15/08/2010
La femme à l'ombrelle
Juste une photo qui appelle une histoire...
J'ai aperçue cette femme, assise sur mon banc favori de contemplation de la nature, et je l'ai photographiée, me gardant bien de chercher à découvrir son visage.
Et mon imagination à travaillé...
Que faisait elle là, seule, en ce lieu isolé, à quoi pensait-elle ; contemplation, méditation, vide de la pensée, attente, je ne sais.
Il m'a semblé que, avant que je dévoile le dernier mot de notre jeu, elle pouvait être un support au voyage dans l'imaginaire, comme l'avaient été les mots de ces dernières semaines.
Pour moi, elle est la femme à L'OMBRE ELLE. Et pour vous lecteurs, je vous laisse vous raconter votre histoire.
Ariaga
16:02 Publié dans Nature, photo, rêve, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (63) | Tags : écriture, nature, femme, histoire, voyage, art
09/08/2010
SPIRITUALITÉ ...
Le vent a fait voler les rideaux du Laboratoire du Rêve et de l'Alchimie Spirituelle et le mot SPIRITUALITÉ a été emporté en fragments. Ils voyagent maintenant et notre imagination va devoir se surpasser pour que les petits cailloux redeviennent une des pierres angulaires du Laboratoire.
Pour tous ceux qui veulent jouer en" langue des oiseaux" (nouveaux arrivants voir la note), je donne quelques pistes : RITE, LIT, PIRE, PI etc....etc. Pour moi, j'ai surtout lu et entendu :
SPIRE, SPIRALE, et cela m'a fait penser que l'évolution spirituelle est souvent spiralique. C'est comme si nous avions l'intuition qu'un centre est là, en nous. Un lieu où loge et d'où se diffuse une Connaissance. Nous entamons un voyage vers ce lieu mais la ligne droite semble impossible. Nous progressons en suivant un cheminement spiralé un peu comme une plante pendant sa croissance. Il y a des des obstacles, des accidents, des immobilisations, et même des reculs mais si nous avons le désir profond de persévérer sur la voie vers ce lieu central, si nous nous laissons aspirer, le mouvement spiralique nous en rapproche sans cesse.
Le mot spiritualité est riche de sens et de sons parfois surprenants. Le fait qu'on y trouve un LIT, par exemple, ou le début d'un RIRE m'ont fait bien sourire. ...
A vous .... amis connus et inconnus qui franchissez le seuil du Laboratoire. Que votre imagination travaille même en vacances....
Ariaga
08:32 Publié dans Philosophie, photo, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (67) | Tags : voyage, philosophie, jeu, culture, écriture, spîritualité, photos
02/08/2010
REPRÉSENTATION, le jeu continue
Nous continuons notre voyage imaginaire dans le pays des mots (voir les deux notes précédentes) avec REPRÉSENTATION, un mot riche, non seulement du sens que nous lui donnons, mais de tous les possibles avec lequel il est en relation. Je pense, par exemple à son contraire, l'IRREPRÉSENTABLE qui se situe dans une région inaccessible, le lieu de l'" absolument Autre ".
Il m'a été dit que je donnais trop de matériaux aux lecteurs et ne laissais pas assez de place à leurs propositions parce que j'avais tout dit (médisance !). Ma vengeance sera cruelle et je vais juste prendre le morceau du mot qui m'intéresse le plus, vous laissant le soin de trouver ce que l'on peut lire, entendre , amplifier, extrapoler à partir de ce mot. Je sais que ce sont les vacances et que le Laboratoire est un peu dépeuplé mais j'espère que vous ferez travailler votre imagination. Pour moi ce sera la première syllabe :
- RE, à la racine de toute RE présentation, si ce n'est celles de rares génies créateurs. Il donne son impulsion à tout ce qui nous vient à l'esprit, à la succession de nos images mentales. Je pense au RE (ce sera ma minute philosophique, ne fuyez pas !) "radical conceptuel" auquel, comme le pense Edgar Morin, nous attribuons un sens premier dans toute approche de l'idée de représentation. En résumé, nous ne comprenons que ce qui est déja connu, même si c'est inconsciemment. RE-produire, Re-mémorer, RE-connaître, RE-voir, RE-commencer, tous ces mots et d'autres encore qui ne me viennent pas à l'esprit, sont des premières lignes d'une page sur laquelle l'information nouvelle vient s'inscrire. Il y a aussi un petit côté alchimique dans cette imitation du connu car tout n'est pas à réinventer et il y a quand même une adaptation personnelle qui fait qu'à chaque RE présentation il y a transformation, changement d'état. Je vois aussi dans le RE un lien, comme celui que l'on trouve dans le mot si essentiel : RELATION.
Je me suis fait plaisir avec mon RE, sur lequel il y aurait encore beaucoup à dire et je vous laisse le soin de vous amuser, que vous commentiez ou non sur le blog, avec toutes les facettes possibles du mot REPRÉSENTATION.
.....................
Ariaga
08:42 Publié dans Alchimie, arts, Philosophie, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (100) | Tags : écriture, culture, voyage, philosophie, nature, société, alchimie
26/07/2010
IMAGINATION ! crie l'oiseau
Suivons le conseil de l'oiseau ami des alchimistes philosophes de la nature, et jouons le jeu du mot imagination. Il m'a été inspiré par la qualité de la votre, chers lecteurs. Je m'accorde un quart d'heure et à vous la suite ... et surtout pas de dictionnaire ! rien que la vue et l'ouïe.
- IMAGINATION, un voyage imaginaire de l'esprit, ce qui est gratuit, la liberté même derrière les barreaux.
- IMAGINATIO, pour les alchimistes du Moyen Àge, méditatio et imaginatio = le combustible de l'oeuvre.
- j'entends aussi IMAGE, MAGE,MAGIE.
Image, l'incessant film qui défile, éveillé où en rêve.
Image de soi, image de l'autre. L' IMAGO, la métamorphose.
La magie, ce qui produit de la surprise. Le mage, celui qui voyage vers l'étoile.
- GI, j'entends CI -GÎT. Elle gît l'imagination de ceux dont le cerveau est encombré, paralysé ,par l'excès de sollicitations extérieures car il ne reste plus de place pour imaginer.
- NATION .... la mienne bute sur ce mot à la fois trop large et trop étroit.
Je nous imagine, amis les les poches remplies de petits cailloux, marchant au son d'un slam surréaliste, sur la route du voyage imaginaire de l'imagination ....
Ariaga
11:11 Publié dans Alchimie, photo, poésie, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (59) | Tags : écriture, poésie, culture, alchimie, voyage, nature
18/07/2010
Jouer en langue des oiseaux
Langue utilisée par les alchimistes du Moyen Âge, langue de l'analyse des rêves, proposée par Freud et par Jung, la langue des oiseaux peut aussi être ce que l'on appelle un "jeu de l'esprit". C'est alors un genre de voyage imaginaire dont le lieu de départ est un mot. Je m'amuserai aujourd'hui avec PNEUMATIQUE.
- Le PNEU, gonflé, crevé, brulé, immergé. Habille les roues de la voiture sur la route du voyage.
- PNEUMA = le noûs, le souffle, l'esprit, celui qui pénètre la Pierre, le démon divin qui descend jusqu'aux ténèbres, le feu, le Christ, l'esprit vivant. Le moteur.
- MA, Mater, Mamma, Maman, le début du voyage de la vie.
- MAT, le contraire de ce qui est brillant. Le Mat du Tarot, Il ne craint pas de passer pour fou et ne se sert pas du bâton pour chasser le chien qui l'attaque. Sa besace est presque vide car il est sage. Le Mât du bateau qui va permettre de naviguer sur la mer.
- TIQUE, fouisseuse, suçeuse, usante, vampire. J'entends aussi TIC. Les tics de langage (en fait!), les tics et les tocs . J'entends aussi TIC TAC. C'est la montre, la grande pendule de la vie qui dit que le voyage à une fin...
Etc ... Etc...Etc ...
Ariaga
15:23 Publié dans Alchimie, rêve, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (62) | Tags : écriture, jeu, culture, alchimie, voyage, photo, humour
30/01/2010
S'embarquer pour une pause
Besoin, pour un moment, de m'évader du virtuel, besoin de rencontrer des gens réels, besoin de toucher, entendre, s'affronter à la vraie vie. Ne pas dire je ferme le Laboratoire je sais que ce n'est pas vrai et que le désir de vous retrouver tous va revenir. A quel moment ? Quand ce sera une incontournable évidence...
Je vous garde dans mon coeur, lecteurs connus et inconnus.
Ariaga
16:38 Publié dans blog et quotidien, photo, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (39) | Tags : blog, photo, écriture, philosophie
22/08/2009
La mer est la fin du voyage
Regardez cette femme, photographiée alors qu'elle tourne le dos, par une amie captatrice d'images. Elle paraît toute petite devant le sable, la mer et le ciel. Un vent libérateur souffle dans ses cheveux et son ombre semble vouloir se glisser vers la plage humide pour se rafraîchir. Cette femme c'est moi, Ariaga. Regardez, je porte un sac à dos et c'est de ce sac dont je veux vous parler.
C'est un sac très lourd, lourd comme le plomb, lourd comme l'or. Il est plein de paroles refoulées, de peines indicibles, de gestes sans cesse répétés qui n'arrivent pas à empêcher la fuite du corps et de l'esprit de l'amour d'une vie. De livres aussi, de trop de livres. De mots qu perdent leur sens car ils ne sont que pensée. Il fut un temps où ce sac était léger car il contenait surtout des fleurs et des baisers. Je ne l'ai pas vu s'alourdir mais là devant la mer je sais ce que je dois faire. Je dois poser ce sac dont les bretelles me scient le dos. Je dois marcher vers cette mer et m'y plonger pour y être transmutée dans ses gouttes maternelles. Cela va prendre un peu de temps mais , ensuite, régénèrée, je reprendrai le sac qui me semblera moins lourd car j'aurai repris des forces. Excusez moi, amis, si je suis silencieuse, j'ai posé sac à terre...
Ariaga
16:32 Publié dans blog et quotidien, Nature, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (66) | Tags : écriture, voyage, nature, philosophie, poésie, vacances, photo, bretagne
12/08/2009
Oiseau mythique prisonnier
Allongée sur le banc de l'amour, pour faire de beaux rêves j'avais posé ma tête sur un livre oreiller. Le Voyage des oiseaux d'Athar Hassan Massoudy. Portée par les ailes de ses calligraphies, je volais dans mes songes à la recherche du Simorg, l'oiseau mythologique de la tradition persane. Et puis dans un grand bruit de ferraille et de cris le rêve est devenu cauchemar.
Ils m'ont enveloppée dans des bâches jetée dans un camion, enfermée dans une cage. Ils ont dit que j'étais un oiseau mythique, une espèce de phènix, ou de griffon, ou de je ne sais quoi, et que ma forme humaine n'était qu'une illusion. Moi qui était venue sur le banc de l'amour du cercle des voyageurs de l'imaginaire pour jouir de la liberté d'être, je suis maintenant prisonnière et l'on m'exhibe comme une antique curiosité. Je n'existe plus, je suis devenue un mythe au corps d'oiseau et pétrifiée dans cette apparence mensongère j'aspire à un miroir qui renverrait ma forme véritable. En attendant, je voyage à travers les pays, une attraction internationale comme ils disent. Les curieux se pressent pour me regarder et moi, j'espère qu'un jour, au hasard d'une ville, un ami voyageur me reconnaîtra...
Ariaga
15:47 Publié dans poésie, rêve, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (22) | Tags : écriture, blog, vacances, voyage, culture, poésie, photo
02/08/2009
Ariaga va dormir sur le banc bleu
Les neurones d'Ariaga sont réduits à un nombre que l'on pourrait compter sur les doigts d'une main. Le physique ne vaut guère mieux. Des barbares ont envahi sa maison. L'athanor s'est éteint faute d'une alimentation convenable. Le sommeil devient une de ces histoires que l'on raconte dans les livres mais qui n'ont aucune existence réelle. Alors, pour pouvoir à nouveau rêver et méditer elle va pendant quelques temps se coucher sur le banc bleu et dormir, dormir ... Le train de plaisir des vacances imaginaires ne s'arrête pas, tous ceux qui ont envie de le prendre y sont invités mais je dois prendre du repos. Vous avez une preuve de la gravité de mon état, je parle de moi à la troisième personne ! je crois que je me suis un peu perdue de vue.
Je vous embrasse tous amis du banc, connus et inconnus, et je me réveillerai le plus tôt possible.
Ariaga
16:47 Publié dans blog et quotidien, rêve, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (26) | Tags : écriture, vacances, humour, photo, santé, médtation, nature, philosophie
25/07/2009
Ours hippie
Ce cher vieux nounours m'accompagne depuis mon enfance ce qui fait pas mal de temps ( secret d'état ). Comme dirait la chanson, il a connu toutes les guerres et l'amour aussi. Il a été habillé et désabillé, ses yeux ont connu des fortunes diverses, il a été éventré, son poil jadis soyeux est devenu rèche et il traîne sur lui comme une odeur de vieux parfums, mais il a survécu car il est doux et joyeux comme un hippie dont il se donne volontiers l'allure. Il sait écouter sans interrompre et il éponge bien les larmes. Je ne veux plus le cacher sous le banc des vacances imaginaires car c'est le banc de l'amour et que je l'aime mon nours témoin d'une vie. Quand j'ai dit que tous pouvaient venir sur les bancs des vacances imaginaires, cela comprenait aussi les animaux et ces choses qui finissent par avoir une" âme" car une minuscule partie de la notre s'est déposée sur elles.
Ariaga
10:12 Publié dans photo, poésie, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (56) | Tags : écriture, humour, vacances, société, photo, poésie, amour
20/07/2009
Vision du vieil alchimiste
Illustration Êphème
(Vous pouvez voir en grand cette illustration sur mon blog photo)
Depuis quelques temps je ressens, comme une irritation de mon ami intérieur le vieil alchimiste qui murmure à l'oreille de mon coeur. J'ai eu l'explication en recevant ce message de Êphème, un des amis du banc. Je suis un peu vexée qu'il se soit adressé à lui plutôt que directement à moi. Il est possible que le cher vieil homme, me sachant souffrante, ait voulu m'épargner ses divagations un peu surprenantes. Comme on connaît mal ses amis les plus proches ! Je vous livre brut de décoffrage le texte et l'illustration de Êphème reçus tout vulgairement par mail.
Traduction du latin : Êphème
J’arrive Ariaga !!! P….. ! depuis que je me morfonds dans ma tanière, à espérer te rencontrer en vrai, sans murmurer de loin à ton oreille, je vole sur mon vieux banc-cheval vers le banc en rond ! Au diable alambics, cornues et poudres douteuses. Je veux te faire la bise, une vraie, qui claque sur la joue, et discuter face à la mer que je n’ai pas vue depuis un demi millénaire ; j’espère que le muscadet et les huîtres sont au frais, et que tu as quelques commères pulpeuses et pas trop farouches, pleine de respect pour un vénérable alchimiste connu urbi et orbi. Mon assistant, un jeune qui ne sait, comme tous ces blancs becs, rien, mais a fait les écoles « modernes » a trouvé sur internet l’itinéraire, et je viens avec quelques bouteilles de mon cru, et mon chat, miteux mais fidèle. Ma tenue n’est pas terrible, mais cinq cents ans sans femme, le repassage et le reprisage ont pris un peu de retard. Je tente de suivre la mode, mais je crois que j’ai pris là aussi du retard. Il y a plus d’araignée, de souris et de poussière chez moi que d’aiguilles… Et les marchands ambulants refusent de passer me voir à cause des chauve-souris et des rats. J’ai un copain, Paulus, un rat super savant, qui vient souvent me voir. Lui seul me raconte un peu le monde. À tout de suite.
À tout de suite.
Le vieil alchimiste.
L'aquarelle que je propose en illustration de ce document est une représentation la plus proche possible de la réalité, le vieil alchimiste ayant refusé, au nom du droit à l’image, la diffusion du cliché pris au moment de son envol. Veuillez en excuser la qualité douteuse, mais le temps m’a manqué pour faire mieux.
Êphème.
16:39 Publié dans CONTRIBUTIONS, photo, poésie, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (46) | Tags : écriture, peinture, poésie, voyage, alchimie, rêve
15/07/2009
Par la terre et par les airs
Photo Danae
Tout ce qui arrive par la mer à la réunion d'été du voyage imaginaire des bancs du Laboratoire du Rêve et de lAlchimie Spirituelle est en attente d'accostage, mais d'autres internautes s'annoncent aussi par la terre et par les airs comme vous pouvez le voir sur la photo ci- dessus. Il s'agit d'un groupe de randonneuses mené par notre amie Danae. Elles progressent dans un terrain difficile, chargées de grands sacs de rêves et d'imaginations qu'elles apportent avec le secret espoir d'en faire cadeau à mon cher Carl Gustav. Je suis un peu jalouse...
Pas loin du banc de l'amour, où je me suis déja installée pour tout l'été, plane silencieusement un magnifique albatros. Il s'agit de Jack MAUDELAIRE. Il est privé de la parole mais il parle à mon coeur et il dit : " Je profite du beau temps pour enfiler mes ailes d'albatros afin de suivre le voilier de l'Amour où se sont réfugiés tous les coeurs aimants. Ainsi, je peux respirer le silence des hauteurs et en même temps écouter les paroles que partage à bord tout l'équipage." Cela me réchauffe de la froidure nocturne de savoir qu'il est là, qu'il écoute, et qu'il veille.
Eipho, quittant la biosphère annonce son arrivée imminente en dirigeable. Il a envoyé un message :" Bonjour à tous, bonjour Ariaga. J'arrive depuis un dirigeable. Actuellement aux positions 29.30N 34.0E, Je pense arriver dans trois jours. Gardez-moi une petite place sur un des bancs et s'il n'en reste pas, je m'assiérais au milieu. " Nous l'attendons avec impatience., moi et mes amis intérieurs.
Muttifree Dans son vaisseau spatial rêve à partir d'une photo que son oeil zoom hyper puissant a repérée dans un coin du laboratoire. Elle me l'a fait parvenir, par les ondes très spéciales qui nous relient, son interprétation de l'image et un texte qui termineront pour aujourd'hui les "Dits du Banc"
Ariaga et Muttifree
" Observatrice itinérante, secrètement nichée au cœur de mon vaisseau spatial, mon œil devenu zoom a reçu « l’impression de la rivière » que chacun peut venir admirer (photoblog d'ariaga) quand bien même il serait dans l’instant assis à l’avant ou à l’arrière du cercle magique des bancs…
Au fil de cette onde enchevêtrée de chevelures d’ondines que laissent deviner les fleurs bijoux dont elles ornent leurs coiffures, se laissent voir aussi en fond de lit, les cristaux magiques dont elles bâtissent leurs demeures. Prenez garde, si vous vous laissez emporter par l’« impression de la rivière », les lavandières d’antan devenues fées guettent ceux qui passent près d’elles à la tombée de la nuit tandis que pour les laver, elles plongent leurs haillons dans l’eau sombre. Oui, prenez garde et tenez en votre regard l’innocence de votre cœur pur afin qu’elles ne vous invitent à tordre les linges lavés en lesquels vous finiriez broyés… préférez l’aube et la naissance d’un nouveau jour pour admirer la rivière et recevoir en cadeau l’inspiration artistique et spirituelle des Sylphides. Puis, au soleil levant, tenez- vous tranquillement sur la berge et acceptez le bonjour des Dryades libres qui dansent joyeusement autour des arbres et vous invitent à l’éternelle amitié de tous les hôtes subtiles de la Grande-Mère Nature…
Et si par un heureux hasard depuis le cercle des bancs, ou près de la rivière, vous levez les yeux vers le ciel, vous verrez comment tout ce petit monde sculpte les nuages et leur donne la forme que vos rêves appellent…"
Ariaga et les amis du banc
16:21 Publié dans CONTRIBUTIONS, rêve, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (34) | Tags : écriture, voyage, blog, amour, humour, société, photos
09/07/2009
Arrivée des bateaux des internautes
Mariedumonde ses amples jupes gonflées par le vent de la marée montante guettait au bout de la jetée. Soudain elle a couru vers le banc où je reposais en rêvant d'amour et, toute essoufflée d'émotion elle m'a dit : "Je viens de regarder au loin sur l'horizon, un magnifique bâteau d'un autre temps, chargé, d'internautes de tous poils, qui voguent allègrement, la brise m'a apporté quelques voix et je peux te dire, qu'ils arrivent.....
j'ai entendu : "destination les bancs d'Ariaga, ohé matelot, hissez haut" Elle est pas belle la vie !"
Les vieux bateaux sont sortis de leurs cimetières, d'autres ont brisé les vitrines où ils étaient enfermés, d'autres ont quitté les bassins où on les contraignaient à tourner en rond. Ils ont traversé mers, nuages, murs de garages et viennent tous chargés de voyageurs de l'imaginaire vers le cercle de bancs. On entend claquer les voiles, hoqueter les vieux moteurs,souffler les rameurs et chanter les anciens matelots. A leur tête le magnifique bateau aperçu par Mariedumonde, un navire dont le nom est Amour.
Ceux là seront les premiers mais je pense que d'autres viendront par la terre où les airs ou par...
Ariaga
16:54 Publié dans amour, poésie, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (32) | Tags : écriture, voyage, rêve, blog, culture, photo, imaginaire
07/07/2009
Le cercle des bancs
Je crois, amis, que, cet été, à la place du train de bancs du voyage imaginaire de l'année dernière, nous allons former un cercle. C'est beau, pur, plein de signification symbolique. Qu'ai-je dit avec les mots signification symbolique ! Jung s'agite déjà en prononçant de grands mots du style, le cercle c'est la Totalité, le Soi, la grande image archétypale etc etc.....Du calme Carl Gustav, vous n'allez pas commencer à nous faire des cours de psychologie symbolique, nous sommes ici pour nous détendre et serions plus intéressés par le récit de vos amours ! Et puis pourquoi pas d'autres sens ? La perfection de la forme, la roue qui tourne , la danse circulaire et aussi la protection. J'aime particulièrement ce sens un peu magique. Le cercle que nous allons former sera un cercle protecteur de notre voyage surtout quand, telle une soucoupe volante, nous décollerons vers...
Chacun, pour former le cercle, pourra apporter son banc personnel, ou s'asseoir sur le banc des autres, ou ne faire que passer avec une petite phrase de commentaire. Mails acceptés. Je recueillerai les "perles" bien rondes dans mes notes.
Mon banc personnel, que je vous dévoile aujourd'hui, est placé sous le signe de l'amour, de l'eros. Je n'ai pas choisi, je me suis laissée porter par le message que des inconnus ont écrit sur ce banc. Je vais m'y asseoir avec mes amis intérieurs, présentés à la note précédente, et écouter ce qui se dit, et que j'appellerai les dits des bancs...
Ariaga
16:31 Publié dans amour, photo, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (41) | Tags : écriture, culture, voyage, nature, photo, vacances, rêve, jung
28/06/2009
Le train de plaisir de l'imaginaire
Voici venir le temps où, pour la troisième année, nous allons quitter les locaux virtuels du Laboratoire du Rêve et de l'Alchimie Spirituelle pour aller nous installer sur les bancs voyageurs de l'imaginaire. Au début un simple banc, puis un train de bancs rempli de tous ceux qui, souvent par obligation, ne peuvent s'évader que par la pensée. Chacun vient avec ses compagnons et ses bagages. Je m'assiérai sur le banc que vous voyez sur la photo en compagnie de mes amis intérieurs, certains étant déjà connus de vous, dont la forte présence et le nombre peuvent évoquer les prémices d'une schizophrénie...
D'abord, le cher Karl Gustav Jung qui m'a mené une vie infernale depuis l'automne car il trouvait que je l'avais négligé l'été dernier. Je lui ai fait remarquer que ses propos étaient parfois difficiles à saisir avec son processus d'individuation, ses complexes, ses archétypes, son concept du Soi. Il m'a répondu que je n'avais qu'à expliquer, je lui ai rétorqué que c'était déja fait mais que peu de gens l'avaient lu. Cela ne lui a pas du tout plu et, comme il est très coléreux, et aussi que j'ai un gros faible pour lui, je n'ai pas insisté et je lui ai réservé une place, tout près de moi, sur le banc. Je vous recommande quand même de relire d'anciens textes que j'ai postés aux débuts du blog. Rien qu'un clic sur le titre :
Archétypes et RE-présentation archétypique
Présentation du Soi par C.G.JUNG
Organisation et harmonie par le Soi
Mon autre ami intérieur masculin fait moins de bruit. Il s'agit du Vieil Alchimiste murmureur à l'oreille de mon coeur. Il a tendance à radoter un peu, son vocabulaire est parfois surprenant mais il est là depuis si longtemps que j'y suis habituée. Et il s'entend bien avec Jung ce qui me simplifie la vie.
Viennent ensuite deux femmes qui se détestent.
Grande Mère, issue des profondeurs de la Nature primitive, pourvue d'une queue de saurien, elle me fascine et m'effraie et vient grogner d'effarantes suggestions, inspirer des pulsions étranges, qui révulsent l'autre femme que j'appelle Pimbèche Intello. Celle- là est raisonneuse, éternelle étudiante, livrophage, froide. Je crains des conflits...et des difficultés, en particulier avec les deux personnalités de Jung.
J'espère que vous viendrez sur le banc, seuls ou accompagnés. Vous devrez m'attendre quelques jours car quitter le Laboratoire pour gagner le banc demande toute une logistique. Vivres, livres pour la Pimbèche, parapluies, cirés bottes (nous sommes en Bretagne Nord), et quelques remontants...
Pour vous remercier d'avoir été si fidèles ces derniers temps, alors que j'éprouvais des difficultés à assumer la tenue de ce blog, difficultés toujours existantes mais on s'habitue, je partage avec vous, amis connus et inconnus, un très beau bouquet de fleurs offert par une amie qui a une place de choix dans mon coeur.
Ariaga
18:00 Publié dans blog et quotidien, photo, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (53) | Tags : écriture, rêve, voyage, société, culture, jung, amis