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18/09/2007

La Torah est une braise...

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 "Le texte de la Torah est une braise sous la cendre de ses lettres, la vivacité de la flamme qu'on en tire dépend de la longueur du souffle de celui qui l'anime".

       Rabbi Hayen de Vologine (12° siècle)

Extrait de l'ouvrage Le Cantique des Cantiques ou la psychologie mystique des amants, de Pierre Trigano et Agnès Vincent (Réel Editions, 2007).

14/09/2007

Prière d'une femme

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Devant le grand livre de pierre de l'autel nu et les niches vidées de leurs statues,

une femme,

dévêtue par la vie du vêtement des mots,

pétrie de craintes et d'espérances folles,

chercheuse de pistes dans le désert de la nuit obscure,

nue comme à sa naissance,

face à un oeil immense qui la scrute si fort que ses cellules tremblent

prie, éblouie d'espoir

prie, depuis si longtemps

pour que l'innonde enfin, comme une mer cosmique,

la lumière divine.

       Ariaga
 

 

10/09/2007

C. G. Jung, spéléologue de l'inconscient

 
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   Nous avons (nous c'est moi et ceux qui fréquentent régulièrement le Laboratoire) beaucoup voyagé cet été, chevauchant un navire, cheval, banc, dans un imaginaire assez délirant. Cependant, je ne crois pas qu'un d'entre nous ait eu l'intrépidité de se laisser glisser dans les dangereuses contrées souterraines des profondeurs spéléologiques de l'inconscient. J'ai plusieurs fois hésité et reculé au bord du gouffre, au risque d'y perdre la santé, car cela correspond à un périlleux risque de confrontation avec la fulgurance du Soi. 
   Pour effectuer ce voyage il faut franchir une porte brûlante et accepter de se laisser glisser, sans assurance, si ce n'est celle d'un Moi solide, en un lieu où les images qui se cachent derrière les émotions deviennent vivantes.
    Un explorateur intrépide a accepté, en toute lucidité et en employant le véhicule de l'" imagination active ",  de se livrer à cette expérience. On a dit qu'à cette époque il était devenu fou. Il s'appelait C. G. Jung et c'est l'histoire de cette exploration que je vais vous raconter dans les jours qui viennent. 
       Ariaga
 
 

08/09/2007

Cimetière de bateaux

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Ils l'ont dévêtu de la mer et par un chemin goudronné

affublé de honteuses roues

ils l'ont mené au cimetière.

 

Ils l'ont attaché  à la terre qui lui était si étrangère

éclaboussé d'un sang de rouille

l'orgueil de ses belles couleurs.

 

Il n'est pas mort il rêve encore

d'un herbage devenu varech 

ses flancs puissants fendent la terre

ses hélices labourent le bitume fondant en lourdes vagues noires

il s'en va gagner les eaux libres

droit en direction des abysses

vers la vraie tombe des bateaux.  

       Ariaga
 

04/09/2007

Anna Dyomène ferme le banc.

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Je croyais que nous avions définitivement quitté le banc des vacances dans la tête mais j'ai reçu d'Anna un commentaire si beau que je pense que c'est elle qui va clore la saison d'Eté du Laboratoire avec ce texte :

       " J'abandonne mon banc de sable pour venir sur ce banc de bois profiter des derniers rayons du soleil.

Encore un peu bancal, mon esprit refuse encore de voir l'été s'enfuir...et cherche un signe sur ce banc...un amour gravé de quelques initiales, des jours comptés dans la chair du bois comme des cicatrices sur le mur d'une prison...

Combien de jours nous séparent de  l'été passé? de l'automne à venir? de l'amour qui renaît ?

De ce banc je regarde le ciel et m'envole vers d'autres pensées...ce banc, c'est un tapis volant. " 

31/08/2007

C'est fini les vacances dans la tête

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Regardez, il est bien usé le banc de nos vacances dans la tête. Un groupe d'amis, parfois joyeux parfois tristes ou nostalgiques s'y est réuni. Il y a ceux que je connais et puis d'autres qui ne peuvent partir en vacances et qui, eux aussi, sont venus s'y asseoir plus anonymement. Je les remercie tous car ils m'ont aidée à vivre pendant une période un peu difficile. Certains ont laissé des traces profondément gravées dans le bois humide. Je ne dénoncerai personne mais j'ai des soupçons...En particulier quand il s'agit de signes un peu ésotériques. J'ai cru apercevoir des tracés runiques et géomantiques. Les coupables auront peu-être le courage de se dénoncer. Voici des agrandissement des objets du délit.

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Si nous devons repartir en vacances l'année prochaine il faudra être plus sages. Il va falloir brûler ce banc diabolique sur lequel se sont assises des sorcières charmantes et talentueuses mais on ne sait jamais...

C'est la rentrée et maintenant je pense que ce blog va reprendre, avec des récréations, soyez sans inquiétude, son travail alchimique de lent cheminement vers le SOi par une libre approche spirituelle . 

Je vous embrasse tous amis inconnus et encore plus fort ceux dont je devine la silhouette et pressens l'âme.

     Ariaga
 

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29/08/2007

F. Nietzsche : chanson à danser

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Après l'engourdissement intellectuel et spirituel des vacances je sens que commence à souffler un vent qui, je l'espère, va dégager du banc de sable sur lequel il avait échoué le vaisseau de ce blog.  La nécessité de ce vent, Friedrich Nietzsche nous la montre avec tout son talent poétique dans un des poèmes de Chansons du prince hors- la- loi que l'on trouve dans Le Gai Savoir( Gallimard, p. 292) .Je vais vous en donner quelques strophes en espérant que cette invocation au " Mistral chasseur de nuages "sera aussi décapante pour vous que pour moi.

...

        Sur les chemins glissants des rochers

        J'accours dansant à ta rencontre,

        Dansant dès que tu siffles et chantes,

        Toi qui sans vaisseau ni rame

        De la liberté le frère le plus libre,

        T'élances par-delà les mers sauvages

...

        Danse dès lors sur mille dos

        Dos des vagues, astuces des vagues  -

        Vive qui crée de nouvelles danses !

        Dansons donc de mille manières,

        Libre - soit nommé notre art !

        Gai - nommé notre savoir !

 

        Dérobons à chaque plante

        Une fleur pour notre gloire,

        Et deux feuilles pour notre couronne.

        Dansons comme les troubadours

        Parmi les saints et les putains

        La danse entre Dieu et le monde !
 

           F. Nietzsche

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Ariaga 

 


27/08/2007

Le chat de l'alchimiste

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Le chat de l'alchimiste ne connaît rien à l'or, philosophique ou non.

Le chat de l'alchimiste, repu et satisfait, tout contre la chaleur douce de l'athanor, médite longuement sur l'immobilité mais ses yeux entrouverts surveillent la cornue. Depuis bien des années, il attend que se casse, le verre qui retient, dans les reflets changeants de son rêve éveillé, des oiseaux fabuleux qui ne meurent jamais et des serpents qui tournent en se mordant la queue.

Le chat de l'alchimiste essaie d'approcher l'impossible infini du ronron silencieux.

       Ariaga
 

23/08/2007

Le voyage du " vaisseau "

 
 
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Le vase aux noms innombrables, celui-là que l'on appelle aussi cornue ou vaisseau,  matrice ou oeuf philosophique, moi, Ariaga, je l'appellerai aujourd'hui vaisseau, désir de voyage.

Porteur de poussières le vaisseau reposait sur un feu presque absent, cendres tièdes, restes d'un été oublieux aux odeurs de désert.

Avide d'âmes amies il est allé vers le banc des voyages imaginaires dont il a respiré les émanations mais la nourriture spirituelle ne lui suffisait pas, il avait faim de l'herbe verte et de l'air marin dont il a rempli ses cales vides.

 

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Avant de reprendre l'Oeuvre, un peu ivre, il s'est endormi sur la terre mère pour se remplir doucement de l'Esprit de la Nature.

 

                   Ariaga
 

 

 

19/08/2007

Correspondances

Quand BAUDELAIRE, dans son poème Correspondances, écrit que " dans une ténébreuse et profonde unité... les parfums les couleurs et les sons se répondent ", je pense qu'il aurait pu ajouter les formes. La nature, si on prend la peine de la contempler, produit des formes qui sont des oeuvres d'art. Ouvres d'art "  données " à l'état brut et façonnées par l'imaginaire de celui qui regarde. On y trouve, en particulier, une sorte d'érotique alchimique, souvent féminine. Cela n'a rien de surprenant puisque notre Mère Nature telle que la conçoivent les anciens alchimistes est femme, gouffre pour les peureux, avide de la réunion avec l'Autre qui conduira à la     "mystérieuse conjonction " des contraires.
   Maintenant que je suis de retour sur le banc des voyages dans l'imaginaire voici un peu de nourriture pour ceux qui m'ont fidèlement tenu compagnie. Je ne doute pas qu'ils trouveront les mots qui transforment l'oeuvre de la nature en oeuvre d'art poétique. 
 
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Ariaga 
 
  
 

16/08/2007

Un rêve de mandala de C.G.JUNG

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   Comme à la " rentrée " nous allons souvent cheminer vers le Soi, pour vous donner un avant goût je vous propose un rêve essentiel de C. G. Jung qui lui fut donné en 1927, il avait donc cinquante deux ans.

   Depuis plusieurs années Jung esquissait, chaque matin, un petit dessin en forme de rond, baptisé par lui " mandala " qui lui semblait être une image de sa " situation intérieure ". Pendant ce travail, il se questionnait inlassablement sur le sens et le but de ce processus de l'inconscient. Ses dessins lui étaient, comme il l'écrit " livrés journellement "et il avait, intuitivement, l'impression qu'ils représentaient son " Soi  ', et, qu'avec le temps, il allait acquérir une idée plus précise de ce " Soi ". Il comprenait aussi, de plus en plus clairement, que dans ces dessins " tout convergeait vers un certain point : celui du milieu." L'expérience des mandalas s'acheva sur le long rêve de " Liverpool ". Je vais vous le résumer et si vous voulez en lire la version intégrale vous la trouverez à la page 230 de Ma vie (en poche).

   Jung se trouve, la nuit, avec des compagnons, dans une ville sale et noire de suie : Liverpool. les quartiers de la ville sont disposés en étoile autour d'une place, et chaque quartier est, lui aussi, construit en étoile autour d'un centre. au milieu de la place, se trouve un petit étang, au centre de l'étang un îlot, et sur l'îlot un arbre "inondé de fleurs rougeâtres.  Alors que toute la ville est sombre, l'îlot et l'arbre en fleur resplendissent dans la lumière du soleil. Les compagnons du rêveur-Jung ne voient pas l'arbre. il est transporté par la beauté de la scène et s'éveille avec le sentiment d'avoir acquis une précieuse connaissance. Dans cet univers sombre, où tout était déplaisant, ce lieu de l'" Ombre ", il avait eu une vision de la beauté de la Vie. il écrit :

   " Liverpool est the pool of life, l' "étang de la vie " ; car liver le foie est, selon une vieille conception, le siège de la vie. A l'expérience vivante de ce rêve s'associa en moi le sentiment de quelque chose de définitif. Je vis que le but y était exprimé. Le but c'est le centre : il faut en passer par là. Par ce rêve je compris que le Soi est un principe, un archétype de l'orientation du sens : c'est en cela que réside sa fonction salutaire ".  (Ma vie, p. 231).

   Ce songe lui procura un sentiment d'harmonie et de satisfaction, de symétrie aussi. il retrouva ce sentiment , qu'il cernera de mieux en mieux dans les rêves de mandalas de ses patients. En particulier dans la série de rêves de Psychologie et alchimie. Bien que, selon ses dires, il lui fallut une vingtaine d'années avant d'élaborer et de donner un cadre scientifique à ce qu'il avait vécu à cette période de sa vie, ce rêve lui procura, une réponse " claire et imagée " sur des questions essentielles qui le préoccupaient. Il cessa ensuite de dessiner et de peindre régulièrement des mandalas ayant, en quelque sorte, obtenu satisfaction.

   Si vous en ressentez le besoin, suivez l'exemple de Jung, dessinez des mandalas ou bien faites comme moi, recherchez les inscrits dans la nature comme celui de la photo ci dessus. Ce sont des objets de contemplation et de méditation, même s'ils ne sont pas bien " centrés "... 

       Ariaga.
 

 

13/08/2007

Le bruit de la Nature

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Greffée à son assise, installée sur le vide pour de muettes couvaisons,
elle a tenté d'évacuer les mots périmés qui n'auraient jamais du être prononcés.

Mais le banc était trop joli, trop bleu, trop solitaire, et le silence un faux d'or vulgaire plaqué de vanité, un silence occupé par les sons figés dans le granit des strates de son esprit tentant de s'échapper pour raconter les âges d'une vieille âme.

 
Elle va devoir remonter, sans se hâter, les escaliers creusés dans la pierre bruissante de vie, éclairée par la torche de la Nature.

Accepter de se voiler d'un masque d'ombre pour se protéger des songes brûlants.

Ne plus avoir l'orgueil du silence qui a la saveur douce amère des reniements et vous transforme en feuille errante.

Sortir de la bulle et s'asseoir sur un modeste banc marron, un banc de village, un banc de tous les jours.

       Ariaga.
 

30/07/2007

SILENCE, méditation, transmutation.

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     J'éprouve aujourd'hui le besoin, qui, de temps en temps au fil des années, tombe sur moi comme une chape d'évidence, de me retirer du monde, y compris le monde virtuel, pour méditer dans le silence. Beaucoup de signes et de synchronicités que je ne voulais pas voir, de la brûlure des fièvres aux rêves récurrents, m'ont enfin remise sur une route où la spiritualité passe au premier plan. Ce n'était pas seulement Jung qui cherchait à s'exprimer mais à travers lui la longue chaîne des alchimistes et Philosophes de la Nature. Ce blog aura un an à la fin du mois de septembre et soyez certains que, bien avant cette date j'aurai fait le point et retrouvé cette joie de vivre qui ne peut venir que d'une harmonie entre l'âme et le corps, harmonie que je ne ressens pas en ce moment. Je suis certaine que le silence et la méditation, comme à chaque fois que je me suis retrouvée dans cette situation, me feront revenir vers vous et vous " inonder " de textes issus, je l'espère de la véritable profondeur qui est celle de l'Amour pour soi-même et pour les autres, c'est à dire pour la totalité de ce qui EST.

      Je dois me pencher sur la profondeur des eaux, réduire au minimum vital le feu de l'athanor, mais je serai toujours là, en silencieuse méditation, sur le banc, avec mes amis. J'espère qu'ils continueront à le faire vivre et à voyager au pays de l'imaginaire.

     Beaucoup d'inconnus, curieux du Laboratoire et surtout d'Ariaga, sont venus ces derniers temps, fréquenter ce blog. D'autres viendront peut-être  et je leur donne des liens envers quelque textes en prose ou poésie qui peuvent les aider à comprendre, si tant est qu'il y ait quelque chose à comprendre...Je vous embrasse tous amis connus et inconnus.

       Ariaga

Qui est Ariaga ? 

Eternel retour de l'Amour 

La langue des oiseaux 

Le C. G. JUNG que j'aime

La sagesse de la Nature 

Poésies d'Ariaga déjà publiées sur le blog 

 

      
 

 

27/07/2007

C. G. JUNG : accusation de désamour

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   Cela fait des années que je vis avec Carl Gustav Jung une espèce d'histoire d'amour imaginaire, avec les bons et les mauvais moments qui sont le lot de toute histoire de ce genre. Depuis le début de l'été, si on peut appeler cela un été là où je vis, il souffle un grand vent de liberté sur le banc des vacances imaginaires où je me suis établie avec quelques amis. Et la passion s'est un peu refroidie, j'ai pris quelques distances...
   Oubliés les complexes, les archétypes, le processus d'individuation, le Soi. Je ne me penche plus sur les eaux de l'étang. Je photographie, je poétise, je brûle de fièvre, je noue des liens, je navigue dans ma tête, je contemple mon nombril.
   Je peux vous dire que Carl Gustav, qui appréciait tant la compagnie féminine ( il y a de superbes femmes sur le banc ), et qui avait l'habitude d'être le premier parmi mes " amis intérieurs , n'est pas content du tout. Même un séduisant suricate a une meilleure place que lui .
   Il se voyait déjà, racontant ses expéditions spéléologiques devant un auditoire conquis. et moi couchée dans l'herbe à ses pieds. Déçu, jaloux, son légendaire mauvais caractère reprenant le dessus, il commence à me tourmenter sérieusement. Ses oeuvres, légèrement poussiéreuses, empilées sur mon bureau, s'écroulent en pleine nuit. Il apparaît dans mes rêves sous divers déguisements. Il en veut même à un autre de mes compagnons intérieur, le Vieil Alchimiste Murmureur, que j'ai dans une affreuse vision (eh oui! j'ai des "visions") vu brûler sur un bûcher.  
   J'ai beau tenter de négocier, lui dire qu'il est toujours mon grand amour, que c'est juste une petite fugue, il est intraitable. Il va falloir me résigner, nous résigner la joyeuse bande des compagnons du banc, et le laisser s'exprimer. Il veut nous raconter son héroïque voyage dans les visqueuses profondeurs de l'Inconscient. Comme s'il ne suffisait pas de lire Ma vie en livre de poche. On va le laisser donner sa version "banc", par épisodes avec je l'espère, quelques récréations. 
   Poussez vous donc un peu, attention mesdames, c'est un grand séducteur, et faisons bientôt place à Carl Gustav Jung.
       Ariaga.
 

24/07/2007

Une ancre dans la terre

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A force de voguer sur la mer des visions et imaginations, des rêves éveillés d'une route tracée jusqu'à la voie lactée, je crains que les fantasmes, nourriture quotidienne des allumés du banc, nous entraînent trop loin sur les flots incertains...

Pour pouvoir continuer nos si belles folies, se rire des maelströms, aller jusqu'aux délires, il fallait assurer, c'est pourquoi j'ai ancré,  solidement en terre, le banc de nos errances. La chaîne est invisible nous danserons dessus.

 

       Ariaga