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22/11/2007

C.G.Jung et la femme anima

      C.G.Jung n'était pas uniquement préoccupé par la psychologie des profondeurs, les rêves, la philosophie des alchimistes. Les femmes ont eu une grande importance dans sa vie. Je ne jouerai pas  au commentaire"people" en vous parlant de sa vie privée mais... Pour ce qui est de l'auto-analyse qu'il fit de sa vie psychique, l'anima, l'image intérieure de la femme en l'homme, a tenu une grande place. Il la considérait comme incontournable mais aussi redoutable et quasi invincible. 

   Je vous propose ici l'essentiel d'une lettre que Jung, alors âgé de 76 printemps, adressait à son vieil ami le dominicain Victor White le 21 Septembre 1951. II faut toujours lire la correspondance Jung en pensant qu'il avait beaucoup d'humour.

   "J'ai vu Mrs. X., un vrai régal pour les yeux, et un peu plus encore ! Nous avons eu une conversation intéressante ; je suis bien obligé de le dire, elle est remarquable ! Si jamais femme a été anima, c'est bien elle, il n'y a pas à discuter !

   Dans de tels cas, ce que l'on a de mieux à faire, c'est le signe de la croix, car l'anima, et par dessus le marché, une telle quintessence d'anima, projette une ombre métaphysique longue comme une note d'hôtel, et recèle des choses qui se prolongent à l'infini et s'harmonisent ensemble à merveille. Impossible de la saisir et de la classer quelque part. On y perd son latin. Je comprends au moins pourquoi elle rêve des vainqueurs du Derby : c'est exactement ce qui lui correspond ! Cette femme c'est un phénomène de synchronicité, tout simplement, et on ne peut pas plus la saisir qu'on ne saisit son propre inconscient.
   Je trouve que vous devriez remercier saint Dominique d'avoir fondé un ordre dont vous faites partie. Dans de telles occasions, c'est une bonne chose qu'il y ait des couvents. Qu'elle ait appris toute sa psychologie dans les livres, c'est parfait ; elle aurait écrasé n'importe quel analyste, même correct et compétent. ...
    Si vous voyez Mrs. X., dites lui, s'il vous plaît, combien sa visite m'a fait plaisir, mais gardez pour vous le reste de mes réflexions ! ..."

     En espérant vous avoir fait sourire, devant la verdeur et la capacité intacte de fascination de Jung devant une image incarnée de l'anima

       Ariaga
 

 

10/11/2007

Revenons donc à l'amour.

  

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Mes dernières notes ont eu pour thème la méditation philosophique, on m'a même gentiment dit que j' étais une "pure intellectuelle". Pour revenir sur terre  dans le domaine de l'incarnation, de l'amour,  je vais aujourd'hui vous proposer, sous une forme un peu différente, une poésie des débuts du blog. En cette période grise de l'année,  j'espère qu'ele vous apportera un peu de couleur humaine....

J'avais intitulé cette poésie, "Amour hors du temps".  

 

Lourde dans le creux de ton épaule,

lourde comme le sommeil , la terre, le Rien,

je rêve le rêve des morts

qui ont beaucoup aimé vivants.

 

Le vent chaud qui caresse mon corps nu

est si doux que j'en pleure,

cette main sous ma taille, un serpent de velours,

se roule et se déroule en frissons infinis.

Je suis chat je le sais, le poil dedans

et toute la chaleur qui est dans mes entrailles

veut sortir de ma peau

gratte, griffe,

désespérément.  

 

Aide moi aime moi.

Cette eau qui coule, cette source fraîche et brûlante,

ce corps qui fond,

ce moi qui descend dans mon ventre,

aime, prends, je donne. 

 

Tu es là je le sais, et je ne suis pas morte.

Le voyage est si doux, lent, soyeux,

quand je te trouve en moi, bateau qui se  balance,

sur la vague endormie de mon corps qui s'éveille

pour toi ...

       Ariaga
 

 

02/11/2007

Mort et vie

 

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Je suis la locataire d'un vaisseau de distillation où se dissolvent les chairs et où l'âme grandit.

Poisson qui respire dans l'air, j'ai oublié l'océan d'où je viens.

Boomerang déposé sur le sable, j'aspire à la vague qui rentre dans la mer.

J'attends, la vie est si belle, je la boirai jusqu'à la dernière goutte .

Et quand le rêve lucide de la mort m'emportera, là où il voudra, j'espère, toute baignée de l'énergie de l'Esprit, écouter la musique des sphères.

     

Et quand le temps sera venu, je reviendrai encore, bien plus forte, enivrée de la Lumière de la Nature, vibrante d'amour divin,  Pour grandir et mourir...

       Ariaga
 

Reprise, sous une autre forme, d'une poésie de Décembre 2OO6

 

18/10/2007

Livres de méditation

   Sur ma table de nuit bibliothèque il y a des livres qui se dégustent lentement et qui prédisposent à une méditation avant le sommeil. Le Cantique des Cantiques ou la psychologie mystique des amants (toute la sagesse de l'amour dans la lettre hébraïque du cantique) de Pierre TRIGANO et Agnès VINCENT (Réel Éditions, 2007) et, juste en dessous, régulièrement recouvert par un ouvrage plus récent, Les devoirs des coeurs de BAHYA IBN PAQÛDA présenté et traduit par André CHOURAQUI (ed.  Bibliophane Daniel Radford 2002,1°parution en 1950)
   Le magnifique Cantique des Cantiques est, dans ce livre qui doit représenter des années de travail, relu et interprété d'une manière neuve à la lumière de la tradition mystique hébraïque et de la psychologie des profondeurs de C. G. Jung. Le texte hébreux est retraduit mot à mot par Pierre Trigano, après une longue contemplation des lettres qui s'appuie sur les méthodes herméneutiques de la Kabbale tandis que Agnès Vincent chante la voix de La Femme. Les lectures édulcorées et mièvres sont balayées et remplacées par une profonde analyse du drame de l'amour et de la féminité. "Comment pouvons nous nous ouvrir à l'autre et intégrer la féminité de l'ouverture en nous" ? Pourquoi résistons nous à l'amour ? Quelle voie mystique nous montrent les amants du Cantique des Cantiques dont l'élan érotique est divin et saint, car il est Dieu lui même. Voilà bien des sujets de méditation.
   Les devoirs des coeurs que  j'ai commencé, abandonné, recommencé,  des dizaines de fois, sont l'oeuvre d'un philosophe juif d'Espagne du XI° siècle.  Écrit en arabe, la langue usuelle du judaïsme médiéval, puis traduit en hébreu. Ce qui m'a émue relève d'abord de l'humain. Il s'agit de la préface d'André Chouraqui qui explique comment il a traduit cet ouvrage dans un camp de concentration et aussi comment cela lui a permis de survivre. Aidé par sa parfaite connaissance de l'arabe et de l'hébreu celui que l'on connaît aussi comme le traducteur de la Bible nous transmet le souffle poétique et mystique de ce gros ouvrage (667 p.) qui comporte aussi les oeuvres poétiques de l'auteur. Le livre recherche à travers l'amour de Dieu et des hommes la source de toute vie spirituelle authentique et aussi comment transcender les limites humaines pour s'élancer vers le divin. Il me faudra encore longtemps laisser cet ouvrage sur l'athanor pour qu'il distille toute sa substance.
   Et puis rassurez vous, à côté de mon lit, sur les étagères du dessous de la table-de-nuit-bibliothèque il y a des livres de Science fiction, des "polars ", des magasines plus ou moins culturels ...
   Méditez, dormez bien et faites de grands rêves. 
       Ariaga.
 
  
 
 

13/10/2007

Chanteur de charme

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   Je suis plutôt campagne, mais j'aime aussi rôder dans la ville presque déserte à l'heure de midi. Je l'ai vu assis sur les marches du vieux kiosque à musique et je l'ai trouvé " beau ". J'aime parler aux inconnus. Je lui ai demandé si je pouvais le photographier et éventuellement le publier sur mon blog. Il a accepté et puis nous avons échangé... Parlant de ses activités il m'a dit : " Je suis chanteur de charme." Cela a fait vibrer une corde en moi et, en souvenir du court moment passé  avec cet inconnu, j'ai écrit une petite chanson d'amour ...  pour chanteur de charme. 

 

J'étais faible, comme une enfant

Mon corps léger,  flottait absent 

Et je dormais, dans un lit frais

Roulée en boule , toute fermée.

 

       Dans tes mains je palpite, comme un oiseau 

       Dans tes mains mon coeur bat, à en mourir...

 

Tu es venu, genre prince triste

Ou peut-être même, le style artiste

Me tendre une coupe, remplie d'étoiles 

Qui m'a brûlée, jusqu'à la moëlle.

 

       Dans tes mains je palpite, comme un oiseau

       Dans tes mains mon coeur bat, à en mourir...

 

Il est passé, le bel Été

Où m'ennivraient , les fleurs poivrées

Quand je tremblais, sous ton regard

Souffle coupé, rien qu'à te voir

Mais toujours, mon amour

       Dans tes mains je palpite, comme un oiseau

       Dans tes mains mon coeur bat, à en mourir...

       Ariaga
 

04/10/2007

PRISONS

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Il y a des prisons qui donnant sur l'enfer, barbelés et barreaux, camisoles chimiques, insultes à la matière et insultes à l'esprit, dépouillent toutes les peaux jusqu'à la transparence.

Il y a des prisons où même un cancrelat est une compagnie préférable aux humains, où les songes brûlants flambent comme un alcool et balayent l'odeur des rivages de l'autre. 

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                 Tu es tout plein de rouille et de larmes sanglantes, la pénombre envahit chacune de tes cellules, mais au profond de toi il est un oeil du coeur, libre comme un danseur sautant vers la lumière, qui peut tout transformer. Il s'appelle liberté intérieure.

       Ariaga
 

22/09/2007

Alchimie du quotidien

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   Il y a des moments,

où tu voudrais t'asseoir sur le bord du chemin

ne plus forcer les pistes ne plus passer les ponts. 

 

   Il y a des moments,

où le rire de ton ombre se plante comme un croc

dans l'argile poreuse de ta grande exigence.

 

    Il y a des moments,

où la peur s'insinue dans les lames entrouvertes

des persiennes qui ferment l'accès à ton amour.

 

   Il y a des moments,

où tremble au fond de toi une bête prudente

qui craint la transhumance frôleuse des abîmes.  

 

   Il y a des moments,

où la flamme qui brûle, sous la grande marmite

de l'alchimie des jours, n'est pas loin de s'éteindre. 

 

Ne soyez pas inquiets mes frères et mes soeurs, ce ne sont que des phases de l'Esprit qui distille, en son creuset cosmique, l'essence de la Vie, l'essence de notre vie.

       Ariaga.
 

 

04/09/2007

Anna Dyomène ferme le banc.

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Je croyais que nous avions définitivement quitté le banc des vacances dans la tête mais j'ai reçu d'Anna un commentaire si beau que je pense que c'est elle qui va clore la saison d'Eté du Laboratoire avec ce texte :

       " J'abandonne mon banc de sable pour venir sur ce banc de bois profiter des derniers rayons du soleil.

Encore un peu bancal, mon esprit refuse encore de voir l'été s'enfuir...et cherche un signe sur ce banc...un amour gravé de quelques initiales, des jours comptés dans la chair du bois comme des cicatrices sur le mur d'une prison...

Combien de jours nous séparent de  l'été passé? de l'automne à venir? de l'amour qui renaît ?

De ce banc je regarde le ciel et m'envole vers d'autres pensées...ce banc, c'est un tapis volant. " 

27/07/2007

C. G. JUNG : accusation de désamour

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   Cela fait des années que je vis avec Carl Gustav Jung une espèce d'histoire d'amour imaginaire, avec les bons et les mauvais moments qui sont le lot de toute histoire de ce genre. Depuis le début de l'été, si on peut appeler cela un été là où je vis, il souffle un grand vent de liberté sur le banc des vacances imaginaires où je me suis établie avec quelques amis. Et la passion s'est un peu refroidie, j'ai pris quelques distances...
   Oubliés les complexes, les archétypes, le processus d'individuation, le Soi. Je ne me penche plus sur les eaux de l'étang. Je photographie, je poétise, je brûle de fièvre, je noue des liens, je navigue dans ma tête, je contemple mon nombril.
   Je peux vous dire que Carl Gustav, qui appréciait tant la compagnie féminine ( il y a de superbes femmes sur le banc ), et qui avait l'habitude d'être le premier parmi mes " amis intérieurs , n'est pas content du tout. Même un séduisant suricate a une meilleure place que lui .
   Il se voyait déjà, racontant ses expéditions spéléologiques devant un auditoire conquis. et moi couchée dans l'herbe à ses pieds. Déçu, jaloux, son légendaire mauvais caractère reprenant le dessus, il commence à me tourmenter sérieusement. Ses oeuvres, légèrement poussiéreuses, empilées sur mon bureau, s'écroulent en pleine nuit. Il apparaît dans mes rêves sous divers déguisements. Il en veut même à un autre de mes compagnons intérieur, le Vieil Alchimiste Murmureur, que j'ai dans une affreuse vision (eh oui! j'ai des "visions") vu brûler sur un bûcher.  
   J'ai beau tenter de négocier, lui dire qu'il est toujours mon grand amour, que c'est juste une petite fugue, il est intraitable. Il va falloir me résigner, nous résigner la joyeuse bande des compagnons du banc, et le laisser s'exprimer. Il veut nous raconter son héroïque voyage dans les visqueuses profondeurs de l'Inconscient. Comme s'il ne suffisait pas de lire Ma vie en livre de poche. On va le laisser donner sa version "banc", par épisodes avec je l'espère, quelques récréations. 
   Poussez vous donc un peu, attention mesdames, c'est un grand séducteur, et faisons bientôt place à Carl Gustav Jung.
       Ariaga.
 

22/07/2007

Cuisine alchimique de l'Océan

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Pour Aslé

 

Aslé avait un noeud qui lui serrait le coeur et qui brisait ses mots . J'ai convoqué d'urgence, sur le banc des vacances, là où vivent mes rêves, l'Alchimiste ployant sous le fardeau pesant de ses précieux grimoires. J'ai feuilleté le livre des recettes de noeuds et j'ai trouvé ceci :

     Mettre à tremper le noeud dans le jus primordial de l'Océan tiédi sur l'athanor solaire. 

     Assaisonner d'amours perdus et retrouvés.

     Quelques gouttes de larmes seront les bienvenues et les perles du rire le poivre nécessaire.

     Lentes macérations.

     Suaves dissolutions.

Le noeud sera à point quand il aura atteint, bien au delà des mots, l'absente transparence de l'Essence.

 

       Ariaga.
 

        

20/07/2007

Larme de fleur

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Vivant comme exilée en un breton séjour, si proche et si lointaine, à quelques encablures du banc où je perdure, cette fleur, improbable fille de la Nature, est venue en miroir dans la fraîcheur du soir. Je l'ai appelée soeur.

Elle avait fière allure, se redressant du col comme si le malheur rimait avec honneur. Impeccable coiffure, épargnée par les rides , laissant juste couler une larme si belle que j'ai ri de bonheur rien qu'à la regarder, en pensant à l'amour. 

Et j'aurais tant voulu la serrer sur mon coeur, mais elle est trop fragile... 

       Ariaga
 

 

05/07/2007

L'arbre de Kaïkan

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Un banc ne suffit pas, Kaïkan voulait un arbre au pied duquel elle pourrait reposer et rêver de la rédemption du temps.

J'ai pris mon sac à rêves et remonté la pente herbue. C'est de l'autre côté que je l'ai rencontré, tout assoiffé de bleu il m'a parlé d'amour et de paix profonde. Il est à toi Kaïkan.

       Ariaga
 

15/06/2007

Athanor de l'amour

 
 
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A la pointe des corps il est un athanor

où pulsent des fréquences de soleil et d'abîme. 

 

       En un temps aboli l'étendue se répand

       jusqu'au son primordial du premier cri d'amour

       et dans le vase en or du ventre de la femme

       conjonction mystérieuse

       bouillonnent les ferments de l'immortalité.

 

            Ariaga
 

05/06/2007

Alchimie et correspondances : Le sourire de Cézanne

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                La photo n'a rien à voir, juste une envie de la mettre là.

 

   Je n'ai pas l'habitude de jouer les critiques littéraires, il y a des blogs de "spécialistes". Je vais cependant faire une exception car j'ai eu un grand coup de coeur pour Le sourire de Cézanne de Raymond Alcovère (éditions n & b) qui fait partie de mes liens. Cela n'aurait pas suffi pour que je vous en parle mais ce livre m'a plongée dans la subtile alchimie des "correspondances" de Baudelaire en ce lieu où "les parfums, les couleurs et les sons se répondent".

   Le sourire de Cézanne est plus qu'un court roman (je dis court pour les paresseux). Bien sur il y a une histoire, une belle histoire d'amour improbable et absolue. Aussi improbable que les chances de l'alchimistes de trouver de l'or, le peintre de réussir son oeuvre-vie, l'héroine d'achever de rêver son livre, la "correspondance" (au sens de répondre ensemble) échangée de recevoir de vraies réponses. Mais ce que j'ai ressenti si fort au sein du creuset où l'auteur a fondu ses mots c'est l'abolissement des frontières, le mélange et, j'y reviens encore, les "correspondances".

   La peinture est une danse, la musique pénètre tous les atomes des êtres et des choses, la mort se mélange à la vie, les fulgurances traversent l'harmonie, les corps se donnent et restent libres. Dans le flamboiement du Sud omniprésent, toutes les frontières s'abolissent y compris celles du temps. Et  quand on lit les derniers mots du livre, des mots d'amour absolu :

"Je suis innervé de toi, de ta présence, de ton absence et c'est vrai, c'est la même chose, puisqu'une fois tu es arrivée dans ma vie, cela vaut pour toujours, alors pars, reviens, qu'importe, tu es là."

on ne peut rien ajouter... 

     Ariaga 

15/05/2007

Nous sommes des humains, pas des dieux

   C. G. Jung pensait que l'amour de la vie, le grand Oui à ce qui est, commençait par l'amour du Moi conscient envers lui même et le souci qu'il a de préserver son intégrité. Les exigence de l'inconscient peuvent être grandes et il risque d'être submergé par la violence des apports extérieurs. Je vous propose cette citation, extraite de la correspondance de Jung (tome IV, p. 216) :

     " Nous sommes des humains, pas des dieux.Le sens de l'évolution humaine réside dans l'accomplissement de cette vie. Elle est suffisamment riche de merveilles. Et non pas dans le détachement de ce monde. Comment puis-je encore accomplir le sens de ma vie, si je me fixe pour but "la disparition de la conscience individuelle" ? Que suis-je sans cette conscience individuelle qui est la mienne ?  Cela même que j'ai appelé le "Soi" n'a d'efficacité que par la médiation d'un "Moi" qui entend la voix de Ce qui le dépasse.