11/03/2012
est-ce cela l'amour ?
Avec un inconnu
prendre un chemin inconnu
pour aller vers l'inconnu
est-ce cela l'amour ?
Se séparer de l'avoir
ne pas craindre les trous noirs
devenir un boomerang
en voyage entre deux mondes
Est-ce cela la mort ?
Ariaga
Vous pouvez lire sur l'autre blog un texte intitulé : Le C.G.Jung qui m'a séduite.
12:22 Publié dans amour, Pensées, interrogations, aphorismes, Philosophie, photo, poésie | Lien permanent | Commentaires (88) | Tags : écriture, poésie, philosophie, société, spiritualité, photo
07/03/2012
Tics de langage
Je n'en peux plus, je vais exploser, car cela me "gonfle" d'entendre un nombre croissant de gens hacher leurs propos de EN FAIT. Je ne sais pourquoi, cela provoque en moi une espèce d'angoisse, un peu comme celle provoquée par les heu...heu..., mais en pire. Heu, cela n'a aucun sens alors que les EN FAIT sont des mots. Je vais donc tenter de me soigner en utilisant la méthode du "jouer avec les mots" que certains lecteurs de ce blog connaissent. Je l'appelle aussi la langue des oiseaux et Jung parlait d'amplification. Cela marche aussi avec les rêves quand un mot incongru, sans aucune relation avec le contexte, survient comme un cheveu sur la soupe !
Peut-être ce EN FAIT est-il un message de l'inconscient collectif des français, un fait qui veut être pris au sérieux, un "c'est un fait" ?
Une proposition qui me plaît et qui explique l'illustration : Tous ces EN FAIT viendraient d'un besoin de détendre le discours en allant à une fête, en étant en fête.
Ou alors ce serait le trop plein d'un fait, d'une action, qui essaierait de s'accomplir entre les vides des mots?
Et pourquoi pas le désir inconscient d'atteindre le faîte, la cime, d'un sommet ou d'un batiment. Ce serait alors symbolique du besoin de s'élever au dessus de la banalité du discours.
Et si on allait voir du côté d'un mot anglais, faith, qui se serait sournoisement introduit dans les interstices. Il signifie foi, croyance. Cela voudrait dire que celui qui s'exprime voudrait bien croire, ou faire croire, à ce qu'il dit ...
J'ai une dernière proposition : Celui qui parle ploierait-il sous le poids le faix de ses mots?
EN FAIT, ( ça y est je suis contaminée ! ), qu'en pensez vous ?
Ariaga
Vous pouvez aussi aller lire sur l'autre blog un article intitulé : Jeux de mots.
10:00 Publié dans Pensées, interrogations, aphorismes, Philosophie, photo | Lien permanent | Commentaires (112) | Tags : écriture, philosophie, société, humour, photo, fête, jung, bretagne
02/03/2012
La quête du Graal
Atteindre l'horizon, impossible il recule toujours.
Épuiser le savoir, impossible une théorie chasse l'autre.
Trouver le Graal, impossible, c'est un mythe.
Alors, que faire ?
Ramer vers l'horizon de toutes ses forces, boire le savoir jusqu'à l'ivresse, chercher le Graal au risque de sa vie.
Ce n'est pas le but qui compte, c'est la quête.
Ariaga
Vous pouvez lire sur l'autre blog un texte intitulé : Femme buvard.
06:25 Publié dans Pensées, interrogations, aphorismes, Philosophie, photo | Lien permanent | Commentaires (82) | Tags : écriture, nature, philosophie, pensée, culture, photo
27/02/2012
Questions 4
- Si on monte les marches très haut, ne peut-on pas perdre la mémoire de la terre ?
- OÙ est le MOI ?
Et aussi une question d'un lecteur, Phil4 : Comment donner Corps au Verbe ?
Ariaga
Sur mon autre blog, je vous propose un texte intitulé : Dans les caves des blogs.
09:13 Publié dans blog et quotidien, Pensées, interrogations, aphorismes, Philosophie, photo | Lien permanent | Commentaires (84) | Tags : écriture, philosophie, blog, spiritualité, religion, nature, photo
19/02/2012
Le fil de lumière
Ce n'est rien qu'un murmure ... du fleuve de l'esprit
un soupir d'écriture ...
mince fil de lumière ... tiré des failles obscures
tremblant à la frontière de la coupure ...
Et quand reviendra t-elle, enceinte et triomphante,
assoiffée d'aventure et de mots enlacés tissant la transparence ?
Ariaga
Si ce petit poème vous laisse sur votre faim, vous pouvez aller lire sur mon autre blog un texte intitulé : C.G.Jung, un rêve de mandala.
13:09 Publié dans Philosophie, photo, poésie | Lien permanent | Commentaires (65) | Tags : écriture, poésie, philosophie, art, poème, photo, inspiration
17/12/2011
En voyage ...
Depuis un nombre d'années auquel j'évite de penser, immobilisée par les circonstances de la vie, j'ai écrit de nombreuses notes sur "les vacances dans la tête". C'est fini ! Je vais partir en voyage, quitter mes rivages bretons pour aller respirer l'air des montagnes.
Je ne pars pas dans un désert et j'aurai un oeil sur le Laboratoire quand je rencontrerai un ordinateur mais je n'aurai pas accès à mes mails.
Je pense, pour l'avoir expérimenté, à ceux qui, pour des raisons diverses, ne peuvent voyager. En pensée, je les invite à m'accompagner.
Si vous avez un petit manque de nourriture sur ce blog, vous pouvez fouiller dans les archives. Il y a plus de 500 notes, 13000 commentaires, dont certains fort copieux. Vous pouvez aussi aller sur le blog de Jean BISSUR, "autour de Carl" que j'apprécie particulièrement.
Je vous souhaite le meilleur pour les jours qui viennent et j'espère pouvoir donner quelques nouvelles sur vos blogs et aussi avoir l'opportunité de vous souhaiter, sur ce blog, une bonne année.
Je vous embrasse tous, amis connus et inconnus.
Ariaga
16:43 Publié dans blog et quotidien, photo, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (38) | Tags : écriture, noël, vacances, blog, photo, bretagne, humour
11/12/2011
L'influence de Nietzsche sur Jung
Quelqu'un frappe en ce moment très fort à l'oreille de mon coeur. Il s'agit du cher Carl Gustav Jung qui trouve que je ne parle pas beaucoup de lui en ce moment. Je vais ouvrir la porte, même si en ces périodes de pré-fêtes la note, un peu longue, risque d'être zappée par beaucoup de lecteurs pressés.
En lisant le Livre Rouge, et en particulier Les Sept Sermons aux morts qui y sont inclus, il est facile de se laisser emporter par la façon poétique dont écrit Jung. On pense alors aux Gnostiques, qui n'ont jamais hésité devant le grandiose, mais il y a surtout une ressemblance frappante avec le lyrisme du Zarathoustra de Nietzsche. Cette forme , correspondant à la "langue emphatique" des archétypes, semble destinée à la transcription de ce qui, aux yeux de Jung, venait "directement du monde intérieur". Parmi les contenus de ce monde intérieur, se trouvait certainement le Zarathoustra même si, curieusement, dans Ma Vie, Jung a omis de mentionner avoir relu le Zarathoustra pendant les années d'"immersion" ou il a écrit le Livre Rouge. Cela peut s'expliquer par l'attraction / répulsion q'il éprouvait pour celui qu'il considérait comme le plus grand des philosophe mais aussi comme un homme auquel il avait peur de ressembler psychologiquement.
Comme Jung le reconnaissait à un âge avancé, les Sept Sermons sont le "prélude", "le schéma ordonnateur" de ce qu'il voulait communiquer sur l'inconscient et un lien visible existe avec ce que Nietzsche avait, lui aussi, à exprimer. Par exemple, ces lignes de Ecce homo au sujet de l'inspiration, auraient pu être écrites par Jung :
"La notion de révélation, au sens où soudain, avec une sûreté et une finesse indicible, quelque chose devient visible, audible qui ébranle et bouleverse au plus profond, cette notion décrit simplement l'état de fait. On entend, on ne cherche pas ; on prend, on ne demande pas qui donne ; tel un éclair une pensée vous illumine, avec nécessité, sans hésitation dans la forme, jamais le choix n'a été laissé ."
En résonnance à ces paroles de Nietzsche on peut lire sous la plume de Jung dans Ma Vie :
"Tous mes écrits sont pour ainsi dire des tâches qui m'ont été imposées de l'intérieur. Ils naquirent sous la pression d'un destin. Ce que j'ai écrit m'a fondu dessus, du dedans de moi-même. J'ai prêté la parole à l'esprit qui m'agitait."
Pour avoir la suprême audace de faire monter des profondeurs la "pensée d'abîme" il faut avoir la force du lion dit Zarathoustra car :
"Le monde est profond, et plus profond que le jour l'imagina jamais. Toute chose n'a pas le droit de s'exprimer au jour."
Même si ces paroles de Nietzsche se situent en un contexte différent, elles ont fait leur chemin vers le conscient de Jung. Elles sont à l'origine de la "psychologie des profondeurs" et aussi de l'idée du danger représenté par ces mêmes profondeurs. Cette dangerosité est très présente dans les Sept Sermons. Il y est écrit au sujet du terrible Abraxas, dont je dirai de manière simplifiée qu'il symbolise ce qui se déploie comme l'effet de la totalité indifférenciée :
"Il est le plein qui s'unit au vide.
Il est l'accouplement sacré.
Il est l'amour et son meurtre.
Il est le saint et son traître.
Il est la plus claire lumière du jour et la nuit la plus profonde de la folie.
Le voir c'est la cécité,
Le connaître, c'est la maladie,
L'adorer c'est la mort,
Le craindre c'est la sagesse,
Ne pas lui résister, c'est le salut ...
Il y avait là, chez Jung, non seulement l'idée essentielle que toute chose porte en elle son contraire, mais aussi une crainte inspirée par la relation de Nietzsche avec le dangereux abîme que lui même venait de côtoyer pendant plus de trois années.
La Totalité contient à la fois la crainte et l'amour et surtout, concept très nietzchéen, elle n'inclut aucun jugement de valeur sur la qualité des opposés. On retrouve là l'éthique de dépassement du bien et du mal, un des concepts fondamentaux de Nietzsche. Ce concept, même si il l'effrayait, va ouvrir à Jung une issue hors de l'unilatéralité d'un monde chrétien voulant associer Dieu uniquement au bien. Cela donnera toute la dialectique des opposés et plus tard la psychologie de l'alchimie.
Il y aurait encore beaucoup à dire sur la relation entre Jung et Nietzsche mais ce sera pour d'autres fois.
Ariaga
Vous pouvez aller lire sur l'autre blog, Extraits du Laboratoire , lire la vision de Jung enfant à la cathédrale. Ce sera une suite de plusiers articles.
18:00 Publié dans Jung et la psychologie des profondeurs, Philosophie | Lien permanent | Commentaires (49) | Tags : écriture, philosophie, littérature, culture, jung, nietzsche, photo
04/12/2011
Beauté et vieillesse
Beauté de la carcasse, épurée par les flots, le soleil et la pluie,
semblable au vieux visage pétri par les années en sculpture d'une vie
et regardez amis, ce squelette blanchi, recèle encore l'espoir.
Et la pomme pourrie, vase d'une alchimie, nichée comme un joyau au coeur du tas de bois, a t-elle moins de beauté que sa soeur bien lustrée sur la coupe de fruits ?
La beauté de l'enfant, la beauté du vieillard, tout est dans le regard.
Ariaga
Si vous le désirez, vous pouvez lire sur l'autre blog, "extraits du Laboratoire", une citation de Clément ROSSET, extraite de son ouvrage : Le réel et son double (lien)
17:01 Publié dans Alchimie, Philosophie, photo, poésie | Lien permanent | Commentaires (86) | Tags : écriture, poésie, art, culture, société, photo, beauté
28/11/2011
Questions 3
Pourquoi avons nous tellement besoin du regard de l'autre pour exister ?
Qu'apporte à un individu, sur le plan de son évolution personnelle, le fait d'appartenir à des réseaux sociaux et peut on y échapper ?
Ariaga
Si cela vous intéresse vous pouvez lire sur l'autre blog un texte intitulé : Hallucinations des alchimistes.
14:32 Publié dans Pensées, interrogations, aphorismes, Philosophie, photo | Lien permanent | Commentaires (96) | Tags : écriture, société, reseau social, philosophie, animaux, photo
20/11/2011
Le temps du rêve
La nuit dernière, j'ai rêve que j'étais enfant et que, sortant mes livres de classe de mon cartable, je trouvais un livre inconnu qui m'intriguais beaucoup et sur la couverture duquel était écrit en lettre dorées : Livre rouge des tables de multiplication. Ce matin, je suis allée sur l'excellent blog de Jean Bissur consacré à C.G.Jung et j'ai trouvé un article (dont je vous donne le lien) consacré à sa visite du Musée Guimet où il a vu l'original du Livre Rouge.
Il y a de la synchronicité dans l'air et si vous voulez lire un article consacré à l'Idée de synchronicité de C.G.Jung vous pourrez trouver un texte que j'ai écrit à ce sujet sur mon autre blog : Extraits du Laboratoire.
Mon rêve de cette nuit, prenant sa place dans une longue série de rêves, me fait penser que j'avais déjà, je dirais même souvent, rêvé de livres et que cela arrivera encore. Le discours du rêve est comme une eau qui coule sans cesse et dont on ne sait ni d'où elle vient ni ou elle va. En effet, le temps du rêve est très différent du temps "pratique" auquel nous sommes habitués.
Dans les rêves, et surtout dans les séries de rêves, l'inconscient ne se soucie pas de notre perception du temps ou de notre idée de la causalité. Le temps, et l'enchaînement logique des événements dont nous avons l'habitude sont en quelque sorte "disloqués". Une histoire est racontée mais le récit donne souvent l'impression d'être raconté dans une langue étrangère par quelqu'un qui souffrirait d'un terrible décalage horaire. Notre nature et notre éducation nous poussent à voir une suite dans les temps des rêves puisqu'ils nous parviennent l'un après l'autre mais, quand on prend la peine de regarder une longue série de rêve, on se rend compte que les enchaînement sont très aléatoires. Une réponse à une question posée peut être déja donnée ou, au contraire arriver des années après. Dans les rêves un peu longs, on observe parfois de véritables sauts temporels. On d'observe à des âges divers, agissant de manière plus ou moins sensée, et pas obligatoirement dans l'ordre chronologique !
En conclusion , le rêve fait ce qu'il veut, dans l'ordre où il veut. Si on y prête attention, si on le contemple et si on le médite, si on accepte la différence de code de représentation entre lui et la vie éveillée, il est alors la "voie royale" qui conduit vers une autre vie d'une infinie richesse : celle de notre inconscient profond.
Ariaga
17:19 Publié dans Jung et la psychologie des profondeurs, Philosophie, rêve, Une série de rêves. | Lien permanent | Commentaires (61) | Tags : écriture, philosophie, psychologie, rêve, jung, culture, photo
14/11/2011
Éloge de l'ombre
Photo Jean Louis BEC ( tous droits strictement réservés)
Penser aux ténèbres tapies derrière l'ambiguïté de la frontière où se corpusculent dans la pénombre les vagues brûlantes du soleil.
Penser aux chambres obscures où la lumière se glisse dans les interstices des persiennes et raye les corps nus.
Penser aux vibrations vertes de l'ombre sous le feuillage apaisant la moiteur de la chair.
Penser aux reflets profonds de l'or qui brille dans les recoins ombreux des temples, aux clignotements d'une flamme dans le noir et à la fixité fascinante des phares minuscules quand, dans l'obscurité, brillent les yeux du chat.
Et surtout, penser à relire, une fois de plus, l'éloge de l'ombre de Tanizaki.
Ariaga
Vous pouvez lire sur mon autre blog un texte intitulé C.G.Jung, rendre l'ombre consciente.
11:09 Publié dans Nature, Philosophie, photo, poésie | Lien permanent | Commentaires (64) | Tags : écriture, poésie, photo, philosophie, nature, culture, tanizaki, amour
05/11/2011
Rimbaud, alchimiste poète
Pour HÈCATE , auteur du blog "le fil d'Archal "
Elle m'a donné l'envie de refaire une lecture du poète Arthur RIMBAUD. Une lecture épurée des émois de l'adolescence auxquels ce poéte était associé dans mon souvenir et aujourd'hui influencée par les alchimistes Philosophes de la Nature du Moyen Àge. J'ai opéré une "distillation" qui n'a laissé au fond de la cornue que les délires de l'"alchimie du verbe".
Dans la tentative rimbaldienne de transmutation du verbe en l'or de la poésie, on retrouve toute la démarche vers l'Oeuvre de ces anciens alchimistes désireux de trouver en eux la Pierre qui leur permettrait de transformer la matière vile, le fumier sur lequel bourdonnent les mouches de Rimbaud, en l'Or véritable. Cette soif inextinguible, "voir l'or et ne pouvoir le boire", que ressent le poète est semblable à celle des alchimistes qui se consumaient en prières dans l'oratoire et se désséchaient devant l'athanor brûlant.
"Le déréglement de tous les sens", "le désordre de l'esprit", la santé menacée de Rimbaud étaient semblables aux hallucinations et à la mort lente des alchimistes drogués, empoisonnés, par les vapeurs de Mercure et autres produits contenus dans leur cornue où ils opéraient le "supplice de la matière". Pour eux, comme pour Rimbaud, et ce fut aussi le cas pour C.G.Jung, le matériau de L'oeuvre était leur corps et leur esprit. Leur langue obscure et fourmillant d'allusions symboliques cherchait désespérément à exprimer l'inexprimable, à "fixer des vertiges" comme celle du poète.
On observe cette démarche alchimique dans l'invention de la couleur des voyelles où se retrouvent les trois phases essentielles de l'Oeuvre.
A noir, la nigredo, l'oeuvre au noir, où la matière primordiale, celle que l'on peut trouver dans les "ruelles puantes" ou les dédales de la folie. Cette matière est décomposée, dissoute, recomposée en de multiples morts et résurrections.
E blanc, c'est l'albédo, le passage au blanc, le moment où l'ensemble des couleurs, sous l'influence de l'argent et de la lune et les contenant toutes , produit la couleur unique que les alchimistes appellent la "queue du paon". C'est l'aube précédant le lever du soleil.
I rouge, la rubedo, l'oeuvre au rouge des alchimistes symbolisant le soleil , l'illumination, la fusion du masculin et du féminin, ce qu'ils appellent les noces alchymiques.
Vous me direz que deviennent le O bleu et le U vert de Rimbaud. Là je suis obligée d'imaginer et je verrais bien le U comme le récipient de l'oeuvre et le O comme la totalité, le son suprême de la première à la dernière parole. Je voudrais bien, moi aussi, avoir mes folies, mes hallucinations et devenir un "opéra fabuleux" . On peut toujours rêver ... et pourquoi pas, comme à la fin de L'alchimie du verbe parvenir à un dernier stade de la transmutation où, enfin apaisé, on sait saluer la beauté dans son ultime nudité.
Ariaga
Vous pouvez lire sur mon autre blog, extraits du Laboratoire, un texte intitulé "au sujet de l'athanor".
19:21 Publié dans Alchimie, arts, Nature, poésie | Lien permanent | Commentaires (65) | Tags : poésie, écriture, littérature, alchimie, philosophie, rimbaud, photo
31/10/2011
Dans la bulle
Juste une photo, pendant qu'un texte mijote sur l'athanor du Laboratoire. Si certains visiteurs ont des mots qui leurs viennent en regardant cette bulle habitée, je serai heureuse de les lire ...
Ariaga
Vous pouvez, si vous en avez envie, lire une poésie intitulée : Un chanteur de charme, sur mon autre blog, extraits du Laboratoire.
15/10/2011
Questions, épisode 2
Dans les commentaires sur la note questions il m'a été demandé si j'avais trouvé des réponses. J'ai été incapable de répondre mais, pour aider à la réflexion sur ce sujet, je propose une citation du philosophe Merleau Ponty (1908 / 1961)
La philosophie ne pose pas des questions et n'apporte pas des réponses qui combleraient peu à peu les lacunes. Les questions sont intérieures à notre vie, à notre histoire : elles y naissent, elles y meurent, si elles ont trouvé réponse, le plus souvent elles s'y transforment, en tous cas c'est un passé d'expérience et de savoir qui aboutit un jour à cette béance. La philosophie ne prend pas pour donné le contexte, elle se retourne sur lui pour chercher l'origine et le sens des questions et celui des réponses et l'identité de celui qui questionne, et, par là, elle accéde à l'interrogation, qui anime toutes les questions de connaissance mais qui est d'autre sorte qu'elles.
Le visible et l'invisible, Gallimard, p.142
Je propose aujourd'hui aux lecteurs deux brèves questions qui nous concernent tous et qui me " tarabustent " fort.
1) Pourquoi est-ce que la technologie évolue plus rapidement que la conscience humaine ?
2) Pourquoi nous est il si difficile d'imaginer un Dieu sans forme, sans sexe, illimité ?
Amis lecteurs, nous ne trouverons pas les réponses mais le fait d'y réfléchir nous fera peut être progresser sur le chemin d'une plus grande prise de conscience de ces deux problèmes sociologiques et métaphysiques.
Ariaga
Vous pouvez sur le blog Extraits du Laboratoire lire un texte intitulé Nature, rêves et totalité.
19:39 Publié dans Pensées, interrogations, aphorismes, Philosophie, photo | Lien permanent | Commentaires (76) | Tags : écriture, philosophie, merleau ponty, société, pensée, culture, photo
02/10/2011
Questions
Quand on doit, pendant quelques jours, mettre sa vue au repos, plus de lecture, d'écriture, de cinéma ou de télé, plus de contemplation du Livre Rouge, les pensées deviennent un peu envahissantes. Il y a du caquetage mental, comme le disait Krishnamurti, et aussi des questions, parfois absurdes, parfois récurrentes, qui se mettent à passer en boucle. En voici quelques unes parmi les plus simples ( en apparence ! ). Si cela vous intéresse, j'en tiens d'autres à votre disposition ...
1) Pourquoi les pensées qui tournent dans ma tête comme une toupie sont-elles si difficiles à arrêter ?
...
2) Pourquoi ma vision du monde et des êtres est-elle faussée par tant de mauvaises interprétations ?
...
3) Pourquoi ai-je l'impression que mon miroir me regarde ?
...
4) Pourquoi certains objets de la vie quotidienne me semblent-ils " hantés " par mes humeurs ?
....
Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Comme le disent inlassablement les enfants ...
Ariaga
Vous pouvez, sur l'autre blog, lire une poésie dont voici le lien : Par delà le reflet.
17:28 Publié dans Pensées, interrogations, aphorismes, Philosophie, photo | Lien permanent | Commentaires (78) | Tags : écriture, philosophie, pensée, société, culture, photo, art