03/05/2009
Rêve d'Afrique

Dans les commentaires de quelques notes, certains d'entre vous m'ont fait part de leurs rêves. J'ai considéré cela comme un cadeau et j'ai envie de vous offrir, moi aussi, une petite part de ce que je considère comme ma vie intime inconsciente. Toute la journée j'ai été joyeuse à la suite de ce rêve du petit matin, et j'espère qu'il qu'il vous rendra aussi joyeux que moi.
Je suis accueillie dans une communauté d'africains. Il y a du monde partout. Des vieux, des couples, des femmes vêtues de costumes bariolés, des enfants presque nus qui courent dans tous les sens. Tout cela est très bruyant, coloré, joyeux. Je dois rester un moment dans cette communauté et j'ai l'impression que ces gens se donnent beaucoup de mal pour me recevoir de leur mieux, comme si ils avaient grand plaisir à m'accueillir parmi eux. A un endroit, on m'a préparé, par terre, un lit recouvert d'une belle couette blanche qui paraît magnifique dans tout un amoncellement de couchages de fortune. Je m'aperçois, et cela me fait bien rire, que plusieurs gosses, au petit derrière noir et nu qui dépasse de la couette, se sont fourrés dessous et je vois aussi la queue d'un chat. Après, je passe à côté d'une petite piscine pleine d'enfants qui s'amusent. Je dis "oh que c'est bien de se tremper là dedans". Ceux qui sont avec moi ont l'air tout contents que j'apprécie. Ils préparent la piscine pour moi en raclant tout le fond qui est plein d'herbes et un peu boueux. Je dis que je n'ai pas de maillot mais on me répond qu'ici tout le monde se baigne tout nu, alors je me désabille et je vais dans l'eau, vite rejointe par les enfants. Après je continue à me promener dans la communauté et puis on me conduit devant un repas plein de couleurs, de fruits, avec des fleurs qui décorent les plats. Le repas est disposé sur une table ronde avec une nappe blanche. Je sais que cette communauté est pauvre et cela me met mal à l'aise de voir tout le mal qu'ils se sont donnés pour préparer cette table. Je leur dis que j'aurais pu manger comme eux et m'asseoir par terre. Ils rient et tapent dans leurs mains en scandant : " mange, c'est pour toi, mange, c'est pour toi ". Je me réveille émue aux larmes.
Ariaga
26/03/2009
Les visions de l'alchimiste

La porte est close.
Les genoux sont usés par la prière.
Le vieil alchimiste au visage ravagé par les vapeurs mercurielles, à l'esprit ébloui par la Lumière de la Nature, quitte son oratoire et regarde le vase sur l'athanor.
Longtemps il contemple le vaisseau de verre.
Son imagination méditative est une étoile qui brille très loin dans le labyrinthe souterrain des hallucinations.
Il fixe l'eau de vie métallique qui se tord et se morcelle et à la fin il voit.
Mondes aquatiques où s'ouvrent des gouffres d'où émergent des formes reptiliennes qui se mordent la queue, mandragores trop humaines en couples enlacés, dragons portant entre leurs ailes l'Homoncule Fils des Philosophes, et combien d'autre êtres issus du ciel ou de l'enfer.
C'en est trop et le vieil alchimiste, oubliant qu'il est très chrétien, se prosterne devant le vase devenu utérus.
Ariaga
16:40 Publié dans Alchimie, photo, poésie | Lien permanent | Commentaires (34) | Tags : alchimie, poésie, écriture, culture, nature, philosophie, voyage
04/01/2009
Le voyage du philosophe

Un retour un peu nostalgique, le temps passe, sur l'Anthologie de la science fiction de Jacques Van Herp où je lis à la p. 13, une citation de la Préface aux Voyages imaginaires, romanesques, merveilleux, allégoriques, amusants, comiques et critiques . 1787-1789, cela ne date pas de hier et on peut dire qu'il s'agissait déjà de romans d'hypothèse, de "et si on était parti ...". Il est écrit :
"Le voyageur décrit les terres qu'il a parcourues, fait le récit de ses découvertes et raconte ce qui lui est arrivé chez des peuples jusqu'alors inconnus et dont il nous transmet les moeurs et les usages ; mais le philosophe a une autre manière de voyager : sans autre guide que son imagination. il se transporte dans des mondes nouveaux, où il recueille des observations qui ne sont ni moins intéressantes ni moins précieuses. Suivons le dans ses courses et soyons assurés de rapporter autant de fruits de nos voyages que si nous avions fait le tour du monde."
Le voyage dans la tête, le voyage du philosophe qui ne se contente pas de rabâcher sur les anciennes découvertes mais propose d'ouvrir de nouvelles pistes de réflexion n'a pas d'autres limites que celle de son imagination. Au lieu de se lamenter sur des phénomènes de mode il peut dire "et si ? " et explorer des mondes intérieurs où sont peut-être enfouis des trésors , réinventer la relation avec une nature oubliée devenue aussi étrangère à certains que les continents perdus où les mondes imaginaires. Le philosophes a beaucoup a raconter sur le voyage mais, le plus souvent, il ne quitte pas sa bibliothéque.
Ariaga
12:14 Publié dans Philosophie, Science-fiction et Fantastique | Lien permanent | Commentaires (43) | Tags : littérature, écriture, philosophie, voyage, société, photo, culture
10/11/2008
Cortège de bateaux

Rêve, vision, imaginations...
Sur la route est passé, un étrange cortège.
En tête se tenait le Vieil Homme de la Mer, une belle sirène, minuscule, perchée sur son épaule.
Il battait tambour soliste, suivi d'un grand orchestre de sifflements de vents et de vagues brisantes.
Derrière, en grand désordre, suivait une cohorte de bateaux délabrés usés par l'abandon et le manque de respect.
Il y avait les gros mourant dans des champs d'herbes où ils rêvaient des grandes vagues salées et des poissons brillants dans leur ventre affamé.
Il y avait de tous petits canots, croupissant sans espoir d'une rame d'enfant, dans la vase durcie en un lieu oublié par la marée.
Il y avait ceux, à moitié colorés, restés de longues années dans un garage sombre avec pour compagnie un vieux pot de peinture rouillé.
J'ai même reconnu, au passage, cette barque presque neuve, retournée au milieu des gravats d'une maison en construction.
En fin de cortège se traînaient les bois pourrissants semblables à des squelettes d'animaux dont il ne reste plus que les côtes.
Oui, j'ai vu passer un étrange cortège.
Révoltés par l'indifférence des hommes, ils allaient vers la mer.
Ariaga
17:25 Publié dans poésie, rêve | Lien permanent | Commentaires (35) | Tags : écriture, poésie, photo, voyage, bateaux, nature, philosophie
06/11/2008
L'autre vie du rêve

Quand nous franchissons le pont de la nuit, nous partons pour un voyage dans un monde parallèle où nous menons une double vie , hors du temps et de l'espace. Ce monde qui peut paraître étranger, incompréhensible, est pourtant lnotre, une propriété de grande valeur qui est un bien unique, impossible à reproduire. Et le plus pauvre d'entre nous a accès à ce lieu unique, à ce voyage dans une autre vie qui est la vie du rêve. Non seulement il a la possibilité de faire le voyage mais il le doit car celui qui ne franchit pas le pont meurt.
Dans cet autre lieu, qui apparaît comme la réalité, nous sommes acteurs ou spectateurs dans des scénarios et des réalisations grandioses ou minuscules, criant de vérité ou invraisemblables jusqu'au grotesque. Nous pouvons marcher, voler, nager, voler, dialoguer, aimer, éprouver de la jouissance, de la terreur, effectuer des actes impossible dans la vie éveillée. Les sentiments sont parfois si forts que nous nous éveillons en larmes.
Et, nuit après nuit, pendant, en moyenne cinq ans de notre vie, même si nous avons très peu ou pas de souvenirs, nous vivons notre deuxième vie.
Ariaga
16:50 Publié dans photo, rêve | Lien permanent | Commentaires (50) | Tags : écriture, rêve, photo, philosophie, culture, vie, voyage
29/10/2008
Conversation avec les mouettes

Cette semaine j'accompagne un être qui m'est très cher pendant des journées d'hospitalisation de jour dans un service qui reçoit des handicapés lourds. Je suis assez bouleversée par ce que je vois. Il est possible, si j'en ai le courage, que je vous fasse part d'"impressions" sur ce que j'ai observé ou ressenti, y compris mes erreurs de jugement. Je ne sais encore. A bientôt.
Ariaga
15:24 Publié dans blog et quotidien, Nature | Lien permanent | Commentaires (44) | Tags : écriture, nature, blog, vacances, voyage, photo
09/09/2008
La vie du Laboratoire

Banc doré par l'amitié, création numérique de Muttifre
Le Laboratoire du Rêve et de l'alchimie spirituelle, après les vacances d'été, va retrouver ses sujets préférés spiritualité, nature, poésie, C.G.Jung et la psychologie des profondeurs, tous les matériaux que je mijote sur l'athanor du blog pour les laisser transmuer par un lent processus.
Pendant ce temps hors du temps, sur un banc doré par l'amitié, comme le représente si bien muttifree, j'ai, bientôt rejointe par d'autres amis virtuels, voyagé dans l'imaginaire. Ce banc, qui était devenu un train de bancs propulsé par la force de l'amour de l'autre, a emmené avec lui tous ceux qui ne pouvaient pas partir retenus par des chaînes physiques, mentale ou par l'absence de moyens matériels. Nous avons fait un beau chemin et je remercie tous ceux qui ont collaboré, en particulier par la régularité de leurs commentaires.
Le laboratoire va certainement évoluer, comme j'évolue moi-même. Pour les nostalgiques des débuts je signale que je poste régulièrement des textes, déjà publiés, sur le blog " Extraits du Laboratoire d'Ariaga " (clic, en haut à droite de ce blog.) en particulier des textes assez "théoriques", mais d'une lecture aisée, et des poésies.
Je me sens un peu " vidée " ces jours-ci mais je suis un chat à plusieurs vies et je pense que je vais émerger des profondeurs où j'ai tendance à stagner dans une phase alchimique de nigredo. Cet été j'ai compris que j'avais besoin des autres si je voulais continuer, on pourrait dire durer. J'envisage d'ouvrir ce blog, avec lequel j'ai une relation un peu jalouse, à des collaborateurs, mais j'envisage seulement...dans un avenir indéterminé...Pour l'instant je vais reprendre la barre et écrire des notes, autant que possible assez courtes, sur les thèmes qui me tiennent à coeur. Certains de ces textes demanderont peut-être un petit effort de lecture. Cela ne fait rien, attendez, j'écrirai aussi sur des sujets moins ennuyeux pour certains. Et puis j'ai des liens plein de talents : peintres, photographes, amoureux de la nature,voyageurs, musiciens, poètes, humoristes. Vous pourrez cliquer !
Je vous embrasse tous amis connus et inconnus et vous remercie encore de m'avoir aidée à tirer le train de banc.
Ariaga
17:38 Publié dans blog et quotidien, Jung et la psychologie des profondeurs | Lien permanent | Commentaires (23) | Tags : écriture, art, blog, voyage, vacances, société
29/08/2008
Train de bancs
Tout l'été, courageusement, le train de bancs des voyages imaginaires du Laboratoire du Rêve et de L'Alchimie Spirituelle a bravement circulé, utilisant comme carburant un mélange, parfois explosif, d'amour, d'amitiés hors du temps, d'apports en tous genres envoyés par des lecteurs dont certains n'ont pas de blogs. Aujourd'hui le train va partir, se servant de quelques photos pour nous emmener très loin...

Le train est devenu si long, à force d'accueillir chaque jour de nouveaux bancs, qu'on n'en voit plus le bout. (Photo Mariedumonde)

Et il faut toute la force de l'imagination des voyageurs pour le mouvoir grâce à son banc locomotive à roue unique. (Photo Mariedumonde)

Parfois le train s'arrête et, à la veillée, on se raconte des histoires de très antiques bancs dont le souvenir perdure dans les légendes. (Photo Mariedumonde)


Et puis le train ralentit et, doucement, pénètre dans le Royaume de Shambhala au coeur du blog de Danae. Est venu le temps de la méditation, de la sérénité et de la lumière. Il ne lui reste plus qu'une étape à franchir, dans une mobile immobilité, pour arriver à l'ultime but de son voyage. (Création numérique Muttifree)
09:09 Publié dans photo, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (49) | Tags : écriture, photos, blog, vacances, voyage, nature
23/08/2008
Maison à restaurer

La maison qui était plutôt coquette est maintenant à restaurer, mais la puissance de l'imaginaire est grande et je pense qu'elle va vite retrouver ses couleurs et son volume. Je compte sur l'aide psychique et l'humour bien connu de mes lecteurs pour qu'elle retrouve son état antérieur dans les plus brefs délais. Tous les conseils techniques et dons seront à adresser à : Train de bancs des vacances imaginaires, code postal 00000000++ Paysd'ailleurs. Merci d'avance.
Ariaga
16:57 Publié dans blog et quotidien, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (46) | Tags : écriture, nature, voyage, vacances, humour, maisons, chat
17/08/2008
Construction du village de l'Amour

Comme un cordage enroulé,
une chaîne d'amitié, nous a servi à tirer, vers des lieux qu'ils ignoraient,
des hommes emprisonnés.
Ce boulet aux pieds, ce poids sur le coeur, tout ce qui les empêchait de voyager librement, est devenu ballon s'échappant aux vents de l'imaginaire.
Et quand ils sont revenus de leurs folles aventures, ils n'étaient plus solitaires. Un village s'était construit dans l'Athanor, un village aux reflets d'or, un village tout plein de bancs et de sons de cloches sonnant la liberté intérieure. Un village du nom d'AMOUR.
Ariaga
14:56 Publié dans amour, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (39) | Tags : écriture, poésie, voyage, amour, vacances, photo, blog
13/08/2008
Naissance du petit banc perdu
Kaikan (lien) au cours de la quête qu'elle effectue sur son superbe blog a pressenti, ressenti, rêvé, qu'un petit banc perdu errait quelque part séparé du train de banc des voyages imaginaires. Elle est partie à sa recherche. Son texte ne pouvait qu'être publié ici car Kaîkan voyage déjà depuis longtemps avec les participants des vacances dans la tête. Elle m'a envoyé les illustrations du texte qu'elle a publié sur son blog mais je dois avouer que, si vous voulez voir l'ensemble dans les meilleures conditions artistiques, il vous faut aller lire le texte chez elle. Il s'intitule : Des étoiles au sol . Je vous souhaite de partager avec moi cet instant de bonheur. Ariaga.
Aux ruelles étroites, des réverbères de chardons ,,,
Une agression renversée et qui éclaire ,,Une pluie d'étoiles qui agrémente le tapis de pavés ,,,

Les ténèbres n'étant pas les ténèbres coutumières, j'entrai dans la cité, l' âme retournée de l'intérieur et nous savons tous que ce déhanchement d'âme est porte ouverte aux révélations ,,,
Et des étoiles qui habillent le sol, ça vous fait un livre ouvert à chaque pas , un univers à chaque regard, une certitude renversée à chaque sursaut ,,, La liberté au bout du sentier en quelque sorte et je sentais bien que le petit banc était passé par là ,,, un je ne sais quoi de parfum boisé ,,, de saule et de bouleau ,,, une petit né de celui qui montait au ciel pour mieux embrasser le sol, celui qui s'élançait au ciel pour faire révérence à chacun et de celle qui se pelait la peau pour mieux offrir aux regards les plaies de l'humanité ,,, Eh oui, ce petit là avait eu sa gestation bercée des misères du monde ,,, pas que ses parents soient défaitistes, juste réalistes et ils croyaient tellement en l'homme qu'ils avaient décidé de lui offrir une halte, un repos dans les longues marches, une halte après une journée de labeur, un repaire d'amoureux « Les amoureux qui s'bécottent sur les bancs publics ,,, » et leur désir était tellement fort qu'un petit banc avait vu le jour au grand rendez-vous des bancs chez Ariaga mais voilà qu'une secousse l'avait désolidarisé de la longue cohorte des nomades ,,,

Les étoiles au sol me disaient son passage, un je ne sais quoi d'or accroché à leur velours ,,,Et au détour d'un chemin, un astre divinatoire, une boule d'or qui dit la bonté humaine, une caresse bancale qui redonnait vie aux boules de verre anodine, une gentillesse de bois qui offrait un peu de repos aux âmes tourmentées, une couche de hasard pour l'homme épuisé, un fauteuil improvisé pour une lecture solitaire, un appui transitoire pour des confidences vitales, un arrêt possible pour des bras usés de porter les gabats, pour les mères fatiguées de porter les bambins ,,,
KaÏkan, texte et photos.
08:17 Publié dans poésie, rêve, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (32) | Tags : écriture, poésie, spiritualité, voyage, littérature, photo, rêve
10/08/2008
La queue du chat

Sur le banc des vacances imaginaires, j'écoute et je guette. J'écoute les récits des voyageurs du train de bancs et je guette le chat Grisou dont vous avez déjà entendu parler dans la note chats de bancs pour fixer par une image cette présence fantomatique.
Hier, j'ai été, enfin, été récompensée de mes longues veilles. Comme vous le voyez sur la photo, j'ai attrapé la queue du chat qui se cachait derrière une jarre. Un clic de mon appareil et il avait battu le record olympique de vitesse de la disparition.
Je reprends mon écoute des "dits du banc" et ma garde, armée de mon fidèle réflex.
Ariaga
09:58 Publié dans Nature, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (47) | Tags : écriture, nature, animaux, chat, vacances, voyage, photo
04/08/2008
Déserts
Comme je l'ai dit, je me repose en silence sur le banc des vacances imaginaires et je regarde passer les trains de bancs. Celui-ci conduit et illustré par èphême, (je pense qu'il devrait ouvrir un blog...) nous fait rêver de déserts. Déserts oniriques déserts ou les caravanes s'arrêtent dans les oasis tandis que flambe la lumière solaire. Si vous voulez voir un peu mieux les deux aquarelles de éphême allez sur mon blog photo car ici elles ont toutes les chances d'être tronquées. Bon voyage, moi je regarde les images et les mots et je rêve...Ariaga.


20:35 Publié dans arts, rêve, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (54) | Tags : art, écriture, vacances, voyage, nature
01/08/2008
Le pays de Mutti

20:04 Publié dans Science-fiction et Fantastique, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : écriture, art, poésie, voyage, vacances, science fiction
30/07/2008
EXPLOSION!

17:00 Publié dans blog et quotidien, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (35) | Tags : écriture, blog, voyage, vacances, photo, photographie, ordinateur