'a pas fait sauter les verrous et quitté la place, aucun contact avec l'Être n'est possible."

 

21/01/2009

La terre sans les humains

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Pendant que le virus de la grippe tentait de m'exterminer, j'ai lu, dans le numéro de Janvier de la revue National Géographic, un article qui s'intitule  : "Demain la terre sans les humains". Cet article qui s'apparente à de la Science fiction, au meilleur sens du terme, pose comme hypothèse que l'espèce humaine disparaît soudain. Les conséquences imaginées donnent vraiment à réfléchir et même à délirer un peu si on a de la fièvre...

La conséquence la plus importante, et la plus difficile à envisager pour notre égo, est que les humains ne sont plus là mais la terre demeure car elle n'a pas besoin d'eux pour exister et pour que la vie continue.

Ce qui se détériore le plus vite ce sont maisons et monuments. La végétation anarchique n'habille plus que des vestiges et les forces de la nature reprennent leurs droits. Les fleuves reviennent dans leur lits détournés pour construire les grandes avenues. Les réacteurs nucléaires sans surveillance , les stokages de déchets radio actifs, tout finit par se répandre dans l'environnement, mais la terre est patiente, elle s'adapte, la faune et la flore aussi. Il y a toujours de la vie, différente mais de la vie quand même, qui finit par revenir sur les sites les plus pollués.

Quelles seront les traces les plus tenaces que nous laisserons : les substances chimiques dans les océans, les polymères, sacs plastiques et autres, un CO2 élevé, les objets en or et en diamant mais aucun des supports de notre culture tels que papiers, CD, clefs USB. Et la terre continuera à tourner, à être vivante, sans nous les alchimistes fous. Et je pense que l'imagination des lecteurs va envisager bien des "suites" à cette hypothèse de National Géographic.

Ariaga

 

15/01/2009

Grippée !

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Chers lecteurs, je suis au fond de mon lit avec la grippe et mon crâne est presque dans l'état de celui de la photo ci dessous...je ne vous embrasse pas à cause de la contagion virtuelle. Ariaga.

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12/01/2009

Squelette de barque

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Dans la vase de l'estuaire gît le squelette d'une barque,

elle s'enfonce au long du temps, dans la pourriture et l'oubli.

Passant regarde en souriant

l'ancêtre demeure fringuante et belle

chargée d'enfants et de baisers

de mains qui traînent sur les poissons

et de chavirâges amoureux

dans la totalité de ce qui est

comme au premier jour, pour toujours.

Ariaga