22/08/2009
La mer est la fin du voyage
Regardez cette femme, photographiée alors qu'elle tourne le dos, par une amie captatrice d'images. Elle paraît toute petite devant le sable, la mer et le ciel. Un vent libérateur souffle dans ses cheveux et son ombre semble vouloir se glisser vers la plage humide pour se rafraîchir. Cette femme c'est moi, Ariaga. Regardez, je porte un sac à dos et c'est de ce sac dont je veux vous parler.
C'est un sac très lourd, lourd comme le plomb, lourd comme l'or. Il est plein de paroles refoulées, de peines indicibles, de gestes sans cesse répétés qui n'arrivent pas à empêcher la fuite du corps et de l'esprit de l'amour d'une vie. De livres aussi, de trop de livres. De mots qu perdent leur sens car ils ne sont que pensée. Il fut un temps où ce sac était léger car il contenait surtout des fleurs et des baisers. Je ne l'ai pas vu s'alourdir mais là devant la mer je sais ce que je dois faire. Je dois poser ce sac dont les bretelles me scient le dos. Je dois marcher vers cette mer et m'y plonger pour y être transmutée dans ses gouttes maternelles. Cela va prendre un peu de temps mais , ensuite, régénèrée, je reprendrai le sac qui me semblera moins lourd car j'aurai repris des forces. Excusez moi, amis, si je suis silencieuse, j'ai posé sac à terre...
Ariaga
16:32 Publié dans blog et quotidien, Nature, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (66) | Tags : écriture, voyage, nature, philosophie, poésie, vacances, photo, bretagne
12/08/2009
Oiseau mythique prisonnier
Allongée sur le banc de l'amour, pour faire de beaux rêves j'avais posé ma tête sur un livre oreiller. Le Voyage des oiseaux d'Athar Hassan Massoudy. Portée par les ailes de ses calligraphies, je volais dans mes songes à la recherche du Simorg, l'oiseau mythologique de la tradition persane. Et puis dans un grand bruit de ferraille et de cris le rêve est devenu cauchemar.
Ils m'ont enveloppée dans des bâches jetée dans un camion, enfermée dans une cage. Ils ont dit que j'étais un oiseau mythique, une espèce de phènix, ou de griffon, ou de je ne sais quoi, et que ma forme humaine n'était qu'une illusion. Moi qui était venue sur le banc de l'amour du cercle des voyageurs de l'imaginaire pour jouir de la liberté d'être, je suis maintenant prisonnière et l'on m'exhibe comme une antique curiosité. Je n'existe plus, je suis devenue un mythe au corps d'oiseau et pétrifiée dans cette apparence mensongère j'aspire à un miroir qui renverrait ma forme véritable. En attendant, je voyage à travers les pays, une attraction internationale comme ils disent. Les curieux se pressent pour me regarder et moi, j'espère qu'un jour, au hasard d'une ville, un ami voyageur me reconnaîtra...
Ariaga
15:47 Publié dans poésie, rêve, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (22) | Tags : écriture, blog, vacances, voyage, culture, poésie, photo
02/08/2009
Ariaga va dormir sur le banc bleu
Les neurones d'Ariaga sont réduits à un nombre que l'on pourrait compter sur les doigts d'une main. Le physique ne vaut guère mieux. Des barbares ont envahi sa maison. L'athanor s'est éteint faute d'une alimentation convenable. Le sommeil devient une de ces histoires que l'on raconte dans les livres mais qui n'ont aucune existence réelle. Alors, pour pouvoir à nouveau rêver et méditer elle va pendant quelques temps se coucher sur le banc bleu et dormir, dormir ... Le train de plaisir des vacances imaginaires ne s'arrête pas, tous ceux qui ont envie de le prendre y sont invités mais je dois prendre du repos. Vous avez une preuve de la gravité de mon état, je parle de moi à la troisième personne ! je crois que je me suis un peu perdue de vue.
Je vous embrasse tous amis du banc, connus et inconnus, et je me réveillerai le plus tôt possible.
Ariaga
16:47 Publié dans blog et quotidien, rêve, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (26) | Tags : écriture, vacances, humour, photo, santé, médtation, nature, philosophie
25/07/2009
Ours hippie
Ce cher vieux nounours m'accompagne depuis mon enfance ce qui fait pas mal de temps ( secret d'état ). Comme dirait la chanson, il a connu toutes les guerres et l'amour aussi. Il a été habillé et désabillé, ses yeux ont connu des fortunes diverses, il a été éventré, son poil jadis soyeux est devenu rèche et il traîne sur lui comme une odeur de vieux parfums, mais il a survécu car il est doux et joyeux comme un hippie dont il se donne volontiers l'allure. Il sait écouter sans interrompre et il éponge bien les larmes. Je ne veux plus le cacher sous le banc des vacances imaginaires car c'est le banc de l'amour et que je l'aime mon nours témoin d'une vie. Quand j'ai dit que tous pouvaient venir sur les bancs des vacances imaginaires, cela comprenait aussi les animaux et ces choses qui finissent par avoir une" âme" car une minuscule partie de la notre s'est déposée sur elles.
Ariaga
10:12 Publié dans photo, poésie, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (56) | Tags : écriture, humour, vacances, société, photo, poésie, amour
07/07/2009
Le cercle des bancs
Je crois, amis, que, cet été, à la place du train de bancs du voyage imaginaire de l'année dernière, nous allons former un cercle. C'est beau, pur, plein de signification symbolique. Qu'ai-je dit avec les mots signification symbolique ! Jung s'agite déjà en prononçant de grands mots du style, le cercle c'est la Totalité, le Soi, la grande image archétypale etc etc.....Du calme Carl Gustav, vous n'allez pas commencer à nous faire des cours de psychologie symbolique, nous sommes ici pour nous détendre et serions plus intéressés par le récit de vos amours ! Et puis pourquoi pas d'autres sens ? La perfection de la forme, la roue qui tourne , la danse circulaire et aussi la protection. J'aime particulièrement ce sens un peu magique. Le cercle que nous allons former sera un cercle protecteur de notre voyage surtout quand, telle une soucoupe volante, nous décollerons vers...
Chacun, pour former le cercle, pourra apporter son banc personnel, ou s'asseoir sur le banc des autres, ou ne faire que passer avec une petite phrase de commentaire. Mails acceptés. Je recueillerai les "perles" bien rondes dans mes notes.
Mon banc personnel, que je vous dévoile aujourd'hui, est placé sous le signe de l'amour, de l'eros. Je n'ai pas choisi, je me suis laissée porter par le message que des inconnus ont écrit sur ce banc. Je vais m'y asseoir avec mes amis intérieurs, présentés à la note précédente, et écouter ce qui se dit, et que j'appellerai les dits des bancs...
Ariaga
16:31 Publié dans amour, photo, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (41) | Tags : écriture, culture, voyage, nature, photo, vacances, rêve, jung
18/11/2008
Faire l'autruche !
Depuis quelques temps, submergée par des problèmes concernant ceux qui me sont les plus chers, je tente de surnager. Mais je me sens comme une traînée d'eau qui va inéluctablement s'enfoncer dans le sable, et il ne restera plus que quelques noirs paquets d'algues. Je n'ai plus le loisir de répondre correctement aux commentaires, plus d'inspiration pour les notes ou, si cette inspiration vient, ni le goût, ni la force de lui donner une forme satisfaisante. J'ai toujours eu la folle idée que je pouvais porter mon petit monde sur mes épaules mais c'était pure vanité...Alors, pour un moment, je vais faire l'autruche et enfoncer ma tête dans le sable. Je ne ferme pas le blog, j'y tiens trop, mais je le mets entre parenthèses pour un certain temps. Il est possible que j'y apporte quelques modifications (les liens) et, à mon rythme, j'irai vous rendre quelques visites. Vos comentaires me feront toujours plaisir et je lirai les mails et leur répondrai dans la mesure du possible. Pour patienter vous avez sur ce blog près de 400 notes et 5200 commentaires dont certains sont très copieux !
Je reviens dès que possible mais je pense que vous serez tous d'accord avec moi pour penser qu'un blog doit être une source de plaisir et non une contraine supplémentaire.
Je vous embrasse tous lecteurs connus et inconnus.
Ariaga
17:28 Publié dans blog et quotidien, photo | Lien permanent | Commentaires (47) | Tags : écriture, blog, photo, animaux, vacances, philosophie, culture
29/10/2008
Conversation avec les mouettes
Cette semaine j'accompagne un être qui m'est très cher pendant des journées d'hospitalisation de jour dans un service qui reçoit des handicapés lourds. Je suis assez bouleversée par ce que je vois. Il est possible, si j'en ai le courage, que je vous fasse part d'"impressions" sur ce que j'ai observé ou ressenti, y compris mes erreurs de jugement. Je ne sais encore. A bientôt.
Ariaga
15:24 Publié dans blog et quotidien, Nature | Lien permanent | Commentaires (44) | Tags : écriture, nature, blog, vacances, voyage, photo
20/10/2008
Les clefs du Laboratoire
Je dois prendre quelques jours de repos, loin du monde des ordinateurs. Dans l'esprit de l'ouverture du Laboratoire du Rêve et de l'alchimie Spirituelle à des auteurs autres que moi j'ai choisi de laisser les clefs du blog à Jean -Louis Bec. Photographe, poète je trouve que son oeuvre a des tonalités très alchimiques. J'espère que ceux qui ne le connaissent pas iront sur son blog Image-Mots, Mots-Image. J'espère aussi que ce garçon discret répondra à vos commentaires et j'espère enfin que vous continuerez à dialoguer, comme vous savez si bien le faire, sur les textes que je vous ai proposés. Cela fait beaucoup d'espérances ! Je vous embrasse tous et à bientôt. Ariaga.
Nage libre
Sur le bord comme à l'extrémité du monde
Le long des plantes mères aux idéaux vitaux
Se tiennent, yeux cerclés de soleil gonflés encore d'eau neuve,
De profondes pensées aux bulles d'avant-garde,
Un futur en gestation dans les filets des algues,
Des envols aquatiques à la grâce d'oiseau.
La nage minérale, pulsion géologique,
Désir humide et chaud dans les bras
Des reflets, des images serrées,
Chuchote un chant énergétique de bleu et vert mêlés
Un psaume évolutif de la vie toute entière.
Dans les caves creusées au fond par les racines
La nage végétale à la queue de comète,
Ruban où s'écrivent des signes précurseurs
Tisse le désordre enfanteur de la mort ligotée.
La boue cellulosique invente et réinvente
Folie, exhubérance, nage désordonnée,
Rage volontaire de créer, recréer.
Photo et texte Jean-Louis Bec
18:31 Publié dans CONTRIBUTIONS, photo, poésie | Lien permanent | Commentaires (26) | Tags : écriture, photo, poésie, vacances, blog, nature, alchimie
09/09/2008
La vie du Laboratoire
Banc doré par l'amitié, création numérique de Muttifre
Le Laboratoire du Rêve et de l'alchimie spirituelle, après les vacances d'été, va retrouver ses sujets préférés spiritualité, nature, poésie, C.G.Jung et la psychologie des profondeurs, tous les matériaux que je mijote sur l'athanor du blog pour les laisser transmuer par un lent processus.
Pendant ce temps hors du temps, sur un banc doré par l'amitié, comme le représente si bien muttifree, j'ai, bientôt rejointe par d'autres amis virtuels, voyagé dans l'imaginaire. Ce banc, qui était devenu un train de bancs propulsé par la force de l'amour de l'autre, a emmené avec lui tous ceux qui ne pouvaient pas partir retenus par des chaînes physiques, mentale ou par l'absence de moyens matériels. Nous avons fait un beau chemin et je remercie tous ceux qui ont collaboré, en particulier par la régularité de leurs commentaires.
Le laboratoire va certainement évoluer, comme j'évolue moi-même. Pour les nostalgiques des débuts je signale que je poste régulièrement des textes, déjà publiés, sur le blog " Extraits du Laboratoire d'Ariaga " (clic, en haut à droite de ce blog.) en particulier des textes assez "théoriques", mais d'une lecture aisée, et des poésies.
Je me sens un peu " vidée " ces jours-ci mais je suis un chat à plusieurs vies et je pense que je vais émerger des profondeurs où j'ai tendance à stagner dans une phase alchimique de nigredo. Cet été j'ai compris que j'avais besoin des autres si je voulais continuer, on pourrait dire durer. J'envisage d'ouvrir ce blog, avec lequel j'ai une relation un peu jalouse, à des collaborateurs, mais j'envisage seulement...dans un avenir indéterminé...Pour l'instant je vais reprendre la barre et écrire des notes, autant que possible assez courtes, sur les thèmes qui me tiennent à coeur. Certains de ces textes demanderont peut-être un petit effort de lecture. Cela ne fait rien, attendez, j'écrirai aussi sur des sujets moins ennuyeux pour certains. Et puis j'ai des liens plein de talents : peintres, photographes, amoureux de la nature,voyageurs, musiciens, poètes, humoristes. Vous pourrez cliquer !
Je vous embrasse tous amis connus et inconnus et vous remercie encore de m'avoir aidée à tirer le train de banc.
Ariaga
17:38 Publié dans blog et quotidien, Jung et la psychologie des profondeurs | Lien permanent | Commentaires (23) | Tags : écriture, art, blog, voyage, vacances, société
03/09/2008
Handicapé
Toi, le handicapé anonyme dont l'ombre rampe vers la porte et les couloirs sans fin de l'hôpital,
le regard cherche la lumière de la fenêtre,
je voudrais découper ton nom aux ciseaux des mots, aux ciseaux des sons, dans la langue des oiseaux des anciens alchimistes.
Handicapé, caché derrière le H, la hache qui a coupé le fil, il y a l'an, ces années que tu comptes et peuples de tes rêves. Hand est la main que je voudrais te tendre pour l'invitation au voyage. Au centre je devine Icare et son vol plein d'espoir. Je vois aussi la cape tissée d'amour pour t'envelopper et le cap qu'il nous faudra tenir pour arriver au but ultime, à la dernière station des vacances imaginaires.
Toi, l'anonyme que l'on promène du lit au fauteuil et du fauteuil au lit, ta chambre est la dernière station de notre train.
Je viens te chercher, nous venons te chercher car je ne suis pas seule. Tout l'été nous avons voyagé vers toi dans le seul but, par la force de notre rêve, par la force de notre amour, de t'emmener avec nous. Pas dans un pays lointain, pas dans des lieux grandioses, simplement descendre le petit chemin, juste à gauche du banc des premiers jours de l'été, et marcher tous ensemble sur la plage.
Tu penses, tu ne dis pas, les mots aussi sont partis, tu penses, je ne peux pas marcher, mon corps s'est absenté.
Ce n'est pas important. Tu es moi et les autres, tu es moi et je suis celui qui est assis dans le fauteuil devant la fenêtre.
Tu es pieds nus et tu marches sur le chemin humide comme un enfant qui naît. Ce chemin qui conduit vers la mer. Sur la plage, le sable fin s'insinue entre tes doigts de pieds. L'odeur marine pénètre chaque pore de ta peau et la vague de la marée montante frissonne le long de tes jambes . Tu cours, tu danses dans la poussière bleue des gouttes d'eau. Tu n'es plus que sensations et le cri de joie qui monte à ta gorge nous le poussons tous ensemble.
Par une après-midi de fin d'été, dans un rayon de lumière, le long train de banc des vacances imaginaires est arrivé à destination.
Ariaga
16:35 Publié dans Alchimie, poésie, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (56) | Tags : écriture, photo, poésie, société, vacances, spiritualité, nature
29/08/2008
Train de bancs
Tout l'été, courageusement, le train de bancs des voyages imaginaires du Laboratoire du Rêve et de L'Alchimie Spirituelle a bravement circulé, utilisant comme carburant un mélange, parfois explosif, d'amour, d'amitiés hors du temps, d'apports en tous genres envoyés par des lecteurs dont certains n'ont pas de blogs. Aujourd'hui le train va partir, se servant de quelques photos pour nous emmener très loin...
Le train est devenu si long, à force d'accueillir chaque jour de nouveaux bancs, qu'on n'en voit plus le bout. (Photo Mariedumonde)
Et il faut toute la force de l'imagination des voyageurs pour le mouvoir grâce à son banc locomotive à roue unique. (Photo Mariedumonde)
Parfois le train s'arrête et, à la veillée, on se raconte des histoires de très antiques bancs dont le souvenir perdure dans les légendes. (Photo Mariedumonde)
Et puis le train ralentit et, doucement, pénètre dans le Royaume de Shambhala au coeur du blog de Danae. Est venu le temps de la méditation, de la sérénité et de la lumière. Il ne lui reste plus qu'une étape à franchir, dans une mobile immobilité, pour arriver à l'ultime but de son voyage. (Création numérique Muttifree)
09:09 Publié dans photo, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (49) | Tags : écriture, photos, blog, vacances, voyage, nature
23/08/2008
Maison à restaurer
La maison qui était plutôt coquette est maintenant à restaurer, mais la puissance de l'imaginaire est grande et je pense qu'elle va vite retrouver ses couleurs et son volume. Je compte sur l'aide psychique et l'humour bien connu de mes lecteurs pour qu'elle retrouve son état antérieur dans les plus brefs délais. Tous les conseils techniques et dons seront à adresser à : Train de bancs des vacances imaginaires, code postal 00000000++ Paysd'ailleurs. Merci d'avance.
Ariaga
16:57 Publié dans blog et quotidien, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (46) | Tags : écriture, nature, voyage, vacances, humour, maisons, chat
17/08/2008
Construction du village de l'Amour
Comme un cordage enroulé,
une chaîne d'amitié, nous a servi à tirer, vers des lieux qu'ils ignoraient,
des hommes emprisonnés.
Ce boulet aux pieds, ce poids sur le coeur, tout ce qui les empêchait de voyager librement, est devenu ballon s'échappant aux vents de l'imaginaire.
Et quand ils sont revenus de leurs folles aventures, ils n'étaient plus solitaires. Un village s'était construit dans l'Athanor, un village aux reflets d'or, un village tout plein de bancs et de sons de cloches sonnant la liberté intérieure. Un village du nom d'AMOUR.
Ariaga
14:56 Publié dans amour, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (39) | Tags : écriture, poésie, voyage, amour, vacances, photo, blog
10/08/2008
La queue du chat
Sur le banc des vacances imaginaires, j'écoute et je guette. J'écoute les récits des voyageurs du train de bancs et je guette le chat Grisou dont vous avez déjà entendu parler dans la note chats de bancs pour fixer par une image cette présence fantomatique.
Hier, j'ai été, enfin, été récompensée de mes longues veilles. Comme vous le voyez sur la photo, j'ai attrapé la queue du chat qui se cachait derrière une jarre. Un clic de mon appareil et il avait battu le record olympique de vitesse de la disparition.
Je reprends mon écoute des "dits du banc" et ma garde, armée de mon fidèle réflex.
Ariaga
09:58 Publié dans Nature, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (47) | Tags : écriture, nature, animaux, chat, vacances, voyage, photo
04/08/2008
Déserts
Comme je l'ai dit, je me repose en silence sur le banc des vacances imaginaires et je regarde passer les trains de bancs. Celui-ci conduit et illustré par èphême, (je pense qu'il devrait ouvrir un blog...) nous fait rêver de déserts. Déserts oniriques déserts ou les caravanes s'arrêtent dans les oasis tandis que flambe la lumière solaire. Si vous voulez voir un peu mieux les deux aquarelles de éphême allez sur mon blog photo car ici elles ont toutes les chances d'être tronquées. Bon voyage, moi je regarde les images et les mots et je rêve...Ariaga.
20:35 Publié dans arts, rêve, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (54) | Tags : art, écriture, vacances, voyage, nature