30/08/2012
L'ÉVASION ultime
M74 alias NGC 628 ; crédit image : NASA, ESA, Hubble
Et alors ...
Nous sommes partis sur les fils infinis qui tissent l'imaginaire, au delà des frontières de l'Homme.
Nos cellules, frémissant de la mémoire de l'univers, notre pensée explosée en rameaux infinis, nous avons parcouru les mondes de l'Absolument Autre.
Voyageant de galaxies en galaxies, nous avons vu, même si cela ne s'appelait plus voir, nous avons vu naître et mourir des étoiles.
Nous avons traversé, à chaque fois transmutés en poussières d'étoiles de plus en plus fines, des tempêtes de feu, des explosions, des trous noirs cannibales.
Quand des bras spiralés nous ont enveloppé et entraîné vers la source de la lumière, au delà de la galaxie, ce fut l'ultime évasion, celle qui ne se raconte pas.
Ariaga et Lechantdupain
C'est ainsi que se termine le grand voyage du navire l'ÉVASION, du cimetière des bateaux aux confins des galaxies.
07:27 Publié dans Alchimie, CONTRIBUTIONS, Philosophie, poésie, rêve, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (27) | Tags : écriture, poésie, astronomie, culture, vacances, rêve, bateaux
27/08/2012
Saturne et Encelade
Saturne vu dans le plan des anneaux
Plus rien ne fait obstacle à nos explorations et, voyageurs sans limites de l'Imaginaire, pilotés par Lechantdupain, nous nous approchons de Saturne. La planète géante large de 120 000 kilomètres à son équateur se dresse majestueuse, en or et azur, dans l'ombre des anneaux.
Les petites lunes Daphnis et Pan orbitent au sein du plan des anneaux
Devant le spectacle inouï des anneaux orbitaux ornés des joyaux de leurs lunes timides nous restons silencieux et venues des profondeurs des siècles nous croyons entendre les pleurs de Daphnis et Pan , amoureux condamnés par la gravité à ne jamais s'unir.
Tristesse et mélancolie se répandant sur le pont, la Capitaine, pour faire diversion, propose une partie de patinage sur les anneaux. Une piste glacée de 250 000 kilomètres de large, pour rire et se dégourdir les jambes c'est le rêve ..
Surtout pas, grimace Lechantdupain, les anneaux ne sont qu'un conglomérat disparate de blocs de glaces s'assemblant et se séparant au fil du temps ! Pour le patinage, j'ai une autre idée ...
Encélade vue d'ensemble
Et nos yeux éblouis découvrent un objet, tellement brillant que l'on croirait voir un diamant. Il est enchâssé, comme un bijou, dans des griffes bleues. Tant de beauté, ce ne peut être qu'un rêve …
Notre guide nous présente le Géant Encelade, une lune de Saturne entièrement recouverte de glace. Les lignes de fractures visibles en bleu plus vif, sur le pôle Sud, sont surnommées, au vu de leur forme, "la griffe du tigre".
Alors que l’Évasion entame une manœuvre de contournement pour l'atterrissage, Lechantdupain, mystérieux et souriant, nous apostrophe : « Compagnons de voyage, retournez-vous et contemplez le spectacle le plus étonnant de tout le système solaire !".
Encélade, geysers glacés
Et à notre grand étonnement, apparaissent à contre jour, s'élevant de la griffe du Tigre récemment survolée, d'immenses geysers sur des centaines de kilomètres de hauteur ! Il y a un océan liquide sous la croûte glacée du géant, commente Lechantdupain, l'eau retombe en partie sur sa peau. Cette glace fraîche explique pourquoi il est l'un des objets les plus brillants connus. Le patinage est un plaisir sur Encélade mais attention aux failles qui lézardent la surface, elles ont plusieurs kilomètres de profondeur !
Mais plus rien ne nous fait peur. Nos corps respirent autrement, nos pensées mutantes générent des désirs fous. Ariaga, la capitaine, s'écrie en poétisant : "Je goûte un morceau de lune, de la lune de saturne, au parfum geyser salé"... Alors tous veulent se nourrir du riche liquide. Cela doit les enivrer car certains se laissent enlever par la force des geysers et d'autres plongent dans les profondeurs des failles à la recherche de nouvelles formes de vie sous marine . Lechantdupain commence à briller comme une étoile et nous entraîne vers l'inconnu en criant : "Évadons nous toujours plus loin...toujours plus loin ..."
Ariaga et Lechantdupain
Crédit images : NASA, JPL-Caltech, Space Science Institut
07:22 Publié dans CONTRIBUTIONS, poésie, rêve, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (41) | Tags : écriture, poésie, science fiction, voyage, vacances, culture, astronomie
22/08/2012
L'ÉVASION vaisseau de l'espace
Étoiles dans la Carène ; crédit image : ESO, F. Milour et autres
Un grand silence et un peu d'ennui planent sur l'Évasion.
Les bateaux en bouteille se font plus rares, nous en avons délivré tellement. Nous sommes loin du Pérou, la visite du Musée Imaginaire nous laisse pensifs et muets. Les tziganes sont repartis, emmenant avec eux une partie du sens du Voyage.
La nuit est chaude. Tous les voyageurs de l'imaginaire sont montés sur le pont à la recherche d'un peu de fraîcheur pour contempler la voûte étoilée. C'est tellement grand et beau que la terre semble un grain de sable ; tous ressentent une aspiration vers l'infini. Ce besoin doit être une force de création très puissante car, vous ne me croirez peut-être pas mais c'est vrai, des événements extraordinaires surviennent.
Nous somme éblouis par des lumières incandescentes, nous nous sentons à la fois dedans et dehors de nos corps. Un immense hublot s'ouvre aspirant l'Évasion qui devient un immatériel vaisseau spatial nous emportant tous dans un ultime voyage cosmique.
La peur pourrait s'emparer des voyageurs mais un homme providentiel apparaît qui va nous guider. Il s'appelle LECHANTDUPAIN.
Ariaga
08:24 Publié dans poésie, Science-fiction et Fantastique, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (46) | Tags : écriture, voyage, astronomie, science fiction, culture, poésie, vacances
17/08/2012
Le musée imaginaire de l'Évasion
Je me trompais, je croyais que ÉPHÊME, après nous avoir propulsé vers le Pérou, considérait qu'il n'avait plus rien à faire que de s'amuser dans son lieu préféré, la cale du navire. Je le croyais uniquement occupé à chanter, vider des bouteilles, mettre des tonneaux en perce et concocter avec Mariedumonde et la Gaillarde Conteuse d'étranges tisanes. Mea culpa ! Il rassemblait ses souvenirs de la visite des musées péruviens pour nous permettre de les visiter ...presque en vrai, l'imagination faisant le reste.
Ariaga
Au fond de la cale, entre deux libérations-libations de vaisseaux embastillés, je méditais de nouveaux voyages imaginaires, au cœurs des raides vitrines des fabuleux musées péruviens. Là des vies oubliées me regardaient de leurs yeux éteints pleins d’espoirs de renaissance, puissants comme humbles figés dans les doutes du néant.
Ces portraits des êtres vivants du peuple Moche, Lambayeque, Chimu, Cupisnique, Viru… aux noms magiques, tous ces gens dégorgeant de vérité, de douleurs et de doutes, figés pour l’éternité, délicates fragiles céramiques sont les témoins de l’activité grouillante de ces précolombiens vibrionnant de désirs et de craintes, offerts à côté d’eux aux morts pour revivre avec eux. Ils sont enfermés derrière leurs murs de verre, comme nos bateaux en bouteille. Eux sont des vases magiques gorgés d’espoirs. Nous ne pouvons que percevoir leurs souffles, leurs rires et leurs détresses. Mais aidé par la magie de l’Évasion, j’ai doucement brisé leurs prisons transparentes et ils sont venus m’entourer et me murmurer à l’oreille leurs désirs de vie éternelle, au milieu des danseurs flamboyants du pont de l’ÉVASION.
La première tendre tentatrice m’a susurré que ses douces caresses au squelette raide n’étaient que des offrandes aux esprits des morts venus l’épouvanter, pour rester chez les vivants.
Sur la place close du village enfermé dans ses murs d’adobe est apparue hautaine la noble méprisante dans ses voiles transparents. Les paysans la couvaient des yeux, murmurant des quolibets obscènes,
tandis qu'elle suivait son suffisant seigneur, goguenarde pintade chaloupée, que fixaient en douce les paysannes aux formes fermes, candidates pour sa nuit prochaine.
Le simplet toujours rigolard, si proche des dieux, était le seul à ne pas devoir se prosterner.
Son ami, rongé par la douleur atroce de la tumeur qui lui dévorait la face devait, lui, se plonger dans la poussière.
Devant tous, dans un rut innocent, un rat paillard et gourmand s’accouplait avec sa rate déçue de ne pouvoir avoir un grain de maïs en dessert !
Tous pensaient au seigneur abusant de ses paysannes .
Mais le frère du seigneur temporel, le Maître spirituel des lieux, le Grand Chamane des Morts, respecté des vautours aux squelettes des fardos, regardait le Dieu Soleil descendre se noyer dans l’océan, ses yeux pleins des doutes de l’homme devant son dernier vol.
Texte et photos ÊPHÊME
À suivre ...
10:14 Publié dans arts, photo, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (29) | Tags : écriture, art, société, pérou, photos, vacances, poésie
09/08/2012
Chanson pour l'ÉVASION
L'équipage de l'ÉVASION, réclamme une chanson de bord pour avoir le coeur à l'ouvrage pendant les manoeuvres. Je commence mais on peut toujours ajouter des couplets.
Brisons de notre étrave, les murs et les barreaux,
Et soulevons ensemble, le fardeau de souffrance,
De tous les rejetés.
Chantons, chantons, le gai chant d'l'Évasion,
Hissons, hissons, les bouteilles sur le pont.
Mettons à la poubelle, les mots gros mots qui condamnent,
Voguons vers l'horizon, où brille la lumière,
De la fraternité.
Chantons, chantons, le gai chant d'l'Évasion,
Hissons, hissons, les bouteilles sur le pont.
Nous sauverons les mers, achetées à crédit,
Et le sang de la terre, pompé par les marchands,
Ces infâmes vampires.
Chantons, chantons, le gai chant d'l'Évasion,
Hissons, hissons, les bouteilles sur le pont.
Ariaga et ...
10:26 Publié dans poésie, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (33) | Tags : écriture, chanson, poésie, vacances, photo, société, bretagne
02/08/2012
Libérons les bateaux en bouteille
Le navire l'Évasion a quitté le port de Lima, poursuivant sa route vers d'autres horizons chimériques. Une certaine monotonie s'était installée pendant cette longue navigation vers un but mystérieux quand, soudain, le préposé au filet que nous laissons traîner derrière nous, a lancé un appel. Bouteille ! bouteille ! a t-il crié, en levant bien haut une bouteille retirée de la masse des poissons frétillants. Tous les voyageurs de l'imaginaire sont accourus sur le pont, curieux, et espérant, pourquoi pas, recevoir un message.
La bouteille, ouverte avec précaution, contenait les restes très abimés par le temps d'un bateau en bois qui avait du être beau et un papier roulé. Le papier fut déroulé délicatement et lu avec une grande émotion. Il était écrit :
"Je parle ici au nom de tous les bateaux en bouteille. Les aristocrates qui trônent depuis des lustres sur de belles étagères devant des rangées de livres rares entre un sextant et un sabre. Ceux qui prennent la poussière dans la boutique des antiquaires de villes portuaires. Les pauvres bateaux prolétaires fabriqués à la chaîne par les esclaves modernes de pays asiatiques, entassés dans les boutiques de souvenir entre les boules où flotte la neige autour de la tour Eiffel, les cartes postales et les cendriers- coquilles saint Jacques. Nous aspirons à la mer et non à la prison de verre. Délivrez nous ! "
Nous étions tous très émus et nous avons aussitôt, à l'unanimité, décidé de créer le MLBB, le Mouvement de Libération des Bateaux en Bouteille, de briser les culots, les goulots, les cachets de cire, de faire signer des pétitions et de permettre ainsi aux bateaux en bouteille du monde entier de s'évader vers la haute mer.
Voilà un noble but pour le navire L'Évasion et tous les voyageurs de l'imaginaire, ne pensez vous pas ?
Ariaga
10:12 Publié dans Nature, rêve, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (29) | Tags : écriture, vacances, voyage, bateaux, humour, photo, poésie
18/07/2012
Les passagers
Même si certain éléments sont un peu "chinés", notre bateau est maintenant prêt à partir et notre enthousiasme sera suffisant pour le faire naviguer en tous lieux. Il a un nom, l'Évasion, un nouveau numéro, RA 14712, une chanson de Gérard Manset.
Maintenant, il nous regarde par les yeux de ses hublots et ses soutes sont remplies de provisions d'images et de mots. Si nous savons écouter avec les oreilles du coeur, chacun de nous entendra murmurer entre les voiles, en des langages perdus, la voix qui raconte des histoires oubliées.
J'ai pensé que l'équipage pourrait porter un manteau-voile rouge qui lui donnerait des pouvoirs magiques et, entre autres, celui d'aller chercher les passagers en tous lieux.
Aucune barrière ne nous résistera. Nous passerons les barreaux de toutes les prisons physiques, psychiques ou chimiques. Nous irons dans les mansardes où vivent des vieillards solitaires, dans les cités où les enfants jouent tout l'été dans la poussière. Rien ne nous arrêtera et nous emménerons le monde entier dans notre navigation car il n'y a pas de limite à la pensée de ceux qui veulent donner de l'amour.
Ariaga
19:00 Publié dans amour, rêve, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (53) | Tags : écriture, vacances, mer, poésie, rêve, société, nature
14/07/2012
Accastillage et baptême
Le bateau du départ en vacances des amis du Laboratoire du Rêve et de l'Alchimie Spirituelle est un peu "fatigué" et demande quelques aménagements. Il faut aussi lui donner un nom.
Commençons par le nom. J'ai reçu, par commentaires et mails, de nombreuses propositions . Entre autres, j'ai été assez séduite par "le patient", "l'espérance", "liberté", "les copains d'abord". Finalement une proposition m'a plus séduite que les autres car elle me semble en résumer plusieurs et aussi convenir à un bateau qui veut emmener sur les chemins des vacances imaginaires des personnes privées, pour diverses raisons, de la liberté de partir. C'est pourquoi je pense que l'idée d'Annethé d'appeler notre bateau l'Évasion me semble très appropriée. Donc, sauf si ce nom provoque une mutinerie à bord, nous voguerons sur L' ÉVASION.
Maintenant, occupons nous un peu du gouvernail et de l'hélice, des mâts, des voiles et de l'ancre qui manquent cruellement.
Pour l'hélice, je n'ai trouvé qu'une occasion et le gouvernail sera remplacé par la force de notre pensée imaginative ...
Pour les mâts et les voiles j'ai affronté l'orage et la pluie
C'est par une belle soirée que j'ai répérée cette très belle ancre au port de Morlaix et, ne le dites à personne, je l'ai volée au soleil couchant !
Avec notre bateau, nous pouvons maintenant aller partout où nous emporte le vent de la liberté. La mémoire et l'imagination seront nos seules frontières.
Ariaga
15:09 Publié dans Nature, photo, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (49) | Tags : écriture, photo, vacances, société, bretagne, humour, poésie
08/07/2012
Le bateau des vacances
Nous allons, comme l'a suggéré Mariedumonde, partir en bateau sur l'océan des vacances imaginaires. Il n'est pas facile de trouver le navire rêvé et j'ai du chercher dans les profondeurs du blog. Celui avec lequel nous allons naviguer ne paie pas de mine mais il a un tel désir de retrouver la haute mer, de quitter le triste lieu où on l'a attaché pour mourir, que, dès que je l'ai vu, j'ai compris que c'était celui là et pas un autre !
Il y a des travaux à faire ... mais les navigateurs du Laboratoire ne manquent pas de courage. Il faudra aussi lui trouver un nom.
Ariaga
20:14 Publié dans Nature, photo, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (27) | Tags : vacances, écriture, bateau, humour, poésie, blog, photo
03/06/2012
Je suis un monde
Flottant sur l'océan de tout ce qui est
Milliards de cellules
Réseau de neurones
Veineux fleuves de sang
Lieu d'invasions et de destructions
Frémissante de la mémoire de l'univers
Interprète des partitions de la Nature
Animée par le Souffle Divin
Je suis un monde en transition ...
Ariaga
18:57 Publié dans Alchimie, Nature, Philosophie | Lien permanent | Commentaires (32) | Tags : écriture, poésie, philosophie, spiritualité, religion, photo
01/06/2012
Hécate et les Amants de Mory
J'ai lu sur l'excellent blog d'Hécate, le fil d'archal, un article intitulé : Gothic les Amants de Mory de Laure Fardoulis. Les impressions d'Hécate sur des ouvrages toujours très originaux sont tellement intéressantes que, souvent, elles suffisent à mon bonheur. Son évocation de Gothic était si puissante et me faisait entrevoir une si belle symbolique alchimique que j'ai acheté ce petit livre d'une centaine de pages (12 euros) . J'ai lu, puis relu, plongeant chaque fois dans un chaudron brûlant.
Je n'écrirai pas un "article" sur ce livre car je suis loin d'avoir le talent d'Hécate pour ce genre d'exercice mais je vous dirai simplement que, telle Pandora l'héroïne, j'ai été "diluée" par cette oeuvre de Laure Fardoulis. Allez chez Hécate et vous vous ferez une idée des raisons de mon envoûtement ...
Ariaga
09:06 Publié dans Alchimie, amour, poésie | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : écriture, poésie, alchimie, livre, amour
24/05/2012
Un monde fantastique
Derrière la poreuse vitre humide s'agite le monde fantastique de l'imagination. J'éprouve un sentiment délicieux de crainte et d'envie à l'idée qu'elle va peut-être se briser ...
Ariaga
14:19 Publié dans poésie, rêve, Science-fiction et Fantastique | Lien permanent | Commentaires (39) | Tags : écriture, rêve, poésie, photo, philosophieart, fantastique
20/03/2012
Rêve d'étoile
L'homme solaire
Flamme luisante et dévorante
La femme lunaire
Fraîcheur humide et verdoyante
Se sont unis fusion sublime
Copulation ultime
Et dans le vase rempli d'amour
A explosé l'Unique Étoile !
Ariaga
Vous pouvez aussi lire sur l'autre blog un texte intitulé Étienne Perrot et la loi de l'amour.
15:09 Publié dans Alchimie, amour, poésie, rêve | Lien permanent | Commentaires (45) | Tags : écriture, poésie, alchimie, amour, philosophie, nature, photo
15/03/2012
Krishnamurti poète
Photo Yann
Je me suis un peu trop étalée ces derniers temps dans les notes du Laboratoire alors je vais aujourd'hui m'effacer devant plus sage que moi et vous proposer quelques extraits de la poésie de Krishnamurti. Je les ai trouvés dans un livre sur Krishnamurti de Robert Linssen.
"Le vent du désert balaie la trace du voyageur ...
Seul s'exprime le pas du présent.
Le passé, le futur : du sable lissé par le vent ..."
*******
"Je suis comme la mer qui reçoit
des rivières limpides et des fleuves souillés,
et n'en a cure."
*******
"Je LE vis qui me regardait
et ma vision devint immense.
Mes yeux s'ouvrirent, mon intelligence comprit
Mon coeur embrasa toutes choses,
Car un amour nouveau était né en moi
Je voyais à travers LUI
Les grands arbres qui s'inclinaient pour l'accueillir
Les feuilles sèches, la boue du chemin
L'eau transparente, les branches mortes
Les villageois bavards, chargés de lourds fardeaux
Passaient à travers LUI.
Sans le savoir et riant
Les chiens, à travers LUI, couraient vers moi en aboyant.
le Jardin devint un pays féerique
Où les fleurs étaient des fées"
"Mon Bien-Aimé regarde par mes yeux ...
Car maintenant, mon Bien-Aimé et moi sommes UN".
Vous pouvez sur mon autre blog lire un texte intitulé : Démon de la passion.
Ariaga
19:07 Publié dans Nature, Philosophie, poésie | Lien permanent | Commentaires (46) | Tags : poésie, écriture, krishnamurti, philosophie, spiritualité, nature photo, désert
11/03/2012
est-ce cela l'amour ?
Avec un inconnu
prendre un chemin inconnu
pour aller vers l'inconnu
est-ce cela l'amour ?
Se séparer de l'avoir
ne pas craindre les trous noirs
devenir un boomerang
en voyage entre deux mondes
Est-ce cela la mort ?
Ariaga
Vous pouvez lire sur l'autre blog un texte intitulé : Le C.G.Jung qui m'a séduite.
12:22 Publié dans amour, Pensées, interrogations, aphorismes, Philosophie, photo, poésie | Lien permanent | Commentaires (88) | Tags : écriture, poésie, philosophie, société, spiritualité, photo