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22/09/2009

Une leçon d'humilité


L'arbre et ses amies les fleurs.jpg

Certains d'entre vous connaissent mon habitude d'ouvrir, chaque matin, un livre au hasard. Philosophie, alchimie, poésie, fiction, tout est bon. La vie, cruelle en ce moment, est comme une tempête de sable qui balaye tout sur son passage y compris ma présence sur les blogs mais cette habitude matinale a subsisté comme un arbre bien enraciné. Il s'agissait aujourd'hui d'un texte de Maître Eckhart dans son Instruction spirituelle dont la lecture m'a frappée comme un véritable message et m'a décidée à écrire à nouveau sur ce blog.

"Les gens ne devraient pas toujours tant réfléchir à ce qu'ils doivent faire, ils devraient plutôt penser à ce qu'ils doivent être. S'ils étaient seulement bons et conformes à leur nature, leurs oeuvres pourraient briller d'une vive clarté. Si tu es juste tes oeuvres le sont aussi. Ne pense pas mettre ton salut sur un "agir" : c'est sur un être qu'il faut le placer."

Ces mots m'ont fait penser à l'humilité, dont Maître Eckhart dit qu'elle est "la racine de tout bien et de tout ce qui l'accompagne" car j'ai compris que je manquais justement d'humilité. Je gravis douloureusement  des marches mais je vois seulement l'arbre solitaire que je deviens sans voir les fleurs qui continuent à pousser pendant mon ascension. Je ne pense qu'à mon impossibilité à agir sur de dures réalités , j'oublie d'être et, surtout, je me fais une trop haute idée de ce que dois être mon action. Cela s'applique au blog. Si j'arrête d'écrire, c'est parce que je pense ne pas avoir la force d'êcrire des textes dignes de ce blog et de ses lecteurs. C'est là que je manque d'humilité. Mon silence est orgueil, peur de ne pas être à la hauteur mais à la hauteur de quoi. De quelle "mission" me suis-je crue investie en tentant de faire connaître à quelques lecteurs Jung ou l'alchimie ou une certaine forme de spiritualité ou ma poésie ou mes photos. Beaucoup d'autres le font mais j'avais placé assez haut la barre de l'exigence. Manque d'humilité sanctionnée par l'arrêt de l'écriture quand je ne pouvais être à ce "niveau" imaginaire et ridicule.

Dorrénavent, je ferai de mon mieux, je verserai ici ce qui se présentera. L'essentiel est que l'athanor recommence à être alimenté. Dans deux jours ce sera le troisième anniversaire du Laboratoire. Il aurait été triste qu'il advienne avec un blog en suspens.

Je vous embrasse tous, amis connus et inconnus et je vous remercie pour le soutien que vous m'avez apporté avec vos commentaires.

Ariaga

 

 

 

 

22/08/2009

La mer est la fin du voyage


Ariaga devant la mer_3.jpg

Regardez cette femme, photographiée alors qu'elle tourne le dos, par une amie captatrice d'images.  Elle paraît toute petite devant le sable, la mer et le ciel. Un vent libérateur souffle dans ses cheveux et son ombre semble vouloir se glisser vers la plage humide pour se rafraîchir. Cette femme c'est moi, Ariaga. Regardez, je porte un sac à dos et c'est de ce sac dont je veux vous parler.

C'est un sac très lourd, lourd comme le plomb, lourd comme l'or. Il est plein de paroles refoulées, de peines indicibles, de gestes sans cesse répétés qui n'arrivent pas à empêcher la fuite du corps et de l'esprit de l'amour d'une vie. De livres aussi, de trop de livres. De mots qu perdent leur sens car ils ne sont que pensée. Il fut un temps où ce sac était léger car il contenait surtout des fleurs et des baisers. Je ne l'ai pas vu s'alourdir mais là devant la mer je sais ce que je dois faire. Je dois poser ce sac dont les bretelles me scient le dos. Je dois marcher vers cette mer et m'y plonger pour y  être transmutée dans ses gouttes maternelles. Cela va prendre un peu de temps mais , ensuite, régénèrée, je reprendrai le sac qui me semblera moins lourd car j'aurai repris des forces. Excusez moi, amis, si je suis silencieuse, j'ai posé sac à terre...

Ariaga

 

 

02/08/2009

Ariaga va dormir sur le banc bleu

 

Banc bleu de méditation.jpg

Les neurones d'Ariaga sont réduits à un nombre que l'on pourrait compter sur les doigts d'une main. Le physique ne vaut guère mieux. Des barbares ont envahi sa maison. L'athanor s'est éteint faute d'une alimentation convenable. Le sommeil devient une de ces histoires que l'on raconte dans les livres mais qui n'ont aucune existence réelle. Alors, pour pouvoir à nouveau rêver et méditer elle va pendant quelques temps se coucher sur le banc bleu et dormir, dormir ...  Le train de plaisir des vacances imaginaires ne s'arrête pas, tous ceux qui ont envie de le prendre y sont invités mais je dois prendre du repos. Vous avez une preuve de la gravité de mon état, je parle de moi à la troisième personne ! je crois que je me suis un peu perdue de vue.

Je vous embrasse tous amis du banc, connus et inconnus, et je me réveillerai le plus tôt possible.

Ariaga

28/06/2009

Le train de plaisir de l'imaginaire

 

Départ pour les voyages imaginaires.jpg

Voici venir le temps où, pour la troisième année, nous allons quitter les locaux virtuels du Laboratoire du Rêve et de l'Alchimie Spirituelle pour aller nous installer sur les bancs voyageurs de l'imaginaire. Au début un simple banc, puis un train de bancs rempli de tous ceux qui, souvent par obligation, ne peuvent s'évader que par la pensée. Chacun vient avec ses compagnons et ses bagages. Je m'assiérai sur le banc que vous voyez sur la photo en compagnie de mes amis intérieurs, certains étant déjà connus de vous, dont la forte présence et le nombre peuvent évoquer les prémices d'une schizophrénie...

D'abord, le cher Karl Gustav Jung qui m'a mené une vie infernale depuis l'automne car il trouvait que je l'avais négligé l'été dernier. Je lui ai fait remarquer que ses propos étaient parfois difficiles à saisir avec son processus d'individuation, ses complexes, ses archétypes, son concept du Soi. Il m'a répondu que je n'avais qu'à expliquer, je lui ai rétorqué que c'était déja fait mais que peu de gens l'avaient lu. Cela ne lui a pas du tout plu et, comme il est très coléreux, et aussi que j'ai un gros faible pour lui, je n'ai pas insisté et je lui ai réservé une place, tout près de moi, sur le banc. Je vous recommande quand même de relire d'anciens textes que j'ai postés aux débuts du blog. Rien qu'un clic sur le titre  :

Les complexes

Archétypes et RE-présentation archétypique

Présentation du Soi par C.G.JUNG

Organisation et harmonie par le Soi

Mon autre ami intérieur masculin fait moins de bruit. Il s'agit du Vieil Alchimiste murmureur à l'oreille de mon coeur. Il a tendance à radoter un peu, son vocabulaire est parfois surprenant mais il est là depuis si longtemps que j'y suis habituée. Et il s'entend bien avec Jung ce qui me simplifie la vie.

Viennent ensuite deux femmes qui se détestent.

Grande Mère, issue des profondeurs de la Nature primitive, pourvue d'une queue de saurien, elle me fascine et m'effraie et vient grogner d'effarantes suggestions, inspirer des pulsions étranges, qui révulsent l'autre femme que j'appelle Pimbèche Intello.  Celle- là est raisonneuse, éternelle étudiante, livrophage, froide. Je crains des conflits...et des difficultés, en particulier avec les deux personnalités de Jung.

J'espère que vous viendrez sur le banc, seuls ou accompagnés. Vous devrez m'attendre quelques jours car quitter le Laboratoire pour gagner le banc demande toute une logistique. Vivres, livres pour la Pimbèche, parapluies, cirés bottes (nous sommes en Bretagne Nord), et quelques remontants...

Pour vous remercier d'avoir été si fidèles ces derniers temps, alors que j'éprouvais des difficultés à assumer la tenue de ce blog, difficultés toujours existantes mais on s'habitue, je partage avec vous, amis connus et inconnus, un très beau bouquet de fleurs offert par une amie qui a une place de choix dans mon coeur.

 

Bouquet de fleurs.jpg

Ariaga

 

 

 

29/05/2009

Halte à la pollution !

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La pollution c'est mauvais, mais la pollution mentale c'est pire ! Je suis en colère, un sentiment négatif mauvais pour la santé. Depuis la création du Laboratoire du Rêve et de l'Alchimie Spirituelle, j'avais la chance, et j'en suis reconnaissante à mes lecteurs, d'avoir des commentaires, vifs parfois, mais toujours courtois et même affectueux. Je compte sur les doigts de la main ceux que j'ai supprimés. Et puis soudain, depuis quelques semaines, des malfaisants qui, parce qu'ils n'ont rien à dire s'amusent à injurier et à mettre la pagaille, ont commencé à trouver distrayant de laisser sur mon blog et sur les blogs de certains liens proches, des commentaires injurieux ou salaces. Je vous ai laissé un exemple parmi les plus doux à la fin des commentaires sur la note : "il est parti le chat". Tant qu'il ne s'agissait que de moi je me suis tue et j'ai effacé. Je possède une certaine dose de philosophie...Mais je n'aime pas que l'on s'attaque à mes amis.  La poubelle a débordé et j'ai commençé a avoir envie de pousser une "gueulante" (voir ma photo en illustration ! ) quand j'ai appris que des commentaires pornos ou (et) scatologiques, signés de moi et avec mon adresse mail , circulaient sur les blogs. Amis, SI VOUS RECEVEZ DES EMAILS GROSSIERS SIGNES ARIAGA, ayez des doutes ce n'est pas mon style !

Mon humour commence à s'émousser sérieusement et cela me fait du bien de crier haut et fort : alerte à la pollution des blogs. Je ne sais la suite que je vais donner à tout cela. On me dit que si mon blog était sans intérêt je ne serais pas attaquée ainsi. Ils sont bien bons, mais j'en ai assez d'aller tous les matins de bonne heure sur mon blog pour ramasser et jeter les ordures.

Je vous embrasse tous même si je suis "colère".

Ariaga

 

16/04/2009

Suite sur les commentaires du blog

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Ceci est un fragment de la création numérique de Muttifree sur la note précédente pour vous donner envie d'aller la voir.

Il fut un temps, quand je m'étais éloignée de notre Mère Nature, où j'aurais procédé d'une manière "scientifique" pour analyser l'ensemble de vos commentaires sur la question que je posais au sujet de l'homme. Entrer des termes dans l'ordinateur, voir les fréquences, le sexe des intervenants, etc,etc.; tout cela est aujourd'hui, pour moi, semblable à une vieille robe démodée qu'il faut ôter. Je vous livre mes impressions, après relecture de l'ensemble, comme je fais la cuisine, au pif et de mémoire.

Je retiens, pour un groupe significatif, l'importance de la pensée, de la conscience, du Je,  de tout ce qui semble caractériser une créature consciente d'être et en évolution. Cet Homme, doté d'une conscience d'être, aurait donc la possibilité de se définir et d'inventer les concepts lui permettant de parler de lui même.  Il est aussi capable de poser les critères pour définir qui est qui. Je ne peux m'empêcher de penser à l'ouroboros alchimique. Cet homme se posant des questions sur lui mêmme est comme un serpent qui se mord la queue.

Cet être humain, dont certains pensent qu'il doit absolument être debout (que deviennent ceux qui qui ne le peuvent pas ?) et qui est dôté d'une conscience vit dans la dualité entre l'ombre et la lumière. Bon ou mauvais, ange ou bête, assassin ou charitable, homme-homme ou homme-animal. Résultat d'une fatalité ? Je pense à la querelle séculaire au sujet du Dieu bon entre ceux qui se demandent comment le mal peut être compatible avec Dieu et ceux qui pensent que Dieu, sans discussion possible, est le bien absolu. (très rapidement résumé, Dieu me préserve qu'un philosophe puriste lise ces lignes !). Vous m'avez fait bien plaisir chers commentateurs en insistant, nombreux, sur l'importance de la notion de libre arbitre. L'Homme à le choix entre la création et la destruction. Il a le droit à l'erreur, la posssibilité de se jeter dans le vide en toute connaissance de cause.

Et la Nature dans tout cela ? Il semble que nous soyons victimes du Philosophe qui a dit que nous sommes maîtres et possesseurs de la nature . Ce terreau sur lequel nous poussons, nous avons tendance à le labourer n'importe comment. Nous nous comportons en parasites, en prédateurs.

Et j'en arrive au sel et au poivre des ingrédients de mon plat : L'intérêt porté à la relation entre l'homme et la femme. Je sais j'aurais du mettre une majuscule à homme mais c'est peut-être mon inconscient qui a parlé, il attendait vos réactions. L'amour ne m'a été proposé que éthéré, non enraciné sur la terre. Cette relation homme femme est, le plus souvent, assimilée à une lutte des contraires . Seul l'un d'entre vous me parle du couple comme d'une totalité. Pas d'allusion à la relation du masculin au masculin ou du féminin au féminin. Les manques sont parfois d'intéressants sujets de réflexion...

Je terminerai en m'inspirant, de mémoire, d'un de vos derniers commentaires. Ce qui caractérise l'homme c'est son humanité, sa capacité d'aimer, de compatir de vouloir s'améliorer. N'est-ce pas ce que nous tentons tous ici ? En tous cas vous me l'avez montré dans vos commentaires. Merci à tous.

Ariaga.

 

15/04/2009

Les commentaires combustibles de l'athanor

Homme Ariaga_2.jpg

La création numérique est de Muttifree

Vous m'avez vraiment gâtée par le nombre et la qualité de vos commentaires sur la note précédente. Amis et inconnus, porteurs de spiritualité, de philosophie, de bon sens,  de simple gentillesse et aussi parfois de colère contre la stupidité humaine, vous avez tous tenté de répondre à ma question sur la nature de l'homme. Vous avez apporté du combustible à l'athanor sur lequel, dans le Vase, cuisent doucement les éléments de notre évolution. Le laboratoire du Rêve et de l'Alchime Spirituelle c'est vous , simples lecteurs ou ceux qui laissent la matière de leurs mots et font l'effort de m'offrir leurs pensées.

Depuis les débuts du blog  (les premiers temps un ou deux commentaires me comblaient !) il y a eu sur ce blog 6140 commentaires, dont certains ont le volume et la qualité d'une note. Les commentaires font vivre ce blog. J'ai un autre blog  où il n'y a pratiquement pas de commentaires, les textes sont les mêmes qu'ici, et il végète le pauvre...Vous avez même continué à écrire ici, alors que les circonstances m'empêchaient de vous répondre. Merci à tous.

J'aime aussi que le laboratoire soit un lieu où certains qui, pour une raison ou une autre ,n'ont pas leur propre blog , déposent leurs idées où expriment leur art. Je pense à des personnes comme Mariedumonde ou Ephême.

Je vous avais promis de faire une espèce de "synthèse " de vos réactions au sujet de l'homme. La note serait trop longue et après avoir touillé tout cela dans mon chaudron je vous ferai goûter le plat demain.

Ariaga

 

 

 

23/03/2009

Le RE du retour

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Edgar Morin, dont j'ai relu pendant ma longue pause le tome II de La méthode , m'a donné une grande leçon de philosophie et de vie. Quand j'ai décidé de faire une cure de silence sur ce blog, c'était pour des raisons personnelles mais, aussi et surtout, pour me ressourcer et trouver du nouveau. J'ai erré sur la route avant de comprendre qu'il n'y a pas de véritable nouveau. Quand j'écris ressourcer il y a le RE et puis la source, et cette source reste immuable. Tous ces mots auxquels je pensais, tels que RE commencer, RE venir, RE organiser, RE connaître, et surtout RE présenter sont venus me parler du socle de la mémoire commune à partir duquel je fabrique du présent. A chaque battement de mon coeur, je RE commence à vivre.

Celle qui RE vient sur ce blog avait des tas de projets de transformation mais finalement elle vient presque identique car les RE présentations symboliques qui sont le socle du blog sont des RE présentations qui ne font que présenter ce qui est déja connu. Chaque fois que l'on fait un RE tour, c'est un tour autour du même centre. Heureusement, il y a un petit changement, sinon ce serai trop triste. Dans cette présentation que je vais vous proposer il y aura des déperditions et des acquisitions ce qui fait que ce même dont je vous parlais est un même plus ! Il y a un ajout au RE parce que c'est un individu unique dans son cheminement qui boit à la source.

Il va y avoir Re pétition, RE commencement, Re mémoration mais, je l'espère, il y aura aussi quelque chose qui échappe au RE : TRANSMUTATION.

Ariaga

20/02/2009

Eclipse du blog

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Le Laboratoire du Rêve et de l'Alchimie Spirituelle a perdu de vue les buts qu'il s'était fixés au début de ce blog, être un lieu de réflexion philosophique, de spiritualité, de poésie, d'échanges, étant entendu que la personnalité d'Ariaga n'avait aucune importance. Or, il semble , qu'au fil du temps, Ariaga (c'est dans un but de détachement que je parle de moi à la troisième personne), Ariaga soit devenue un être beaucoup trop incarné avec ses maladies, les souffrances de ses proches, ses humeurs. Je n'ai rien , loin de là, contre l'incarnation, mais si j'avais voulu raconter ma vie, j'aurais ouvert un autre style de blog (j'en connais d'excellents).

Laboratoire, oratoire, dans les pas des philosophes alchimistes de la Nature, voilà ce que doit redevenir ce blog. Cela nécessite une assez longue éclipse, un jeûne prolongé. Comme le disent si bien les alchimistes, il faut vider le vase pour le remplir. Je suspends donc pour un temps mon travail dans le cadre de ce Laboratoire.
Je sais que nous nous reverrons à nouveau sur ce même blog ressourcé. Le blog "Photo" et le blog "Extraits du Laboratoire" continuent  à être alimentés, et j'irai certainement vous visiter les uns et les autres.

Je vous embrasse tous, amis connus et inconnus.

Ariaga.

15/01/2009

Grippée !

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Chers lecteurs, je suis au fond de mon lit avec la grippe et mon crâne est presque dans l'état de celui de la photo ci dessous...je ne vous embrasse pas à cause de la contagion virtuelle. Ariaga.

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31/12/2008

Bonne année

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Cette image est le résultat de la coopération de Muttifree, Ephême et Ariaga.

 

Bonne Année à nous, les jeunes les vieux, les bien portants et les malades, les libres et les enfermés. Que s'ouvre un nouveau chapitre du livre de la vie où l'on tournera les pages de la paix, de la sagesse, de la joie, des rêves et surtout de l'Amour . Et que brille pour tous la lumière divine quelle que soit la forme sous laquelle elle se manifeste.

Je vous embrasse avec affection, amis connus et inconnus.

Ariaga

 

 

08/12/2008

Vie du blog, vie d'Ariaga

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Chers lecteurs,

Le Laboratoire du Rêve et de l'Alchimie Spirituelle était devenu un "opus", une oeuvre, comme disaient les anciens alchimistes philosophes de la nature, très pesante ces derniers temps. Je dois dire que je ne pensais pas, à l'origine, quand ce titre pompeux m'est venu en rêve, que Ariaga, c'est à dire moi, serai seule à assumer la tâche. Au fil des jours c'est devenu une sorte d'obligation qui s'ajoutait à celles, nombreuses, de la vie réelle. Sans m'en rendre compte, je m'étais créé beaucoup de contraintes. Vous voyez, sur la photo, cette silhouette enfouie dans les feuilles et bien c'est moi, prète à être mangée par la végétation de mes trop hautes ambitions... :

-  Écrire des articles sur des sujets propres à inciter à la réflexion, mais aussi faciles à lire.

- Répondre à tous les commentaires et aux mails,au risque de dire des ânneries.

- Aller, dans la mesure du possible,  chez mes liens et y déposer quelques mots, souvent sans intêret.

- M'effacer derrière "Ariaga".

Pour tout vous avouer, j'ai très peu réfléchi pendant cette coupure, la plus longue depuis les débuts du blog. J'ai juste écouté un murmure qui a enflé jusqu'à devenir une voix puissante qui a dit que la vie virtuelle sur les blogs n'est pas devoir mais plaisir, pas enseignement mais laisser advenir, pas complications mais simplicité, beauté du silence quand il est nécessaire. Et aussi, et surtout , qu'il ne faut pas que je me laisse tenter par l'idée, inspirée par un vilain démon, que je serais investie d'une sorte de mission d'élévation du niveau de spiritualité de mes lecteurs !

Simplicité, j'ai supprimé les classifications compliquées de mes liens.

Pour ce qui est du plaisir, ou plutôt de la jubilation (je préfère), je vais sautiller comme les enfants sur le chemin de ma propre alchimie spirituelle sans avoir la vaniteuse prétention de vouloir faire évoluer autrui.

Je vais souvent, ou moins souvent, en toute liberté, réagir à une phrase trouvée dans un livre sorti au hasard de ma bibliothèque (un peu ancienne, mais qu'importe !). Illustrer quelques mots poétiques qui me trottent dans la tête sans rechercher l'excellence de la forme. Revenir sur des idées qui me tiennent à coeur mais que j'ai développées sur ce blog d'une manière trop conventionnelle. Me permettre, aussi,  si j'en ai envie, de faire une note "difficile" ne pas me frustrer du plaisir de l'écrire , même si elle a un côté ésotérique pour beaucoup. L'essentiel est que j'ai de la joie en écrivant car, je suis certaine de cela, je suis une gourmande de l'écriture et cela m'impose parfois des diètes.

Je vous embrasse tous et à très bientôt.

Ariaga

 

 

 

 

 

18/11/2008

Faire l'autruche !

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Depuis quelques temps, submergée par des problèmes concernant ceux qui me sont les plus chers, je tente de surnager. Mais je me sens comme une traînée d'eau qui va inéluctablement s'enfoncer dans le sable, et il ne restera plus que quelques noirs paquets d'algues. Je n'ai plus le loisir de répondre correctement aux commentaires, plus d'inspiration pour les notes ou, si cette inspiration vient, ni le goût, ni la force de lui donner une forme satisfaisante. J'ai toujours eu la folle idée que je pouvais porter mon petit monde sur mes épaules mais c'était pure vanité...Alors, pour un moment, je vais faire l'autruche et enfoncer ma tête dans le sable. Je ne ferme pas le blog, j'y tiens trop, mais je le mets entre parenthèses pour un certain temps. Il est possible que j'y apporte quelques modifications (les liens) et, à mon rythme, j'irai vous rendre quelques visites. Vos comentaires me feront toujours plaisir et je lirai les mails et leur répondrai dans la mesure du possible. Pour patienter vous avez sur ce blog près de 400 notes et 5200 commentaires dont certains sont très copieux !

Je reviens dès que possible mais je pense que vous serez tous d'accord avec moi pour penser qu'un blog doit être une source de plaisir et non une contraine supplémentaire.

Je vous embrasse tous lecteurs connus et inconnus.

Ariaga

29/10/2008

Conversation avec les mouettes

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J'ai passé mes quelques jours de repos dans le silence. J'ai quand même eu certains échanges, avec des mouettes, et comme vous pouvez le voir sur la photo, elles m'ont répondu...Je ne vous dirai pas ce qu'elles m'ont confié, c'est un grand secret de la Nature.

Cette semaine j'accompagne un être qui m'est très cher pendant des journées d'hospitalisation de jour dans un service qui reçoit des handicapés lourds. Je suis assez bouleversée par ce que je vois. Il est possible, si j'en ai le courage, que je vous fasse part d'"impressions" sur ce que j'ai observé ou ressenti, y compris mes erreurs de jugement. Je ne sais encore. A bientôt.

Ariaga

18/10/2008

Blogs et confession

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Autrefois, quand on pensait avoir commis des erreurs de jugement ou de comportement, des "péchés" on allait voir un prêtre, un pasteur, un rabbin, un imam où on faisait une confession publique. On attendait de cette action un soulagement psychologique et une possibilité d'absolution. Ce processus de la confession était codifié par des dogmes et des rituels.

Si j'en crois l'état des confessionnaux en Bretagne, il semble que, tout au moins pour certains catholiques, la confession n'ait plus beaucoup d'adeptes. Et alors ? Les attentes psychologiques demeurent. Je me suis donc posé des questions, justement au moment où j'avais décidé d'élargir un peu mon horizon, limité le plus souvent à mes liens. J'ai été visiter des blogs de journaux intimes sur lesquels les auteurs s'expriment avec humilité, sans pudeur, avouant à ma grande surprise leurs secrets les plus intimes, "fautes" comprises. Alors, je ne juge pas, je n'affirme rien , mais je me demande si le monde virtuel n'a pas engendré une nouvelle forme de confession publique. La blogosphère serait à la fois le  nouveau dieu et ses représentants, le blog le confessionnal, et les commentaires, souvent indulgents, une nouvelle forme d'absolution. Exercice de l'esprit mon hypothèse ? Pas certain...

Ariaga