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14/09/2014

Autres mondes.

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Il y a des mondes ...

où les vagues sont de pierre et les arbres bleus.

Il y a des mondes ...

où tu es encore là, ton cœur battant dans mon cœur, mon cœur battant dans ton cœur, où nous sommes compagnons de route sur le chemin qui mène à la grande porte.

Il y a des mondes...

où dansent ensemble les atomes des corps qui s'aimaient.

Il y a des monde ...

où les oiseaux disent des secrets en une langue, que seuls peuvent comprendre ceux qui ont subi la calcination.

Dans la Pensée, Tout existe.

Ariaga

23/05/2014

Chemin de vie

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Un chemin devient un chemin quand on marche sur ce chemin.

Les larmes cessent d'être de l'eau salée quand elles sont de tristesse ou de joie.

La poésie écrite cesse d'être une suite de mots quand elle devient émotion.

L'émotion se renouvelle avec le cheminement et ce texte, écrit il y a quatre ans sur ce blog, m'a semblé être celui d'une femme à la fois semblable et différente qui avait épongé une eau brûlante mais nourricière. Je vais à nouveau partager l'émotion avec vous, amis lecteurs.

 

La femme buvard

 

Plage à marée basse.jpg

 C'est une femme buvard qui assèche les pleurs

Vous qui passez par là

N'oubliez pas

De déposer devant sa porte

Une perle d'amour

Juste une larme

Sous peine de la voir mourir

De soif et d'inutilité ...

Ariaga

 

11/05/2014

Couples, la distance ...

Trois photos de couples, prises dans le même coin à la même heure, qui m'ont semblé illustrer l'idée de proximité et de distance entre les êtres. Dans un monde où tout est "relation" cela me semble plus parlant qu'un long discours ...

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Ariaga

17/02/2014

Danse des contraires

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Les contraires dansent un quadrille sur l'onde de cristal de l'imperfection, les douleurs racines s'installent dans les failles du sublime, le noir le plus profond engendre une pure lumière.

Écartelée entre la vie et la mort, revêtue d'un manteau de crépuscule, c'est en pleurant la joie de vivre qu'elle marche vers la Porte pour le retrouver.

Ariaga

21/12/2013

Totalité

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Elle est elle, elle est lui, amour de sa vie, parti sur un autre plan de conscience.

Elle est lui, cet homme sans nom dont elle ramasse le regard perdu.

Elle est elle, cette femme sourire qui verse du miel sur les brûlures.

Elle est l'enfant larmes et rires.

Elle est l'animal dont les membres se brisent sur le chemin de l'abattoir.

Elle est le chat bien nourri ronron sur canapé.

Elle est tous et personne, elle est poussière de Totalité mais, sauvée de la dissolution par l'Amour Véritable, elle  devient Unité dans l'infini Cosmique.

Ariaga

07/09/2013

Indiscrétion du regard

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Oui, j'ai porté sur Toi des regards indiscrets,

par cette fente infime,

taillée dans la tension entre clos et ouvert.

Mes yeux ont pénétré

au delà de la chair

et Tu m'as aveuglée d'un flash d'éternité.

Ariaga

22/07/2013

Nuit maudite à Marqueyssac (1)

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Photo et texte éphême


Les VéRITABLEs ET Horrifiques aventures de l’oublié de Marqueyssac… ou : il ne faut pas déranger le dragon ASSOuPI.

 

 Comme l’a dit le Grand Aristote dans les Prolégomènes du

 « Savoirs vivres pour survivre

 À l’usage des trolls et ivrognes souterrains »     

 Livres CLLXVIII, annexe XXVII (après boire).

 « ne jamais donner une coup de pioche dans un rocher qui bouge. ».

 

 Moi, Ephême, comte et seigneur de Ganleveker et des plages de Carantec, de Plouezoch en Freudiland, de la Motte Cachée Fendue de Jung du Fou, de la Baronnie des Grands Varechs de Dolto …. et autres lieux découvrant à marée basse, je vais vous narrer, les cheveux toujours dressés sur mon crâne encore ruisselant de rivières de sueurs glacées, ma périlleuse nuit sur les terres de mon amie, jusqu’à ce jour funeste seigneure de ces lieux maudits.

 

éPISODE PREMIEr

 

J’étais parti visiter mon alors peu illustre, mais si tendre à mon cœur, si modeste et si brillant taiseux, le chauve Michel Eyquem, ami de collège, discret bon buveur et bon baiseur. Parti de ma Bretagne, je faisais escale chez une mie amie très chère, au bord de la Dordogne, fort accorte veuve. La lune venue nous partîmes vaquer en tenue légère dans les buis des jardins de son joli château de Marqueyssac.

                  nous allions doucement vers une tendre partie de bête à deux dos sur le doux lit de feuilles d’une clairière, quand un atroce et monstrueux fracas emplit les bois noirs, le sol devint houleux, les arbres tremblèrent. Apeurés nous grimpâmes dans un gros cade que Dieu nous avait providentiellement mis là, vêtus de nos seules chausses en tirebouchon, vite abandonnées dans la montée. Une gigantesque bête infernale, monstrueuse, hérissée d’énormes piques terreuses, grosses comme des troncs d’arbres et pointues comme les flèches de l’envie, bête si horrifique que seul Lucifer avait pu féconder sa génitrice dans un instant d’ivresse, donc la dite créature jaillit d’une immense faille fumante au pied de notre arbre où nous étions tremblants en notre état de nature, et bien trop terrorisés pour penser à autre chose que de cacher nos fesses au plus haut des branches.

 

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La bête jurait dans une langue horrible, que ma très fort savante maîtresse reconnut comme du vieil hébreu, preuve de l’ancienneté de ses géniteurs. Elle parlait d’un atroce coup dans ses génitoires, que sa douce maman  crétacée avait pourtant bien mignotées, après l’avoir cachée là, au cœur d’une cavité insondable, lors d’un cataclysme abominable, et lui avoir fait fumer un joint du feu de Dieu pour calmer son gros bébé apeuré. Depuis ce temps elle hivernait dans cette douce cavité, mais  l’atroce douleur l’avait fait jaillir hors de la roche, ivre de vengeance : ma mie avait bien vu une lourde pioche bien plantée dans son énorme bourse, où deux bœufs auraient pu dormir. Or ma mie intrépide aux si doux seins descendit de l’arbre en tenue d’Ève, et ses cils vacillant, dit à la bête en bon vieil hébreu : « Beau seigneur, j’ai vu des vilains dégringoler vers la rivière, se moquant de vos génitoires de poule. Allez les punir, car c’est grande offense envers vous ». Ulcéré, le monstre se précipita vers la Dordogne, son cul jetant à chaque bond de petites flammes poussives, écrasant quelques vaches au passage, et se jeta à l’eau du haut de la falaise, provoquant une crue inouïe qui noya tous les croquants de la vallée jusqu’en Amérique… et lui-même, car il ne savait pas nager ...

ÉPHÊME

(à suivre)



26/06/2013

Erreur de vision

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Si je n'ai pas une bonne idée de moi-même, n'est-ce pas parce que je me regarde trop dans le miroir des yeux d'autrui et pas assez avec mes propres yeux ? Il faut être humble mais sans excès ...

Ariaga

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18/11/2012

Contes et alchimie

 

Loup dans l'eau.jpg

Photo Ariaga

( Suite de la note précédente de La gaillade conteuse. )

Le conte merveilleux, voyez-vous, est un chaudron. Si vous y entrez vraiment, le héros qui est en vous va y subir la transformation. Il est d’abord lourd, ce héros, il lui manque quelque chose, il macère dans son incomplétude, les deux pieds collés dans le plomb de l’ignorance. Puis le conte le pousse, de force, vers la blancheur de la nécessaire quête, tâche dont le sens lui échappe d’abord. Mais voilà qu’il se lève, qu’il ose, qu’il marche, qu’il s’extirpe de la fatalité, qu’il croit à ces personnages qui surgissent de l’invisible et qui rendent possible l’impossible, lui offrant un pouvoir qui permet de vaincre, de traverser innocemment les malédictions de toutes sortes. Et puis il arrive à ce rouge qu’il pressentait de plus en plus, le but de la quête, cette suprême énergie qui lui faisait défaut, cet amour, cette joie, cette vibration. Le voici pénétré par la lumière de son âme enfin trouvée. Et c’est le mariage chymique, les deux morceaux dispersés du symbolon qui se rejoignent.
Voilà pourquoi à la fin, aux petits, que l’on borde dans leur lit, on dit “ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants...”
Les contes merveilleux nous dévoilent cette merveille de l’alchimie dans les couleurs qui leur sont chères, toujours symboliques...”à la peau blanche, aux lèvres rouges, aux cheveux noirs...” “Marie la noire” “Marie en or” “l’oiseau blanc””la blanche et la noire épousée”. La neige, le sang, le corbeau, la lune, le soleil, le roi, la reine, les pierres précieuses, l’or et mille autres que je vous laisse trouver...
Partez dans les contes merveilleux, mes amis, c’est l’initiation d’or...

La gaillarde conteuse

01/06/2012

Hécate et les Amants de Mory

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J'ai lu sur l'excellent blog d'Hécate, le fil d'archal, un article intitulé  : Gothic les Amants de Mory de Laure Fardoulis. Les impressions d'Hécate sur des ouvrages toujours très originaux sont tellement intéressantes que, souvent, elles suffisent à mon bonheur. Son évocation de Gothic était si puissante et me faisait entrevoir une si belle symbolique alchimique que j'ai acheté  ce petit livre d'une centaine de pages (12 euros) . J'ai lu, puis relu, plongeant chaque fois dans un chaudron brûlant.

Je n'écrirai pas un "article" sur ce livre car je suis loin d'avoir le talent d'Hécate pour ce genre d'exercice mais je vous dirai simplement que, telle Pandora l'héroïne, j'ai été "diluée" par cette oeuvre de Laure Fardoulis. Allez chez Hécate et vous vous ferez une idée des raisons de mon envoûtement ...

Ariaga

12/05/2012

Citation de Jung : commettre des erreurs

Hier, en triant des papiers, j'ai trouvé cette citation de Jung. Comme je ne crois pas vraiment au hasard, j'ai pensé qu'elle convenait à la journée d'aujourd'hui et à la nouvelle manière dont je compte oeuvrer au sein du Laboratoire du Rêve et de l'Alchimie Spirituelle.

Ariaga

illustration corde 2.jpg

J’ai souvent commis des erreurs et j’ai dû souvent faire table rase de connaissances précédentes pour en acquérir à nouveau de plus pertinentes. … Car l’activité scientifique du chercheur ne fut jamais pour moi ni une vache à lait, ni un moyen de prestige, mais le résultat de l’expérience quotidienne. C’est pourquoi tout ce que j’avance n’est pas seulement écrit avec l’intellect, mais découle aussi parfois du coeur, circonstance que je demande au lecteur bienveillant de ne pas oublier, quand, en suivant la ligne intellectuelle de mes travaux, il rencontre parfois des points de rupture ou de discontinuité qui n’ont pas été parfaitement ajustés.”

C.G.JUNG : Psychologie de l'Inconscient p. 205

Illustration corde 1.jpg

Je continue à publier des textes sur mon autre blog  : Extraits du Laboratoire.

08/05/2012

Évolution du Laboratoire

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Ces derniers mois ont été une période de réflexion et de remise en question du sens et de l'utilité du Laboratoire du Rêve et de l'Alchimie Spirituelle. J'ai même envisagé l'arret du blog. Environ  550 notes, 14000 commentaires (dont certains bien plus copieux que mes notes ...), beaucoup de photographies, tout cela a t-il une quelconque signification ? Probablement, on ne fait rien par hasard, mais je me sens de plus en plus insatisfaite dans mon travail de chercheur en voie d'évolution.

Je ne regrette rien mais je crois que je me suis trompée de chemin. Inconsciemment, j'avais le désir d'"enseigner" quelque chose, de faire évoluer mes lecteurs alors que c'était à moi de donner l'exemple. Comme l'avait fait C.G. JUNG à des périodes importantes de sa vie, je devais ÊTRE mon propre laboratoire, suivre le guide, écouter la voix. Je dois tout changer.

Comment se passera cette transformation ? Je ne sais encore comment procéder sur le plan pratique mais je pense que cela se fera en me laissant porter dans l'éternel présent du flot de la vie. Chaque jour apporte un fait marquant qui est une petite étape sur le chemin de l'évolution d'un être. Un nouveau regard sur le paysage extérieur et intérieur. Ce peut être une action, un livre ouvert au hasard, une citation, une pensée, une question, un texte lu sur un blog, un apport extérieur, une inspiration poétique, une simple photo que j'ai envie de partager. Ce sont ces "reflets" de mon errance sur les chemin de l'alchimie quotidienne que j'ai maintenant envie de verser ici dans la cornue.

Les notes pourront être quotidiennes ou non. Illustrées ou non. Commentées ou non selon votre bon vouloir mais je ne promets pas de toujours répondre. Voilà je vais un peu " casser" ce blog et instaurer le désordre (dés-ordre !)

Je vous laisse cette note deux ou trois jours pour que vous ayez le temps de la digérer ...

Je vous embrasse tous amis connus et inconnus.

Ariaga

28/04/2012

La vie après la mort

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Cela fait aujourd'hui deux ans que mon amour, mon compagnon, a pris le train sans retour pour le voyage de l'autre côté de la vie.

Je l'envie car maintenant il sait, il voit, il comprend.

Et moi ? Je laisse lentement se détériorer mon corps et mon esprit dans un cocon d'évitement de la souffrance. Je n'avance pas, je suis plus morte que lui.

Ce matin, je sens comme une présence irritée, déçue : celle de celui qui m'aimait forte, de celui qui a compté sur moi pendant tellement longtemps pour l'aider à porter le poids de lourds handicaps.

Alors ... je vais accepter, pleurer toute la journée, laisser la douleur m'envahir, me vider, et puis, quand l'apaisement viendra, je vais, seule et confiante, reprendre le voyage de la vie. Pas dans un grand train, un petit vélo suffira, mais je pédalerai joyeusement pour que cette vie après la mort de l'autre ait enfin un sens.

Ariaga

10/04/2012

Le jardin de l'Alchimie Spirituelle

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Nos pensées sont semblables à un jardin où pousseraient des fleurs, des fruits , des légumes mais où de larges espaces seraient occupés par d'envahissantes mauvaises herbes.

Le but de l'alchimie spirituelle est non seulement d'entretenir ce jardin pour que les mauvaises herbes ne gagnent pas du terrain sur les les parties bien entretenues mais de remplacer progressivement ces mauvaises herbes par des fleurs et des plantes. Cela veut dire remplacer les pensées négatives, par des pensées positives. Par exemple des pensées de ressentiment par des pensées de pardon, des pensées de haine par des pensées d'amour. Cette transmutation est lente, difficile c'est une Oeuvre.

Nous somme libres de nos pensées, c'est même notre plus grande liberté. À nous de les cultiver, de savoir arracher les mauvaises herbes pour avoir le plus beau jardin intérieur possible.

Ariaga

Vous pouvez lire sur l'autre blog une texte intitulé : Une note de musique.

 

20/03/2012

Rêve d'étoile

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L'homme solaire

Flamme luisante et dévorante

La femme lunaire

Fraîcheur humide et verdoyante

Se sont unis fusion sublime

Copulation ultime

Et dans le vase rempli d'amour

A explosé l'Unique Étoile !

Ariaga

 

Vous pouvez aussi lire sur l'autre blog un texte intitulé Étienne Perrot et la loi de l'amour.