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11/11/2012

Le conte merveilleux

Les habitués du blog connaissent la gaillarde conteuse et pour ceux qui ne la connaissent pas allez sur son blog où vous pourrez avoir une idée de sa personne et de ses activités. Vous serez séduits par ses enchantements.

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Photo Ariaga

Dans ce lieu où je suis invitée à collaborer, jai envie de proposer une halte au cours de laquelle Rêve et Alchimie prendraient une place de Roi. Savez-vous, chers laborantins passionnés et fidèles, que les contes cachent dans leurs souterrains, la pierre rare de l’alchimie ? Principalement les contes que l’on nomme Merveilleux. Mais que signifie “merveilleux” quand il s’agit des contes ? N’allez pas entendre en lui uniquement cet adjectif que l’on utilise chaque fois qu’on s’extasie devant quelque chose de beau ou d’agréable. C’est le sens moderne, réduit mais je vais développer un autre sens car merveilleux" et "miroir" trouvent tous les deux leur origine dans le très ancien "mirus" qui signifiait étonnant.
Voyons de plus près ce miroir tel que l'exprime Eric Garnier :
“Le miroir est symbole de l’imagination et de la conscience. Il est lié à l’eau et au mythe de Narcisse. C’est une plaque qui reproduit les images et qui, d’une certaine façon, les renferme et les absorbe. Pour de nombreux symbolistes, les miroirs expriment la magie de la mémoire inconsciente. Les miroirs à main sont emblèmes de la vérité.”
Les contes merveilleux sont ces miroirs-là, puisqu’on s’y mire. Ils expriment la magie de la mémoire inconsciente.  Le conte merveilleux est un miroir et son contenu nous parle de nous, nous présente à nous-mêmes, voilà pourquoi ils nous intéressent, nous emportent, nous intriguent, voilà pourquoi les symboles qu’ils contiennent, qui sont les mêmes que ceux de nos rêves, nous fascinent.
A quoi reconnaît-on un conte merveilleux. Il met d’abord en scène soit un personnage ordinaire qui se trouve obligé de partir pour une quête impossible, soit un royaume incomplet, roi mort ou nul, reine morte ou nulle, donc un royaume dysharmonieux. Dans le premier cas, le héros est incapable d’y arriver seul il est aidé pour cela par un personnage de l’autre monde : fée, nain, animal qui parle, objet magique etc... C’est la simplicité, l’innocence du héros qui rend cette aide possible, qui en fait un “miracle”, et grâce à cette aide, la quête devient aisément possible, malgré toutes les malédictions qui peuvent pleuvoir, venant des forces du mal. C’est aussi cette simplicité et cette innocence du héros qui viennent à bout ces forces maléfiques. Si notre héros était angoissé, les forces du mal gagneraient. Dans le second cas, un événement va bouleverser le royaume, cet événement va attiser ou repousser les forces du mal qui empêchent l’harmonie et rendre à la royauté sa part masculine ou féminine manquante et ainsi parvenir à une totalité harmonieuse, la réunion des contraires, le mariage alchymique, un royaume enfin heureux, bon, complet et fort.
Nous contenons en nous tout ce qui compose un conte merveilleux. Absolument tout. Le conte merveilleux nous propose de partir en nous, en quête de notre totalité, de nous identifier aux forces maléfiques et bénéfiques - qui sont notre ombre et notre lumière à rencontrer, nos dieux et nos démons à connaître - de percer notre orgueil, de révéler enfin peut-être notre “innocence”, pour que nous appelions les énergies insufflées par l’autre monde, les recevions sans résistance, sans crainte et rendions enfin le miracle possible. Et l'alchimie ? Une autre fois ...

À suivre

La gaillarde conteuse

04/11/2012

Une histoire de caverne

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Photo ÉPHÊME et son clone

Je vous ai déjà raconté cette histoire il y a quelques années mais les plats réchauffés sont parfois encore meilleurs ...

Imaginez une caverne servant de demeure souterraine à des hommes prisonniers retenus là par je ne sais quelle puissance. Toute la largeur de la caverne est une entrée ouverte à la lumière. Depuis leur enfance, des hommes vivent enchaînés à la paroi par des liens leur immobilisant les jambes et le cou. La seule chose qu'ils peuvent voir est cette paroi et leur seule lumière vient d'un feu allumé sur une hauteur, au loin, derrière eux. Entre eux et le feu, une route élevée avec un petit mur semblable à celui derrière lequel se cachent les montreurs de marionnettes. De ce petit mur dépassent, manipulées par des hommes libres, diverses représentations, faites de matériaux variés d'objets de la vie, comme des animaux ou des plantes ou des êtres humains. Parmi ces manipulateurs, il y en a qui parlent, d'autres qui sont silencieux. Les hommes prisonniers ne voient que les ombres sur la paroi, n'entendent que des bribes de paroles qu'ils rattachent arbitrairement à ces ombres. Pour eux, les objets réels sont les ombres, c'est la seule idée qu'ils peuvent se faire du monde extérieur. 

Imaginez maintenant que l'on délivre un de ces prisonniers de ses chaînes. Il va se débattre, il faudra le contraindre car il n'a jamais connu d'autre vie. C'est de force qu'on l'arrache à sa caverne, qu'on l'oblige à lever les yeux vers la lumière, qu'on lui fait gravir la pente vers l'extérieur. Ébloui, il ne distingue rien et une douloureuse rééducation l'attend. Il distinguera d'abord les ombres, les reflets sur l'eau, après une longue accoutumance les hommes et les objets ; plus tard, les corps célestes pendant la nuit, et enfin le soleil dans toute sa splendeur. Il évoluera lentement jusqu'au moment où il aura une vision claire du fait que l'idée qu'il se faisait du monde, quand il vivait dans la caverne, était fausse. 

 

   Certains auront reconnu une partie de l'allégorie de la caverne de Platon, livre VII de La République, revu à la sauce Ariaga. Je ne vous ai pas raconté le moment où l'on oblige ce malheureux à faire douloureusement le chemin en sens inverse pour aller raconter son histoire à ses anciens compagnons d'infortune. Je trouve cela assez sadique. Je préfère vous proposer ce récit comme un symbole de l'illusion dont chacun, sans avoir recours à une difficile argumentation philosophique, pourra tirer ses propres conclusions.

 

        Ariaga

 

28/10/2012

De peau et de Souffle

Aujourd'hui, je vous présente un texte poétique d'un très vieil ami du Laboratoire : Phène. Son blog s'appelle le petit Atelier du chercheur de Vérité, un lieu ouvert à tous ceux "qui désirent découvrir la Parole cachée au coeur des mots". C'est une belle invitation. Ariaga.

vague de la Nature.jpg

Photo Ariaga

***

 

Je suis vague et surface

mouvement et repos

d'Être

je disparais

à l'horizon de l'eau.

 

À ma

Voix

le reflet

de ma

Reconnaissance

Je

m'apparais

Nature

au coeur

Inengendré.

Phène

De peau et de Souffle

21/10/2012

Les artères de l'inconscient

img166_2.jpg

Photos ÉPHÊME et son clone.

Les habitués du Laboratoire du Rêve et de l'Alchimie Spirituelle connaissent bien ÉPHÊME. Il n'a pas de blog mais il nous fait assez souvent profiter de ses talent pour l'écriture, la peinture et la photographie. Ce qu'il nous propose aujourd'hui me semble être tout à fait en harmonie avec la psychologie des profondeurs de C.G.Jung. C'est le spéléologue qui nous interroge ... Jung, quand il a fait sa grande plongée dans l'inconscient le plus profond, n'a t-il pas lui aussi cherché des réponses ? Ariaga.

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    Il fait si calme que j’entends les anges dormir. Je me sens envahi de cette paix que procure la matrice de la terre, dans ces gouffres et galeries polis par l’eau têtue ciselant ses cupules douces comme le plus intime de la femme.

            J’aurais bien aimé pouvoir mener notre malicieux Carl Gustav au sommet de cette béance suspendu dans le vide, avec sa suite d’ébène s’ouvrant sur un néant mystérieux si attirant. Qu’en aurait-il pensé, comme de cette âme venue de la lumière  pour interroger l’obscurité de cette roche miroitante des souvenirs des caresses des flots aveugles ? Je subodore qu’il aurait vibré avec cette force gigantesque irradiée par les milliards de tonnes d’anciennes vies qui se sont déposées délicatement au fond des mers pour former ces calcaires obstinés, habités d’une foule d’esprits.

 

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 Mais vous, compagnons de l’Evasion, amis du Laboratoire ou curieux de passage, que ressentez vous à l'idée de plonger dans cet univers minéral des profondeurs ? Venez vite me le dire, et je tenterai de cheminer avec vous dans ce noir phosphorescent.

ÉPHÊME

14/10/2012

Regarder un arbre

 

 

Arbre et fleurs.jpg

Photo Ariaga

Elle écrit comme j'aime écrire, des mots simples et poétiques qui demandent à être relus plusieurs fois et alors une pensée forte apparaît. C'est probablement pour cela que j'ai eu envie de la publier ici. C'est une forme de projection ... Il s'agit de Miche, auteur du blog, dans mes liens, chou-genou-caillou. Ariaga.

***

Comme la femme qui enfante, et c’est toujours la première fois

Comme l’enfant qui naît au monde du souffle

Comme l’agonisant devant le voile de la mort

Comme l’homme et la femme se rencontrent en leurs intimités

Comme le vent traverse la colonne de la flûte

Se présenter neufs de tout savoir

 Regarder un arbre, pour la première fois.

Miche

07/10/2012

Séparations ...

Les fleuves du Laboratoire.jpg

Le habitués du Laboratoire du Rêve et de l'Alchimie Spirituelle doivent se rendre compte que je suis irrégulière et un peu perturbée depuis mon retour de la Rochelle. Ariaga ne tourne pas rond ! C'est vrai, mais je crois que, avec de la patience, ces perturbations seront positives.

J'ai décidé de tourner une page douloureuse de ma vie et cela commence par un déménagement. Les déménagements, je connais, mais ici il s'agit d'aller s'installer, à la Rochelle,  pour les petits curieux qui auraient probablement trouvé la réponse tout seuls, dans un logement beaucoup plus petit. Je dois donc me séparer d'une grande partie de mes possessions pour ne garder que l'essentiel. Et tout ceci très vite, avant la fin de l'année.

La démarche m'apparait comme alchimique. Ne doit on pas opérer de nombreuses distillations pour transformer le matériau de l'Oeuvre en espérant que l'expérience de la perte sera transmutée en expérience du don et de la joie de se sentir plus léger ...

Il m'est difficile d'assumer, comme j'aime le faire, la vie des blogs. Pas d'inspiration pour un esprit occupé à trier, jeter, mesurer. J'ai songé à fermer le Laboratoire pendant quelques mois et puis cela m'ai fait mal, rien que d'y penser. J'ai alors pensé au projet initial de ce blog, qui devait être assumé par plusieurs personnes qui ne m'ont pas suivie dans ma démarche. Depuis, j'ai fait de belles rencontres avec des auteurs de blogs, ou des lecteurs sans blog, qui contribuent régulièrement à la vie de ce lieu de recherche.

Alors ? Alors, tout en me gardant la liberté d'écrire des commentaires sur les textes publiés, ou de vous faire rire avec quelques moment cocasses de mon " émigration " ou même, peut-être, de poétiser, je vais laisser la place à d'autres chercheurs qui publieront dans le cadre du Laboratoire des notes en accord avec le titre et l'esprit du blog. Ceci pour quelques mois et je vous promets, ensuite, de redevenir plus active. J'ai encore beaucoup à dire ... Et puis, il y aura toujours des photos.

Comment cela va t-il s'organiser ? On verra, laissons nous emporter par les petits ruisseaux et les grandes rivières de l'amitié.

A bientôt

Ariaga

 

 

05/07/2012

Pas de vacances au Laboratoire

Rose dans les cailloux.jpg

Vacances! Vacances! Oui, mais pas pour le Laboratoire. C'est un moment où il faut être présent pour ceux qui continuent la même vie, parfois très difficile. Je pense aux privés de liberté, hospitalisés, sans moyens financiers, solitaires, déprimés ... Alors je m'interroge, qu'allons NOUS (je dis nous car sans les apports des lecteurs rien ne peut se faire) proposer cette année ?

Je suis partie explorer les profondeurs du blog et j'ai vu que, pour des vacances imaginaires, nous avons, les années précédentes, beaucoup voyagé sur des bancs, pris le train de plaisir, construit le village de l'amour, raconté des rêves de vacances. Nous avons aussi joué avec les mots en empruntant la langue alchimique des oiseaux, inventé à partir de photographies.

Alors, qu'allons nous faire cette fois ci ? Comment allons nous emmener sur la route des vacances ceux qui ne peuvent pas en profiter. Quel genre d'histoires allons nous raconter ??????? 

Ariaga

27/06/2012

Croyance et connaissance

Prisonnier.jpg

Je me méfie de la CROYANCE. C'est un mot qui coasse comme le corbeau de la fable. Crois!Crois!Crois! Une solution de facilité qui évite de se poser des questions, de réfléchir à partir d'une expérience personnelle conduisant à une CONNAISSANCE. Ce n'est pas parce que l'on me dit qu'une idée est vraie que je la "connais", que je "sais", au sens que Jung donnait à ce qu'il ressentait au sujet de Dieu. 

Paul Valéry écrivait : " Il n'y a que les huîtres et les sots qui adhérent". J'espère n'être ni un mollusque ni une sotte car j'ai toujours eu beaucoup de difficulté à adhérer sans réticences à quelque doctrine que ce soit ...

Ariaga

12/06/2012

Repos et méditation

fleur timide.jpg

Besoin de me retirer un peu, comme cette fleur qui se repose entre les feuilles.

Besoin de silence, de repos et de méditation.

Besoin de réfléchir sur le travail d'Alchimie Spirituelle de ces dernières semaines ...

Besoin de vider le vase pour mieux le remplir ensuite.

Merci, amis connus et inconnus pour votre fidélité au Laboratoire.

Ariaga

06/06/2012

Pardonner

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J'ai envie, aujourd'hui, de jouer (certains d'entre vous aiment participer à cette amplification sur un mot que les anciens alchimistes appelaient la langue des oiseaux) avec le mot PARDONNER. Probablement parce que je suis en ce moment dans ce processus qui est lent et difficile  quand la blessure ressentie est profonde.

Rapidement, quand je contemple ou entends le mot PARDONNER :

- PART : on part du lieu sombre de la rancune, des sentiments négatifs, pour aller vers la  lumière. On peut aussi entendre l'impératif, PARS qui s'adresserait à la partie haineuse qui nous colonise.

 - DON : le don que l'on fait à soi même de retrouver le sérénité.

 - DONNER : le don de soi dans un acte d'amour qui consiste à donner ce pardon à l' Autre, celui qui vous était devenu étranger, séparé par la frontière du reproche.

 - DO, la note de musique est le signe de l'harmonie retrouvée.

 Ariaga

Sur l'autre blog, j'ai publié un texte intitulé : Les visions de l'alchimiste.

03/06/2012

Je suis un monde

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Flottant sur l'océan de tout ce qui est

Milliards de cellules

Réseau de neurones

Veineux fleuves de sang

Lieu d'invasions et de destructions

Frémissante de la mémoire de l'univers

Interprète des partitions de la Nature

Animée par le Souffle Divin

Je suis un monde en transition ...

Ariaga

28/05/2012

Panthéisme?

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Réfléchissant aujourd'hui sur le fait que, quand on me demande (ce que je déteste) de me situer sur le plan spirituel, acculée dans mes derniers retranchements, je finis par choisir la case "panthéiste". J'ai alors pensé  aux Philosophes de la Nature du Moyen Àge.

Pour les Philosophes de la Nature, la réalité était "une" et Nature et Psyché étaient intimement liés. Ils se représentaient une sorte d'absolu divin dont les manifestations descendaient progressivement jusqu'à la matière. Le microcosme et le macrocosme comportaient les mêmes éléments, à la fois matériels et spirituels, le tout étant une question de dosage. Mais la densité du matériau de l'Oeuvre était telle que la tâche de l'alchimiste très chrétien consistait, en quelque sorte, par d'incessantes purifications et distillations, à libérer l'âme divine prisonnière des éléments matériels. Le but ultime, sans cesse visible à l'horizon, et jamais atteint, n'était pas l'élimination de la matière, mais le retour à un mélange parfait. Une espèce de totalité Esprit/Matière. Tout ceci a un sens symbolique mais je dois dire que je ressens une profonde afinité avec ces chercheurs de vérité même si je suis plus "païenne" qu'eux.

Ariaga

20/05/2012

Remède ou poison

Chat noir et blanc.jpg

Le même jour, amis, je lis sur le blog de Phène, un texte intitulé "poison "( je vous mets un lien), et j'ouvre au hasard, comme j'aime le faire, un livre de Jung. Il s'agit du dernier tome de sa correspondance, des lettres écrites alors qu'il avait plus de 80 ans. Ce genre de synchronicité a un sens pour moi alors je vous propose l'extrait de cette lettre qui dit, en gros, que ce qui est bon pour l'un peut être mauvais pour l'autre. Bonne lecture. Ariaga.

 

"Ce qui est un remède pour l'un peut être un poison pour l'autre. On ne peut arriver à une vie saine et accomplie par l'application de règles et de principes généraux, car c'est toujours à l'individu de l'assumer. La solution est en chacun, et si vous savez vous y prendre dans votre propre cas, vous savez aussi comment faire dans d'autres cas. Il n'existe pas de principe général qui s'applique partout, et chaque position psychologique n'est vraie que si vous pouvez aussi la retourner en son contraire. Ainsi une solution qui serait tout simplement impossible pour moi peut se révéler la plus juste pour quelqu'un d'autre. Je ne suis pas l'arbiter mundi, et je laisse le créateur engager lui même la réflexion sur la diversité et les paradoxes de sa création."

C.G.Jung, Correspondance, tome 5, p.64.

Pour ceux qui voudraient un peu plus de "nourriture", je continue à publier sur mon autre blog : Extraits du Laboratoire.

18/05/2012

La gourmandise spirituelle

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Attention à la "gourmandise spirituelle", selon la formule de Saint Jean de la Croix. C'est un manque d'humilité et quand on fait partie de ceux qui ont un caractère un peu excessif (oui ... je sais), la sobriété et la tempérance spirituelle sont difficiles à pratiquer. C'est ou la grande diète, le régime sec, ou la grande gourmandise. Il est difficile de trouver le juste milieu, d'avoir une pratique spirituelle  active mais sans excès. Je me rends compte que cela fait partie du travail à accomplir.

Ariaga

16/05/2012

Point d'interrogation

oiseau point d'interrogation.jpg

Être un vivant point d'interrogation, n'est-ce pas un beau chemin de vie ?

Ariaga