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23/03/2010

L'enseignement des séries de rêves

 

Paysage de rêve.jpg

Je vais vous parler, aujourd'hui, de la vie du Laboratoire du Rêve et de l'Alchimie Spirituelle. Je pense qu'il est temps qu'il remplisse une de ses fonction essentielle : chercher, en suivant un cheminement d'évolution spirituelle, à mieux comprendre les rêves.

Ceux qui me lisent depuis longtemps savent que je suis vivement intéressée par les séries de rêves. En cela je ne fais que rester dans les pas de C.G.Jung qui y a consacré un important travail. Je vais vous proposer , au rythme, je pense, d'un par semaine des rêves issus d'une série que j'ai utilisée, il y a quelques années, dans le cadre d'une recherche. A l'origine, ces rêves, ceux d'une femme d'une quarantaine d'année à l'époque où ils furent notés, étaient au nombre de 400. J'en avais conservé 150 et je pense les réduire ici à une cinquantaine.

Contrairement à tous les principes du travail d'analyse les rêves, dépouillés de leur contexte dans la vie réelle de la rêveuse, seront considérés comme des "objets" sur lesquels chacun pourra projeter sa propre signification symbolique. Je proposerai une interprétation parmi toutes celles possibles mais, évidemment, mon explication sera "orientée" par ma culture et mes sujets d'intêret.

Pour ne pas alourdir cette note, je vous expliquerai au fur et à mesure comment je procède. Sachez, cependant, que je vais en particulier observer :

- le dialogue entre les couples d'opposés masculin féminin et la manière dont ils tentent leur conjonction.

- l'émergeance des grands archétypes.

-la perennité des symboles (par exemple l'oiseau devient l'avion) et aussi la continuité dans le temps de manifestations des forces de la Nature telles que les ressentaient les anciens philosophes alchimistes.

- le développement d'une certaine logique interne, étrangère à la notre, issue de l'inconscient profond. Je l'appelle l'enseignement ou le discours du rêve .

Tout ce que j'envisage ne peut être observé dans un rêve isolé. Je vous proposerai donc ces rêves de la série en début de semaine et j'espère que quelques uns d'entre vous seront intéressés. Le blog continuera sa vie, parfois un peu chaotique , avec divers autres textes mais je tenterai d'être régulière pour ce qui est de la série de rêves. A la semaine prochaine pour le rêve initial. A bientôt.

Ariaga

14/03/2010

L'Oeuvre inachevée

Dans l'athanor.jpg

Au dehors

elle n'a pas exploré assez loin.

En dedans

elle n'a pas creusé assez profond.

Ses mains carbonisées

par l'oeuvre de l'amour

ne savent plus chercher

la pulpe de la vie.

Il faut recommencer les envols et les chûtes

passer du noir au blanc

et de la boue à l'or.

Il faut cuire et recuire le pain de la nature

et ne jamais laisser

s'éteindre l'athanor.

Ariaga

09/03/2010

Passer par la porte de l'Amour

la porte dans le mur.jpg

Passer le mur

des bonnes raisons pour ne pas.

Passer le mur de la culpabilité.

Passer le mur entre les Uns et les Autres

le mur invisible du non dit, de la honte, des préjugés.

Passer le mur des questions sans réponses.

Passer le mur de la peau trop étroite.

Miner les fondations du mur de l'impossible.

Vous demandez comment amis ?

Tout simplement par une porte, la porte de l' Amour Vrai.

Ariaga

 

 

 

 

05/03/2010

Une photo pour patienter

mauve sur la baie de Morlaix.jpg

Une photo pour patienter,

une photo pour rêver...

Vos commentaires m'ont profondément touchée et enseignée. Ils m'ont décidée à ouvrir à nouveau les portes du Laboratoire du Rêve et de l'Alchimie Spirituelle mais il me faut un peu de temps pour retrouver le rythme intérieur et extérieur de la vie du blog. Du temps aussi pour renouer avec les blogs amis, m'imprégner de leur contenu.

Cette photo prise non loin de mon lieu de résidence, dans un instant de lumière très douce, à la limite du mauve et du gris, éclairée par une lueur presque intérieure, m'a fait rêver.  Peut-être rêverez vous avec moi à un instant de beauté.

Ariaga

01/03/2010

Ce blog doit-il vivre ou mourir?

 

lierre sur un mur.jpg

Cela fait un mois que je réfléchis à la question. Le laboratoire du rêve et de l'alchimie spirituelle, que j'ai quelque peu délaissé ces derniers temps, est-il en train de se vider de sa substance matértielle et spirituelle ? Si oui, j'en suis responsable car mes lecteurs ont toujours été fidèles et actifs.

Une vie quotidienne très difficile.

Une lassitude après tant de mots jetés dans l'athanor et dont j'ai l'impression qu'ils produisent plus de cendres que de feu.

Une attitude mentale personnelle insuffisante pour évoluer.

Un besoin de se réfugier dans l'illusion du paraître.

Un mur s'est élevé devant la porte du laboratoire, m'empéchant d'y pénétrer.

Ce mur je l'ai édifié moi même, de plus en plus haut, et chaque jour je regarde le mur avec ce qui ressemble à du dégoût et puis aujourd'hui, premier jour de Mars, j'ai vu DEVANT le mur, une branche de lierre, symbole de force de la nature et de pérennité. Elle a fasciné mon regard, transformé ma vision. C'était un miracle de l'alchimie spirituelle.

J'ai compris que la voie de l'évolution physique et animique ne peut être barrée par un mur. Les murs sont faits pour être démolis et tout peut recommencer.

Autrement.

Je ne suis pas seule dans le laboratoire, il y a plein d'autres chercheurs.

Pour l'instant moins de textes que les philosophes appellent "de fond". Plutôt des idées, sensations, citations, interrogations au gré de mes envies ; le tout bref mais plus fréquent.

Pour conclure, je "ressens" qu'après un temps qui commence à être long, tout ce que les lecteurs ont apporté à la quête effectuée en ce laboratoire, ne peut pas être oublié alors le laboratoire va vivre encore. Comment ? C'est l'avenir qui le dira. Et merci à tous ceux qui m'ont "secouée", certains assez vigoureusement...

Je vais maintenant entreprendre le long périple de la lecture des blogs avec lesquels j'ai des liens privilégiés. J'y trouverai certainement une nourriture pour le feu de l'athanor.

La montée des marches de la quête alchimique continue.

Ariaga

 

30/01/2010

S'embarquer pour une pause

 

Les voiles du Voyage.jpg

Besoin, pour un moment, de m'évader du virtuel, besoin de rencontrer des gens réels, besoin de toucher, entendre, s'affronter à la vraie vie. Ne pas dire je ferme le Laboratoire je sais que ce n'est pas vrai et que le désir de vous retrouver tous va revenir. A quel moment ? Quand ce sera une incontournable évidence...

Je vous garde dans mon coeur, lecteurs connus et inconnus.

Ariaga

21/01/2010

Le temps du chat

Le chat et le temps.jpg

Suite de la note précédente.

Pour tenter de faire ressentir ce que j'appelle temps présent unique, et que j'aurais bien appelé temps naturel, mais je trouvais que le terme était trop "chargé" de théories philosophiques, je vais encore donner un exemple. Regardez un chat assis , le regard à l'intérieur, comme on peut les observer, restant ainsi pendant des heures entre le sommeil et la veille. On a l'impression que le temps, notre temps du calendrier, n'existe pas pour lui mais  seulement un temps vécu, ressenti, le temps du présent, le temps du "être juste là", le temps du chat ! vous me direz, nous ne sommes pas des chats mais c'était juste un petit exemple...

Je crois, comme le pensait le philosophe Merleau Ponty, qu'il existe un temps qui "fuse" à travers l'être humain. C'est le temps du sujet vivant ses propres actes en dehors des horloges et des tableaux chronologiques.Le moment où l'imagination ouvre la porte de tous les possibles  et qui est celui d'un instant unique. Tout est contenu dans cet irremplaçable instant qui, parce que unique, ne peut que changer pour être remplacé par un autre instant unique. La mémoire fait revivre la passé et la prévision rend actuel le futur mais mémoire et prévisions ne sont que des productions de l'esprit et on peut donc dire que rien n'existe vraiment dans la conscience humaine en dehors du présent. Le reste est caquetage mental, comme le disait Krishnamurti. Il y a sur le sujet une jolie citation de Merleau Ponty, page 63 de La phénoménologie de la perception : "le présent tient encore dans sa main le passé immédiat, sans le poser en objet, et comme celui-ci retient de la même manière le passé immédiat qui l'a précédé, le temps écoulé est tout entier repris et saisi dans le présent." Ce véritable moment présent, ce temps non fictif,  va aussitôt après être détruit et devenir un moment du temps qui ne pourra plus se retrouver, à la fois lui même et comme faisant partie de tous les autres, dans un nouveau présent unique. C'est pour cela que j'ai appelé cette saisie immédiate du temps que j'ai tenté de décrire mais qui est indescriptible, temps présent unique ; unique, parce que absolument différent des autres moments du temps, la comparaison entre deux expériences vraies et individuelles à deux moments différents étant impossible.

Cette réflexion ne servirait à rien si elle ne débouchait pas sur un questionnement. Ce temps présent unique c'est le temps de quoi  ? Je pense qu'il y a déja des pistes dans les commentaires des lecteurs sur les deux précédentes notes. Je vais en ouvrir d'autres  juste pour voir...

Ce temps serait- il le temps de la Nature ?

Ce temps serait- il le temps de la méditation sans but ?

Ce temps serait-il celui de l'intuition fulgurante, de la véritable création ?

Ce temps serait-il le temps d'un flux cosmique divin qui nous traverserait ?

Ce temps serait-il le temps réel, le reste n'étant que illusion ?

Le chat connaît peut-ête la réponse !

Ariaga

 

 

 

18/01/2010

Les prisonniers du temps

 

La corde du temps sur le sable.jpg

Le temps est un sujet qui semble vous intéresser, si j'en crois les riches commentaires sur la citation de la note précédente. Beaucoup de choses ont été dites, mieux que j'aurais su le faire. Je vais quand même tenter d'aborder le sujet, le plus simplement possible, au risque d'enfoncer des portes ouvertes. Je ne pense pas qu'une note suffira...

Il y a probablement autant d'idées du temps que d'individus, alors il faut faire un choix et j'en ai choisi trois qui me permettent de mettre un peu d'ordre dans mes idées : Le temps fictif, le temps-présent unique, et le temps de ce que C.G. Jung appelle la synchronicité. Le temps de la synchronicité est un temps à part, qui met en cause notre manière habituelle de penser la causalité, et dont je parlerai plus tard. Il me reste donc deux temps et je vais tenter de vous les faire ressentir par un exemple : Vous êtes le passager d'une voiture et vous regardez défiler le paysage. Si vous maintenez fixe votre regard, vous voyez sans cesse de nouveaux sites mais si vous fixez un objet immobile, un arbre, par exemple, qui défile par votre travers, c'est le même arbre que vous verrez avec un nouvel aspect et de nouveaux détails au fur et à mesure du défilement. Nous sommes les voyageurs de ce train, nous vivons intimement un temps et chronologiquement un autre temps ;  celui dont on nous parle dès l'enfance, celui qui borne notre horizon humain de la naissance à la mort. Nous en sommes prisonniers et tellement tributaires que nous en mourrons. Nous avons un certain degré de liberté vis à vis de l'espace mais nous ne pouvons jamais choisir notre place dans le temps.

Commençons par le temps que j'appelle fictif celui de la corde à laquelle nous nous accrochons pour avancer. Ce que je sais du monde me donne la certitude , sans laquelle il me serait bien difficile de vivre et d'agir, qu'un instant sera suivi d'un autre ; que le moment présent sera changé par les événements en un autre moment et cela pour la succession des temps que j'imagine. J'en déduis une suite linéaire, un axe des temps où tout est fixé nettement. Les intervalles entre les dates peuvent être représentés graphiquement et si un centimétre représente l'intervalle de temps entre 199O et 2000 , un autre centimètre figurera 2000 à 2010. Nous avons besoin d'ordre, c'est rassurant, sinon comment faire des projets dans le temps, prendre des décisions. Mais n'oublions pas que le fait de ranger ainsi d'une façon intelligible, historique, le déroulement des faits, cette extension de l'idée de temps sur l'axe du temps est une opération mentale. Notre regard parcourt cet axe des temps mais ce regard est celui d'un observateur presque étranger à nous-mêmes. Nous somme assis sur la berge et nous regardons couler le fleuve. La seule chose que nous pouvons vraiment ressentir est une succession de changements. C'est la mémoire qui relit pour nous le livre du temps passé et lui donne une sorte de réalité dans le présent. Il en est de même pour le futur. Nous imaginons des événements, nous faisons des prévisions, nous les projetons en quelque sorte sur l'écran de notre imagination en leur attribuant une espèce de réalité objective mais ce futur ne peut être atteint que d'une manière purement psychique. Ce temps des dates distinctes, ce temps, finalement abstrait, sur lequel nous fixons notre attention, ce livre dont nous lisons et relisons les pages est indispensable à notre vie "extérieure" mais nous avons un autre temps plus intérieur, plus intime et c'est celui dont je vous parlerai dans la prochaine note qui suivra celle- ci de très près car je ne pense pas que les deux notes peuvent être séparées sur l'axe du temps...

Ariaga

12/01/2010

La création du temps

les mailles du filet du temps.jpg

Paul Valéry n'était pas seulement poéte mais aussi penseur. Certains diraient même philosophe mais j'ai une certaine réticence envers ce terme souvent galvaudé. Il parle de beaucoup de sujets concernant la vie de l'homme, ses relations à l'autre où à la société et j'ai eu envie de vous citer ce qu'il écrit au sujet du temps car cela me  me semble devoir susciter pas mal de réflexions.

"Permettez moi de vous indiquer au passage une des plus extraordinaire invention de l'humanité (j'ajoute qu'elle ne date pas d'aujourd'hui) . Je songe tout simplement à l'invention du passé et du futur. Ce ne sont pas là des notions toutes naturelles : l'homme naturel vit dans l'instant comme l'animal. Plus un homme est près de la nature, moins le passé et l'avenir se construisent en lui. L'animal, sans doute, ne se sent être qu'entre un minimum de passé et un minimum d'avenir. ... Il en est autrement chez l'homme : par un accroissement, par une généralisation imaginaire de l'instant, par une sorte d'abus, l'homme, créant le temps, non seulement construit des perspectives en deçà et en delà de ses intervalles de réaction, mais, bien plus, il ne vit que fort peu dans l'instant même. Son établissement principal est dans le passé ou dans le futur. Il ne se tient jamais dans le présent que contraint par la sensation : plaisir ou douleur. On peut dire de lui qu'il lui manque indéfiniment ce qui n'existe pas. C'est là une condition qui n'est point animale, qui est tout artificielle, puisqu'en somme elle n'est pas absolument nécessaire à l'être. Sans doute ce développement du "temps" peut souvent lui être utile. Mais cette utilité est elle même contraire, en quelque manière, à la nature. La nature ne se soucie pas des individus. Si l'homme prolonge ou adoucit son existence, il agit donc contre nature, et son action est de celles qui opposent l'esprit à la vie.

Essais quasi politiques, p.1024, ed. La Pléiade

J'ai quelques petites idées sur le temps et, comme je n'aime pas rester sur une citation, si cela vous intéresse chers lecteurs, je vous en ferai part dans la prochaine note.

Ariaga


04/01/2010

Prière de l'année nouvelle

la source interdite.jpg

Dieu du secret de mon coeur,

cette source qui m'était interdite,

par une loi que j'avais moi même écrite,

laisse moi y boire.

Sur les cendres de ma vie permet que je laisse pousser une rose,

que je vois la fleur plutôt que les épines.

Que je devienne le bois du feu de l'athanor de mon corps

et que cesse la brûlure.

Que chaque jour soit une histoire

rose ou noire, peu importe.

Que moi, petite goutte dans l'Océan,

devienne bulle et éclate de joie dans la lumière.

Que le soir venu,

oublieuse des pourquoi et des portes,

je sois emportée dans le courant du vent de l'Amour vaste,

pour y danser sans tête ni pieds,

au son de l'orchestre de la Nature.

Que, après des temps, il me soit accordé,

le retour d'un même pas tout à fait le même,

pour que je perfectionne encore et encore

l'Oeuvre d'une vie.

Ariaga

 

 

24/12/2009

Voeux de paix et d'amour

Bouteille et fleurs de fêtes.jpg

Je vous souhaite à tous, en cette période de fêtes et de renouveau de la lumière, d'avancer joyeusement sur la voie la meilleure pour vous et pour les autres. D'oublier les épreuves et de voir chaque jour comme une oeuvre de beauté. Que votre coeur soit rempli de paix, de force et surtout d'Amour.

Je vous embrasse amis lecteurs, connus ou inconnus.

Ariaga

 

20/12/2009

Rêve du vieil alchimiste

Le feu de l'athanor.jpg

C'était une voix sans corps et sans visage.

C'était une voix qui murmure parfois à l'oreille de son coeur.

C'était la voix du vieil alchimiste qui habite dans les profondeurs de ses abysses.

Il lui disait : te souviens tu des temps où tu étais mon âme soeur ?

Unis par l'amour enflamé de l'Oeuvre, nous regardions du rivage de nos méditations passer les fiers vaisseaux des quatre vierges. Elles se tenaient  en équilibre sur quatre globes, figures de proue vétues de leurs voiles d'eau de terre d'air et de feu.

Unis dans la recherche sans fin des quatre degrés du feu,

consummés corps et âme,

nous allions de l'oratoire au laboratoire et du laboratoire à l'oratoire car il fallait sans cesse nourrir et faire grandir, comme un enfant, le feu de l'athanor.

Souviens toi.

Le premier feu doux comme la chair du nouveau né.

Le deuxième feu semblable à un soleil de printemps.

Le troisième feu brûlant comme un bois qui se calcine

Le quatrième feu, celui de la fusion.

Souviens toi nous étions le vase sur l'athanor et ce quatrième feu à toujours été celui de notre mort, soeur trop aimée.

 

Et si c'était un rêve mon vieil ami ? lui répondit-elle

les mains serrés sur son coeur dissous...

Ariaga

 

 

 

 

13/12/2009

L'amour humain

La mort de l'amour.jpg

Portée par un amour aux racines profondes et dont le tronc recherche la plus grande hauteur,

un amour où il n'y a pas le moindre espace entre deux êtres,

un amour sur lequel on referme de lourds volets,

elle a monté des marches si hautes que la mémoire de la terre s'est dissipée et que son corps est devenu transparent.

Elle a perdu sa chair et seul le squelette, solide et plein d'orgueil, a soutenu de toutes ses forces l'édifice de la grande exigence.

Et maintenant...

broyant le silence , elle entend le rire aigu de son ombre qui se plante comme un croc dans le socle d'une statue d'argile fragile.

Ariaga

 

 

 

 

07/12/2009

Cadeaux de Noël

 

livres des amis.jpg

La période de Noël approche et j'ai l'impression que le voyage de la vie se fait dans un train qui roule à grande vitesse. On y échappe difficilement, c'est la période des cadeaux ! Je dois dire que je me simplifie bien la vie en offrant le plus souvent des livres et je pense que je ne suis pas la seule. Alors que choisir ? Il y a les prix littéraires, les "best sellers", les beau livres illusttrés que l'on range dans le salon pour faire joli. Je préfère m'offrir et offrir les publications de mes amis de blog.  Le problème est qu'ils écrivent beaucoup ! Je vais donc vous signaler les ouvrages que j'ai achetés et lus, plus d'autres que je compte me procurer dès que mes finances me le permettront.

- Je rappelle de Chris-Tian Vidal un livre très original dont je vous ai déjà parlé : Marrakech, où le mâle m'a dit la Mort ! Et aussi un écrit plus ancien : Carnets d'Asie.

- Mon préféré comme compagnon de vacances ,  de Michèle Bec (Danae) :  Mon tour d'Asie, seule du pied de l'Everest au mont Aso. C'est divertissant, plein de spiritualité, de suspense et d'humour allant jusqu'à l'auto dérision. Ce livre m'a à la fois inspirée et fait beaucoup rire.

- Pour ceux qui préférent le dessin et qui aiment réfléchir un moment sur une page et une bulle pour soudain se mettre à rire parce qu'ils ont enfin compris pourquoi c'est à la fois si philosophique et si drôle, je recommande ZEM Apprenti Maître-Zen, de Frédéric Baylot (Lung Ta Zen).

- Récent, un excellent roman, dense, superbement écit de Raymond Alcovère : Le bonheur est un drôle de serpent. C'est un ouvrage d'écrivain , au vrai sens du mot, avec pour protagonistes la vie, l'engagement, l'éthique, l'art, et surtout la relation à l'Autre, à l'amour, à soi même. Dans les livres de Raymond Alcovère se jouent le destin et le sens de l'existence.

- Vous pouvez aussi suivre la recherche poétique et alchimique de Jean Argenty. il est possible d'imprimer ses poésies et d'en faire un petit livret et pourquoi pas l'illustrer et le relier pour en faire un cadeau ?

- Un recueil de poésies que je n'ai pas encore eu en mains, mais, vu la qualité de ce que je lis sur le blog , cela doit être de toute beauté : Larmes de lumière de Philippe Ropraz (Phil le baladin)

Et il y en a d'autres, c'est fou ce que mes liens écrivent. Et puis une autre idée, pourquoi ne pas offrir une photo. C'est injuste car il y en a d'autres qui font un travail très original, mais je vous citerai seulement deux photographes parmi mes favoris : Jean Louis Bec et Bruno de Cuyper.

"Et Ariaga, qu'est-ce qu'elle propose ? Je vais tenter, en m'inspirant de "Ma vie" de Jung, de vous raconter, à ma manière, comment le jeune Jung et plus tard, le Jung adulte, ont joué comme des enfants, en fabriquant eux mêmes leurs cadeaux de Noël.  Ce sera ici, sur le blog...

Ariaga

 

30/11/2009

Note de musique

lumière en prison de verre..jpg

Parfois je m'interroge...

Dans le chaos bruyant qu'est souvent notre vie, quand nous tentons de nous faire entendre à travers la boule de verre de l'indifférence, quand nous nous cognons contre les parois comme un papillon de nuit, crachant nos mots pour ne pas être dissous par ceux des autres, aurions nous seulement UNE  chose à exprimer. J'entends exprimer un peu comme quand on exprime le jus d'un fruit. L'origine de cette  manifestation unique serait le Soi, le centre où brûle la lumière, l'énergie , qui nous propulse dans la vie comme une fléche vers un but invisible. Nous serions l'instrument sur lequel se joue une note de musique qui, si nous voulons bien l'écouter attentivement, deviendra de plus en plus forte, de plus en plus aiguë, de plus en plus afutée et percera la sphère du petit moi. C'est NOTRE note, celle qui nous fait uniques dans l'océan de la Totalité. C'est très difficile de suivre ce chemin et de jouer dans le grand orchestre, il faut des vies pour y parvenir et seul l'Amour, au sens le plus vaste peut aider à ouvrir les oreilles de notre coeur.

Ariaga