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20/10/2016

Parole perdue

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Photo Ariaga

 

J'ai déversé des flots de mots dans la rivière de ma vie.

Je les ai pensé. Je les ai parlé. Je les ai écrits.

J'ai pleuré à l'intérieur en me cognant contre les murs de mon impuissance.

Je n'avais pas compris que la Parole est Une et que je ne peux la trouver car elle disparaîtrait en devenant deux.

Ariaga

 

 

14/10/2016

Ne pas abuser des médicaments !

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Photo Ariaga

Histoire sans paroles ...

Ariaga

 

09/10/2016

Déployer les voiles

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 Photo Ariaga

Déployer à nouveau les voiles du navire de la vie.

Les voiles carguées depuis trop longtemps.

Larguer les amarres et quitter le port si rassurant pour retourner au grand large.

Ce n'est qu’en affrontant les hautes vagues de l'océan que l'on peut aller vers le Grand Inconnu.

Ariaga

23/09/2016

C.G.Jung sur la vérité unique

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Photo Ariaga

" Chacun en reste à son point de vue et s'imagine posséder la vérité unique ; c'est pourquoi je propose que l'on soit plus modeste ou, en d'autres termes, disposé à admettre que Dieu puisse s'exprimer en des langues diverses. Mais ce sont les théologiens de toutes les espèces possibles qui ligotent le bon Dieu et lui prescrivent comment à leur avis il doit être fait. Cela ne mène pas à la moindre compréhension entre les hommes, or c'est d'elle que nous avons aujourd'hui un besoin urgent. "

C.G.JUNG, lettre du 8 juin 1957.

12/09/2016

Quelques citations de C.G.Jung

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Pierres sur la mer, Ariaga.

Tout s'est bien passé pour ma première opération et je remercie ceux qui, par divers moyens, m'ont témoigné leur sympathie. En attendant la seconde, et les soins pré-opératoires, je profite d'un petit créneau, avant  une nouvelle interdiction d'utiliser l'ordinateur, pour préparer quelques citations de Jung. Ainsi, le Laboratoire ne sera pas complètement déserté et l'esprit de mon très cher Carl Gustav y maintiendra un souffle de vie de la pensée. Je vous embrasse tous amis connus et inconnus. Ariaga.

Voici la première citation :

"On confond en général la connaissance de soi avec la connaissance de son moi conscient que l'on tient pour sa personnalité. Quiconque dispose tant soi peu de conscience de son moi croit naturellement , avec la plus grande assurance, se connaître. Or, le moi ne connait que ses propres contenus ; il ignore tout de l'inconscient et de ses teneurs. L'individu mesure en général la connaissance qu'il a de lui-même à la moyenne de connaissance de soi qu'il rencontre chez les êtres qui constituent son environnement social et non aux données psychiques réelles qui pour la plus grande part lui sont cachées. "

C.G.JUNG, Présent et avenir,p.13.

11/07/2016

Respiration cosmique

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Marée-basse. Ariaga

 

Quand le caquetage mental se sera enfin retiré,

comme une grande marée,

je pourrai peut-être entendre la respiration cosmique,

au moment du dernier mot.

Ariaga

29/06/2016

Émerger de la douleur

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Amis fidèles, voici de mes nouvelles.

Je passe tout doucement du statut d'animal souffrant à celui d'être humain pensant. Voici quelques explications au sujet de ce qui m'arrive.

J'ai eu un très important zona d'un membre inférieur mais ce n'était que le début. Le zona peut avoir des suites qui affectent les nerfs touchés par le zona, suites dites 'neuropathiques'. On donne généralement des calmants spécifiques très puissants mais je ne les supporte pas ... J'ai été très soutenue par mon frère Éphême, mais il habite à 25 kilomètres de chez moi. Même si il m'aide au maximum, il a ses propres soucis (grands) et sa famille. Depuis deux ou trois jours il y a un mieux alors je donne un grand coup de pied (aie! non pas le pied!) au fond du gouffre et je remonte. 

Je remercie tous ceux qui ont mis des commentaires, ont envoyé des mails. J'ai pu tout voir car, mes opérations des yeux ayant été remises à Septembre, je suis bien équipée pour lire. J'ai essayé tout ce que vous m'avez recommandé guérisseur compris.

Ce qui me chagrine le plus c'est que, chaque année, je publiais des textes, contes, voyages imaginaires, destinés à tous ceux qui ne peuvent pas partir en vacances. Cela me sera impossible mais je vais quand même tout faire, même si ce n'est qu'une petite pensée ou une photo pour que le Laboratoire publie. Et si il y a des fautes, vous me pardonnerez.

J'espère que le mieux va se maintenir (ce genre de douleurs peut revenir en phase aiguë pendant des mois)  et me permettre de reprendre contact avec vous tous. Vous me manquez et je vous embrasse amis connus et inconnus.

Ariaga

13/05/2016

Un rapt photographique

 

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 Photo et texte Éphême

 

1 mai. Temps superbe, ballade imprévue avec gaufre au Jardin Massey. Nous rentrons paisibles vers les écuries d’Ariaga du côté des Haras, la virée est finie, ma sorcière de sœur vient de me redonner l’envie de créer, bloqué depuis des mois, en me confiant son appareil, et j’ai mitraillé tout mon saoul.

 Un éclair sans lumière me fige:

 Je ne prends pas cette image, c ‘est elle qui me prend, happé à tel point que je n’en fais qu’une, que je ne retouche en rien car elle est du monde des esprits. Je passe sans rien regarder ni penser à rien, je suis dans le rien, à côté de ce ruisselet entre deux buissons. Je fais deux mètres. Soudain retour en arrière en allumant l’appareil et un cadrage instantané que je n’ai pas voulu. 20 secondes. Je suis aspiré par une fraction d’éternité, bringuebalé dans la fusion des mondes. Noyaux bouillonnants de ma galaxie intérieure rongée de trous noirs, bulles d’acier dans leur laitier de soleil en fusion, imbibées de bave de crapauds mayas, de pustules des sorcières nordiques, de djinns carbonisés se cloquant dans la fournaise du désert, cette image du chaudron alchimique me prend à l’abordage, entortillé dans les grappins de ses phantasmes et mystères insondables.

 Et puis une fois dans la boîte, elle m’a lâché, curieusement serein.

Je sais qu’un bout d’univers m’a enveloppé, un de ces instants rares que seules peuvent donner les extases si semblables des prunelles de l’orgasme ou de la foi.

Je vous l’envoie. Puisse-t-elle vous apporter quelques éclats des Cosmos intérieurs.

Éphême

06/05/2016

Histoire de pieds

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Les pieds c'est important.

Elle a mis ses jolies bottines rouges et, les jambes croisées, féminine attitude, elle attend ...

Ariaga

24/04/2016

Vertu de la patience

 

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Radmila Moacanin, dans un ouvrage intitulé C.G.Jung et la sagesse tibétaine où elle commente une citation de Jung extraite du Commentaire sur le Mystère de la Fleur d'Or écrit ce texte sur les vertus de la patience pour laisser se développer le processus d'individuation :

" Jung observa que ceux de ses patients qui arrivaient à s'affranchir par eux -mêmes de l'esclavage où les maintenaient leurs problèmes et qui atteignaient des niveaux supérieurs de développement et d'intégration psychique, ne faisaient en réalité que permettre aux choses de se produire d'elles-mêmes. Ils laissaient leur inconscient leur parler en silence, et ils écoutaient ses messages avec patience, en y accordant toute leur attention, avec le plus grand sérieux. En d'autres termes, ils établissaient une relation consciente avec leur inconscient.

" L'art de laisser les choses arriver d'elles-mêmes, l'action par l'inaction, laisser les choses se faire d'elles-mêmes, comme le disait Maître Eckart, devint pour moi la clef de la porte d'accès à la voie.Nous devons être capables de laisser les choses se produire d'elles-mêmes dans la psyché. Chez nous il s'agit d'un art que la plupart des gens ignorent totalement. La conscience ne cesse d'interférer, d'aider, de corriger et de nier, ne laissant jamais se développer en paix le processus psychique ."(Jung)

Quand on autorise le processus psychique à se développer en paix, l'inconscient féconde la conscience, et la conscience illumine l'inconscient. La fusion mutuelle et l'union des deux contraires accroissent la conscience et élargissent la personnalité. Selon Jung cela s'accomplit dans les meilleures conditions quand le processus n'est pas dirigé de l'extérieur et que le thérapeute n'interfère pas sur le travail de la nature."

Il me semble que ce que pense Jung, sur le plan psychique, au sujet de la patience peut aussi s'appliquer à certains domaines de la vie courante ...

Ariaga

 

 

 

 

 

30/01/2016

Pause pour arrêter de me gratter!

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Il y a en ce moment en moi et autour de moi diverses contrariétés qui font que j'ai l'impression de vivre dans un bosquet de cactus particulièrement urticants. Obsédée par ces démangeaisons  dues à des obstacles d'ordre matériel ou mental je manque cruellement d'inspiration. Plutôt que de vous proposer des textes sans intérêt et de n’être pas suffisamment attentive à ce qui s'écrit sur les blogs amis je préfère le silence. Je vais donc observer une pause que j'espère d'une durée raisonnable pour revenir en forme et continuer ce blog qui est dans sa dixième année et auquel je tiens beaucoup.

Je vous embrasse tous amis connus et inconnus.

Ariaga

 

 

16/01/2016

la Mère vase alchimique

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Le vase qui reçoit et préserve est une image très ancienne de la femme et de la maternité. Le fait qu'il contient de l'eau, un élément sans lequel la vie ne peut exister, donne à penser que c'est tout naturellement qu'il a été comparé à l'utérus de la femme.

Dans cet utérus, symbolisant le "vase merveilleux" des alchimistes, se produit une "oeuvre" extraordinaire qui aboutit à la naissance d'un enfant.

Le vase, qui est parfois aussi un chaudron ou un autre récipient rond pouvant contenir un liquide, a été à l'origine de multiples légendes aux temps où les scientifiques n'avaient pas enlevé sa part de mystère à la fabrication d'une vie par un être humain de sexe féminin. C.G.Jung y consacre des pages importantes dans Métamorphose de l'âme et ses symboles (p.228 et 288 par exemple) et dans Psychologie et alchimie(p.308 et d'autres).

Être enceinte c'est accomplir en son sein le Grand Œuvre dont rêvaient les alchimistes et je me dis que ces quelques lignes pourront peut-être réconforter les femmes qui souffrent de nausées ou celles qui, gênées par leur gros ventre, ont du mal à mettre leurs chaussures !

Ariaga

20/11/2015

Poésie à la fenêtre

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Depuis des temps,

une poésie flottait sur l'océan de ce qui est.

Au matin, quand les rêves s'éloignent sur la pointe des pieds,

elle frappait à la porte de ma pensée.

 

Aujourd'hui,

j'ai ouvert les volets sur le plein du vide.

Fulgurance !

 Éblouie, revêtue d'une robe de larmes douces, le cœur béant, je l'ai reçue comme un trésor qui ne doit pas s'échapper,

et vivement cleffée dans la boite des mots.

 

Elle est tellement précieuse celle qui sera l'ultime poème, je ne peux pas encore la partager, juste en jeter des miettes pour nourrir les oiseaux parleurs de langues oubliées.

Ariaga

 

 

24/10/2015

C.G.Jung et le sens de la vie

 

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En cette période où les morts sont plus présents en nos mémoires, ce qui incite à réfléchir au sens de la vie, il me semble que cette citation, très connue, de C.G.Jung alors âgé de 83 ans, mérite lecture ou relecture. À chaque fois que je la regarde avec attention son sens s'approfondit et j'y trouve sujet à méditation ... Alors partageons. Ariaga.

***

"La vie de l'homme est une tentative aléatoire. Elle n'est phénomène monstrueux que par ses chiffres et son exubérance. Au demeurant, elle est si fugitive, si imparfaite, que l'existence d'êtres et leur déploiement est prodige. J'en fus déjà profondément impressionné lorsque, jeune étudiant en médecine, il me semblait miraculeux de n'être pas détruit avant mon heure.

La vie m'a toujours semblé être comme une plante qui puise sa vitalité dans son rhizome ; la vie proprement dite de cette plante n'est point visible, car elle gît dans le rhizome. Ce qui devient visible au-dessus du sol ne se maintient qu'un seul été, puis se fane ...Apparition éphémère. Quand on pense au devenir et au disparaître infinis de la vie et des civilisations, on en retire une impression de vanité des vanités ; mais personnellement je n'ai jamais perdu le sentiment de la pérennité de la vie sous l'éternel changement. Ce que nous voyons, c'est la floraison -et elle disparait- mais le rhizome persiste."

C.G.JUNG, Ma vie, p.27

 

08/10/2015

Nouveau carnet de pensées et réflexions

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Dans le maelstrom du déménagement j'ai égaré le petit carnet où je note les idées et interrogations qui me passent par la tête. Cela a certainement un sens et j'en commence un nouveau dont je vous donnerai parfois des petits bouts. Il n'y a là rien de travaillé et je peux parfois me contredire ce qui, pour moi, est le signe que tout va bien  !!!

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Nous sommes des récepteurs émetteurs qui captent toutes les formes d'énergie. Des unités reliées directement à la Totalité de ce qui Est.

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Nous sommes informés de tout mais nous sommes aussi incapables de traiter correctement l'immensurable masse de ces informations. 

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Nous sommes "saturés" alors nous choisissons, nous jugeons selon la grille d'une image mentale et de la structure parlée. Notre seule fonction bien reliée au Grand Émetteur est la sensation et encore ... nous pouvons être trompés par le mental.

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L'image que nous avons de nous mêmes est l'aboutissement et la concentration de millénaires de mémoires.

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Quand nous jugeons, nous classons, nous utilisons des catégories qui n'existent pas dans la nature et, finalement, nos évaluations nous renvoient à nous mêmes. 

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Ariaga