16/07/2013
Francofolies de la Rochelle
J'ai chaud ...je manque de sommeil ...je n'ai pas encore rédigé la suite de la note précédente ... Que dire pour me faire pardonner ? Que je réside à quelques centaines de mètres de la grande scène, en plein air, Saint Jean d'Acre des Francofolies de la Rochelle et que, vu la force de la sono, je profite jusque à une heure avancée de la nuit de TOUS les concerts, comme si j'y étais. Il y a de très bons moments, d'autres moins bons et je m'épuise un peu.
Pour me faire pardonner je vous ai pris une photo.Vous pouvez cliquer pour l'agrandir.
Vous pouvez aussi aller chez mon amie Élisabeth qui , tout a fait dans l'esprit des voyages en pays imaginaires, a écrit un très joli texte intitulé : Au pays de Zénia.
Ariaga
16:35 Publié dans arts, la Rochelle, photo | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : photo, la rochelle, francofolies, arts, spectacle, musique
10/04/2013
Chaos métallique
Beauté de l'erreur qui monte des failles en une haute stridence nourricière de la danse des contraires.
Le monde jetable pulse du hasard
explosion en étoile d'une ligne trop droite
qui se tord en un désir de mort
dans les fours alchimiques de la dissolution.
Ariaga
15:43 Publié dans Alchimie, arts, la Rochelle, photo, poésie | Lien permanent | Commentaires (31) | Tags : écriture, poésie, société, art, alchimie
16/03/2013
Les oeuvres d'art de la nature
La nature est une grande artiste et aujourd'hui, où, dans une phase alchimique de dissolution due à un virus, je me sens aussi inconsistante que mon reflet sur cette photo, je vous propose simplement quelques oeuvres d'art de ce grand peintre, Dame Nature, qui aime à s'exprimer en effets de fleurs et d'eau.
Ariaga
09/12/2012
Histoires autour d'une table
Photo Ariaga, texte Éphême
En me baladant dans le photoblog d’Ariaga, je suis retombé sur cette photo que j’aime énormément, car dans sa simplicité elle ouvre toutes grandes les portes de l’imaginaire. Que se murmurent ces chaises écaillées, sages vieillards et vieilles chuchotant sans cesse ? Qui s’asseyait là ?
Sur la bleue je vois Yannick Jahouën, casquette de marin vissée sur la tête, sa grosse main calleuse bien ferme sur le petit verre de calva dont il vide la moitié dans le café. Sur la rose «Emma du quai», ex-tapineuse au grand cœur, fardée comme une momie. Sur la jaune le timide Fanch le Bozec, caissier de banque à la retraite, que les femmes effrayaient. Au fond Gaël Lemeur, le boute-en-train de la table, lorgnant vers la bouteille. Les deux dernières chaises sont pour les occasionnels, Yves, La Purée, Bousic…Des cartes, des verres et tasses, une bouteille, le cendrier plein et des panaches de fumée fuyant vers le ciel….
Une idée me vient. Qui voyez-vous autour de cette table ? Que se racontent-ils ?
ÉPHÊME
08:51 Publié dans arts, CONTRIBUTIONS, photo, poésie | Lien permanent | Commentaires (58) | Tags : écriture, poésie, société, bretagne, rêve, image, imaginaire
30/09/2012
Cartes postales
Je suis de retour au Laboratoire et le "travail" va reprendre. Voici, en attendant un texte qui mijote sur l'athanor, deux photos que j'ai prises dans le style "cartes postales de vacances". Celle du haut symbolise le fait que ma tour intérieure est maintenant enveloppée dans la voile de la transformation et celle d'en bas la décision qui doit être prise de rentrer dans le port avant que ne tombe la nuit ...
À très bientôt.
Ariaga
17:57 Publié dans Alchimie, arts, blog et quotidien, photo | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : écriture, photo, art, la rochelle, port, mer, alchimie spirituelle
19/08/2012
Le musée imaginaire péruvien
Suite de la note précédente
Le Grand Chamane pense, en effet, à son seigneur divin parti pour sa renaissance, sous son masque d’or solaire que le cinabre vivifie de son sang divin, ceint de sa couronne de Guerre ornée d'une chauve-souris qui le protége des Esprits et épouvante ses ennemis.
Des masques multiples avaient été déposés autour de sa dépouille, certains inquiétants, visages simiesques à la dentition de jaguar.
D’autres étaient d’une simplicité énigmatique, leurs yeux ronds écarquillés sur le néant.
De précieux disques d’or entouraient le seigneur, divinités grimaçantes repoussant les démons.
Des parures d’apparat disposées auprès de lui étaient destinées aux fêtes d’outre-tombe, avec ses femmes et serviteurs.
Après les combats rituels le prisonnier dénudé et ligoté attendait avec morgue son exécution qui allait sceller sa rencontre avec ses Dieux.
Mais le Grand Chamane savait que son seigneur couvert d’or imputrescible et de cinabre gorgé de sang céleste allait lui aussi partir en poussière.
Sans un mot le petit paysan anonyme regardait les fastueuses funérailles des grands seigneurs de Sican, de Sipan ou d’ailleurs, toujours plus grandioses au fil des siècles et des cultures. Il était certain que, pour lui, ce serait un trou dans le sable avec, pour tout viatique, au mieux un maigre linceul de coton et une petite poterie.
Texte et photos ÉPHÊME
08:29 Publié dans arts, photo, poésie, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (25) | Tags : écriture, culture, arts, pérou, mort, société, vacances
17/08/2012
Le musée imaginaire de l'Évasion
Je me trompais, je croyais que ÉPHÊME, après nous avoir propulsé vers le Pérou, considérait qu'il n'avait plus rien à faire que de s'amuser dans son lieu préféré, la cale du navire. Je le croyais uniquement occupé à chanter, vider des bouteilles, mettre des tonneaux en perce et concocter avec Mariedumonde et la Gaillarde Conteuse d'étranges tisanes. Mea culpa ! Il rassemblait ses souvenirs de la visite des musées péruviens pour nous permettre de les visiter ...presque en vrai, l'imagination faisant le reste.
Ariaga
Au fond de la cale, entre deux libérations-libations de vaisseaux embastillés, je méditais de nouveaux voyages imaginaires, au cœurs des raides vitrines des fabuleux musées péruviens. Là des vies oubliées me regardaient de leurs yeux éteints pleins d’espoirs de renaissance, puissants comme humbles figés dans les doutes du néant.
Ces portraits des êtres vivants du peuple Moche, Lambayeque, Chimu, Cupisnique, Viru… aux noms magiques, tous ces gens dégorgeant de vérité, de douleurs et de doutes, figés pour l’éternité, délicates fragiles céramiques sont les témoins de l’activité grouillante de ces précolombiens vibrionnant de désirs et de craintes, offerts à côté d’eux aux morts pour revivre avec eux. Ils sont enfermés derrière leurs murs de verre, comme nos bateaux en bouteille. Eux sont des vases magiques gorgés d’espoirs. Nous ne pouvons que percevoir leurs souffles, leurs rires et leurs détresses. Mais aidé par la magie de l’Évasion, j’ai doucement brisé leurs prisons transparentes et ils sont venus m’entourer et me murmurer à l’oreille leurs désirs de vie éternelle, au milieu des danseurs flamboyants du pont de l’ÉVASION.
La première tendre tentatrice m’a susurré que ses douces caresses au squelette raide n’étaient que des offrandes aux esprits des morts venus l’épouvanter, pour rester chez les vivants.
Sur la place close du village enfermé dans ses murs d’adobe est apparue hautaine la noble méprisante dans ses voiles transparents. Les paysans la couvaient des yeux, murmurant des quolibets obscènes,
tandis qu'elle suivait son suffisant seigneur, goguenarde pintade chaloupée, que fixaient en douce les paysannes aux formes fermes, candidates pour sa nuit prochaine.
Le simplet toujours rigolard, si proche des dieux, était le seul à ne pas devoir se prosterner.
Son ami, rongé par la douleur atroce de la tumeur qui lui dévorait la face devait, lui, se plonger dans la poussière.
Devant tous, dans un rut innocent, un rat paillard et gourmand s’accouplait avec sa rate déçue de ne pouvoir avoir un grain de maïs en dessert !
Tous pensaient au seigneur abusant de ses paysannes .
Mais le frère du seigneur temporel, le Maître spirituel des lieux, le Grand Chamane des Morts, respecté des vautours aux squelettes des fardos, regardait le Dieu Soleil descendre se noyer dans l’océan, ses yeux pleins des doutes de l’homme devant son dernier vol.
Texte et photos ÊPHÊME
À suivre ...
10:14 Publié dans arts, photo, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (29) | Tags : écriture, art, société, pérou, photos, vacances, poésie
13/08/2012
Les tsiganes
Depuis le début du voyage de l'ÉVASION, je sentais une présence forte quelque part sur le bateau. Il m'avait semblé apercevoir du linge coloré séchant dans un endroit bien caché du pont mais j'ai cru à un reflet fugace. Je me suis enfin décidée à descendre à la cale, un lieu qui est plutôt le domaine des fêtards et c'est là que j'ai trouvé Patricia Gaillard, dite la Gaillarde Conteuse, qui avait délaissé les lieux où elle raconte des histoires pour embarquer sur sur cette croisière de libération. Je lui laisse la parole :
***
Comment aurais-je osé interrompre cette libération des bateaux en bouteilles, moi qui suis fervente alliée de toute forme de liberté et d’indépendance. Et pendant que vous épiloguiez sur ces rafiots immobiles dans leur prison de verre , j’étais absente du débat, et pour cause !
A présent je soulève le voile de mon secret : mon arrivée à bord n’a pas été solitaire, loin de là, car du monde et du beau embarquait avec moi.
Des tsiganes, mes amis, ont quitté illico leurs roulottes colorées pour m’accompagner là. Des gens du voyage. Vous pensez bien que notre voyage ne les intimide pas. Voyez, je monte de la cale où nous nous cachions. Imaginez un peu, pour vous faire une surprise ils ont été discrets. Pour eux, durant plusieurs jours, pas de rires ni de musique, pas de chant à lancer au grand vent de la mer, ils ont fait grand silence.
Et puisque vous parlez de libération, les tsiganes sont des esprits libres qu’on a souvent voulu dompter.
Cessons d’être des bateaux en bouteilles ! Tous les soirs à venir, diable, il faudra qu’on danse. Nos jambes sont engourdies, moussaillons !
Permettez que je vous présente mes chers amis romanichels...
Leurs gestes sont posés, ils sont dans l‘attention. Le brillant de leurs yeux montre le chaud du cœur, ils ont le sourire vrai comme ceux des enfants. Ils fréquentent leur ombre, la connaisse, la montre, ne la cache pas comme nous dans un boisseau d’orgueil. Les femmes portent des jupes, longues, bigarrées, virevoltantes comme leurs rires, ou comme leurs cris, c’est selon l’humeur qui soudain les empoigne. Elles vous prennent les mains, y lisent couramment, et vont vous raconter votre vie en couleur ! Et les hommes aux guitares ou aux accordéons, avec leurs chants, joyeux ou tragiques, mais forts toujours, et jaillis des entrailles...
Voleurs de poules ??? “Peut-être, une fois ou deux, mais c’était pour nourrir les enfants” expliquent-ils...
Voici la nuit qui tombe. Les étoiles s’allument, telles les lampes des songes. La mer est calme et douce, notre bateau navigue en toute tranquillité. Peppo, le beau musicien Sinto, prend son accordéon et une poignée de notes pleure sous ses doigts bruns. Il chante, l’entendez-vous ?
N’avez-vous pas envie de danser pour dessiner cette musique envoûtante ?
Armelle, qui est Romni, fait quelques pas. Sa jupe mordorée tourbillonne, une vraie tempête de couleurs ! Imaginez-vous des jupes en corolle, des foulards rouges au cou, des chaussures pointues, des yeux sombres rieurs et des voix de gitans. Osez tout cela, vous n’en serez que mieux, je peux vous l’assurer, j’ai souvent essayé. Mes amis, quelle expérience !
Et la soirée finie, ils disparaîtront, les tsiganes... Ils savent bien faire ça. Leur route les aspire, ils demeurent rarement longtemps à un endroit.
Tant de vie quand ils sont là, et soudain ce silence. La nuit de la mer reprend doucement ses droits.
Dormons, dormons... rêvons...
Photos publiées avec l'aimable autorisation de la Compagnie Audigane, Armelle et Beppo.
08:02 Publié dans arts, rêve, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (56) | Tags : écriture, société, musique, voyage, art, danse, tsiganes, culture
05/11/2011
Rimbaud, alchimiste poète
Pour HÈCATE , auteur du blog "le fil d'Archal "
Elle m'a donné l'envie de refaire une lecture du poète Arthur RIMBAUD. Une lecture épurée des émois de l'adolescence auxquels ce poéte était associé dans mon souvenir et aujourd'hui influencée par les alchimistes Philosophes de la Nature du Moyen Àge. J'ai opéré une "distillation" qui n'a laissé au fond de la cornue que les délires de l'"alchimie du verbe".
Dans la tentative rimbaldienne de transmutation du verbe en l'or de la poésie, on retrouve toute la démarche vers l'Oeuvre de ces anciens alchimistes désireux de trouver en eux la Pierre qui leur permettrait de transformer la matière vile, le fumier sur lequel bourdonnent les mouches de Rimbaud, en l'Or véritable. Cette soif inextinguible, "voir l'or et ne pouvoir le boire", que ressent le poète est semblable à celle des alchimistes qui se consumaient en prières dans l'oratoire et se désséchaient devant l'athanor brûlant.
"Le déréglement de tous les sens", "le désordre de l'esprit", la santé menacée de Rimbaud étaient semblables aux hallucinations et à la mort lente des alchimistes drogués, empoisonnés, par les vapeurs de Mercure et autres produits contenus dans leur cornue où ils opéraient le "supplice de la matière". Pour eux, comme pour Rimbaud, et ce fut aussi le cas pour C.G.Jung, le matériau de L'oeuvre était leur corps et leur esprit. Leur langue obscure et fourmillant d'allusions symboliques cherchait désespérément à exprimer l'inexprimable, à "fixer des vertiges" comme celle du poète.
On observe cette démarche alchimique dans l'invention de la couleur des voyelles où se retrouvent les trois phases essentielles de l'Oeuvre.
A noir, la nigredo, l'oeuvre au noir, où la matière primordiale, celle que l'on peut trouver dans les "ruelles puantes" ou les dédales de la folie. Cette matière est décomposée, dissoute, recomposée en de multiples morts et résurrections.
E blanc, c'est l'albédo, le passage au blanc, le moment où l'ensemble des couleurs, sous l'influence de l'argent et de la lune et les contenant toutes , produit la couleur unique que les alchimistes appellent la "queue du paon". C'est l'aube précédant le lever du soleil.
I rouge, la rubedo, l'oeuvre au rouge des alchimistes symbolisant le soleil , l'illumination, la fusion du masculin et du féminin, ce qu'ils appellent les noces alchymiques.
Vous me direz que deviennent le O bleu et le U vert de Rimbaud. Là je suis obligée d'imaginer et je verrais bien le U comme le récipient de l'oeuvre et le O comme la totalité, le son suprême de la première à la dernière parole. Je voudrais bien, moi aussi, avoir mes folies, mes hallucinations et devenir un "opéra fabuleux" . On peut toujours rêver ... et pourquoi pas, comme à la fin de L'alchimie du verbe parvenir à un dernier stade de la transmutation où, enfin apaisé, on sait saluer la beauté dans son ultime nudité.
Ariaga
Vous pouvez lire sur mon autre blog, extraits du Laboratoire, un texte intitulé "au sujet de l'athanor".
19:21 Publié dans Alchimie, arts, Nature, poésie | Lien permanent | Commentaires (65) | Tags : poésie, écriture, littérature, alchimie, philosophie, rimbaud, photo
02/08/2010
REPRÉSENTATION, le jeu continue

Nous continuons notre voyage imaginaire dans le pays des mots (voir les deux notes précédentes) avec REPRÉSENTATION, un mot riche, non seulement du sens que nous lui donnons, mais de tous les possibles avec lequel il est en relation. Je pense, par exemple à son contraire, l'IRREPRÉSENTABLE qui se situe dans une région inaccessible, le lieu de l'" absolument Autre ".
Il m'a été dit que je donnais trop de matériaux aux lecteurs et ne laissais pas assez de place à leurs propositions parce que j'avais tout dit (médisance !). Ma vengeance sera cruelle et je vais juste prendre le morceau du mot qui m'intéresse le plus, vous laissant le soin de trouver ce que l'on peut lire, entendre , amplifier, extrapoler à partir de ce mot. Je sais que ce sont les vacances et que le Laboratoire est un peu dépeuplé mais j'espère que vous ferez travailler votre imagination. Pour moi ce sera la première syllabe :
- RE, à la racine de toute RE présentation, si ce n'est celles de rares génies créateurs. Il donne son impulsion à tout ce qui nous vient à l'esprit, à la succession de nos images mentales. Je pense au RE (ce sera ma minute philosophique, ne fuyez pas !) "radical conceptuel" auquel, comme le pense Edgar Morin, nous attribuons un sens premier dans toute approche de l'idée de représentation. En résumé, nous ne comprenons que ce qui est déja connu, même si c'est inconsciemment. RE-produire, Re-mémorer, RE-connaître, RE-voir, RE-commencer, tous ces mots et d'autres encore qui ne me viennent pas à l'esprit, sont des premières lignes d'une page sur laquelle l'information nouvelle vient s'inscrire. Il y a aussi un petit côté alchimique dans cette imitation du connu car tout n'est pas à réinventer et il y a quand même une adaptation personnelle qui fait qu'à chaque RE présentation il y a transformation, changement d'état. Je vois aussi dans le RE un lien, comme celui que l'on trouve dans le mot si essentiel : RELATION.
Je me suis fait plaisir avec mon RE, sur lequel il y aurait encore beaucoup à dire et je vous laisse le soin de vous amuser, que vous commentiez ou non sur le blog, avec toutes les facettes possibles du mot REPRÉSENTATION.
.....................
Ariaga
08:42 Publié dans Alchimie, arts, Philosophie, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (100) | Tags : écriture, culture, voyage, philosophie, nature, société, alchimie
05/03/2010
Une photo pour patienter

Une photo pour patienter,
une photo pour rêver...
Vos commentaires m'ont profondément touchée et enseignée. Ils m'ont décidée à ouvrir à nouveau les portes du Laboratoire du Rêve et de l'Alchimie Spirituelle mais il me faut un peu de temps pour retrouver le rythme intérieur et extérieur de la vie du blog. Du temps aussi pour renouer avec les blogs amis, m'imprégner de leur contenu.
Cette photo prise non loin de mon lieu de résidence, dans un instant de lumière très douce, à la limite du mauve et du gris, éclairée par une lueur presque intérieure, m'a fait rêver. Peut-être rêverez vous avec moi à un instant de beauté.
Ariaga
17:00 Publié dans arts, blog et quotidien, photo, rêve | Lien permanent | Commentaires (24) | Tags : écriture, rêve, art, photo, blog, amis
13/12/2009
L'amour humain

Portée par un amour aux racines profondes et dont le tronc recherche la plus grande hauteur,
un amour où il n'y a pas le moindre espace entre deux êtres,
un amour sur lequel on referme de lourds volets,
elle a monté des marches si hautes que la mémoire de la terre s'est dissipée et que son corps est devenu transparent.
Elle a perdu sa chair et seul le squelette, solide et plein d'orgueil, a soutenu de toutes ses forces l'édifice de la grande exigence.
Et maintenant...
broyant le silence , elle entend le rire aigu de son ombre qui se plante comme un croc dans le socle d'une statue d'argile fragile.
Ariaga
09:57 Publié dans amour, arts, photo, poésie | Lien permanent | Commentaires (37) | Tags : écriture, poésie, amour, spiritualité, arts, société
07/10/2009
Nature et oeuvre d'art

Quand je regarde cette photo de la peinture toute écaillée d'un vieux bateau, abandonné à la lisière vaseuse entre la terre et l'eau , je vois une oeuvre d'art de la nature.
La pluie et le soleil, le sel, le vent, l'eau alguée de la grande marée, tous les éléments ont travaillé et crée.
De calcinations en distillations, de putréfactions en coagulations, sur l'athanor de la nature, par une lente alchimie, la beauté est née et quand je la contemple je pense au matériau brut, grossier, chaotique, de notre être et je me demande si, avec le pinceau de l'amour sans limite, nous ne pourrions pas tenter, de vies en vies, de devenir, nous aussi, des oeuvres d'art. Utopie ? Peut-être, mais c'est un beau projet d'existence qui donne un sens à la vie journalière.
Ariaga
09:17 Publié dans Alchimie, arts, Nature, poésie | Lien permanent | Commentaires (42) | Tags : art, culture, philosophie, écriture, alchimie, poésie
04/08/2008
Déserts
Comme je l'ai dit, je me repose en silence sur le banc des vacances imaginaires et je regarde passer les trains de bancs. Celui-ci conduit et illustré par èphême, (je pense qu'il devrait ouvrir un blog...) nous fait rêver de déserts. Déserts oniriques déserts ou les caravanes s'arrêtent dans les oasis tandis que flambe la lumière solaire. Si vous voulez voir un peu mieux les deux aquarelles de éphême allez sur mon blog photo car ici elles ont toutes les chances d'être tronquées. Bon voyage, moi je regarde les images et les mots et je rêve...Ariaga.


20:35 Publié dans arts, rêve, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (54) | Tags : art, écriture, vacances, voyage, nature